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La vague française de 1954:

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5 octobre 1954, Loctudy, Finistère:

Référence pour ce cas: 5-oct-54-Loctudy.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Rapports:

[Ref. ofe1:] JOURNAL "OUEST FRANCE":

Scan.

Quand les Martiens descendent sur terre...

... ou l'étrange rencontre d'un ouvrier boulanger de Loctudy et d'un nain à la figure poilue, à l'oeil de la grosseur d'un oeuf de corbeau...

QUIMPER (De notre rédaction. -- Sans vouloir prendre position sur un phénomènes qui, à l'heure actuelle, tend à se poser en problème, et que des citoyens dignes de foi et de jour en jour plus nombreux, observent, il semble que la mode est aux soucoupes volantes et autres cigares aussi volant, aussi lumineux. Quotidiennement, la presse relate ces découvertes, un peu partout, dans le ciel de France.

Notre région, bien sûr, ne devait pas échapper à ce genre de manifestation sur lesquelles tout le monde s'interroge avec une curiosité mélangée d'incertitude et de scepticisme. Et voici qu'à la liste déjà longue des "visionnaires" vient s'ajouter un témoignage - il n'est pas le premier en France, mais il l'est, à notre connaissance dans la région - un peu spécial.

D'une de ces soucoupes mystérieuses est descendu un être bizarre. Donnons au récit suivant la forme qu'a bien voulu lui conserver un jeune homme de 20 ans, Pierre Lucas, ouvrier boulanger, à Pen-ar-Prat, à quelquea trois kilomètres du bourg de Loctudy, du côté des dunes de Larmo.

Il était un peu plus de 4 heures hier matin. Une heure à laquelle tous les braves gens profitent d'un sommeil réparateur. Il en est cependant - des braves gens - qui, à cette heure matinale sont pris par les occupations journalières. Donc, à cette heure, Pierre Lucas qui était descendu au fournil pour la cuisson de la première fournée, sortit dans la cour afin d'y puiser l'eau nécessaire à la fabrication de la pâte. Précisons tout de suite que Pierre Lucas est un garçon sérieux et que de lâvis de son entourage, il a plutôt la tête froide.

Bref, il avait rempli un seau d'eau au puits, lorsque, se retournant, il vit s'arrêter à quelque cinq mètres de lui, un objet bizarre, de la forme d'une soucoupe.

Il conserva, malgré la brutalité de cette apparition, tout son sang-froid. L'engin pouvait avoir, a-t-il précisé, environ 2 m 50 à 3 mètres de diamètre. De cette machine céleste (sic) il vit sortir un drôle d'individu: une sorte de nain pas plus haut qu'un enfant de sept ans. Le visiteur s'approcha de Pierre Lucas qui, bien entendu, avait posé son seau à terre. Il lui tapa sur l'épaule en même temps qu’il articulait des paroles incompréhensibles.

Conservant encore son courage le jeune ouvrier boulanger rentra dans le fournil. L'inconnu le suivit à l'intérieur. C'est alors que la lumière, Pierre Lucas dévisagea l'apparition. Il s'agissait bien d'un nain de 1 m. 20 de taille environ. Il avait un visage ovale et ses yeux étaient de la grosseur d'un oeuf de corbeau. De plus, le visage était couvert de poils. Tout de même, le jeune homme passa de la surprise à la peur. Il cria, appela son patron. Mais avant que ce dernier ait eu eu le temps de descendre, le visiteur nocturne avait tourné les talons, si toutefois il en possédait. Le patron, M. Le Goff sortit, se rendit à l'endroit où s'était posée la soucoupe volante. Pas la moindre trace, pas le moindre indice. Il n'y en avait pas davantage à l'intérieur du fournil.

Voilà ce qu'a raconté hier à son entourage qui, l'ont sans doute, c'est empressé de le divulguer sur tous les toits, Pierre Lucas, un jeune homme sérieux de 20 ans, et, de plus, fort bien équilibrée.

Nous laissons à nos lecteurs qu'intriguent de jour en jour ses relations d'apparitions mystérieuses le soin d'en tirer les conclusions que bon leur semble. Tout de même, l'on serait bien content que ces curieux touristes nous laissent leur carte de visite. Ou un de leurs engins aux fins d'exposition. Qu'en pensez-vous?

[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":

Scan.

Soucoupes, cigares, etc.

Le "Martien" du Finistère
avait
le visage couvert de poils!

Vers 4 heures, mardi matin, M. Pierre Lucas, ouvrier-boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20, qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier-boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas a pu dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couverts de poils, et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

"Cloués sur place"

Deux soucoupes ont été aperçues, mardi, dans le ciel clermontois. La première, à 10 kilomètres de Beaumont, à 15 h. 45. Elle se déplaçait en direction Ouest-Est, les témoins ont déclaré que l'engin se rapprocha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment, se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna, le malaise cessa et la soucoupe disparut.

Des traces huileuses...

M. et Mme Guillemoteau se trouvaient devant leur ferme, aux environs de La Rochelle, lorsqu'ils ont aperçu, à 1 mètre environ du sol, une soucoupe sphérique pouvant mesurer 2 à 3 m. de hauteur et d'un diamètre de 5 mètres. L'engin, qui ne produisait aucun bruit, s'arrêta quelques minutes, puis monta à la verticale. M. Guillemoteau se rendit à l'endroit où il avait vu l'engin et put relever des traces huileuses sur l'herbe.

Dans le ciel de Paris

Plusieurs parisiens ont déclaré avoir vu mardi après-midi des soucoupes volantes évoluant dans le ciel de la capitale. Des passants ont affirmé en avoir aperçu vers 16 h. 30, près de la Porte-Dorée.

M. Pierre Allouis, représentant en cartonnage, se rendait à ses affaires en taxi, lorsque le véhicule fut arrêté par un feu rouge. Entendant, dit-il, un sifflement strident, il regarda par la portière et vit un engin volant qui fuyait en hauteur, laissant dans son sillage un panache de fumée.

M. Allouis décrit la soucoupe comme un disque plus gros qu'un avion normal et de couleur argentée.

[Ref. cdn1:] JOURNAL "LA CROIX DU NORD":

Scan.

Toute la "vérité"
sur les "Martiens"

L'explication partielle que nous avons donnée hier des "cigares volants" n'a pas arrêté la ronde des "soucoupes". Un peu partout, des engins mystérieux ont encore attiré les regards des témoins qui assurent tous n'avoir pas rêvé.

Ils ont le visage couvert de poils
et les yeux en "oeuf de corbeau"

L'aventure la plus extraordinaire du jour est arrivée mardi, à 4 heures du matin, à M. Pierre Lucas, un ouvrier boulanger de Loctudy, dans le Finistère.

M. Lucas était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, lorsqu'il aperçut soudain, dans la nuit, un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha et lui tapa sur l'épaule (sans doute, en se hissant sur la pointe des pieds), en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier boulanger réussit garder son sang-froid et rentra au fournil où l'individu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: "Il avait le visage ovale, tout couvert de poils, et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau".

Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu, ainsi que sa soucoupe, dont on ne retrouva aucune trace.

Ils s'habillent de rouge

Les "Martiens" semblent vouloir visiter aussi l'Italie. Un pêcheur de Roverbella, en province de Mantoue, a déclaré avoir été approché, toujours dans la nuit de mardi à mercredi, par un "mystérieux individu", vêtu de rouge, qui lui aurait adressé "des mots inintelligibles", et se serait rapidement éloigné, avant que le pêcheur ait eu le temps d'appeler sa femme.

A Mantoue, d'ailleurs, le trafic a été interrompu pendant plus d'une heure par des groupes de personnes rassemblées pour observer un étrange "objet blanc" qui, à une forte hauteur, se détachait nettement sur le fond du ciel bleu. Après avoir effectué des évolutions extrêmement rapides, l'engin, de forme sphérique - et qui, d'après certains témoins, faisait partie "d'une formation de soucoupes volantes" - est resté pendant quelques temps immobile dans le ciel, avant de disparaître à l'horizon.

Ils marchent à la nitro-benzine

"Soucoupes" également dans le ciel du Massif Central. Mardi après-midi, un "engin mystérieux" a été aperçu à 10 km de Beaumont, se déplaçant vers l'Est. Les témoins ont déclaré que l'engin s'approcha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna. Le malaise cessa et la "soucoupe" disparut.

Une autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.

Ils dressent une carte de la terre

"D'après tous les renseignements disponibles, les occupants des soucoupes dressent la carte de toute la surface de la terre" a précisé pour sa part, le plus sérieusement du monde, M. Fletcher, vice-président des astronomes du Kenya.

"Des visiteurs d'un autre monde observent la terre. Ils ont dernièrement porté leur attention sur l'Afrique Orientale. Le trait le plus encourageant de l'affaire est que les objets volants non-identifiés ne paraissent pas pilotés par des êtres ayant des intentions hostiles à l'égard des habitants de notre planète" estime M. Fletcher, qui a formulé son hypothèse à la suite du déluge d'informations fournies par de nombreux Européens, Asiatiques et Africains établis au Kenya, et se refuse à croire que tous ces "témoins" soient victimes d'hallucination.

Ils prélèvent des échantillons

Parmi ces "témoins", un Français... M. Jean Allary, cultivateur en Charente.

Dimanche soir, en rentrant chez lui, vers 23 h. 15, alors qu'il circulait à cyclomoteur sur la Route Départementale 16, il aperçut soudain dans le rayon de son phare un engin étrange posé sur le bas-côté. Il eut peur et ne s'arrêta pas. Lorsqu'il se retourna dix mètres plus loin, il ne vit plus rien. Il était passé à 1 m. 50 environ d'une sorte de tonneau de 1 m. de diamètre et 1 m. 50 de hauteur., qui, at-t-il raconté, se balançait comme s'il avait été monté sur un [??]. Le tonneau était de couleur brune, piqué de "clous" jaunes qui brillaient dans la lumière.

Après la "soucoupe" et le "cigare", voici le "tonneau volant". Dans "l'autre monde", on semble ainsi apprécier ce breuvage que nous appelons sur terre "vin". Peut-être un "Martien" astucieux a-t-il profité des vendanges pour venir sur notre planète "faire le plein" avec un engin adéquat...

Ils font tourner les tables

Peut-être... Mais il y a mieux encore, dans les escadrilles "Martiennes" que les tonneaux...

Un marchand de bière de Concarneau, affirme avoir vu lui, dans le ciel deux disques lumineux "de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue". L'un des disques était immobile, tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes, après avoir lancé une fusée.

A Saint-Brieuc, plusieurs Briorhains ont aperçu une "soucoupe volante" qui prit la forme d'un cigare, avant de disparaître. Ils ont pu l'observer pendant plus d'une heure.

Le même phénomène a été constaté à Trégueux où un cycliste est rentré chez lui, effrayé par ce qu'il avait vu.

Près de La Rochelle, d'autre part, une dizaine "d'objets lumineux" se déplaçant à une très grande vitesse, ont été aperçus. M. et Mme Guillemoteau ont même vu, à un mètre environ du sol, juste devant leur ferme une "soucoupe sphérique" pouvant mesurer de 2 à 3 mètres de hauteur et d'un diamètre de 5 mètres. L'engin, qui ne produisait aucun bruit, s'arrêta quelques minutes, puis monta à la verticale. M. Guillemoteau, le lendemain, se rendit à l'endroit où il avait vu l'engin et put relever des traces huileuses sur l'herbe.

[Ref. lln1:] JOURNAL "LE LORRAIN":

Scan.

UN BOULANGER BRETON L'AFFIRME:

"Mon Martien n'était pas rasé et avait des yeux gros comme un oeuf de corbeau"

La chronique quotidienne des "soucoupes volantes" prend de plus en plus d'ampleur. Chaque jour, de nombreuses dépêches signalent le passage d'engins mystérieux dans telle ou telle contrée. Reste à savoir si le mauvais temps que les météorologistes nous annoncent complaisamment, aura une influence quelconque sur les gracieuses évolutions des visiteurs de l'éther. Il ne semble pas, jusqu'à présent, qu'il en soit ainsi.

Voir un engin dans le ciel n'a donc plus rien d'extraordinaire et on pourrait craindre la monotonie si, heureusement, les "pilotes célestes" ne venaient de temps à autre faire un petit tour sur le plancher des vaches et apporter avec leur taille, leur costume et leur faits et gestes, un piment supplémentaire aux controverses actuelles sur la réalité des "soucoupes".

"Il ressemblait à un homme"

Dans ce domaine, la vedette éphémère de l'actualité revient de droit aujourd'hui à un modeste ouvrier boulanger de Loctudy (Finistère), Mr. Pierre Lucas.

Levé tôt et de bon pied, notre homme allait puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie mardi matin lorsque, à la lueur vacillante d'une aurore pluvieuse, il aperçut un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 m. de diamètre qui stationnait là bêtement. Il ne s'en serait sans doute pas autrement préoccupé s'il n'avait pas vu tout à coup un individu en sortir:

"Il mesurait 1 m. 20, ressemblait [partie manquante.]

[...s'appro]cha de moi. Avant que je n'ai pu revenir de ma surprise, il m'avait tapé sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles."

M. Lucas fit preuve alors d'un remarquable sang froid. "Entrez donc, nous allons discuter", a-t-il

Suite p. 10 (1re et 2e col.)

BIENTOT LA SUITE DE L'ENQUETE DE GABRIEL HERES SUR LES
"soucoupes volantes"

[Ref. jps1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":

Scan.

Le "Martien" du Finistère a le visage
couvert de poils et des yeux
de la grosseur d'un 'oeuf de corbeau'

Quimper, 8. - Vers 4 heures, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçu soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre.

Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tappa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier boulanger réussi à garder son sang-froid et rentra au fournil le où l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couverts de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui –ci n'ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

[Ref. hmr1:] NEWSPAPER "LE HAUT-MARNAIS REPUBLICAIN":

Scan.

LE VISAGE COUVERT DE POILS

ET LES YEUX COMME "UN OEUF DE CORBEAU"

tel est apparu l'occupant d'une soucoupe à un mitron du Finistère

Quimper. -- Vers 4 heures, mardi matin, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère) qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

En Italie aussi

Mantoue. -- Le trafic a été interrompu pendant plus d'une heure au centre de Mantoue par des groupes de personnes rassemblées pour observer un étrange "objet blanc" qui, à une forte hauteur, se déplaçait nettement sur le fond du ciel bleu.

Après avoir effectué des évolutions extrêmement rapides, l'engin, de forme sphérique - et qui, d'après certains témoins, faisait partie "d'une formation de soucoupes volantes" -- est resté pendant quelques temps immobile dans le ciel, avant de disparaître à l'horizon.

D'autre part, les "Martiens" semblent vouloir visiter aussi l'Italie. En effet, un pêcheur de Roverbella, en province de Mantoue, a déclaré avoir été approché, la nuit dernière, par un "mystérieux individu", vêtu de rouge, qui lui aurait adressé "des mots inintelligibles", et qui se serait rapidement éloigné avant que le pêcheur ait eu le temps d'appeler sa femme.

La soucoupe se transforme en cigare

Saint-Brieuc. -- Plusieurs Briochains ont aperçu la nuit dernière, une soucoupe volante qui prit la forme d'un cigare avant de disparaître. Ils ont pu l'observer pendant plus d'une heure.

Le même phénomène a été constaté à Trégueux où un cycliste est rentré chez lui effrayé par ce qu'il avait vu.

Cloués sur place

Deux soucoupes ont été aperçues dans le ciel clermontois. La première, à 10 kilomètres de Beaumont. Elle se déplaçait en direction Ouest-Est. Les témoins ont déclaré que l'engin se rapprocha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna, le malaise cessa et la soucoupe disparut.

L'autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgues, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.

Une soucoupe a également été aperçue à Billom par un groupe de 30 personnes. L'engin évoluait au-dessus de la ville. Il se déplaçait à l'horizontale. Il a été visible pendant trois ou quatre minutes avant de disparaître. Une lumière intense se dégageai de l'appareil.

UN TEMOIN SERIEUX

Le journal de Coulommiers "Le Pays Briard" publie une lettre adressée par l'un de ses lecteurs, M. E. Farnier, membre de la Société des Ingénieurs Civiles de France, au sujet d'une soucoupe volante.

Dans cette lettre, M. Farnier précise qu'il a vu au-dessus de sa propriété à Jouy-sur-Morin un gros disque de 8 à 10 mètres de diamètre "tournant sur place en laissant échapper des lueurs rouges-violettes, avec un sifflement rappelant un peu l'arrivée d'un avion à réaction. L'engin était à environ 400 mètres de hauteur et plana plus de 20 minutes au-dessus de moi. J'ai donc, dit M. Farnier, eu le loisir de bien l'examiner. L'engin disparut ensuite en direction de Coulommiers"

Dans sa lettre, M. Farnier précise:

"Ancien commissaire auprès de l'Aéro-Club de France, ayant servi dans l'aviation, je n'ai pas été victime d'une hallucination et cet engin n'était pas un ballon-sonde, mais une aile épaisse circulaire planant sur place et se déplaçant à très grande vitesse en prenant progressivement de la hauteur."

[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":

Scan.

La valse des soucoupes
continue

UN BOULANGER
DU FINISTERE AFFIRME
AVOIR RENCONTRE
UN "MARTIEN"
LE VISAGE COUVERT DE POILS

Vers 4 h. hier matin, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère) qui était occupé à puiser de l'eau dans a cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier-boulanger réussit à garder son sang-froid en rentra au fournil où l'individu le suivit.

A la lumière M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau Le jeune homme appela sont patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que se soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

Des soucoupes... partout

Deux soucoupes ont été aperçues mardi vers 18 h. 45 près de Clermont-Ferrand, la première, à 10 kilomètres de Beaumont. Les témoins ont déclaré que l'engin s'approcha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna. Le malaise cessa et la "soucoupe" disparut.

L'autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.

Une soucoupe a également été aperçue à Billom par un groupe de 30 personnes.

- Plusieurs habitants de Saint-Brieuc ont aperçu dans la nuit de mardi à mercredi, une soucoupe volante qui prit la forme d'un cigare avant de disparaître. Ils ont pu l'observer pendant plus d'une heure.

Le même phénomène a été constaté à Trégueux où un cycliste est rentré chez lui effrayé par ce qu'il avait vu.

- Plusieurs personnes de Thouare-sur-Vie (Vendée) ont également aperçu dans le ciel une dizaine d'objets lumineux ayant une forme allongée et qui passaient à une très grande vitesse et à haute altitude.

DANS LA REGION

Lueur blanche... à Dunkerque

Lundi dernier, vers 20 h. 10 alors qu'il manoeuvrait le S8 américain, le docteur Leven, dans le sas de l'écluse Watier à Dunkerque, le capitaine Emmanuel Dubois, 20 ans, 34 rue Carnot à Mers-les-Bains aperçut une lueur blanche qui longeait la côte, se dirigeant d'Est en Ouest.

Observant ce phénomène pendant plusieurs secondes, il pensa tout à coup aux soucoupes volantes et appela son équipage pour lui faire vérifier ce qu'il voyait. Mais quand le premier matelot arriva, la lueur avait brusquement disparu.

Disque rougeâtre... à Cassel

Hier, vers 10 h. 15, alors qu'ils attendaient l'autobus, 3 habitants de Cassel, MM. Guy Ver[?]ghe, 27, Grand-Place, Romain Scheerf, rue de Lille et Guy M[?] rue Constant Moncelay, virent un disque rougeâtre en forme de soucoupe qui évoluait à quelques centaines de mètres au-dessus de leurs tête.

Après avoir observé le phénomène pendant une bonne minute, ils le virent brutalement disparaître à l'horizon.

... et orange dans le ciel Picard

Dans la soirée de dimanche un "disque" orange évoluant en rase-motte a été aperçu et longuement observé par plusieurs habitants de Boves et de Demuin près d'Amiens. Les déclarations de ces personnes receuillies séparément, sont absolument concordantes. Le "disque orange" suivait presque au ras du sol, une direction Ouest-Est.

Un autre témoignage vient encore confirmer la présence de cette soucoupe dans le ciel picard. C'est un boulanger de Moreuil, cette fois, qui l'apporte. M. et Mme Dédier, revenaient en effet de Moreuil, en compagnie de leurs enfants M. et Mme Quenneben, quand, vers 21 h. 15, entre Foucaucourt et Estrées, ils aperçurent l'objet lumineux.

Même description que celle faite par les témoins précédents, mêmes observations sur le sens de la marche.

Etonnant récit
d'une commerçante amiénoise

Mais le plus étonnant récit est celui qu'a fait une commerçante amiénoise, Mme Nelly Mansart, épicière, 8 rue de la Mari[]e qui, dimanche revenait de Hérissart. Mme Mansart était accompagnée de voisins, M. et Mme Delaf[?]rée.

Les automobilistes venaient de quitter Hérissart lorsqu'ils aper4urent, dans le ciel, une boule éclatante qui, mieux observée leur apparut ensuite comme une collerette de champignon de couleur orange vif. Le diamètre était d'environ 6 à 8 mètres. Le "champignon" laissait échapper à sa partie supérieure, des flammes tournant du violet au verdâtre, tandis que des sortes de câbles pendaient au dessous.

Mme Mansart, qui conduisait la voiture, eut peur, d'autant plus que la "soucoupe" paraissait suivre la marche de l'auto, se tenant à une distance d'environ 130 mètres et volant en rase-motte.

Lorsque nous traversions un village, déclara Mme Mansart, l'engin le contournait et réapparaissait é la sortie, Il nous suivit ainsi pendant dix kilomètres environ.

A la sortie de Pierregot, je m'arrêtai. La soucoupe s'immobilisa et attendit, tournant en spirale pendant trois ou quatre cent mètres. Comme je redémarrais, elle nous suivit de nouveau.

Ce n'est qu'à Raineville, aux approches d'Amiens, que l'engin nous quitta définitivement, en direction de l'Ouest pour se perdre dans l'infini à une vitesse prodigieuse."

On conviendra que c'est là un récit impressionnant. Il faut encore y ajouter celui d'un boucher de Rue (Somme), M. Galland qui avec sa femme et son fils, revenaient de Berck en auto. Eux aussi furent suivis, pendant un certain temps, par un engin mystérieux de forme allongée et de couleur orange.

L'objet volait à basse altitude à une vitesse ne dépassant pas 30 à l'heure. Il disparut finalement dans la direction de St-Quentin-en-Tourmont, vers la mer.

D'autres personnes ont également observé le phénomène, toujours à la même heure, vers 21 h., dimanche soir.

Le Beuvrygeois facétieux a-t-il
commis des infractions au Code
qui n'avait point prévu
LE PROBLEME DES SOUCOUPES?

La découverte des généreuses distributions de (fausses) soucoupes par un retraité beuvrygeois a fait gros bruit et les services de la police, comme ceux de la gendarmerie se sont évertués à chercher hier les troubles qu'auraient pu causer la persistante facétie de M. D'Oliveira.

Combien de personnes ont-elles pu prendre pour de mystérieux engins de Mars les montgolfières de papier, habilement ajustées par le Portugais? On ne le saura sans doute jamais.

Il était possible que les nombreuses apparitions de dimanche dans tout le nord de la France aient eu le beuvrygeois pour auteur. Mais non, il faut, pour cleles-là, trouver une autre explication. Car, ce dimanche, M. D'Oliveira n'avait pas consacré à son passe-temps favori. Ce point a pu être rapidement vérifié. Qu'a donc bien pu troubler le brave santennais?

Certes, si un de ces engins avait percuté contre une meule, il courait le risque de provoquer un incendie. M. D'Oliveira protesta d'ailleurs avec force: il emploie, dit-il, de l'amiante, prenant ainsi toutes précautions. Et, pourtant, la montgolfière atterrie à Sailly-Labourse commençait bel et bien à brûler, à trois mètres d'une meule de paille d'ailleurs.

Et c'est pourquoi M. D'Oliveira "bénéficiera" d'une contravention. Serait-ce le terme de son invention? Une vieille loi, du 31 mai 1924, régit l'utilisation des aéronefs, établissant qu'on ne pourra en lancer dans le ciel qu'avec autorisation du préfet, sur avis du maire.

Et les prescriptions légales définissent que doit être considéré comme aéronef tout objet capable de s'élever dans les airs.

Ce sont donc 5.000 aéronefs que M. D'Oliveira a livré aux nuages!

Qu'il se rassure il ne sera pas contrevenant pour la totalité, il a commencé ses exploits avant 1918, à une époque où la loi en question n'existait pas. Et il y a prescription pour les délits antérieurs à 1931.

Ceci énoncé fort sérieusement, bien sûr.

[Ref. vmr1:] JOURNAL "VAR-MATIN REPUBLIQUE":

Le dossier des soucoupes volantes s'enrichit...

Le "Martien" du Finistère a le visage couvert de poils et les yeux aussi gros qu'un oeuf de corbeau

Quimper, 6 octobre. -- Vers 4 h, hier matin, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère) qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit, un engin de forme d'une soucoupe de 2,50m à 3m de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1,20 m qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles.

L'ouvrier boulanger réussit à garder son calme et rentra au fournil ou l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put distinguer le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau.

Le jeune homme appela son patron, mais avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu disparu ainsi que la soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son coté, déclaré avoir vu dans le ciel, deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":

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Le "Martien" du Finistère
a le visage couvert de poils et des yeux
comme un "oeuf de corbeau"

Quimper, 6 octobre. -

- Vers 4 heures, hier matin, M. Pierre Lucas, ouvrier-boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudan dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 m. de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier-boulanger réussi à garder son sang-froid et rentra au fournil le où l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

Soucoupes à l'Italienne

Mantoue, 6 octobre. -

Le trafic a été interrompu pendant plus d'une heure au centre de Mantoue par des personnes rassemblées pour observer un étrange "objet blanc" qui, à une forte hauteur, se détachait nettement sur le fond du ciel bleu.

Après avoir effectué des évolutions extrêmement rapides l'engin, de forme sphérique - et qui d'après certains témoins, faisait partie "d'une formation de soucoupe volante" -, est resté pendant quelque temps immobile dans le ciel, avant de disparaître à l'horizon.

D'autre part, les "Martiens" semblent vouloir visiter aussi l'Italie. En effet, un pêcheur de Roverbella, en province de Mantoue, a déclaré avoir été approché, la nuit dernière, par un "mystérieux individu", vêtu de rouge, qui lui aurait adressé "des mots inintelligibles", et qui se serait rapidement éloigné avant que le pêcheur ai eu le temps d'appeler sa femme.

"Cloués sur place"

Clermont-Ferrand, 6 oct. -

Deux soucoupes ont été aperçues hier dans le ciel clermontois. La première, à 10 km. de Beaumont, à 15 h. 45. Elle se déplaçait en direction ouest-est. Les témoins ont déclaré que l'engin se rapprocha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloué ssur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna le malaise cessa et la soucoupe disparut.

L'autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.

Une soucoupe a également été aperçue à Billom par un groupe de 30 personnes. L'engin évoluait au-dessus de la ville. Il se déplaçait à l'horizontale. Il a été visible pendant 3 ou 4 minutes avant de disparaître. Une lumière intense se dégageait de l'appareil.

[Ref. le:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":

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UN BOULANGER BRETON L'AFFIRME:

"Mon Martien n'était pas rasé et avait des yeux gros comme un oeuf de corbeau"

La chronique quotidienne des "soucoupes volantes" prend de plus en plus d'ampleur. Chaque jour, de nombreuses dépêches signalent le passage d'engins mystérieux dans telle ou telle contrée. Reste à savoir si le mauvais temps que les météorologistes noua annoncent complaisamment, aura une influence quelconque sur les gracieuses évolutions des visiteurs de l'éther. Il ne semble pas, jusqu'à présent, qu'il en soit ainsi.

Voir un engin dans le ciel n'a donc plus rien d'extraordinaire et on pourrait craindre la monotonie si, heureusement, les "pilotes célestes" ne venaient de temps à autre faire un petit tour sur le plancher des vaches et apporter avec leur taille, leur costume et leurs faits et gestes, un piment supplémentaire aux controverses actuelles sur la réalité des "soucoupes".

"Il ressemblait à un homme"

Dans ce domaine, la vedette éphémère de l'actualité revient de droit aujourd'hui à un modeste ouvrier boulanger de Loctudy (Finistère), M. Pierre Lucas.

Levé tôt et de bon pied, notre homme allait puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie mardi matin lorsque, à la lueur vacillante d'une aurore pluvieuse, il aperçut un engin de la forme d'une soucoupe de 2m. 50 à 3 m. de diamètre, qui stationnait là bêtement. Il ne s'en serait sans doute pas autrement préoccupé, s'il n'avait vu tout d'un coup un individu en sortir!

"Il mesurait 1 m. 20, ressemblait à un homme (sic) et s'approcha de moi. Avant que j'ai pu revenir de ma surprise, il m'avait tapé sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles."

M. Lucas fit preuve d'un remarquable sang-froid. "Entrez donc, nous allons discuter", a-t-il

Suite p. 10 (1e et 2e col.)

Scan.

"Mon Martien n'était pas rasé..."

(suite de la première page)

dû lui dire, car l'inconnu le suivit dans le fournil. Là, on y voyait tout de même un peu plus clair et sans vergogne le "Martien" se laissa dévisager.

C'est encore M. Lucas qui parle:
"Il avait la figure ovale, toute couverte de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau!"

Le jeune homme appela son patron, mais l'inconnu estima sans doute que l'entretien avait assez duré. Le temps que M. Lucas se rende dans l'escalier pour prévenir son patron avec ménagements, l'homme et la machine avaient disparu. Dommage...

Premier point acquis donc jusqu'à plus ample informé: les conducteurs d'engins étranger ont forme humaine, mais la taille d'enfants, et, semble-t-il, système pileux développé.

Confirmation nous en est donnée par M. Henri Lehérisé, jeune cultivateur de Megrit (Côtes-du-Nord), dont le don d'observation n'a pas attendu le nombre des années.

Avec beaucoup de sans-gêne, son appareil à lui, dont le diamètre ne dépassait pas un mètre, s'est posé dans la cour de sa ferme. Deux nains l'occupaient, immobiles, impassibles. Ils n'ont pas daigné sortir et engager la conversation.

Quelques soucoupes parmi d'autres...

Ces deux apparitions éclipsent évidemment les "visions" du jour. Notons cependant que les "soucoupes", menacées un moment par les tonneaux, boules, croissants et autres cigares, ont lancé une contre-attaque de grand style puisqu'il n'est plus question que d'elles.

Celle de Saint-Brieuc s'est laissé contempler pendant une heure; celle des environs de la Rochelle a plané devant la ferme de M. et Mme Guillenoteau, à un mètre du sol, dans un silence impressionnant et le cultivateur a relevé des traces huileuses dans l'herbe.

A Lézignan, elle était à la fois volante et géante: dix mètres de diamètre! Trois mètres seulement, celle qui s'est posée dans le jardin de M. Jean Labonne, à Bergerac, mais avec trois béquilles.

Enfin, les "soucoupes" ne se laissent pas toujours approcher: celle de Lésignan, encore elle, a enveloppé MM. André Garcia et André Darzens d'une lueur éclatante avant de disparaître. Celle de Clermont-Ferrand a littéralement cloué sur place les témoins qui voulaient la voir de près et a dégagé une forte odeur de nitro-benzine.

Quand l'engin s'éloigna, le malaise cessa avec l'odeur.

La belle histoire du pauvre pêcheur

Odorantes, colorées et habitées les "soucoupes" sont aussi internationales. A Mantoue, elles sont passées en formations serrées et l'une d'elles s'est détachée du groupe pour faire un petit numéro de carrousel aérien qui a duré une heure... et a bloqué la circulation dans le centre de la ville, les témoins étant descendus dans la rue pour mieux voir.

A Roverbella, enfin, un pauvre pêcheur est entré en conversation avec un "Martien", vêtu de rouge, mais ils ne se sont pas compris et son interlocuteur a disparu quand il a vu apparaître la femme du pêcheur. Mysogine [mysogyne], peut-être...

[Ref. lml1:] JOURNAL "LE MERIDIONAL":

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SOUCOUPES ET CIGARES

A La Rochelle, M. et Mme Guillemoteau se trouvaient devant leur ferme lorsqu'ils ont aperçu à un mètre environ du sol, une soucoupe sphérique pouvant mesurer 2 à 3 mètres de hauteur et d'un diamètre de 5 mètres. L'engin qui ne produisait aucun bruit s'arrêta quelques minutes, puis monta à la verticale.

M. Guillemoteau le lendemain, se rendit à l'endroit où il avait vu l'engin et affirme avoir relevé des traces huileuses sur l'herbe.

Un "cigare" observé pendant neuf heures dans le ciel briançonnais

MONTGENEVRE (C.P.). -- De nombreuses personnes ont pu suivre dimanche de 9 h. 30 à 18 h. les évolutions d'un "cigare volant".

Observé à la jumelle l'engin qui semblait stationner à très haute altitude, disparut enfin derrière la chaîne de Montbrisson, après neuf heures de vol.

Le "Martien" du Finistère a le visage couvert de poils et des yeux comme "un oeuf de corbeau"

QUIMPER. -- Vers 4 heures, mardi matin, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère) qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètres. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui en articulant des paroles inintelligibles.

L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit.

A la lumière M. Lucas put dévisager le visiteur. Il avait le visage couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau.

Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu nocturne avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel, deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongés d'une sorte de queue.

L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

Soucoupes et Martiens en Italie

MANTOUE. -- Le trafic a été interrompu pendant plus d'une heure au centre de Mantoue par des groupes de personnes rassemblées pour observer un étrange "objet blanc" qui, à une forte hauteur, se détachait nettement sur le fond du ciel bleu.

Après avoir effectué des évolutions extrêmement rapides, l'engin, de forme sphérique - et qui d'après certains témoins faisait partie "d'une formation de soucoupes volantes" est resté pendant quelque temps immobile dans le ciel, avant de disparaître à l'horizon.

D'autre part, les "martiens" semblent vouloir visiter aussi l'Italie. En effet, un pêcheur de Roverbella, province de Mantoue, a déclaré avoir été approché par une "mystérieux individu", vêtu de rouge, qui lui aurait adressé "des mots inintelligibles", et qui se serait rapidement éloigné avant que le pêcheur ait eu le temps d'appeler sa femme.

UNE SOUCOUPE SE SERAIT POSEE PRES DE BARCELONNETTE?

BARCELONNETTE (C.P.). -- Au cours de la journée de mardi, quatre personnes résidant à Barcelonnette, toutes fort connues et estimées dans la localité, ont aperçu à 11 h. 15, un objet mystérieux en métal, qui brillait au soleil, dans la région comprise entre la partie supérieure de la forêt de Gaudissart et au-dessous du Chapeau de Gendarme.

Cet engin, très curieux, a disparu par la suite, au cours de l'après-midi, aussi mystérieusement qu'il était venu.

[Ref. pce1:] JOURNAL "LE POPULAIRE DU CENTRE":

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Le "Martien" du Finistère a le visage couvert de poils

Vers 6 heures du matin, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles.

L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur. Il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau.

Le jeune homme appela son patron, mais avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu nocturne avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue.

L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. LEs deux disques disparurent au bout de 10 minutes après avoir lancé une fusée.

A Clermont-Ferrand

Deux soucoupes ont été aperçues hier dans le ciel clermontois [partie manquante]

A Beaulieu, en Corrèze, un engin mystérieux a été aperçu lundi par plusieurs personnes dignes de foi.

D'autre part, un de nos lecteurs de Charente, M. Hubert de Saint-Just, nous prie de rectifier une information à laquelle son nom a été mêlé par erreur ou par suite d'une plaisanterie douteuse. Voici d'ailleurs ce qu'écrit M. de Saint-Just:

"Dans le numéro 228 du 6 octobre 1954 du "Populaire du Centre", vous avez publié en page 3 (5° colonne), une information selon laquelle je vous aurais écrit avoir vu un "objet lumineux évoluant dans le ciel au-dessus du bourg Montrollet.

"Ma femme et moi avons été étonnés de lire cette information, car nous ne vous avons jamais écrit à ce sujet, pour la simple raison que nous n'avons rien vu de ce genre.

"J'ignore qui a pu emprunter notre identité et dans quel but cela a pu être fait - j'aimerais d'ailleurs le savoir!

"Mais je tiens à démentir formellement cette information qui est dénuée de tout fondement et serais heureux que vous vouliez bien publier ce démenti en précisant que je n'était pour rien dans l'information qui le provoque. Je suis eprsuadé que votre bonne foi a été surprise et que cette même bonne foi vous amènera à donner une suite favorable à ma demande.

"Je n'entends d'ailleurs pas ainsi prendre position sur le problème des "soucoupes volantes": je n'en connais que ce que publient les journaux.

[Ref. ads1:] JOURNAL "L'ARDENNAIS":

Enfin! Paris a eu aussi ses soucoupes!

Il y a quelques jours, un journaliste de la radio diffusion française se plaignait amèrement du dédain que semblaient manifester les "Uranides" et leurs véhicules célestes à l'égard de la capitale. Seuls les habitants des campagnes paraissaient intéresser les voyageurs interplanétaires qui les approchaient volontiers et tentaient même d'entrer en conversation avec eux. Et bien il ne s'agissait pas d'un privilège arbitraire. L'injustice est réparée. Paris, la grande ville, a eu ses soucoupes volantes!

Plusieurs parisiens ont en effet déclaré avoir vu, mardi après-midi, des engins évoluant dans le ciel. Des passants ont affirmé en avoir aperçu un vers 16h30, prés de la Porte Dorée.

M. Pierre Allouis, représentant en cartonnage, se rendait â ses affaires en taxi, lorsque le véhicule fut arrêté par un feu rouge; entendant, dit-il, un sifflement strident, il regarda par la portière et vit un engin volant qui fuyait en hauteur, laissant dans son sillage un panache de fumée.

M. Allouis décrit la soucoupe comme un disque plus gros qu'un avion normal et de couleur argentée. Le même témoignage est apporté par M. Gilbert Bacon et par M. Paul Julien, peintre en bâtiment. Ces derniers, toutefois, estiment qu'ils s'agit non d'une soucoupe mais d'une aile volante qui affecte la forme d'un triangle aux bords arrondis.

Au Bourget, on explique qu'étant donné l'intensité de la circulation aérienne, il est impossible de confirmer par radar le passage de l'engin à une heure insuffisamment précisée. D'autre part, le radar ne saurait enregistrer le passage d'un plus lourd que l'air que par une tache lumineuse quelle que soit la nature de l'engin.

Enfin ! Paris a eu, aussi, ses soucoupes!

(Suite de la première page)

LEZIGNAN. -- Deux habitants de Lezignan, MM. André Garcia et André Darzens, qui roulaient en camion sur la route départementale D3, ont affirmé avoir aperçu un engin en forme de disque se poser dans un champ entre le village de Lagrasse et le hameau de Villemagne (Aude).

L'appareil, ont-ils déclaré, mesurait environ dix mètres de diamètre. Avant qu'ils aient pu s'en approcher, il les enveloppa d'une lueur éclatante et disparut.

BERGERAC. -- M. Jean Defix, pompier à Bergerac, et M. Jean Labonne, ont affirmé avoir vu se poser, dans le jardin du second, un disque lumineux d'environ 3 mètres de diamètre, soutenu par trois béquilles.

DINAN. -- A Megrit (Côtes du Nord), un jeune cultivateur, M. Henri Leherissé, a affirmé avoir vu dans la cour de sa ferme un appareil d'un diamètre de 1 mètre environ, aux alentours duquel apparaissaient deux formes humaines immobiles et de la taille d'un enfant.

NEVERS. -- A Nevers, cinq habitants de Château-Chinon ont déclaré avoir vu lundi soir, à très haute altitude, une sorte de tache lumineuse qui se scinda en deux disques. Ceux-ci, disent-ils, se mirent à tourner en changeant plusieurs fois de couleur.

DUNKERQUE. -- Un négociant de Dunkerque avait, il y a plusieurs jours, déclaré avoir aperçu d'étrange objets lumineux dans le ciel de Bray-Dunes. Une enquête avait été ouverte. Elle a conclu qu'il s'agissait de deux avions militaires dont le revêtement métallique avait pu faire illusion.

CLERMONT-FERRAND. -- Deux soucoupes ont été aperçues mardi dans le ciel clermontois. La première à 10 kilomètres de Beaumont à 15 h. 45. Elle se déplaçait en direction ouest-est. Les témoins ont déclaré que l'engin se rapprocha d'eux et devint de moins en moins brillant.

Quand ils ne furent plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzène. Bientôt l'engin s'éloigna, le malaise cessa. et la soucoupe disparut.

L'autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.

Une soucoupe a également été aperçue à Billom par un groupe de 30 personnes. L'engin évoluait au-dessus de ln ville. Il se déplaçait à l'horizontale. Il a été visible pendant 3 à 4 minutes avant de disparaitre. Une lumière intense se dégageait de l'appareil.

SAINT-BRIEUC. -- Plusieurs Briochains ont aperçu, au cours de la nuit de mardi à mercredi, une soucoupe volante qui prit la forme d'un cigare avant de disparaître. Ils ont pu l'observer pendant plus d'une heure.

Le même phénomène a été constaté à Trégueux ou un cycliste est rentré chez lui effrayé par ce qu'il avait vu.

LA ROCHELLE. -- Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs personnes de Thouare-sur-Vie (Vendée) ont aperçu dans le ciel une dizaine d'objets lumineux ayant une forme allongée et qui passaient à une très grande vitesse et à haute altitude.

LA ROCHELLE. -- M. et Mme. Guillemoteau se trouvaient devant leur ferme lorsqu'ils ont aperçu à un mètre environ du sol, une soucoupe sphérique pouvant mesurer 2 é 3 mètres de hauteur et d'un diamètre de 5 mètres.

L'engin, qui ne produisait aucun bruit, s'arrêta quelques minutes, puis monta à la verticale. M. Guillemoteau, le lendemain se rendit à l'endroit où il avait vu l'engin et put relever des traces huileuses sur l'herbe.

QUIMPER. -- Vers 4 heures mardi matin, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans ln cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m 50 à 3 m de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m 20 qui s'approchait de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles.

L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit. A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur. Il avait le visage velu et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron, mais avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

L'Italie ne reste pas en marge de cette invasion

MANTOUE. -- Le trafic a été interrompu pendant plus d'une heure au centre de Mantoue par des groupes de personnes rassemblées pour observer un étrange "objet blanc" qui, à une forte hauteur se détachait nettement sur le fond du ciel bleu.

Après avoir effectué des évolutions extrêmement rapides, l'engin de forme sphérique - et qui d'après certains témoins, faisait partie "d'une formation de soucoupes volantes" - est resté pendant quelques temps immobile dans le ciel, avant de disparaitre à l'horizon.

D'autre part, les "Uranides" semblent vouloir visiter toute la péninsule. En effet, un pêcheur de Roverbella, en province de Mantoue, a déclaré avoir été approché pendant la nuit par un mystérieux individu, vêtu de rouge, qui lui aurait adressé "des mots inintelligibles" et qui se serait rapidement éloigné avant que le pêcheur ait eu le temps d'appeler sa femme.

Enfin, d'une foule de témoignages soucoupes, disques, cigares, sphères et autres objets volants ont été vus à Quend (Somme), à Grandvillars (territoire de Belfort), à Magnac-Laval (Haute-Vienne), à Saint-Jean-d'Angely (Charente-Maritime), à Forgès (Corrèze), à Perros-Guirrec (Côtes-du-Nord).

Enfin, d'une foule de témoignages dont il est permis de douter vient s'ajouter parfois une information comme celle que nous produisons ci-dessous et dont l'indiscutable sérieux laisse cois les plus sceptiques.

MELUN. -- Le journal de Coulommiers, "Le Pays Briard", publie une lettre adressée par un de ses lecteurs, M. Eugène Farnier, membre de la Société des ingénieurs civils de France, a propos d'une soucoupe volante.

Dans cette lettre, M. Farnier précise qu'il a vu au-dessus de sa propriété, à Jouy-sur-Morin, un gros disque de 8 à 10 mètres de diamètre "tournant sur lui-même", laissant échapper des lueurs rouges-violettes, avec une queue rappelant un peu l'arrivée d'un avion à réaction. "L'engin se trouvait à environ 400 mètres de hauteur ct plana plus de 20 minutes au-dessus de moi. J'ai donc, dit M. Farnier, eu le loisir de bien l'examiner. L'engin disparut ensuite en direction de Coulommiers."

Dans sa lettre M. Farnier précise: "Ancien commissaire de l'aéro-club de France, ayant été dans l'aviation, je n'ai pu être victime d'une hallucination. Cet engin n'était pas un ballon. Mais une aile épaisse planant sur place et se déplaçant à très grande vitesse en prenant progressivement de la hauteur."

[Ref. ner1:] JOURNAL "NORD-ECLAIR":

Scan.

LA RONDE DES SOUCOUPES
CONTINUE A FAVORISER
DES CENTAINES DE TEMOINS

LA RONDE DES SOUCOUPES continue à décrire de gracieux entrelacs, de Mantoue, en Italie, jusque Peros-Guirec [sic], et de Clermont à Dunkerque. Peut-on mettre tous ces témoignages sur le compte de l'hallucination? Ou les plaisantins se répandent-ils dans tous les azimuts?

A Mantoue, le trafic a été interrompu pendant plus d'une heure au centre par des groupes de personnes rassemblées pour observer un étrange "objet blanc" qui, à une forte hauteur, se détachait nettement sur le fond du ciel bleu.

Après avoir effectué des évolutions extrêmement rapides, l'engin, de forme sphérique, est resté pendant quelque temps immobile dans le ciel, avant de disparaître à l'horizon.

UNE ODEUR DE NITRO-BENZINE...

Deux soucoupes ont été aperçues, hier, dans le ciel clermontois. La première se déplaçait en direction Ouest-Est. Les témoins ont déclaré que l'engin se rapprocha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, il ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment, une odeur de nitro-benzine se dégagea et l'engin s'éloigna. Le malaise cessa et la soucoupe disparut.

L'autre soucoupe évoluait à la verticale au-dessus des côtes de Chantorgues [sic] et était d'un blanc brillant.

Des fermiers de La Rochelle ont également constaté après le départ d'une soucoupe sphérique, de 2 à 3 mètres de hauteur et un diamètre de 5 mètres, des traces d'origine huileuses sur l'herbe, non loin de leur ferme.

Dans la même région, plusieurs personnes ont aperçu une escadrille d'objets lumineux allongés passant à très grande vitesse et haute altitude.

Deux habitants de Lézignan qui roulaient en camion ont affirmé avoir aperçu un engin en forme de disque se poser dans un champ entre le village de Lagrasse et le hameau de Villemagne (Aude).

L'appareil, ont-ils déclaré, mesurait environ dix mètres de diamètre. Mais avant qu'ils aient pu s'en approcher, il les enveloppa d'une lueur éclatante et disparut.

DE LA TAILLE D'UN ENFANT

Plus heureux, un jeune cultivateur de Mégrit (Côtes du Nord) a affirmé avoir vu dans la cour de sa ferme un appareil d'un diamètre d'un mètre environ à l'intérieur duquel se tapissaient deux formes humaines, immobiles, de la taille d'un enfant. Néanmoins il n'a pas eu la chance de vivre l'aventure d'un autre Breton.

M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère) aperçut soudain, dans la nuit, un engin de la forme d'une soucoupe de 2 mètres 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier boulanger réussi à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas pu dévisager son visiteur. Celui-ci avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui –ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un négociant de Dunkerque avait, il y a plusieurs jours, déclaré avoir aperçu d'étranges objets lumineux dans le ciel de Bray-Dunes. Une enquête avait été ouverte qui a conclu qu'il s'agissait de deux avions militaires dont le revêtement métallisé avait fait illusion !!!

LA RECOLTE QUOTIDIENNE

Et les autres témoignages s'accumulent. A Bergerac, un pompier affirme avoir vu un disque lumineux soutenu par trois béquilles se poser dans son jardin.

A Paris, une soucoupe laissant dans son sillage un panache de fumée, tout comme une fusée, a été aperçue près de la Porte Dorée, dans le Faubourg Saint-Antoine, rue de la Pompe.

Au Bourget, l'on explique qu'il est impossible, étant donné l'intensité de la circulation aérienne, de confirmer par radar le passage de l'engin.

Enfin, soucoupes, disques, cigares, sphères de tout diamètres et autres objets volants ont été aperçus à Quend, Grandvillars (Belfort), à Forges (Corrèze) et Perros-Guirec (Côtes du Nord).

LE TEMOIGNAGE D'UN INGENIEUR

Le journal de Coulommiers, "Le Pays Briard", publie une lettre adressée par l'un de ses lecteurs, M. E. Farnier, membre de la Société des ingénieurs civils de France, au sujet d'une soucoupe volante.

M. Farnier précise qu'il a vu au-dessus de sa propriété, à Jouy-sur-Morin, un gros disque de 8 à 10 mètres de diamètre, "tournant sur place en laissant échapper des lueurs rouges-violettes, avec un sifflement rappelant un peu l'arrivée d'un avion à réaction. L'engin était à environ 400 mètre de hauteur et plana plus de vingt minutes au-dessus de moi. J'ai donc, dit M. Farnier, eu le loisir de bien l'examiner. L'engin disparurent ensuite en direction de Coulommiers".

Dans sa lettre, M. Farnier ajoute:

"Ancien commissaire auprès de l'Aéro-Club de France, ayant servi dans l'aviation, je n'ai pas été victime d'une hallucination et cet engin était pas un ballon sonde, mais une aile épaisse circulaire planant sur place et se déplaçant à très grande vitesse en prenant progressivement de la hauteur."

[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":

Scan.

Descendu de sa "soucoupe" à Loctudy (Finistère)

UN MARTIEN, PETIT, VELU ET LAID, TAPE SUR L'EPAULE
D'UN COURAGEUX MITRON

...Tandis qu'à Paris, un représentant en cartonnages voit un "disque volant" au-dessus de la porte Dorée

ENCORE un Martien. Chaque département aura bientôt le sien. C'est dans le Finistère qu'est apparu le dernier spécimen de l'espèce. Il s'est montré, cette fois, sans casque, à visage découvert. Il n'est pas beau.

Un ouvrier boulanger de Loctudy, M. Pierre Lucas, l'a vu débarquer hier, à 4 heures du matin, d'une soucoupe volante de trois mètres de diamètre, dans la cour de la boulangerie.

- Il n'avait pas plus de 1 m. 20, dit-il. Il s'est approché de moi et m'a tapé sur l'épaule en prononçant des paroles inintelligibles.

"J'ai réussi à garder mon sang-froid, poursuit le courageux mitron. Le visiteur m'a suivi jusqu'au fournil. A la lumière, j'ai pu le dévisager. Il avait la figure couverte de poils et les yeux de la dimension d'un œuf de corbeau. J'ai appelé mon patron, mais le Martien, quand il est arrivé, avait déjà disparu. Et la soucoupe s'était envolée".

Cette même nuit, un marchand de bière de Concarneau a vu dans le ciel deux tables rondes lumineuses, prolongées par une sorte de queue...

Dans le Nord, on n'a pas vu de Martien, mais les gendarmes de Beuvry-les-Béthune ont dressé procès-verbal contre un fabricant de soucoupes volantes. C'est un retraité, nommé d'Oliveira. Il n'est pas Martien, mais Portugais. On a trouvé dans son grenier tout un stock de soucoupes. En fait, c'étaient des montgolfières de papier, de 1 m. 50 à 5 mètres de diamètre, et de toutes couleurs.

J'en ai lancé des milliers, a-t-il dit. C'était si beau. Le soir, on aurait dit des boules de feu...

L'usine à soucoupes est désormais fermée. L'industriel va être poursuivi pour "avoir fait partir des engins enflammés à moins de 100 mètres des habitations".

Mauvais jour, hier, pour les soucoupes dans le Nord: une enquête, menée à Bray-Dunes, près de Dunkerque, a permis d'établir que les engins aperçus dans cette région étaient des avions à réaction de la base belge de Coxide.

"Tramway volant"

Un habitant de Haubourdin a pourtant observé un "tramway volant", et un enfant a vu atterrir à Cheny, près de Lille une soucoupe qui a laissé des traces "comme celle, a-t-il dit, d'un homme grenouille". Les gendarmes ont examiné ces traces; elles ont paru très semblables à celles des sabots de chevaux.

Paris, que les soucoupes négligeaient jusqu'ici, a été favorisé d'une apparition hier après-midi. Un disque volant, suivi d'un panache de fumée, a survolé à 16 h. 30 la porte Dorée sous les yeux de M. Allouis, représentant en cartonnages. Plusieurs autres personnes ont confirmé son témoignage. Mais un rabat-joie insinue que le disque volant, qu'il a également observé, était, semble-t-il, une aile volante.

On a vu hier une bonne vingtaine de soucoupes, de cigares, de boules de feu, de globes lumineux, à Limoges, à Brive, à Azat-le-Ris et à Magnac-Laval (Haute-Vienne), à Forgès et au Mazin (Corrèze), à Payzac (Dordogne), à Chàteau-Chinon, à Nassier, dans le marais poitevin, à Vix (Vendée), à La Rochelle, à Albi.

Près de Clermont-Ferrand, deux soucoupes qui, au passage, dégageaient une odeur de nitro-benzine; près de La Rochelle, une autre qui a laissé des taches d'huile en atterrissant dans un pré.

Enfin, un technicien de la station météorologique de Mans-Arnage a observé hier matin, à 6 h. 8, deux fortes lueurs d'un rouge foncé.

- Il ne s'agissait, dit-il, ni d'avions ni de ballons-sondes, ni de météores. Mais je n'irai pas jusqu'à prétendre qu'il s'agit de soucoupes volantes...

[Ref. vdn1:] JOURNAL "LA VOIX DU NORD":

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PUISQUE LES MARTIENS
Nous prennent au sérieux...

Décidément, l'abondance des matières va nous pousser à créer une nouvelle chronique: celle des soucoupes volantes. Il paraît qu'elles ne se bornent plus à voler. Elles atterrissent, font du rase-mottes, changent de forme, laissent des traces d'huile sur le sol, dégagent une odeur de nitro-benzine, laissent échapper des flammes violettes, verdâtres. Elles ont un mètre de diamètre, 2,3, 10. Elle se déplacent horizontalement, verticalement, s'immobilisent, se volatilisent.

Elles ont des passagers velus comme des singes qui pénètrent dans le fournil d'un boulanger, tapent sur l'épaule un cultivateur; des êtres qui ont la taille d'enfants. Cette fois, des précisions, nous en avons. Réjouissons-nous vivement: elles n'ont encore causé de préjudice à personne. Nos visiteurs, c'est sûr, sont pratiquement prêts à rompre la glace.

Attendons avec sérénité.

Mais avant que sonne cette heure historique les âmes fortes n'osent plus lever les yeux au ciel sans émotion: "Mon tour est-il arrivé de voir une soucoupe?"

Avions de Coxyde, qui filez le long de la côte, ballons-sondes de la météorologie, météores fantaisistes dont Sénèque -- déjà -- avait décrit les caprices, étoiles filantes, lune pleine ou demi-pleine quand vous vous trouvez réunis dans le grand concert céleste comme vous devez rire des gens de la terre!

Car à l'heure actuelle les témoignages sont tels que plus personne ne pense à vous.

Allez prétendre que le disque orange repéré par M. Julien Bédié, M. et Mme Quennehen n'était pas une soucoupe; allez prétendre à Mme Nelly Mansart qu'elle n'a pas été littéralement poursuivie sur la route de Hérissart, à Amiens par une boule éclatante qui suivait sa voiture, contournait les villages, la reprenait la chasse à leur sortie, s'arrêtait quand l'auto stoppait, repartait en même temps qu'elle, que ses terreurs ont été vaines... Autant promettre la lune.

Dans la Somme où les usagers du ciel deviennent envahissants, de Saint-Just à Boves, de Montières à Dreuil, de Rainneville à Amiens, en Bretagne, à Saint-Brieuc et Trégueux, en Vendée, à Thouare-sur-Vie, dans le Finistère à Quimper, le contingent quotidien de nouvelles visions entretient le mythe. Une fois encore laissons faire, accueillons avec un vaste sourire en coin l'accumulation de cette forme nouvelle de témoignages de l'au-delà.

S'il devait être vrai que des êtres d'autres planètes serait occupée à relever, comme l'a avancé un savant du Kenya -- c'est loin tout ça !—la carte de la terre, ne les gênons pas dans leur travail.

Mieux, rasons nos montagnes, détournons le cours de nos fleuves au mieux de nos aspirations industrielles, fertilisons les déserts, bref, travaillons d'arrache-pied pour le bien de l'humanité à changer l'aspect de cette terre. Nul doute que cela ne passera pas inaperçu des Martiens. Et qu'ils prendront tout le temps désirable pour tenir à jouer cette carte.

Dame il faut être sûr de soi pour changer de planète.

Et surtout, repiochons sérieusement notre astrologie.

Jean HAUTEFEUILLE

[Ref. rln1:] JOURNAL "LE REPUBLICAIN LORRAIN":

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SOUCOUPES VOLANTES

Un "Martien" pénètre
dans une boulangerie
de Loctudy (Finistère)

Il avait le visage couvert de poils
et des yeux "comme un oeuf de corbeau"

Quimper. -- Vers 4 heures du matin, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupée à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 m. de diamètre.

L'ouvrier boulanger réussi à garder son sang-froid et rentra au fournil, où l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur. Il avait le visage ovale, tous couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau.

Le jeune homme appela son patron, mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu nocturne avait disparu, ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de Bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue.

L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de 10 minutes après avoir lancé une fusée.

Une "curieuse sensation a Clermont

Clermont-Ferrand. -- Deux soucoupes ont été aperçues dans le ciel clermontois. La première à dix kilomètres de Beaumont, à 16 h. 45. Elle se déplaçait en direction ouest-est. Les témoins ont déclaré que l'engin se rapprocha d'eux et devint de moins en moins brillante. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna, le malaise cessa et la soucoupe disparut.

L'autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.

Une soucoupe a également été aperçue à Billom par un groupe de trente personnes. L'engin évoluait au dessus de la ville. Il se déplaçait à l'horizontale. Il a été visible pendant trois ou quatre minutes avant de disparaître. Une lumière intense se dégageait de l'appareil.

Un groupe de dix

La Rochelle. -- La nuit dernière, plusieurs personnes de Thouare-sur-Vie (Vendée) ont aperçu dans le ciel une dizaine d'objets brillants [...?...] MM. André Gardin et André Darsens, qui roulaient en camion sur la route [...?...] ont affirmé avoir aperçu un engin de forme de disque se poser dans un champ entre le village de Lagrasse et le hameau de Villemagne (Aude).

L'appareil, ont-ils déclaré, mesurait environ dix mètres de diamètre. Avant qu'ils aient pu s'en approcher, il s'entoura d'une lueur aveuglante et disparut.

Partout

Bergerac. -- M. Jean Defiz, pompier à Bergerac, et M. Jean Labonne, ont affirmé avoir vu se poser dans le jardin du second, un disque lumineux d'environ trois mètres de diamètre, [...?...] par trois béquilles.

Dinan. -- A Mégrit (Côtes-du-Nord) un jeune cultivateur, M. Henri Lehérissé, a affirmé avoir vu dans la cour de sa ferme un appareil d'un diamètre de un mètre environ à l'intérieur duquel apparaissait deux formes humaines, immobile et de la taille d'un enfant.

Nevers. -- A [?], Cinq habitants de Château-Chinon (Nièvre) ont ont déclaré avoir vu, à très haute altitude, une sorte de tache lumineuse, qui se sépara en deux disques. L'objet, disent-ils, se mirent à tourner en changeant plusieurs fois de couleur.

Dunkerque. -- Un habitant de Dunkerque avait, il y a plusieurs jours, déclaré avoir aperçu d'étranges objets lumineux dans le ciel de Bray-Dunes. Une enquête avait été ouverte. Elle a conclu qu'il s'agissait de deux avions militaires dont le revêtement métallisé avait pu faire illusion.

Enfin, des soucoupes, disques, cigares, sphères et autres objets volants ont été vus à Granvillars (Territoire de Belfort), à Magnac-Laval (Haute-Vienne), à Saint-Jean-d'Assé (Charente-Maritime), à [...?...], (Côtes-du-Nord).

[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":

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- En partie expliqué par -
Un professeur lillois et un retraité
- de Beuvry-les-Béthune -

Le mystère des "soucoupes volantes"

Du nouveau à l'horizon des soucoupes volantes. Le mystère subsiste, mais certains des cas ont pu être expliqués. Et, pour ceux-là, l'histoire finit en queue de poisson.

On sait maintenant que les engins qui ont été aperçus dans la région de Beuvry-les-Béthune étaient des "Montgolfières" en papier, envoyées par un retraité, M. Oliveira, passionné du "plus léger que l'air". Nous l'avions d'ailleurs annoncé dans notre précédent numéro.

D'autre part, M. Antoine Bonte, ingénieur I.D.N., professeur de géologie appliquée à la faculté des sciences de Lille, a donné une explication scientifique du phénomène observé par des dizaines de personnes, dimanche soir, dans la région lilloise. M. Bonte a vu, lui-même la "soucoupe volante" qui n'était qu'un phénomène lunaire.

Enfin, des fusées avaient été aperçues dimanche soir, au large de Calais. "C'était comme le sillage lumineux de soucoupes volantes", avaient émis certains. En fait, il s'agissait des signaux de détresse lancé par le ballon sphérique de Mme Paulette Weber.

Voilà donc une série de cas tranchés. Restent les autres. Ils sont troublant. On le verra ci-dessous. Et on ne manquera pas de les rapprocher des déclarations faites par M. G. Duncan Fletcher, vice-président de l'Association Astronomique du Kenya.

Cet éminent astronomes pense que "des visiteurs d'un autre monde observent la terre et en dressent probablement la carte géographique".

Mais, ce n'est là qu'une hypothèse. Nous ne sommes pas encore satisfaits!

DANS LE FINISTERE

Un "Martien" suit
un garçon boulanger
jusqu'au fournil

Quimper, 6. -- Vers 4 heures, hier matin, M. Pierre Lucas, ouvrier - boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier boulanger réussit à garder son calme et rentra au fournil où l'inconnu le suivi.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel deux disk lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

Lezignan, 6. -- Deux habitants de Lezignan, MM. André Gardia et André Darzens, qui roulaient en camion sur la route départementale D-3, ont affirmé avoir aperçu un engin en forme de disque se poser dans un champ entre le village de Lagrasse et le hameau de Villemagne (Aude).

L'appareil, ont-ils déclaré, mesurait environ dic mètres de diamètre. Avant qu'ils aient pu s'en approcher, il les enveloppa d'une lueur éclatante et disparut.

Bergerac, 6. -- M. Jean Defix, pompier à Bergerac, et M. Jean Labonne ont affirmé avoir vu se poser dans le jardin du second un disque lumineux d'environ trois mètres de diamètre, soutenu par trois béquilles.

Dinan, 6. -- A Mégrit (Côtes-du-Nord), un jeune cultivateur, M. Henri Lehérisse a affirmé avoir vu dans la cour de sa ferme un appareil d'un diamètre de 1 mètre environ a l'intérieur duquel apparaissaient deux formes humaines, immobile et de la taille d'un enfant.

La Rochelle, 6. -- M. et Mme Guillemoteau se trouvaient devant leur ferme lorsqu'ils ont aperçu, à un mètre environ du sol, une soucoupe sphérique pouvant mesurer 2 à 3 mètres de hauteur et d'un diamètre de 5 mètres. L'engin, qui ne produisait aucun bruit, s'arrêta quelques minutes, puis monta à la verticale. M. Guillemoteau, le lendemain, se rendit à l'endroit où il avait vu l'engin est put relever des traces huileuses sur l'herbe.

* * *

Valenciennes, 6. -- M. Marcel Sénéchal, 20 ans, de Saint-Amand-les-Eaux, longeait le canal de la Scarpe, dans la nuit de Samedi à Dimanche. Il arrivait à hauteur d'une pâture lorsqu'il entendit soudain une conversation tenue en un langage inconnu et semblant parvenir de sa droite. Il tourna la tête de ce côté et à son grand émoi aperçut alors une masse lumineuse en forme de meule ainsi que deux formes humaines de 1 m. 20 de hauteur environ, revêtues d'un vêtement brillant. Un rayon lumineux sortait de l'engin".

M. Sénéchal s'éloigna à toute pédales.

Une voiture
prise en filature
par une soucoupe!

Amiens, 6. Une épicière amiénoise, Mme Nelly Mansart regagnait Amiens dimanche soir, vers 21 heures, venant de Hérissart en compagnie de ses voisins. Elle aperçut, dans le ciel, une boule éclatante à laquelle pendaient des sortes de câbles et laissant échapper des flammes. La "soucoupe" vola en rase-mottes, à environ 150 mètres du sol, et suivi la voiture sur 10 kilomètres.

"Lorsque nous traversions un village, a déclaré Mme Mansart, l'engin contournait celui-ci et réapparaissait à la sortie.

Il n'émettait aucun bruit et sans aucun doute il nous observait. A la sortie de Pierregot je me suis arrêté aux dernières maisons. La "Soucoupe", qui avait contourné le village nous attendait et faisait du sur-place puis elle s'éloigna comme je redémarrais. Elle se mit à tourner en spirale pendant trois ou quatre cent mètres et changea de forme pour prendre celle d'un croissant allongé et renversé avec une boule en fusion à la corne supérieure. A Rainneville la "Soucoupe" accentua sa giration puis s'éloigna en direction de l'oust d'Amiens, pour se perdre dans l'infini, en espace de quelques secondes, à une vitesse incomparable".

Soucoupe à l'italienne

Mantoue. -- Le trafic a été interrompu pendant plus d'une heure au centre de Mantoue par des groupes de personnes rassemblées pour observer un étrange "objet blanc" qui, à une forte hauteur, se détachait nettement sur le fond du ciel bleu.

Après avoir effectué des évolutions extrêmement rapides, l'engin, de forme sphérique - et qui, d'après certains témoins, faisait partie "d'une formation de soucoupes volantes" - est resté pendant quelques temps immobile dans le ciel, avant de disparaître à l'horizon.

D'autre part, les "Martiens" semblent vouloir visiter aussi l'Italie. Un pêcheur de Roverbella, en province de Mantoue, a déclaré avoir été approché, la nuit dernière, par un "mystérieux individu", vêtu de rouge, qui lui aurait adressé "des mots inintelligibles" et qui se serait rapidement éloigné, avant que le pêcheur ait eu le temps d'appeler sa femme.

[Ref. lqh1:] JOURNAL "LE QUOTIDIEN DE LA HAUTE-LOIRE":

SOUCOUPES QUOTIDIENNES

[...]

UN "MARTIEN" POILU SUIT JUSQU'AU FOURNIL UN BOULANGER BRETON!

Mais l'observation la plus sensationnelle, un peu trop sensationnelle, mais enfin nous n'en sommes plus à craindre le plus invraisemblable, a été faite hier dans le Finistère.

Vers 4 heures du matin M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy, qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2,50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1,20 mètres qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles.

L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit. A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron, mais avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu, ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

(Article complet ici).

[Ref. avs1:] JOURNAL "L'AVENIR DE L'ARTOIS":

Scan.

COUP D'OEIL RETROSPECTIF

Jeudi 7 Octobre

FINISTERE. -- Les soucoupes volantes se multiplient chaque jour. On signale un peu partout les évolutions d'engins ultra-rapides...

Un martien velu et affable aurait touché l'épaule d'un boulanger du Finistère.

[Ref. fso1:] JOURNAL "FRANCE-SOIR":

Scan.

D'après le récit des "témoins"

Le Martien moyen mesure de 1 mètres à 1 m. 20 porte un casque de motocycliste et ne parle pas le français

Les plus récents témoignages sur les étranges passagers des soucoupes, cigares et engins divers qui se sont posés en différentes régions de France, concordent sur un point: les Martiens présumés sont de petites taille, et différents de ceux qui seraient apparus au Portugal et mesuraient 2 m. 50.

Nous résumons les récits des témoins qui pourront donner une idée de ce que pourrait être le "Martien moyen":

M. Marius DEWILDE, 34 ans, métallurgiste à Quarouble (Nord), a vu deux êtres mesurant un mètre, larges d'épaules, mais apparemment sans bras. Ils étaient vêtus de combinaisons et munis de casques-scaphandres. Ils ont braqué sur le témoin un rayon qui l'a paralysé pendant quelques secondes.

M. Pierre LUCAS, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), a vu sortir d'une soucoupe un "individu" mesurant 1 m. 30 qui lui tapa sur l'épaule en proférant des sons inintelligibles. Il avait le visage ovale et poilu et des yeux "de la grosseur d'un oeuf de corbeau".

M. André NARCY, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), a vu débarquer d'une soucoupe un être mesurant 1 m. 20 "vêtu d'une houppelande couverte de poils".

M. Antoine MAZAUD, de Bugeat (Corrèze), a vu un être de "taille moyenne" et coiffé d'un casque de motocycliste.

M. Lucien BORDET, magasinier, 9 rue Lapérouse, à Paris, a vu au bois de Boulogne trois "êtres" de 1 mètre de haut, vêtus de combinaisons lumineuses et coiffés de casques dont les hublots dissimulaient les yeux. L'un d'eux, qui semblait être le chef, avait "six rotondités sur l'abdomen".

[Ref. pcs1:] JOURNAL "LE PROGRES DE CORNOUAILLES:"

(Page 1)

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Cet ouvrier boulanger de Loctudy a vu un Martien...(qu'il dit...)

Depuis que les soucoupes commencent à voler, on s'est toujours demandé qui pouvait bien les diriger. Par une association d'idées, aussi méchantes qu'inexactes, certains mauvais esprits laissèrent entendre qu'il s'agissait de piliers de cafés!

A Loctudy, cette semaine, un ouvrier boulanger a vu l'un de ces fameux Martiens. Semblable au héros de l'antiquité quant à son oeil unique [*], il avait par ailleurs la figure couverte de poils, sauf le menton (bienfaisante action de la Gilette bleue sans doute [**]).

Il est dommage que ce martien ait jugé opportun de disparaître, lui et sa soucoupe, au moment ou le patron accourait, alerté par les cris de son ouvrier...

Pierre Lucas, l'ouvrier boulanger de Loctudy, a retiré de son aventure - ou de sa mésaventure - les honneurs de la presse. Le voici, sur les lieux de l'apparition, entre ses patrons.

Photo Studio Kérisit - Quimper

[*] Allusion au Cyclope.
[**] Marque de lames de rasoir extrêmement populaire à cette époque.

[Ref. las1:] JOURNAL "LIBRE ARTOIS":

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La valse des soucoupes volantes

UN BOULANGER DU FINISTERE AFFIRME AVOIR RENCONTRE UN "MARTIEN" LE VISAGE COUVERT DE POILS

Vers 4 heures hier matin M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre.

Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligible. L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un œuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe, dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de table ronde prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile, tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

DES SOUCOUPES... PARTOUT

Des soucoupes ont été aperçues mardi, vers 15 h. 15, près de Clermont-Ferrand, la première, à 10 kilomètres de Beaumont.

Les témoins ont déclaré que l'engin se rapprocha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna, le malaise cessa et la soucoupe disparut.

L'autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.

Une soucoupe a également été aperçue à Billom par un groupe de 30 personnes.

- Plusieurs habitants de Saint-Brieuc ont aperçu dans la nuit de mardi à mercredi, une soucoupe volante qui prit la forme d'un cigare avant de disparaître. Ils ont pu l'observer pendant plus d'une heure.

Le même phénomène a été constaté à Trégueux où un cycliste est rentré chez lui effrayé par ce qu'il avait vu.

Plusieurs personnes de Thouars-sur-Vie (Vendée) ont également aperçu dans le ciel une dizaine d'objets lumineux ayant une forme allongée et qui passaient à une très grande vitesse et à haute altitude.

DANS LA REGION
LUEUR BLANCHE... A DUNKERQUE

Lundi dernier, vers 20 h. 20, alors qu'il manoeuvrait le S.S. américain "Docteur Lyren" dans le sas de l'écluse Wattier à Dunkerque, le capitaine Emmanuel Dubois, 30 ans, 34, rue Carnot, à Malo-les-Bains, aperçut lueur blanche qui longe la côte, se dirigeant s'Est en Ouest.

Observant ce phénomène pendant plusieurs secondes, il pensa tout à coup aux soucoupes volantes et appela son équipage pour lui faire vérifier ce qu'il voyait. Mais quand le premier matelot arriva, la lueur avait brusquement disparu.

DISQUE ROUGEATRE...
A CASSEL

Hier, vers 10 h. 15, alors qu'ils attendaient l'autobus, trois habitants de Cassel, MM. Guy Verbruggue, 17, Grand'Place; Romain Schoerf, rue de Lille, et Guy Hennion, rue Constant-Moncelay, virent un disque rougeâtre en forme de soucoupe qui évoluait à quelques centaines de mètres au-dessus de leur tête.

Après avoir observé le phénomène pendant une bonne minute, ils le virent brutalement disparaître à l'horizon.

...ET ORANGE
DANS LE CIEL PICARD

Dans la soirée de dimanche, un "disque" orange évoluant en rase-mottes a été aperçu et longuement observé par plusieurs habitants de Boves et de Démuin, près d'Amiens. Les déclarations de ces personnes, recueillies séparément, sont absolument concordantes. Le disque orange suivait presque au ras du sol, une direction Ouest - Est.

Un autre témoignage vient encore confirmer la présence de cette soucoupe dans le ciel picard, le soir de dimanche dernier. C'est un boulanger de Moreuil, cette fois, qui l'apporte. M. et Mme Dédié, revenaient en effet de Moreuil, en compagnie de leurs enfants, M. et Mme Quenehem, quand, vers 21 h. 15, entre Foucaucourt et Estrées, ils aperçurent l'objet lumineux.

Même description que celle faite par les témoins précédents, mêmes observations sur le sens de la marche.

ETONNANT RECIT D'UNE
COMMERÇANTE AMIENOISE

Mais le plus étonnant récit est celui qu'a fait une commerçante amiénoise, Mme Nelly Mansart, épicière, 5, rue de la Marlière, qui, dimanche, revenait de Hérissart. Mme Mansart était accompagné de voisins, M. et Mme Delarouzée.

Les automobilistes venaient de quitter Hérissart, lorsqu'ils aperçurent, dans le ciel, une boule éclatante qui, mieux observée, leur apparut énorme comme une collerette de champignons de couleur orange vif. Le diamètre était d'environ 6 à 8 mètres. Le champignon laissait échapper à sa partie supérieure, des flammes tournant du violet aux verdâtre, tandis que des sorte de câbles pendait au-dessous.

Mme Mansart, qui conduisait la voiture, eut peur, d'autant plus que la "soucoupe" paraissait suivre la marche de l'auto, se tenant à une distance d'environ 150 mètres et volant en rase-mottes.

"Lorsque nous traversions un village, déclara Mme Mansart, l'engin le contournait et réapparaissait est à la sortie. Il nous suivi ainsi pendant 10 kilomètres environ.

"A la sortie de Pierregot, je m'arrêtais. La soucoupe s'immobilisa et attendit, tournant en spirale, pendant trois ou quatre cent mètres. Comme je redémarrais, elle nous suivit de nouveau.

"Ce n'est qu'à Rainneville, aux approches d'Amiens, que l'engin nous quitta définitivement en direction de l'Ouest pour se perdre dans l'infini à une vitesse prodigieuse."

On conviendra que c'est là un récit impressionnant. Il faut encore y ajouter celui d'un boucher de Rue (Somme), M. Galland, qui avec sa femme et son fils revenait de Berck en auto. Eux aussi furent suivis, pendant un certain temps, par un engin mystérieux de forme allongée et de couleur orange.

L'objet volait à basse altitude à une vitesse ne dépassant pas 50 à l'heure. Il disparut finalement dans la direction de Saint-Quentin-en-Tourmont, vers la mer.

D'autres personnes ont également observé le phénomène, toujours à la même heure, vers 21 h. 00, dimanche soir.

[Ref. ssr1:] JOURNAL "SAMEDI-SOIR":

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La grande farce des "Martiens"

[...]

Un Corbeau dans le Pétrin

Loctudy (Finistère), mardi 6 octobre 1954, 4 heures du matin:

PIERRE LUCAS, ouvrier boulanger, a presque terminé sa tâche. La pâte est au four et en attendant qu'elle cuise, il faut nettoyer le pétrin. Pierre s'empare d'un seau et sort dans la cour de la boulangerie pour tirer de l'eau à la pompe.

Or, que voit maître Pierre au beau milieu de la cour? Un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre, d'où sort brusquement un "individu" mesurant environ 1 m. 20. Cet individu, sans la moindre crainte, s'approche de Pierre, lui met la main sur l'épause et lui dit:

- Oumbrrr... Grabotrri Trozi... Brrouphphialoq...

Que croyez-vous que fait Pierre Lucas? Se met-il à pousser des cris? S'enfuit-il à toutes jambes? Ce n'est tout de même pas courant, à Loctudy, de voir une soucoupe volante et un Martien dans la cour de la boulangerie.

Mais non! Pierre est un gars qui a du sang-froid. Tranquillement, il rentre au fournil avec l' "individu" sur ses pas. Là, dans la lumière, il voit les traits du visiteur: un visage ovale, tout couvert de poils, et des yeux de la grosseur d'un oeil de corbeau.

Ma Doué! Sûr que le patron voudrait bien voir ça. Pierre appelle:

- Patron! Patron! Venez voir!

Mais le Martien, s'il ne parle pas le français, le comprend sans doute, car le voilà qui s'élance hors du fournil, traverse la cour, grimpe dans sa soucoupe et hop! Plus personne... Le patron de Pierre Lucas ne verra pas l'être aux yeux comme des oeufs de corbeau. Dommage... Vraiment dommage, car deux paires d'yeux valent mieux qu'une.

[Ref. ins1:] INS:

Loctudy, France, 11 oct. (INS). -- Le jeune homme sur cette photo est Pierre Lucas, un boulanger de 20 ans du village de Loctudy, et il montre l'endroit dans la rue du village où il dit qu'il a vu une "soucoupe volantes" posée. Cela s'est passé ainsi: tôt mercredi matin Pierre a quitté la boulangerie pour aller à la pompe du village pour chercher de l'eau. A son retour avec un seau de celle-ci, Pierre était sur le point d'ouvrir la porte quand il a senti qu'on le touchait sur l'épaule. Il a regard [sic] autour et il y avait quelque chose de quatre pieds avec une tête énorme, de grands yeux et un visage barbu. Derrière cette créature sur la rue il y avait un objet rond, d'environ neuf pieds de diamètre. Le petit être a parlé, mais Pierre n'a pas pu comprendre, il a laissé tomber son seau d'eau et a filé dans la boulangerie en appelant son employeur. Quand le patron est sorti, aucun petit homme avec tête énorme, grands yeux et barbe. Rien de rien. Cependant, d'au moins cinq régions du monde aujourd'hui sont arrivées des histoires semblables à celle de Pierre. D'Allemagne, de Belgique, d'Egypte, d'Argentine, du Liban et du Cameroun français, sont venus des histoires de disques, d'engins en forme de cigare, de mystérieuses lumières bleues et de petits hommes.

[Ref. lfe1:] JOURNAL "LA FRONTIERE":

Scan.

Les gazettes nous ont, cette semaine encore, apporté leur petite chronique concernant les soucoupes volante. Notre grand confrère Radar avec un titre grand comme ça, en annonçant qu'il offre un million à quiconque lui apportera la photo d'une "vraie" soucoupe volante, publie des dessins de Martiens reconstitués vraiment sensationnels.

***

Chacun a sa petite opinion là-dessus et dimanche, le grand poncif [pontife] de la raido [radio], Jean Nonain [Nohain], dans son émission "Soucoupe Volante" a interrogé une haute personnalité du monde aérien.

D'après ce Monsieur - qui ne croit pas aux Martiens - il s'agirait d'un "engin", d'une arme nouvelle plus précisément, actuellement au stade des essais et mis en service par une "puissance". Il croit que la soucoupe est composée de deux cabines, dont une fixe, et serait propulsée par un mécanisme "nucléaire".

???... Attendons la suite.

***

Cette semaine a été marquée chez nous par la vision d'une soucoupe au-dessus du bois de Boussières par deux personnes qui, samedi, regagnaient leur domicile à Vieux-Mesnil.

Vous voyez que chez nous aussi il ne se passe plus de semaine sans qu'on voie quelque chose d'anormal.

***

Mais le mot de la fin a été donné par un métallo de chez Lisse.

Ils étaient ainsi quelques-uns à parler de cette passionnante affaire et évoquaient le fameux mitron breton qui a, le premier, vu un Martien à ses côtés... Et qui a relaté avoir vu un être barbu et velu, avec des yeux de corbeau...

La conversation vient alors sur la possibilité d'un autre monde bien plus en avance que nous en matière de technique.

- Non fait, dit le gars, y n'sont pas plus avancé que nous, y n'connaissent-té nin l'rasoir électrique!

Jean MARCEL

[Ref. rdr1:] MAGAZINE "RADAR":

Scan.

QUIMPER. -- Oui, messieurs, oui, déclare aux reporters de "radar" l'ouvrier boulanger Pierre Lucas, de Loctudy (Finistère), il était haut comme ça le bonhomme que j'ai vu l'autre nuit. J'étais sorti un instant pour aller chercher de l'eau à la fontaine. Soudain, je vois une boule de feu qui descend du ciel. Pas le moindre bruit. En un clin d'oeil, elle atterrit dans un pré de l'autre côté de la route. J'ai vu distinctement les trois pieds qui la retenaient au sol. Une lumière jaune éclairait la partie supérieure. Et voilà qu'un individu (notre illustrateur le représente ci-contre) me tape sur l'épaule. Je l'ai vu comme je vous vois. Il avait un visage barbu et un seul oeil, mais peut-être qu'il avait un masque. Sur sa tête, un casque qui ressemblait à celui des motards. Il en sortait des fils comme ceux des antennes de T.S.F. Franchement, j'ai eu peur. J'ai lâché mon seau. Je suis rentré. Mon patron est sorti. Il n'y avait plus rien...

[Ref. fso2:] JOURNAL "FRANCE-SOIR":

Scan.

Invasion de Martiens...
imaginaires à Anzin

VALENCIENNES, 23 octobre (A.F.P). -- La "Guerre des mondes" n'a pas eu lieu à Anzin, où de nombreuses personnes crurent, l'autre soir, à une invasion de Martiens.

Il était 22 heures environ quand quelques promeneurs qui circulaient avenue Anatole France virent des "points lumineux" dans le ciel. Une personne, saisie de frayeur, donna l'alarme au commissariat de police, tandis que des sapeurs-pompiers, de service dans un cinéma, accouraient aux cris poussés dans la rue par les témoins.

Les soucoupes allaient de plus en plus vite et menaient une ronde infernale au grand émoi des passants qui s'attendaient à leur atterrissage. Un sapeur-pompier empêcha même des automobilistes de rouler avec leurs phares allumés.

Dix minutes plus tard, on s'aperçut qu'il s'agissait de reflets lumineux sur des isolateurs en verre placés en haut du pylône d'une ligne électrique à haute tension.

Le "Martien poilu" de Loctudy (Finistère) était une chèvre savante!

BREST, 23 octobre (dépêche "France-soir"). -- le mystère du Martien poilu de Loctudy (Finistère) est enfin percé. Et l'ouvrier boulange qui, en pleine nuit, fut suivi dans la cour de la boulangerie jusqu'au fournil par un être au visage couvert de poils et aux yeux énormes, est revenu de ses émotions, ainsi d'ailleurs que les habitants de la commune. Le Martien n'était qu'une chèvre savante appartenant à un cirque de passage et qui s'était aventurée dans la cour du boulanger.

[Ref. tie1:] MAGAZINE "TIME":

L'article ci-dessous est paru dans le magazine Time aux USA le 25 octobre 1954.

SCIENCE

Martiens sur la France

Un matin en octobre dernier, Jean Narcy, un cantonnier de Haute-Marne, France, roulait à bicyclette pour aller à son travail. Dans un champ de blé, il a vu un drôle de bonhomme de juste 4 pieds de haut, qui portait un manteau de fourrure, un corset orange et un chapeau de peluche.

"Bonjour," a dit M. Narcy.

Le petit homme a murmuré quelque chose comme "à tantôt." Alors il a sauté dans une petite (10 pieds de diamètre) soucoupe volante, a décollé avec un son de ronflement et a disparu dans les nuages.

Avec le "Martien Velu" de Narcy comme point de départ, la presse française s'est débridée, et un déluge de martiens s'en est ensuivi depuis. Ils sont venus en cigares volants, couronnes, comètes, champignons à ailes, et même un pot de chambre volant. A la différence des Américains qui voient des soucoupes volantes, les "observateurs" français ont prêté peu d'attention aux véhicules. Ils étaient intéressés par les gens de l'espace.

Les martiens étaient tout, sauf standardisés. L'un d'eux qui a arrêté M. Roger Barrault près de la ville de Lavoux avait eu des yeux brillants, une énorme moustache, portait des sandales en caoutchoucs et parlait le latin. Un autre a demandé du feu à M. Pierre Lucas, un boulanger breton. Il était barbu et avait un oeil unique au milieu du front. M. Lucas ne pouvait pas se rappeler quelle langue il parlait.

Pygmées Paralysants. Pendant que l'invasion de la France par les Martiens se poursuivait, les envahisseurs sont devenus plus bizarres. Une troupe de pygmées portant casque en plastique a caracolée le long d'une voie de chemin de fer près de Quarouble et a figé sur place M. Dewilde avec "un rayon de lumière paralysant." Certains martiens étaient bleus, d'autres étaient jaunes ou roses. Un représentant de commerce de Côte du Nord a vu une vision merveilleuse: un cigare volant rose sombre dont un martien zébré est sorti. Pendant qu'il descendait, il a changé de couleur, façon caméléon, de jaune en vert.

Les martiens ont fait marche en masse sur les affaires françaises. Les réalisateurs de dessins humoristiques leur ont fait avec plaisir un accueil chaleureux (voir les encarts). Tandis qu'ils se multipliaient, ils ont même gagné la respectabilité. Le Figaro a rapporté: "le conseiller général des Alpes Maritimes salue l'apparition des soucoupes volantes sur la Côte d'Azur." France Soir a annoncé que "un service quotidien de vol de soucoupes semble avoir été établi entre le Marais-Poitevin et La Rochelle." Un homme de l'espace a même eu les honneurs des carnets mondains de Paris-France: "Un Martien moustachu passe son week-end à Vienne." Les députés fâchés ont posé des questions au Parlement. Les autorités de l'Armée de l'Air (de même qu'aux USA) ont été harcelées pour qu'elles donnent des explications.

Avant que les martiens multicolores n'aient plu sur la France, on a demandé au fameux psychiatre suisse C. G. Jung ce qu'il pensait de l'épidémie de soucoupes. "Quelque chose est vu," a dit Jung. "Ce qui est vu peut être, dans le cas d'un observateur unique, une vision subjective (hallucination). Dans le cas avec beaucoup d'observateurs, ce peut être une vision collective, tel qu'un phénomène psychique... ce pourrait être une réaction spontanée du subconscient à la situation consciente actuelle; la crainte d'une situation politique apparemment insoluble dans le monde... Lors de telles occasions les regards se tournent vers les cieux... et des pressentiments miraculeux à caractère menaçant ou consolant apparaissent venus d'en haut."

Plus De Rêves. Le Dr. Jung blâme l'Armée de l'Air des Etat-Unis pour mal traiter l'épidémie de soucoupe et pour permettre aux journalistes irresponsables de pomper des bouts d'informations à caractère sensationnaliste. Il ne croit pas que les soucoupes sont des vaisseaux spatiaux. Celles qui ne sont pas des hallucinations, pense-il, sont probablement des interprétations fausses d'objets ou d'effets physiques. Mais il était disposé à spéculer au sujet de l'effet sur la race humaine d'une invasion par des êtres d'un autre monde.

"Si l'origine du phénomène s'avérait être extraterrestre," a dit le Dr. Jung, "cela prouverait une cause interplanétaire intelligente. L'impact d'un tel fait sur l'humanité est imprévisible. Mais, sans doute, serions-nous placés dans la position très incertaine des sociétés primitives d'aujourd'hui qui s'opposent à la culture supérieure de la race blanche. Toute nos initiatives perdraient leur motivation. Comme un vieux sorcier me l'a une fois dit, avec les larmes aux yeux: Nous n'aurions 'plus de rêves.'"

Nos sciences et technologie iraient à la benne à ordure. Ce que signifierait moralement une telle catastrophe, nous pouvons le mesurer par le déclin pitoyable des cultures primitives qui a lieu devant nos yeux. La capacité de fabriquer (des vaisseaux spatiaux interplanétaires) indique qu'il y a dans le ciel un niveau de technologie très au-dessus du nôtre."

"Tout comme la Pax Britannica a mis fin aux guerres tribales en Afrique, ainsi notre monde pourrait remballer su Rideau de Fer et l'envoyer à la casse... Ceci ne serait pas si mauvais. Mais nous aurions été 'découverts' et colonisés."

[Ref. lqh2:] JOURNAL "LE QUOTIDIEN DE LA HAUTE-LOIRE":

LE "MARTIEN' DU MITRON ETAIT UNE CHEVRE SAVANTE!

Le mystère du martien poilu de Loctudy (Finistère) est enfin percé. Et l'ouvrier boulanger qui, en pleine nuit fut suivi de la cour de la boulangerie jusqu'au fournil par un être au visage couvert de poils et aux yeux énormes, est revenu de ses émotions, ainsi d'ailleurs que les habitants de la commune. Le martien n'était qu'une chèvre savante appartenant à un cirque de passage et qui s'était aventurée dans la cour du boulanger.

[Ref. lie1:] MAGAZINE "LIFE":

Scan.

LA HAUTEUR DES HOMMES DE MARS est montrée par deux boulangers. Pierre Lucas (à gauche) de Loctudy allait puiser de l'eau quand, a-t-il dit, une boule orange est tombée du ciel. Soudainement un petit personnage barbu avec un seul oeil au milieu du front lui a donné une tape sur l'épaule. Serge Pochet (à droite) de Marcoing a été approché par deux petites ombres.

[Ref. tbg1:] JOURNAL "THE BOSTON GLOBE":

Scan.

La France Agitée par les Soucoupes

Même Folie Que Pour la Chasse aux Sorcières

PARIS (Reuters) -- Les Français se sont lancés dans l'engouement pour les soucoupes volantes avec tout l'enthousiasme que leurs ancêtres médiévaux ont consacré à la chasse aux sorcières.

Il ne se passe pas un jour sans que la France entière ne parle de "soucoupes volantes", de "cigares volants", de "champignons volants" et de "cloches volantes" pilotées par des sorciers du XXe siècle.

Les villageois s'emparent de fusils de chasse et de fourches et s'en vont vaillamment à la rencontre de toute soucoupe signalée ayant atterri à proximité. La police passe des heures à suivre les signalements.

Les histoires de soucoupes volantes et des spéculations sur leur origine remplissent la presse nationale. Ils ont même chassé le sexe des premières pages de certains hebdomadaires populaires. On a offert une récompense de 1.000.000 francs (environ 2800 $) au lecteur qui enverrait la première photo authentique d'une soucoupe volante.

Le maire de Châteauneuf-du-Pape, village viticole de 1600 habitants, a décrété que toute soucoupe volante qui atterrirait dans son village serait mise en fourrière.

Les histoires de soucoupes volantes proviennent de tous les niveaux et âges de la population.

Quelques privilégiés affirment avoir vu les créatures qui pilotent les soucoupes au-dessus de la France. Ils conviennent généralement que les créatures, généralement considérées comme des Martiens, sont plus petites que les êtres humains et semblent très poilues. La plupart de ces créatures, si elles parlent, émettent des sons inintelligibles, mais certaines se sont faites comprendre en français et même en russe.

Gilbert Lafay, 13 ans, de Chateaubriant, a déclaré avoir vu dans un champ une soucoupe volante pilotée par un homme qui lui a parlé en français.

L'assistant boulanger Pierre Lucas de Loctudy a affirmé avoir rencontré un pilote de soucoupe volante de quatre pieds avec un visage ovale poilu et des yeux gros comme des oeufs de corbeau.

Un ouvrier, Louis Ujvari, a rencontré un pilote de soucoupe volante près d'Epinal qui parlait russe et lui a demandé à quelle distance il se trouvait de la frontière allemande.


Soucoupes avec sirènes

Les soucoupes semblent généralement être pilotées par des mâles. Une exception a été signalée par un maître d'école, Mr. Martin, qui a dit avoir rencontré deux belles filles martiennes sur l'île d'Oloron [sic] au large des Côtes Atlantiques Françaises. Elles mesuraient environ quatre pieds et quatre pouces et portaient des casques, des gants et des bottes en cuir.

Les étranges visiteurs de l'espace seraient équipés de "pistolets à rayons" qui figent les témoins sur place avec un effet de choc électrique et immobilisent temporairement les moteurs des automobiles, mais aucun acte vraiment hostile de leur part n'a jusqu'à présent été signalé.

Les Français sont moins bien disposés envers leurs visiteurs non invités et certains accidents se sont produits lors de la chasse aux Martiens. A Sinceny, Jean Faisan a tiré deux coups de feu sur son voisin fermier, Maurice Ruan, qui réparait sa voiture une nuit, manquant de peu sa tête mais endommageant le radiateur.

Faisan a expliqué que lorsqu'il a vu un personnage illuminé par deux lampes, il pensait qu'il était en présence d'un "Martien réparant sa soucoupe volante". Il a couru chercher son fusil de chasse et a tiré.

Dans le village de Troussey, le ramasseur de betteraves à sucre Alexandre Ronneji, qui n'avait pas eu de coupe de cheveux depuis plusieurs mois, a été malmené par une foule qui l'a confondu avec un Martien poilu.

A Tain-l'Hermitage, dans le centre de la France, un vigneron a décidé que son voisin, Mr. Neyret, avait l'air "extraordinaire" dans le crépuscule et l'a attaqué sauvagement, le battant si sévèrement qu'une oreille a été arrachée. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il a découvert que Neyret n'était pas un Martien.

Les caricaturistes de presse et les farceurs ont fait leurs choux gras pendant toute l’affaire. Les journaux et les magazines hebdomadaires populaires remplissent leurs pages de dessins humoristiques sur les soucoupes.


Fabricant de Soucoupes

Un travailleur d'un dépôt ferroviaire parisien a fait courir ses camarades à la chasse au Martien en mettant un casque de soudeur avec une lumière verte à l'intérieur.

Mais le roi des farces à la soucoupe a été un mineur à la retraite du village de Beuvry-Les-Bethunes, près de Lille, qui construisait des soucoupes volantes dans son jardin. Il a fait ses "soucoupes" en papier gris sur les principes du ballon à air chaud et mettait le feu à un chiffon imbibé de paraffine à la base. L'air chaud soulevait les "soucoupes", certaines de plus de neuf pieds de diamètre, et elles partaient au gré du vent en montrant les lumières orange et jaunes de leurs flammes.

La police l'a découvert après qu'une de ses "soucoupes" ait atterri près d'une meule de foin et l'ait presque incendiée.

Les tentatives pour expliquer les phénomènes de soucoupe ont varié de "l'hallucination de masse" à la suggestion qu'il s'agit de nouveaux avions expérimentaux construits sous forme de cigare qui peuvent décoller verticalement.

Une autre théorie est que, dans certaines conditions atmosphériques, le carburant d'échappement des avions à réaction se solidifie et peut former des formes de "soucoupes". On a dit que cela atteignait le sol sous la forme d'un matériau caoutchouteux qui se dissolvait au toucher. Un tel matériel aurait souvent été trouvé sur des sites d'atterrissage de soucoupes.

 

[Ref. gbr1:] GRAY BARKER:

Un autre [occupant de soucoupe], barbu, avec un oeil unique au milieu de son front, a demandé Pierre Lucas, un boulanger breton, de la lumière [ou du feu]. Lucas a été tellement parturbé par l'incident qu'il ne pouvait pas se rappeler au juste quelle langue parlait le soucoupien.

Scan.

Pierre Lucas, l'aide d'un boulanger de Loctudy, a affirmé qu'il a rencontré un pilote de soucoupe volante avec un visage ovale velu et des yeux aussi grands que les oeufs des corneilles. Le soucoupien de quatre pieds a atterri dans la cour de la boulangerie, est venu vers Lucas, lui a tapé sur l'épaule et alors murmuré quelques mots incompréhensibles avant de voler loin.

[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:

L'auteur indique que le 5 octobre 1954 vers 4 heures du matin Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy dans le Finistère, était occupé à puiser de l'eau dans la court de la boulangerie quand il a aperçu soudainement à quelques mètres de lui un engin circulaire de 2.5 à 3 mètres de diamètre posé au sol.

Eberlué, il en a vu sortir un être de 1.20 mètres de haut qui s'est approché de lui et lui a touché l'épaule en articulant des paroles incompréhensibles.

Le témoin a réussi à garder son sang-froid et est rentré dans le fournil ou l'inconnu l'a suivi. Il avait un visage ovale, couvert de poils sombres, et ce qui a frappé le témoin était qu'il avait des yeux énormes, "de la grosseur d'un oeuf de pigeon".

Le jeune homme a appelé vivement son patron mais l'être a aussitôt battu en retraite et réintégré son astronef qui a décollé sans retard. Lorsque le patron est arrivé attiré par les appels du témoin l'engin s'était enfui.

Jimmy Guieu ajoute qu'un probable "pince-sans-rire" qui cherchait à expliquer l'affaire rationnellement a prétendu qu'il s'agissait to simplement d'une chèvre savante échappée d'un cirque, ce que Jimmy Guieu considère comme une divagation conduite par le doute dans les esprits forts.

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

5 octobre [1954]

[... autres cas...]

04 h 00: Loctudy(20 km SSO Quimper--Finistère): disque 3m diamètre + nain velu

[... autres cas...]

[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:

5 octobre 1954: Loctudy (20 km AVDO au SSO de Quimper--Finistère): M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger (ESPI circul. 3 m diamètre + nain à tête velue, 1.20 m de haut)

[Ref. hdl1:] "HISTOIRE DE L'INSOLTE":

Scan.

M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère) vit sortir d'une soucoupe une créature velue mesurant 1,10 mètres. "L'individu est venu vers moi, il m'a tapé sur l'öpaule en prononçant des mots que je n'ai pas compris. Il avait une figure ovale, couverte de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau".

[Ref. jve8:] JACQUES VALLEE:

Scan.

5 oct., 1954 Loctudy France P. lucas un "Martien" velu, 1 metre 20 de hauteur, touche bras du témoin 1

[Ref. jve3:] JACQUES VALLEE:

Scan.

[... Autres cas...] Le cas de Loctudy n'est connu qu'indirectement. [... Autres cas...]

[Ref. mcs1:] MICHEL CARROUGES:

Michel Carrouges indique qu'en octobre 1954 à Loctudy, Finistère, a eu lieu une des cinq affaires de "martiens barbus" de la vague de 1954.

En l'occurrence, indique-t-il, le témoignage de M. Lucas a été vivement attaqué pour le motif qu'il y aurait eu "confusion avec une chèvre savante échappée d'un cirque, selon un journal de Brest du 24 octobre (?)"

Carrouges dit que la taille indiquée par M. Lucas pour l'être était de 1 m 20, et que M. Lucas n'a pas juste vu le pilote de très près mais également la soucoupe, dans la cour de la boulangerie où il travaillait, seul cas parmi les cinq affaires de martien barbus dans lequel une soucoupe est également rapportée par le témoin.

Selon une dépêche de l'Agence France Presse (AFP) du 6 octobre 1954, M. Lucas aurait décrit les yeux de l'être comme ayant la grosseur d'un "oeuf de corbeau."

[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:

244 004.17428 47.83500 05 10 1954 04 00 1 -LOCTUDY-FINISTERE F 0111 2I

[Ref. cln1:] CORAL ET JIM LORENZEN:

Les auteurs indiquent que le 5 octobre 1954, à Loctudy, Finistère, France, un boulanger, tirant l'eau d'un puits la nuit a été étonné de voir un objet d’environ 10 pieds de diamètre sur le sol tout près. De l'objet a émergé petit être avec un visage couvert de poils et de grands yeux "aussi grands que des oeufs de corbeau."

La petite créature étrange a approché l'homme, l'a touché sur l'épaule et a fait des bruits inintelligibles. Le boulanger a appelé son patron, sur quoi la créature chétive a réintégré l’engin et il a volé loin.

[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:

Scan.

196) 5 octobre 1954, 04:00, Loctudy (France):

Un boulanger, M. P. Lucas, était en train de tirer de l'eau d'un puits quand il remarqua un objet à quelque distance de là. C'était un objet rond d'environ 3 mètres de diamètre d'où émergea un nain au visage ovale, couvert de poils, avec des yeux « aussi gros que des oeufs de corbeau », qui lui toucha l'épaule et s'adressa à lui en une langue inconnue. Le nain s'en alla et l'objet s'envola (P. 34).

La source est notée séparément, dans un numéro précédant (N° 99 bis de mai 1969), comme:

34: Franc - Tireur, la Croix, France-Soir, le Figaro 7 Oct. 1954

Le catalogue d'où provient cette entrée est précédé de cet avertissement, dans un numéro précédant, par Jacques Vallée:

Nous ne croyons pas devoir présenter d'excuse pour l'inclusion de témoiinages qui peuvent avec raison paraître incroyables ou grotesques. Nous ne prétendons pas qu'il existe dans ce Catalogue une seule observation d'un événement physique de nature inconnue.

Ce n'est pas une table de résultats expérimentaux obtenus en laboratoire que nous publions, mais seulement un guide général pour faciliter l'étude de la littérature abondante qui s'est accumulée sur un sujet étonnant.

Ce serait donc une procédure de mauvaise foi et une grave incompréhension de notre dessein, que de traiter tous les cas de ce catalogue comme s'ils avarent le même niveau de validité, ou d'affirmer que la présence de tel ou tel cas particulier renforce ou détruit par elle-même le degré de confiance que l'on peut accorder à un autre cas. NOUS NE POUVONS ACCEPTER LA RESPONSABILITE DES ERREURS DE CEUX QUI IGNORERAIENT CET AVERTISSEMENT.

[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:

L'auteur indique que le 5 octobre 1954, à Loctudy dans le Finistère, un boulanger tirait de l'eau de son puits au milieu de la nuit lorsqu'il a remarqué, à quelque distance de là, un objet d'environ 3 mètres de diamètre, duquel a émergé un nain qui avait un visage ovale recouvert de poils et des yeux qui étaient "aussi gros que des oeufs de corbeau". L'individu inconnu a touché le témoin à l'épaule et lui a parlé dans un langage qu'il n'a pas compris. Lorsque le jeune homme a appellé son patron, le nain est retourné dans son appareil et s'est éloigné.

[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

"Martiens" de type A N P

05/10/1954 Loctudy (Finistère)

Vers 4h, M. Paul Lucas, un ouvrier boulanger, se trouvait au fournil lorsqu'il aperçut dans la cour de la boulangerie un engin circulaire de 2,50 à 3m de diamètre près duquel se tenait un être de 1,20m de haut qui s'approcha du témoin et lui toucha l'épaule en proférant des paroles incompréhensibles ... Il avait le visage ovale couvert de poils sombres et des yeux énormes ... (J. Giraud; "Centre Matin" du 07/10/54)

Un "Martien" à poils! La France entière éclata de rire! Le seul frein à cette hilarité fut que M. Lucas ne resta pas longtemps le seul témoin à avoir observé un tel être. Les apparitions semblables se multiplièrent. Ces "Martiens" appartenaient bien au type A N (humanoïdes et petits) mais ils comportaient une caractéristique nouvelle: les poils! D'où le· "P". Ils furent observés les:

05/10/1954 à Mertrud (Haute Marne) ... "L'être de 1,20m semblait vêtu d'une houppelande couverte de poils..."

09/10/1954 à Pournoy la Chétive (Moselle) ... "L'être de 1,20m avait une tête poilue et de gros yeux..."

09/10/1954 à Lavoux (Vienne) ... "L'être mesurait 1,50m, il était logé dans un scaphan¬dre, ses jambes n'avaient pas de talons et sa tête ressemblait à une touffe de poils avec des yeux brillants..."

12/10/1954 Montluçon (Allier) ... "Un être couvert de poils ou vêtu d'un long manteau de poils..."

14/10/1954 Lewarde (Nord) ... "Un petit être avec de grands yeux obliques et le corps couvert de fourrures..."

24/10/1954 Les Egots (?)... "Un homme avec de longs cheveux et un visage poilu dont les yeux étaient aussi grands que ceux d'une vache..."

Sept apparitions de "Martiens Poilus" en vingt jours, c'était un peu trop pour que le fait ne soit considéré que comme une hallucination ou une divagation d'ivrogne... D'autant plus que des êtres semblables avaient pu être observés à Caerphilly (Pays de Galles) en 1909 le 18 Mai pour être tout à fait précis. Un fait est donc certain, le "Martien" de type A N P existe, mais une difficulté se présente: dans la moitié des cas, c'est le visage qui est poilu; dans l'autre moitié, c'est le corps entier qui semble revêtu de fourrures... Une question se pose donc: s'agit-il d'une pilosité normale (cheveux, barbe, poils...) ou s'agit-il d'un équipement (scaphandre, combinaison, cagoule... ) ? La réponse ne peut encore être fournie. Nous pensons quant à nous que la pilosité remarquée sur les visages est naturelle et que celle observée sur les corps est artificielle (combinaison). Sans quoi, et dans ce dernier cas, il faudrait supposer que les "Martiens Poilus" sont nus!

[Ref. tbw1:] TED BLOECHER ET DAVID WEBB:

Scan.

54-47 5 oct. 1954 0400 Loctudy, France Type B

L'assistant boulanger Pierre Lucas puisait de l'eau dans un puits lorsqu'il a vu une boule de feu descendre, reposant sur 3 pieds, de l'autre côté de la route. Il en a émergé un être de 4 pieds de haut avec un visage poilu et des yeux de la taille d'un oeuf de corbeau, portant un casque d'où sortaient des fils ressemblant à des antennes. Celui-ci tapa L. sur l'épaule et prononça des mots incompréhensibles. L. courut vers son patron, mais quand le boulanger sortit il n'y avait plus rien. (Selon la version dans Radar, l'entité n'avait qu'un oeil.)

Vallee a écrit à la FSR que ce cas est l'un de ceux qui doivent être rejetés comme "canular ou illusions."

Enquêteur: Jacques Vallee.

Sources" Paris Samedi-Soir, 14/10/54; Paris Radar, 17/10/54; FSR X-3, p.22.

[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:

Les deux auteurs indiquent que tout à fait par hasard, un voyage les a conduit dans le pays bigoudin, et qu'un coup d'oeil rapide à leur fichier leur a permis de trouver un "Martien breton... et couvert de poils" à Loctudy, qui est un cas classique dont toutes les sources font état.

Ils en donnent le résumé fait par Jimmy Guieu dans son livre "Black-out sur les soucoupes volantes":

"Le 5 octobre, vers 4 heures du matin, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain, à quelques mètres de lui, un engin circulaire de 2,50 m à 3 mètres de diamètre posé sur le sol. Eberlué, il en vit sortir un "être" mesurant environ 1,20 m de haut qui s'approcha et lui toucha l'épaule en articulant des paroles incompréhensibles."

"L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra dans le fournil où "l'inconnu" le suivit. A la lumière, M. Lucas put dévisager l'étrange visiteur. Il avait le visage ovale, couvert de poils sombres et, détail qui frappa le témoin, des yeux énormes, "de la grosseur d'un oeuf de pigeon." Le jeune homme appela vivement son patron mais, aussitôt, l'Ouranien nain battit en retraite et réintégra son astronef qui décolla sans retard. Lorsque le patron de M. Lucas, attiré par ses appels, arriva, l'engin s'était enfui."

Les auteurs indiquent qu'ils ont facilement retrouvé cet ouvrier boulanger dans la petite, la première indication qu'ils aient pu obtenir étant "Ah oui, ce qu'il a vu n'est pas sérieux, cherchez plutôt dans le vin rouge et le whisky... !"

Ils sont donc allé dans un débit de boisson de Quimper, où ils disent avoir retrouvé leur homme, avoir eu un dialogue très difficile avec lui qui était de toute évidence habitué des lieux, accusait fortement son âge, son état n'étant "certainement pas dû à une maladie professionnelle."

Il n'a rien voulu dire de son observation et prétendit tout ignorer de cette histoire. Le lendemain, dans la matinée, ils l'ont retrouvé au même endroit, ont discuté, expliqué leur "travail, des études que nous entreprenons", et le témoin "admet que son observation n'a rien de sérieux: "j'étais jeune... C'était pas sérieux, on m'a fait voir ce qu'il n'y avait pas."

Les auteurs demandent si c'était une farce, il répond: "Oui, une histoire, c'était pas sérieux."

Ils en concluent que les "insectes velus" martiens de 1954 sont dus aux effets de l'alcool, ou des farces de comptoir de débits de boisson.

[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":

05.10.54 (04) Loctury [sic] (finistère) 1 100X 3m

[Ref. mft1:] MICHEL FIGUET:

Dans son listing de rencontres rapprochées en France, FRANCAT, Michel Figuet a noté en 1982:

05.10.1954

Loctudy

Plaisanterie de M. Lucas considéré comme un alcoolique notoire
B.B. (*) p. 73

(*) Barthel et Brucker, voir référence [bbr1].

[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":

Dans une liste de cas que le magazine appelait à enquêteur ou ré-enquêter, on trouvait:

196 5-10-54 Loctudy

[Ref. ioi1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "INFO-OVNI":

05/10/1954 Loctudy (Finistère)

Vers 04 h.OO, un jeune mitron, M. Paul Lucas aperçut posé à quelques mètres de lui, dans la cour de la boulangerie de son patron, un engin circulaire de 2,50 à 3 m de diamètre. Il en sortit un être de 1,20 m qui s'approcha du témoin en proférant des paroles incompréhensibles. M. lucas se réfugia dans le fournil où l'être le suivit. Il avait le visage couvert de poils et les yeux gros comme des oeufs de pigeons. (Centre Matin du 07/10/54)

[...]

Les cinq autres cas doivent pour l'instant être considérés comme authentiques, bien que selon certains, Mr. Lucas de Loctudy aurait eu en fait affaire à une "chèvre savante échappée d'un cirque voisin".

[...]

1/ Un peu plus de 3 heures après l'observation de Loctudy (que nous considérons comme authentique) [autres cas...]

[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:

Scan.

N° de cas Date Heure Localisation Département Nom témoin(s)
037 05/10/1954 04.00 Loctudy. 29 P.Lucas.

[Ref. jbc1:] JEAN-FRANCOIS BOEDEC:

L'ufologue breton rapporte dans son livre que Pierre Lucas, ouvrier boulanger, était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie quand il aperçut soudain, à quelques mètres de lui, une soucoupe volante de 3 mètres de diamètre posée au sol. Eberlué, il en vit sortir une créature de 1 mètre 20 de hauteur qui s'approcha de lui avant de lui toucher l'épaule tout en articulant des paroles incompréhensibles. M. Lucas conserva son sang-froid et se dirigea vers le fournil, suivi de l'inconnu. A la lumière, le témoin put dévisager l'étrange visiteur: il avait le visage ovale, couvert de poils sombres, et, détail frappant, des yeux énormes. Le jeune homme appela aussitôt son patron à l'aide, mais "la créature réintégra son engin qui décolla aussitôt laissant croire qu'elle n'était pas seulement plus évoluée que nous sur le plan de la technique, mais aussi sur celui de la prudence."

L'auteur indique que c'est le dimanche 8 octobre 1954 dans un restaurant de Loctudy à une tablée de joyeux marins-pêcheurs, qu'un des joyeux quidams du restaurant a prétendu que Pierre Lucas aurait vu une chèvre savante évadée d'un quelconque cirque. L'histoire de la chèvre a alors circulé de journal en journal et été dite à la radio. On racontait que la Bretagne manquait cruellement de soucoupes et que le cas de Loctudy avec son cosmonaute remédiait à cela.

[Ref. mft3:] MICHEL FIGUET - "FRANCAT":

Scan.

DATE LIEU CREDIBILITE SOURCES
05.10.1954 Loctudy plaisanterie de M. Lucas considéré comme un alcoolique notoire. B.B. p. 73

[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:

5 octobre.

Loctudy, France. (4h00 du matin.)

"Yeux aussi grands que des oeufs de corbeau".

La fabrication du pain exige que les boulangers se lèvent tôt et M. P. Lucas, un boulanger à Loctudy, ne faisait pas exception. A 4 heures du matin, le 5 octobre, M. Lucas se préparait à une journée de travail en tirant un seau d'eau d'un puits lorsqu'il aperçut une machine circulaire stationnée à proximité, d'où sortait un nain poilu qui avait un visage couvert de poils et des yeux comme des yeux de corbeau. La petite créature a dû être un vrai spectacle, mais M. Lucas a dit qu'il a permis au nain de s'approcher assez près pour le toucher légèrement. La créature a alors poussé quelques sons qui peuvent avoir été des mots dans un langage extraterrestre. AprèS cela le "nain" est rentré dans sa machine et s'est envolé. 51. (Jacques Vallee suggère que les similitudes suspectes entre cette affaire et une affaire à la ville de Roverbella [Italie] indique un canular).

[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":

Scan.

Le magazine publiait un article consistant en vérifications d'affirmations d'explications de cas de 1954 en France par Barthel et Brucker dans leur livre de 1979 [bbr1]. Pour ce cas, le magazine écrivait:

10 . Loctudy (Finistère), le 5 octobre 1954. Version B&B: ... on m'a fait voir ce qu'il n'y avait pas... oui, une histoire, c'était pas sérieux... p. 72. Version LDLN: interrogé en 1976, M. Le Goff, fils du patron de la boulangerie, nous a relaté les faits avec beaucoup de précision. Pour lui, qui se trouvait sur les lieux, lors de l'événement (il dormait, ce qui n'a rien d'étonnant à 4 h du matin), il n'y a aucune raison particulière de mettre en doute le témoignage de M. Lucas. Il a notamment insisté sur le fait que son père, qui connaissait bien Pierre Lucas, n'avait pas eu de doutes, lui non plus, en constatant sa très grande frayeur, et sur le fait que c'est le témoin lui-même qui avait tenu à prévenir les gendarmes.

L' "aveu" arraché par B&B, compte tenu de ce que nous savons sur le cas de Mertrud, ne nous paraît guère probant, d'autant que, si effectivement l'affaire se résumait à un canular, on aimerait savoir qui l'a monté, dans quelles circonstances, et dans quel but, toutes questions auxquelles B&B n'apportent aucun élément de réponse. Doit-on conclure qu'eux qui critiquent tant les enquêtes des ufologues, ont fait le voyage de Loctudy pour recueillir, en trente secondes, une aussi brève déclaration?

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

Jean Sider résume le cas en disant que selon Figuet page 123, le 5 octobre 1954 à Loctudy dans le Finistère, Pierre Lucas puise de l'eau dans la cour de la boulangerie où il travaille quand il voit un engin circulaire posé au sol à quelques mètres de lui. Un petit être poli sort de l'engin et s'approche de lui, Pierre Lucas appelle son patron mais avant que le patron n'arrive, l'étrange créature a réintégré son véhicule qui a décollé et disparu rapidement.

Il indique ensuite qu'une enquête de LDLN a démontré que le témoin était de bonne foi mais que Barthel et Brucker en page 78 affirment que le cas est une plaisanterie par un alcoolique notoire. Jean Sider déclare que c'est faux puisqu'il avait 23 ou 24 ans à l'époque ce qui "aurait fait de lui un alcoolique un peu jeune." Il ajoute que Mr. Le Goff, patron de Pierre Lucas, s'était porté garant de son sérieux et avait précisé que son employé avait insisté pour que l'on appelle les gendarmes, un comportement en contradiction avec celui d'un plaisantin.

Jean Sider note qu'à l'époque le journal France-Soir avait dit que c'était une chèvre savante échappée d'un cirque et s'étonne que Barthel et Brucker n'aient pas adopté cette explication, alors qu'ils citent très souvent ce journal. Jean Sider en déduit que Barthel et Brucker ne consultaient jamais les sources originales et se contentaient de "lire des fiches laissant souvent à désirer."

Plus loin dans son livre, il écrit:

41 - 5 octobre 04h00, Loctudy, Finistère.

Mr. Pierre Lucas.

Le témoin, jeune ouvrier boulanger, prétend avoir vu mardi 5 vers 04h00, une "soucoupe" se poser à quelques mètres de lui, alors qu'il était occupé à tirer de l'eau d'un puits dans la cour de la boulangerie de Mr. Le Goff (selon une deuxième source). Il décrit l'engin comme faisant environ trois mètres de diamètre. De la "soucoupe", serait sorti un nain d'une taille estimée à 1m20, au visage couvert de poils. Cet être étrange se serait approché du jeune homme, lui aurait donné une tape sur l'épaule et aurait prononcé des paroles dans une langue inconnue. Le témoin appela son patron, Mr. Le Goff, lequel sortit du fournil mais il n'y avait plus rien à voir. Ma deuxième source précise que le petit personnage avait un oeil unique gros comme un oeuf de corbeau, mais il s'agit d'un article moqueur, qui trahit le très net scepticisme de son rédacteur.

Sources locales: Ouest-France, Rennes, 6 octobre 1954, p. 3; Le Progrès de Cornouaille, Quimper, du 9 octobre 1954, p. 1 et 3.

Nota: Ce cas, mis sur le compte de l'éthylisme du témoin par Barthel & Brucker, a été réhabilité chapitre II, n°38. Je signale que France-Soir, qui alterna le meilleur et le pire, proposa dans son édition des 24-25 octobre, une confusion avec une chèvre savante échappée d'un cirque! Là c'est le pire, a n'en pas douter! De plus, des versions plus ou moins embellies ou altérées ont été publiées dans plusieurs journaux et hebdomadaires parisiens et même de province.

J'attire l'attention du lecteur sur deux détails importants:

1 - La tape sur l'épaule se retrouve dans plusieurs autres cas qui apparaissent par la suite. Est-ce une situation récurrente démontrant l'authenticité de la RR3?

2 - C'est le premier cas avec mention d'un visage poilu (ou velu), si l'on excepte celui qui figure dans une lettre de lecteur à l'hebdomadaire Ici-Paris du 11 octobre 1954 (RR3 n°16 du 25 septembre). Pierre Lucas est donc le premier témoin à signaler cette particularité si l'on considère la date de publication de son témoignage. D'autres cas comportant cette même pilosité du visage d'un "ufonaute" seront signalés à plusieurs reprises un peu plus tard (D.O. 53 et 54).

[Ref. krs1:] KEVIN RANDLE ET RUSS ESTES:

Les auteurs indiquent que le octobre 5, 1954, à Loctudy, France, un boulanger tirait de l'eau d'un puits quand il a remarqué un objet qu'il a estimé avoir 10 pieds de diamètre posé sur le sol. Un petit être avec un visage poilu et de grands yeux ovales l'a approché et lui a parlé dans un language étrange. Le boulanger a appelé son chef, et ils ont regardé tandis que la créature rentrait dans l'engin, qui a alors décollé rapidement.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

3980: 1954/10/05 04:00 12 4:10:00 W 47:50:00 N 3333 WEU FRN FNS 9:3

LOCTUDY,FR:3M SCP^:OIDE/POILU FACE ININTELLIGIBLE:/r251p103+/r113p121+/r217p186

RefN°197 WEINSTEIN, D: Coupures de presse françaises 1954 Page No. 49 : PATURAGE

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

Godelieve van Overmeire indique qu'en 1954, le 5 octobre, en France, à Loctudy (Finistère), Pierre Lucas, boulanger, était en train de tirer de l'eau d'un puits à 04 h 00 du matin, quand il a remarqué un objet à quelque distance de là. C'était un objet rond d'environ 3 m de diamètre d'où a émergé un nain au visage ovale, couvert de poils, avec des yeux aussi gros que des oeufs de corbeau (de pigeon, dans la version de Jimmy Guieu) qui lui a touché l'épaule et s'est adressé à lui en une langue inconnue. Le nain s'en est allé et l'objet s'est envolé.

Les sources de ceci sont données comme Jacques Vallée: "Chronique des apparitions ET" - Denoël 1972 - Coll. J'Ai Lu - p. 268.

Godelieve van Overmeire ajoute que Pierre Lucas, ouvrier boulanger qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie observa soudain, à quelques mètres de lui, une "soucoupe volante" de 3 mètres de diamètre posée au sol. Eberlué il en a vu sortir une créature de 1 m 20 de hauteur qui s'est approchée de lui avant de lui toucher l'épaule tout en articulant des paroles incompréhensibles. M. Lucas a conservé son sang-froid et s'est dirigé vers le fournil, suivi de l'inconnu. A la lumière, le témoin a pu dévisager l'étrange visiteur, qui avait le visage ovale, couvert de poils sombres, et, détail frappant, des yeux énormes. Le jeune homme a aussitôt appelé son patron à l'aide, mais la créature a réintégré son engin qui a décollé aussitôt laissant croire qu'elle n'était pas seulement plus évoluée que nous sur le plan de la technique, mais aussi sur celui de la prudence.

La source pour cette version est donnée comme Jean François Boedec, "Les OVNI en Bretagne, Anatomie d'un Phénomène", éd. Fernand Lanore 1978, p. 103.

[Ref. fgi1:] FRANCIS GATTI:

TEMOIGNAGE N°36

5 octobre 1954 4 heures du matin. Loctudy (Finistère) le boulanger P. Lucas remarque près de son puits un objet rond de trois mètres de diamètre environ d'ou émergea. Un nain au visage ovale, couvert de poils, avec des yeux aussi gros qu'un oeuf de corbeau. Le nain lui toucha l'épaule et parla dans une langue inconnue. Article paru dans quatre journaux français le 7/10/54 (La croix, Figaro, France Soir et le Franc-tireur).

[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:

La rencontre de Loctudy (1954)

Mardi 5 Octobre 1954 à 4 h 30, à Loctudy (Finistère), Pierre Lucas, ouvrier boulanger, voit un "martien", dont il ne voit qu'un seul oeil, avec la figure couverte de poils, sauf le menton.

Au moment ou le patron accourait, alerté par les cris de son ouvrier, l'être disparaître avec sa soucoupe.

Lucas retire de son aventure - ou de sa mésaventure - les honneurs de la presse.

Il était haut comme ça le bonhomme que j'ai vu l'autre nuit. J'étais sorti un instant pour aller chercher de l'eau à la fontaine. Soudain, je vois une boule de feu qui descend du ciel. Pas le moindre bruit. En un clin d'oeil, elle atterrit dans un pré de l'autre côté de la route. J'ai vu distinctement les 3 pieds qui la retenaient au sol. Une lumière jaune éclairait la partie supérieure. Et voilà qu'un individu me tape sur l'épaule. Je l'ai vu comme je vous vois. Il avait un visage barbu et un seul oeil, mais peut-être qu'il avait un masque. Sur sa tête, un casque qui ressemblait à celui des motards. Il en sortait des fils comme ceux des antennes de TSF. Franchement, j'ai eu peur. J'ai lâché mon seau. Je suis rentré. Mon patron est sorti. Il n'y avait plus rien. C'était un objet rond d'environ 3 m de diamètre d'où émergea un nain au visage ovale, couvert de poils, avec des yeux aussi gros que des oeufs de corbeau, qui lui toucha l'épaule et s'adressa à lui en une langue inconnue. Le nain s'en va et l'objet s'envole {Franc Tireur, La Croix, France-Soir, Le Figaro, 7 octobre}.

Figuet considérera le cas comme une plaisanterie d'un alcoolique notoire (Barthel & Brucker. p. 73).

[Ref. jbu2:] JEROME BEAU:

Exemples de témoignages rapportant des êtres poilus

[... Autres cas ... ]

Mardi 5 octobre 1954 [... Autre cas¨...] et à Loctudy (Finistère).

[... Autres cas ... ]

[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:

125.

Lieu. Loctudy France

Date: 5 octobre 1954

Heure: 0400A

Pierre Lucas, auxiliaire du boulanger, tirait de l'eau d'un puits quand il a vu une boule du feu descendre, se posant sur 3 pieds, à travers la route. De là a émergé un être de 4 pieds de haut avec un visage velu et des yeux la taille des oeufs de corbeaux, portant un casque desquels des câbles comme des antennes dépassaient. Cet être a tapé sur l'épaule de Lucas et a prononcé des mots incompréhensibles. Lucas a couru pour prévenir son patron, mais quand le boulanger est sorti il n'y avait rien.

Humcat 1954-75

Source: Jacques Vallee

Type: B

[Ref. jrr1:] JEAN-PAUL RONECKER:

L'auteur indique qu'à Loctudy dans le Finistère en France, dans la nuit du 5 octobre 1954, P. Lucas, un boulanger de ce village, tirait de l'eau au puits quand il a remarqué un objet d'environ trois mètres de diamètre posé à quelque distance. De cet engin est sorti un petit être à la tête ovale recouverte de poils dont les yeux étaient "aussi gros que des oeufs de corbeau." Cet être a touché l'épaule du témoin et lui a parlé dans un langage incompréhensible. Quand ce jeune homme a appelé son patron, l'être s'est éloigné et est retourné dans son appareil qui a décollé pour disparaître dans la nuit.

[Ref. sdn1:] STEVEN DUNN:

05/10/1954
Loctudy, FR
5 oct 54

Un boulanger tirait de l'eau d'un puits quand il a remarqué un objet de 10 pieds de diamètre sur le sol. Un petit être avec un visage velu et de grands yeux ovales l'a approché & a parlé dans une langue étrange. Le boulangera appelé le son patron & tous les deux ont observé tandis que la créature est entré dans engin qui a décollé rapidement.

CE-3-002 Randle/Estes, FOV pg 266

[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:

Donald Johnson indique que le 5 octobre 1954, à Loctudy, France, à 4:00 heure du matin, un boulanger, Mr. P. Lucas, tirait de l'eau d'un puits quand il a remarqué un objet à une certaine distance au loin. C'était circulaire et d'environ trois mètres de diamètre. De lui a émergé un nain avec un visage ovale, couvert de poils, avec de grands yeux "aussi grands que de oeufs de corbeaux." Le petit être lui a touché l'épaule et lui a parlé dans une langue inconnue. Le nain est alors parti et l'objet a décollé.

Donald Johnson donne la source comme Jacques Vallee, Passport to Magonia, p. 218.

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique que dans le Finistère à Loctudy le 5 octobre 1954 vers 4 h, l'ouvrier boulanger est occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie. Il aperçoit soudain, à quelques mètres de lui, un engin circulaire posé au sol. Eberlué, il en voit sortir un humanoïde de 1 m 20 de haut qui s'approche et lui touche l'épaule en prononçant des paroles incompréhensibles. Le témoin réussit à garder son sang-froid et regagne le fournil où l'inconnu le suit. A la lumière, le témoin peut dévisager l'étrange visiteur. C'est un être de 1 m 20 de haut, couvert de poils sombres, avec des yeux énormes "de la grosseur d'un oeuf de pigeon", le visage ovale. Le jeune homme appelle son patron. A ce moment l'être étrange bat en retraite, monte à bord de son appareil qui décolle aussitôt. Lorsque le patron, attiré par ses appels, arrive, l'objet a disparu.

Luc Chastan indique que ses sources sont "CASAR par Gatti Francis ** http://perso.wanadoo.fr/casar" et "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".

[Ref. rin1] "RIGOROUS INTUITION" BLOG:

[... Autre cas ...]

5 octobre: A Loctudy un boulanger tirait l'eau du puits au milieu de la nuit quand il a noté, à un certain distance au loi, un objet d'environ 3 mètres de diamètre duquel a émergé un nain qui avait un visage ovale couvert de poils et des yeux qui était " aussi grand que les oeufs de corbeau." L'individu inconnu a touché le témoin sur l'épaule et lui a parlé dans une langue qu'il n'a pas pu comprendre. Quand le jeune homme a appelé son patron, le nain est allé de nouveau dans l'engin et a volé loin. (Vallee)

[... Autre cas ...]

[Ref. veo1:] JEAN-JACQUES VELASCO:

Jean-Jacques Vélasco rapporte qu'en 2000, alors qu'il était au SEPRA, un Mr. H. l'a contacté par téléphone et lui a dit qu'en 1954 il était gendarme et avait enquêté dans le Finistère sur une affaire à Loctudy dans la nuit du 4 au 5 octobre 1954.

Mr. H. a dit qu'il avait tenté de retrouver le procès-verbal de son enquête, mais en vain.

A 4 heures du matin, l'ouvrier boulanger Pierre Lucas venait de mettre une fournée à cuire et, pour nettoyer le pétrin, sorti un instant muni d'un seau, il se dirigeait vers la pompe.

Eberlué, il a alors observé un objet circulaire en forme de soucoupe d'environ 3 mètres de diamètre posé au milieu de la cour de la boulangerie, ou régnait le silence.

Un petit individu est sorti soudainement de l'engin et s'est dirigé rapidement vers lui.

Il mesurait environ 1.20 mètres de haut, son visage était ovale et recouvert de poils, sauf le menton, et son oeil unique était aussi gros qu'un "oeuf de corbeau". Il portait un casque sut la tête comme celui d'un motard, d'où sortaient plusieurs câbles, comme des antennes.

L'être s'est approché du témoin, a mis sa main sur l'épaule du témoin, a prononcé plusieurs mots dans une langue inconnue.

Le témoin susrpris a lâché son seau et s'est rué à l'intérieur de la boutique pour prévenir son patron, mais a leur retour l'être et la soucoupe vaient disparu.

Jean-Jacques Vélasco commente que l'affaire reflète à merveille "toute l'absurdité apparente de cette vague très particulière", que les élémens de la description ressemblet à ceux d'autres cas de la prériode. Il se demande si le cas résulte de la rumeur répercutée par la radio et les journaux, ou si c'est une "vision inconsciente reproduite par le témoin dans une atmosphère particulière" ou une hallucination.

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 5 octobre 1954 à 04:00 à Loctudy, France, il y avait eu un objet circulaire, de trois mètres de diamètre. De lui a émergé un nain. L'explication était: des Animaux. "Un boulanger, P. Lucas, tirait de l'eau d'un puits quand il a remarqué un objet à une certaine distance dans le lointain. C'était objet circulaire, d'environ trois mètres de diamètre. De lui a émergé un nain avec un visage ovale couvert de poils et des yeux "aussi grands que des oeufs de corbeaux" qui l'a touché sur l'épaule et lui a parlé dans une langue inconnue. Le nain est parti, et l'objet a décollé."

Le site commente que c'est "une rencontre rapprochée avec un engin non identifié et des occupants humanoïdes. Un objet ovale, d'environ 5 pieds de large a été observé par un témoin masculin expérimenté dans une ville pendant dix minutes. Un nain velu de 4 pieds de haut, portant un casque et une antenne, a été vu."

Le site ajoute que "Pierre Lucas, auxiliaire du boulanger, tirait de l'eau d'un puits quand il a vu une boule du feu descendre, se posant sur 3 pieds, à travers la route. De là a émergé un être de 4 pieds de haut avec un visage velu et des yeux la taille des oeufs de corbeaux, portant un casque desquels des câbles comme des antennes dépassaient. Cet être a tapé sur l'épaule de Lucas et a prononcé des mots incompréhensibles. Lucas a couru pour prévenir son patron, mais quand le boulanger est sorti il n'y avait rien."

Les sources sont indiquées comme Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Guieu, Jimmy, Flying Saucers Come from Another World, Citadel, New York, 1956; Lorenzen, Coral E., Flying Saucer Occupants, Signet T3205, New York, 1967; Lorenzen, Coral E., Encounters with UFO Occupants, Berkley Medallion, New York, 1976, ISBN:425-03093-8; FSR, FSR (formerly Flying Saucer Review), FSR, Londres, 1966; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, Londres, 1966; Pereira, Jader U., Les Extra-Terrestres, Phenomenes Spatiaux, Paris, 1974; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Carrouges, Michel, Les Apparitions de Martiens, Fayard, Paris, 1963; Delaire, J. Bernard, UFO Register Volume 7 (1976), Data Research, Oxford, 1976; Coupures De Journaux; Civilian Saucer Intelligence-New York; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002; Rosales, Albert, Humanoid Sighting Reports Database.

[Ref. gde1:] GILLES DELORME:

Le goudron fondu de Loctudy

Gilles Delorme

La rencontre rapprochée (tres rapprochée!) de Loctudy, le 5 octobre 1954, a été décrite dans LDLN 374, p. 19. Gilles Delomne, qui plus loin dans le présent numero nous entretient d'un tout autre sujet, a enregistré, le 6 aoüt 2010, le précieux témoignage de Mme Monique S., qui se souvient d'avoir vu de prés, en allant a l'école, les traces de l'atterrissage.

"Je m'appelle Monique, je suis née dans le pays bigouden en 1944; j'avais 10 ans quand il y a eu cette affaire ovni sur la commune de Loctudy. En allant a l'école, le matin, j'ai découvert une partie du goudron qui était fondue, devant l'école face à la pompe a eau. Quand je me suis renseignée, on m'a dit qu'il y avait eu une apparition dans la nuit, un ovni qui était descendu et qui avait été apercu par le boulanger, M. Lucas.

J'avais dû arriver une des premiéres a l'école, donc quand j'avais vu ce goudron et qu'on m'avait expliqué ce que c'éteit, franchement, j'avais eu un peu peur. J'avais peur que l'objet revienne!

question de GD.: prés de la pompe, disiez-vous?

M. S.: Oui, oui... Le boulanger était venu prendre de l'eau pour pétrir. Et quand il était retourné dans le fournil, son patron se demandait ce qui lui arrivait. I1 tremblait comme un tas de feuilles mortes! Mais son patron ne l'avait pas cru quand il avait dit ce qu'il avait vu. Tout le monde en avait ri. On l'avait pris pour un... on était prét a le mettre en psychiatrie. Mais il avait surement vu quelque chose, parce qu'il était ... épouvanté.

G. D.: Tout le monde avait ri. Est-ce que vous, vous avez ri?

M. S.: Non. J'étais trop jeune, moi, pour pouvoir comprendre... Ce qui m'intriguait, moi, c'était le goudron brúlé. Moi, c'est ça qui m'intriguait!

G. D.: La veille, ou l'avant-veille, ce n'était pas brûlé?

M. S.: Ah non! Ah non! Il y en avait qui riaient, d'autres qui disaient que peui-étre quelqu'un était allé mettre le feu là-dedens, la nuit... Chacun racontait ce qu'il voulait, mais personne ne croyait à la vision qu'avait eue le boulanger.

G. D. : Vous vous rappelez quoi, de cette vision qu'il disait avoir eue?

M. S.: Oui, il avait vu un objet qui était descendu devant lui, tout illuminé. Et il avait vu sortir de l'ovni... ... c'est comme ça qu'on dit maintenant... de la soucoupe volante, à l'époque... il avait vu sortir un bonhomme vert, avec un oeil au milieur de la tête, voilà ce qu'il avait vu. deux ou trois marches pour descendre de l'objet sur la route ... et après, l'objet s'est volatilisé, il est remonté sans doute dans le ciel; et quand il est retourné au fournil, et qu'il a expliqué a son patron, on l'a pris pour un illuminé complet! On l'a surnommé "le Martien", après...

G. D.: Comment réagissait-il?

M. S.: Ah, ben, il n'était pas content, parce que personne ne le croyait. Et lui, il était súr de ce qu'il avait vu.

Nous, on allait tous les jours acheter le pain dans sa boulangerie.

G. D. : Etait-il considéré comme bizarre, cet homme?

M. S.: Non, Avant non. Après, oui!

G. D.: Des années apres, ces souvenirs sont-ils clairs dans votre mémoire?

M. S.: Ah oui! Ces souvenirs sont clairs dans ma mémoire.

G. D.: Ce goudron, vous disiez que cela vous avait impressionnée un peu. Vous aviez peur que quelque chose revienne?

M. S.: Ouí! Dans ma tête d'enfant, c'étaít ça: j'avaís peur que ça revienne... Je marchais à côté... je ne marchais pas sur le goudron brûlé.

[Ref. prn1:] PETER ROGERSON:

5 octobre 1954, 0400hrs

LUCTUDY [sic] (FINISTERE : FRANCE)

Un boulanger, Mr P Lucas tirait de l'eau d'un puits quand il a remarqué, à une certaine distance, un objet circulaire d'environ 3m de diamètre. Un nain avec un visage ovale entouré de cheveux et des yeux "gros comme des oeufs de corbeau" en a émergé. Il lui toucha l'épaule et lui parla dans une langue inconnue. Le nain s'en alla, et l'objet a décollé.

Vallee cas 196, citant Franc-Tireur + La Croix + Figaro tous 7 Octobre 1954.
Heiden, citant Carrouges 1967, p.141.

[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:

L'auteur indique qu'il y a eu une rencontre rapprochée du troisième type à Loctudy, Finistère, le 5 octobre 1954:

Vers 4 heures, l'ouvrier boulanger Pierre Lucas était est occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, quand il a soudain aperçu à quelques mètres de lui un engin circulaire de 2,50 m à 3 m de diamètre posé au sol.

Eberlué, il en a vu sortir un être de 1,20 m de haut qui s'est approché et lui a touché l'épaule en prononçant des paroles incompréhensibles. Pierre Lucas a réussi à garder son sang-froid et a regagné le fournil où l'inconnu l'a suivi. A la lumière, le témoin a pu dévisager l'étrange visiteur; il avait le visage ovale, couvert de poils sombres, avec des yeux énormes "de la grosseur d'un oeuf de pigeon".

Le jeune homme a appellé son patron, à ce moment l'être étrange a battu en retraite, est monté à bord de son appareil qui a décollé aussitôt. Lorsque le patron de M. Lucas, attiré par ses appels, est arrivé, l'objet avait disparu.

L'auteur donne comme "nformations complémentaires" qu'en 1979, Gérard Barthel et Jacques Brucker ont affirmé dans La Grande Peur Martienne que "l'affaire de Loctudy entrait dans la mystification", mais qu'en avril 1976, M. Le Goff, dont le père était, en 1954, le patron de Pierre Lucas, a confié ses souvenirs à Joël Mesnard: pour lui, il n'y avait aucune raison de ne pas prendre cette affaire au sérieux. Selon M. Le Goff, Pierre Lucas n'a absolument pas eu le temps de dévisager la créature qui lui a tapé sur l'épaule alors qu'il entrait précipitamment dans le couloir menant au fournil. De frayeur, il avait hurlé et lâché les deux seaux dont le contenu s'était répandu sur le sol. Pierre Lucas avait tenu à prévenir les autorités: "Il faut que les gens sachent, disait-il". M. Le Goff a notamment insisté sur le fait que son père, qui connaissait bien Pierre Lucas, n'avait pas eu de doutes, lui non plus, en constatant sa très grande frayeur, et sur le fait que c'est le témoin lui¬même qui avait tenu à prévenir les gendarmes, un comportement en contradiction avec celui d'un éventuel plaisantin.

Gonzalez ajoute que Mr. Gilles Delorme a recueilli le 6 août 2010, soit 56 ans après les faits, le témoignage de Mme Monique S., âgée de 10 ans en 1954 (publié dans Lumières dans la Nuit n° 403), qui affirme avoir vu le lendemain de l'observation, une partie du goudron qui était fondue, devant l'école, face à la pompe à eau où se trouvait Pierre Lucas au moment des faits. Gonzalez estime que ce témoignage tardif doit être pris avec beaucoup de réserves car tous les articles de presse, tant locale que nationale, indiquent qu'aucune trace n'a été trouvée à l'emplacement de l'atterrissage. En outre, l'article paru dans Ouest-France du 6 octobre 1954 précise que l'observation de Pierre Lucas a eu lieu à 3 km du bourg de Loctudy, au hameau de Pen-Ar-Prat où il n'y a pas d'école. Par ailleurs, le témoignage de Mme Monique S. est en contradiction avec celui de M. Le Goff, fils du patron de Pierre Lucas, lorsqu'elle affirme que M. Le Goff père a pris son employé pour un "illuminé complet".

Gonzalez indique que les sources sont "Jimmy Guieu, Black-Out sur les Soucoupes Volantes, pages 165- 166; Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, pages 123-124; Jean Sider, le dossier 1954 et l'imposture rationaliste, pages 67-68 et 186-187; Lumières dans la Nuit, n° 374, page 19 (article de M. Joël Mesnard); Lumières dans la Nuit, n° 403, pages 14-15 (enquête de M. Gilles Delorme); Ouest-France du 6 octobre 1954; Radar du 17 octobre 1954."

[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":

*5 oct. 1954 - Loctudy, France. A 4:00 du matin un boulanger, Mr. P. Lucas, tirait de l'eau d'un puits quand il a remarqué un objet à une certaine distance au loin. C'était circulaire et d'environ trois mètres de diamètre. De lui a émergé un nain avec un visage ovale, couvert de poils, avec de grands yeux "aussi grands que de oeufs de corbeaux." Le petit être lui a touché l'épaule et lui a parlé dans une langue inconnue. Le nain est alors parti et l'objet a décollé (Source: Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 218, case # 196).

[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":

Lieu: Loctudy France

Date: 5 octobre 1954

Heure: 0400A

Pierre Lucas, auxiliaire du boulanger, tirait de l'eau d'un puits quand il a vu une boule du feu descendre, se posant sur 3 pieds, à travers la route. De là a émergé un être de 4 pieds de haut avec un visage velu et des yeux la taille des oeufs de corbeaux, portant un casque desquels des câbles comme des antennes dépassaient. Cet être a tapé sur l'épaule de Lucas et a prononcé des mots incompréhensibles. Lucas a couru pour prévenir son patron, mais quand le boulanger est sorti il n'y avait rien.

Source: Jacques Vallee 196

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas 20 fois au lieu d'une!

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 CE III
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France Morgendämmerung RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00
19541005 05.10.1954 Loctudy France Nuit RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 RR III
19541005 05.10.1954 Quimper France 04.00
19541005 05.10.1954 Loctudy France Nuit RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France 04.00 RR III
19541005 05.10.1954 Loctudy France

[Ref. voi1:] "ARCHIVES VIGIE OVNI 29":

Loctudy ( 29 750 ), 05 Octobre 1954, 04 h 00 ...

Témoignage n° FR 29 750 1954 10 05 04 00

Documents disponibles:

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

5 octobre 1954. 0400hrs.

LUCTUDY [sic] (FINISTERE : FRANCE)

Un boulanger, Pierre Lucas tirait de l'eau d'un puits quand il a remarqué, à quelque distance de là, un objet circulaire d'environ 2.5- 3m de diamètre. Il en est émergé un nain avec un visage ovale entouré de poils et des yeux "aussi gros que des oeufs de corbeaux", qui l'a touché sur l'épaule et lui a parlé dans un langage inconnu. Le nain est parti et l'objet a décollé.

Evaluation - L'histoire semble avoir commencé comme une blague après une beuverie

[Ref. dcn1:] DOMINIQUE CAUDRON:

Scan.

Pas de martien à Loctudy

Le "martien" de Loctudy a défrayé la chronique début octobre 1954. La Presse nationale n'avait pas encore entendu parler de "martiens poilus". Et voila qu'un obscur garçon boulanger vient bousculer les idée reçues.

Nous n'avons malheureusement pas l'article original du Télégramme de Brest, qui ne devait pas manquer de reconter cette affaire. Mais les autres journaux en ont fait leurs choux gras.

Le "Martien" du Finistère
a le visage couvert de poils et des yeux
comme "un oeuf de corbeau"

Quimper, 6 octobre. -

Vers 4 heures, hier matin, M. Pierre Lucas, ouvrier-boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 m. de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: Il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

(Nord Littoral, 7 octobre 1954, page 8)

D'autres racontent l'affaire avec une certaine ironie:

UN BOULANGER BRETON L'AFFIRME:

"Mon Martien n'était pas rasé et avait des yeux gros comme un oeuf de corbeau"

... la vedette éphémère de l'actualité revient de droit aujourd'hui à un modeste ouvrier boulanger de Loctudy (Finistère), M. Pierre Lucas.

Levé tôt et de bon pied, notre homme allait puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie mardi matin lorsque, à la lueur vacillante d'une aurore pluvieuse, il aperçut un engin de la forme d'une soucoupe de 2m. 50 à 3 m. de diamètre, qui stationnait là bêtement. Il ne s'en serait sans doute pas autrement préoccupé, s'il n'avait vu tout d'un coup un individu en sortir!

"Il mesurait 1 m. 20, ressemblait à un homme (sic) et s'approcha de moi. Avant que j'ai pu revenir de ma surprise, il m'avait tapé sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles."

M. Lucas fit preuve d'un remarquable sang-froid. "Entrez donc, nous allons discuter", a-t-il dû lui dire, car l'inconnu le suivit dans le fournil. Là, on y voyait tout de même un peu plus clair et sans vergogne le "Martien" se laissa dévisager.

C'est encore M. Lucas qui parle:

"Il avait la figure ovale, toute couverte de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau!"

Le jeune homme appela son patron, mais l'inconnu estima sans doute que l'entretien avait assez duré. Le temps que M. Lucas se rende dans l'escalier pour prévenir son patron avec ménagements, l'homme et la machine avaient disparu. Dommage...

(L'Est Républicain, 7 octobre 1954)

C'est encore pire dans d'autres journaux:

Un Corbeau dans le Pétrin

Loctudy (Finistère), mardi 6 octobre 1954, 4 heures du matin:

PIERRE LUCAS, ouvrier boulanger, a presque terminé sa tâche. La pâte est au four et en attendant qu'elle cuise, il faut nettoyer le pétrin. Pierre s'empare d'un seau et sort dans la cour de la boulangerie pour tirer de l'eau à la pompe.

Or, que voit maître Pierre au beau milieu de la cour? Un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre, d'où sort brusquement un "individu" mesurant environ 1 m. 20. Cet individu, sans la moindre crainte, s'approche de Pierre, lui met la main sur l'épaule et lui dit:

- Oumbrrr... Grabotrri Trozi... Brrouphphialoq...

Que croyez-vous que fait Pierre Lucas? Se met-il à pousser des cris? S'enfuit-il à toutes jambes? Ce n'est tout de même pas courant, à Loctudy, de voir une soucoupe volante et un Martien dans la cour de la boulangerie.

Mais non! Pierre est un gars qui a du sang-froid. Tranquillement, il rentre au fournil avec l' "individu" sur ses pas. Là, dans la lumière, il voit les traits du visiteur: un visage ovale, tout couvert de poils, et des yeux de la grosseur d'un oeil de corbeau.

Ma Doué! Sûr que le patron voudrait bien voir ça. Pierre appelle:

- Patron! Patron! Venez voir!

Mais le Martien, s'il ne parle pas le français, le comprend sans doute, car le voilà qui s'élance hors du fournil, traverse la cour, grimpe dans sa soucoupe et hop! Plus personne... Le patron de Pierre Lucas ne verra pas l'être aux yeux comme des oeufs de corbeau. Dommage... Vraiment dommage, car deux paires d'yeux valent mieux qu'une.

(Samedi-Soir, 14 octobre 1954)

Radar donne ses lettres de noblesse au cas de Loctudy.

Pour un cas d'observation de soucoupe volante, figurer dans Radar, c'est un peu comme avoir deux étoiles au guide Michelin (trois étoiles en cas de parution en couverture). C'est ce à quoi a eu droit le cas de Loctudy.

Loctudy- Il était haut comme cà!

QUIMPER. -- Oui, messieurs, oui, déclare aux reporters de "Radar" l'ouvrier boulanger Pierre Lucas, de Loctudy (Finistère), il était haut comme ça le bonhomme que j'ai vu l'autre nuit. J'étais sorti un instant pour aller chercher de l'eau à la fontaine. Soudain, je vois une boule de feu qui descend du ciel. Pas le moindre bruit. En un clin d'oeil, elle atterrit dans un pré de l'autre côté de la route. J'ai vu distinctement les trois pieds qui la retenaient au sol. Une lumière jaune l'éclairait à la partie supérieure. Et voilà qu'un individu (notre illustrateur le représente ci-contre) me tape sur l'épaule. Je l'ai vu comme je vous vois. Il avait un visage barbu et un seul oeil, mais peut-être qu'il avait un masque. Sur sa tête, un casque qui ressemblait à celui des motards. Il en sortait des fils comme ceux des antennes de T.S.F. Franchement, j'ai eu peur. J'ai lâché mon seau. Je suis rentré. Mon patron est sorti. Il n'y avait plus rien...

(Radar, 17 octobre 1954, p 2)

Mais voila que de Brest, nous parvient une explication étonnante.

Le "Martien poilu" de Loctudy (Finistère) était une chèvre savante!

BREST, 23 octobre (dépêche "France-soir"). -- le mystère du Martien poilu de Loctudy (Finistère) est enfin percé. Et l'ouvrier boulange qui, en pleine nuit, fut suivi dans la cour de la boulangerie jusqu'au fournil par un être au visage couvert de poils et aux yeux énormes, est revenu de ses émotions, ainsi d'ailleurs que les habitants de la commune. Le Martien n'était qu'une chèvre savante appartenant à un cirque de passage et qui s'était aventurée dans la cour du boulanger.

(France-Soir, 24-25 octobre 1954.)

Jimmy Guieu raconte l'affaire et se moque des "esprits forts".

Le 5 octobre, vers 4 heures du matin. M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de boulangerie, aperçut soudain, à quelques mètres de lui, un engin circulaire de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre posé sur le sol. Eberlué. il en vit sortir un être mesurant environ 1 m. 20 de haut qui s'approcha et lui toucha l'épaule en articulant des paroles incompréhensibles.

L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang froid et rentra dans le fournil où "l'inconnu" le suivit. A la lumière, M. Lucas put dévisager l'étrange visiteur. Il avait le visage ovale, couvert de poils sombres et, détail qui frappa le témoin, des yeux énormes, "de la grosseur d'un œuf de pigeon". Le jeune homme appela vivement son patron mais, aussitôt, l'Ouranien nain battit en retraite et réintégra son astronef qui décolla sans retard. Lorsque le patron de M. Lucas, attiré par ses appels, arriva, l'engin s'était enfui.

...

Cherchant à expliquer "rationnellement" l'apparition dont avait été témoin M. Pierre Lucas,) Loctudy, un pince sans rire, sans doute, prétendit qu'il s'agissait tout simplement... d'une chèvre savante échappée d'un cirque! Voila donc à quel genre de divagation conduit le doute systématique des esprits forts!

Note [par Dominique Caudron]: Pour Jimmy Guieu, les soucoupes volantes existent, leurs pilotes aussi, et ceux qui prétendent trouver des explications rationnelles sont des esprits obtus. Pour lui, il est évident qu'on ne peut pas prendre un clochard pour un martien, ni la la lune pour une soucoupe volante. C'est pourtant bien ce qui s'est déjà passé, mais pour Guieu, ça ne peut pas s'être produit, puisque c'est impossible, ce qui est exactement le raisonnement qu'il attribue à ses adversaires rationalistes.

(Jimmy Guieu, Black Out sur les Soucoupes Volantes, Fleuve Noir 1956, page 165)

Aimé Michel ne cite aucun cas du 5 octobre, car ils ne lui permettent pas de tracer un réseau d'alignements.

Michel Carrouges n'est pas bavard.

Lucas, à Loctudy (Finistère), oct. 1954,

...

Le témoignage Lucas, a été vivement attaqué pour le motif qu'il y aurait eu confusion avec une chèvre savante échappée dun cirque, selon un journal de Brest du 24 octobre (?).

(Michel Carrouges, Les apparitions de martiens, Fayard 1963, page 108-109)

Jacques Vallée incorpore ce cas dans son catalogue

5 octobre 1954, 04 : OO. Loctudy (France):

Un boulanger, P. Lucas, était en train de tirer de l'eau d'un puits quand il remarqua un objet à quelque distance de là. C‘était un objet rond d'environ 3 mètres de diamètre d'où émergea un nain au visage ovale, couvert de poils, avec des yeux "aussi gros que des œufs de corbeau", qui lui toucha l'épaule et s'adressa à lui en une langue inconnue. Le nain s'en alla et l‘objet s'envola (P. 34).

34: Franc-Tireur, La Croix, France-Soir, Le Figaro, 7 octobre 1954.

(Jacques Vallée, Un siècle d'atterrissage UFO, in Chronique des apparitions extraterrestres, Denoel 1972, page 292)

Jean-François Boedec ne croit pas à la chèvre savante.

On avait bien ri ce dimanche 8 octobre 1954 dans un restaurant de Loctudy (Finistere) a une tablée de joyeux marins-pécheurs.

En effet, quelques jours auparavant, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger qui était occupé a puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie observa soudain. à quelques mètres de lui, une "soucoupe volante" de trois mètres de diamètre posée au sol. Eberlué. il en vit sortir une creature de l m 20 de hauteur qui s'approcha de lui avant de lui toucher l'épaule tout en articulant des paroles incompréhensibles. M. Lucas conserva son sang-froid et se dirigea vers le fournil. suivit de "l‘inconnu"... A la lumière, le témoin put dévisager l'étrange visiteur : il avait 1e visage ovale, couvert de poils sombres, et, détail frappant, des yeux énormes. Le jeune homme appela aussitét son patron a l'aide mais 1a créature réintégra son engin qui décolla aussitôt, laissant croire qu'elle n'était pas seulement plus évoluée que nous sur le plan de la technique, mais aussi sur celui de la prudence...

L'un des joyeux quidams du restaurant prétendit qu'il s'agissait tout simplement... d'une chèvre savante évadée d'un quelconque cirque. La soucoupe et la chévre volèrent rapidement de journal en journal et évoluèrent gracieusement sur les ondes.

Note [Par Dominique Caudron]: A en croire Boedec, l'explication par une chèvre savante, pour une raison non précisée, vient d'un convive non nommé, dans un restaurant non identifié à une date fausse. On aimerait savoir comment l'auteur à appris ceci, autrement ça ne vaut pas plus qu'une rumeur.

(Jean-François Boedec, LES O.V.N.I. en Bratagne, Fernand Lanore 1978, page 103)

Barthel et Brucker retrouvent le témoin

Retrouver cet ouvrier boulanger dans cette petite localité ne doit pas poser de problèmes. La première indication que nous pourrons obtenir c'est: ..."Ah oui! ce qu'il a vu n'est pas sérieux, cherchez plutôt dans le vin rouge et le whisky... !" C'est donc ce que nous ferons, et dans un débit de boisson de Quimper, nous retrouvons notre homme.

Dialogue très difficile avec lui, il est de toute évidence habitué des lieux. Il accuse fortement son âge. Son état n'est certainement pas dû à une maladie professionnelle.

Il ne veut rien nous dire de son observation et même, prétend tout ignorer de cette histoire. Le lendemain, dans la matinée, nous nous retrouverons au même endroit. Discussions, explications de notre travail, des études que nous entreprenons, alors notre témoin admet que son observation n'a rien de sérieux:

"j'étais jeune... déclare-t-il.

- Que voulez-vous dire par là?

- C'était pas sérieux, on m'a fait voir ce qu'il n'y avait pas.

- En somme, c'était une farce.

- Oui, une histoire, c'était pas sérieux.

Nous en avions fait le tour. De toute évidence, l'affaire de Loctudy entrait dans la mystification, ou beaucoup plus probablement dans ces bonnes histoires qu'on se raconte sur le "zinc"...

(Gérard Barthel et Jacques Brucker, La grande peur martienne, Nouvelles éditions rationalistes, Paris 1979, page 72)

Jean Sider essaye de sauver le martien.

38 - Cas de Loctudy, Finistère.

Le 5 octobre, à 04h00, Mr. Pierre Lucas puise de l'eau dans la cour de la boulangerie où il travaille lorsqu'il voit à quelques mètres de lui un engin circulaire posé au sol. Un petit être poilu en sort et s'approche du témoin. Celui-ci appelle son patron, mais avant qu'il puisse arriver, l'étrange créature a réintégré son véhicule qui décolle et disparaît rapidement (Figuet, p. 123).

Note [Par Dominique Caudron]: Sider se base sur le catalogue de Figuet, qui se base sur Jimmy Guieu - qui ne cite pas sa source - et sur Jacques Vallée qui cite des journaux Parisiens. Que Sider ne cite-il Le Télégramme de Brest, journal local, surement mieux informé.

Une enquête de membres de LDLN a démontré que le témoin était de bonne foi.8 B & B [bbr1], page 73, affirment qu'il s'agit d'une plaisanterie faite par un alcoolique notoire ! Rien n'est plus faux. Pierre Lucas avait 23 ou 24 ans à l'époque, ce qui aurait fait de lui un alcoolique un peu jeune...

Note [Par Dominique Caudron]: Mais ce qui précède est faux: Barthel et Brucker n'ont pas dit que le témoin était alcoolique au moment de son observation, et n'ont pas dit que le témoin avait lui même inventé cette histoire. Ils ont dit que le cas relévait de la mystification, et qu'on lui avait fait voir ce qu'il n'y avait pas eu, ce qui n'est pas la même chose.

De plus, son patron, Mr. Le Goff, s'était porté garant de son sérieux. Mr. Le Goff précisa d'autre part que son ouvrier insista pour que l'on prévienne les gendarmes, comportement en contradiction avec celui d'un éventuel plaisantin.

Note [Par Dominique Caudron]: Ce qui prouverait que Pierre Lucas avait bien vu quelque chose d'insolite - pour lui - mais pas que c'était un martien poilu.

Détail amusant: à l'époque, France-Soir avait résolu l'énigme en avançant une chèvre savante échappèe d'un cirque qui aurait induit le témoin en erreur! Je suis d'ailleurs étonné que B & B ne se soient pas engouffrés dans cette brèche, car ils citent France-Soir très souvent. Ce qui prouve qu'ils n'ont consulté les sources originales, se contentant de lire des fiches laissant souvent a desirer.

Note [Par Dominique Caudron]: France-Soir citait une dépèche de Brest, probablement issue du Télégramme de Brest. Mais faute de savoir comment est née cette explication par une chèvre savante, nous n'avons pas le droit de la réfuter.

Quant au fait que Barthel et Brucker ne citent pas cette explication, il s'explique simplement parce qu'ils en avaient eu une du témoin lui même.

Jean Sider est vraiment mal placé pour accuser les autres de ne pas avoir consulté les sources initiales, lui qui ne les a pas consulté non plus, et qui cite parfois des sources datant de deux millénaires après, comme nous le démontrons dans cette liste de prodiges antiques

8 - Le cas de Loctudy, Finistère, du 5 octobre 1954, est aussi un cas de blocage psychologique. page 73, B & B "font dire" au témoin que son histoire n'était pas sérieuse. Pourtant, une enquête de L.D.L.N. faite en 1976, a pu établir qu'elle était de bonne foi (LDLN n° 29, p 33). Pierre Lucas, qui dut subir bien des humiliations n'avait plus envie de parler, mais le fils de son patron, M. Le Goff, ne se fit pas prier.

Note [Par Dominique Caudron]: C'est le n° 299 et non le n° 29. Le fils de M. Le Goff, a dit que son père avait confiance en son ouvrier, mais cela incline seulement à penser que Pierre Lucas n'avait pas inventé cette histoire, pas qu'il n'avait pas pu se tromper.

(Jean Sider, Le dossier 1954 et l'imposture rationaliste, Ramuel, 1997, page 67 et page 282)

2014 Julien Gonzalez semble confondre canular et mystification

Loctudy, Finistère, 05 octobre 1954, 04H 00.

M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger.

Vers 4 heures, l'ouvrier boulanger est occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie. Il aperçoit soudain, à quelques mètres de lui. un engin circulaire de 2,50 m à 3 m de diamètre, posé au sol. Éberlué, il en voit sortir un être de l,20 m de haut qui s'approche et lui touche l'épaule en prononçant des paroles incompréhensibles. Pierre Lucas réussit à garder son sang-froid et regagne le foumil où l'inconnu le suit. À la lumière, le témoin peut dévisager l'étrange visiteur. Il avait le visage ovale, couvert de poils sombres, avec des yeux énormes "de la grosseur d'un œuf de pigeon", Le jeune homme appelle son patron, à ce moment l'être étrange bat en retraite, monte à bord de son appareil qui décolle aussitôt. Lorsque le patron de M. Lucas, attiré par ses appels, arrive, l'objet a disparu.

Informations complémentaires:

1. En 1979, Gérard Barthel et Jacques Brucker affirmèrent dans La Grande Peur Martiemze que "l'affaire de Loctudy entrait dans la mystification" or en avril l976, M. Le Goff (dont le père était, en l954, le patron de Pierre Lucas) a confié ses souvenirs à Joël Mesnard. Pour lui, il n'y avait aucune raison de ne pas prendre cette affaire au sérieux. Selon M. Le Goff, Pierre Lucas n'a absolument pas eu le temps de dévisager la créature qui lui a tapé sur l'épaule alors qu'il entrait précipitamment dans le couloir menant au fournil. De frayeur, il a hurlé et lâché les deux seaux dont le contenu s'est répandu sur le sol. Pierre Lucas a tenu à prévenir les autorités: "Il faut que les gens sachent. disait-il". M. Le Goff a notamment insisté sur le fait que son père, qui connaissait bien Pierre Lucas, n'avait pas eu de doutes, lui non plus, en constatant sa très grande frayeur. et sur le fait que c'est le témoin lui-même qui avait tenu à prévenir les gendarmes, un comportement en contradiction avec celui d'un éventuel plaisantin!

Note [par Dominique Caudron]: Manifestement, Julien Gonzalez confond canular (une farce faite par le témoin), et mystification (une farce faite au témoin). A Barthel et Brucker, le témoin a dit qu'on lui avait fait voir ce qu'il n'y avait pas, autrement dit, qu'il avait été mystifié par les journalistes.

(Julien Gonzalez, RR3 - Le Dossier des Rencontres du Troisième Type en France, Le Temps Présent, 2014, pp 112)

Conclusion

L'affaire est assez embrouillée, par les sarcasmes des journalistes, la crédulité des ufologues et surtout l'absence des sources primaires: les articles du journal local.

En essayant de débrouiller cet écheveau, nous remarquons que les affirmations de Jean Sider ou de Julien Gonzalez, et celles de Barthel et Brucker ne sont pas vraiment contradictoires. Les uns disent que le témoin était de bonne foi, et les autres qu'on lui a fait voir ce qu'il n'y avait pas, ce qui incrimine les journalistes.

Jean Sider lui même reconnait dans son dossier iconographique: "des versions plus ou moins embellies ou altérées ont été publiées dans plusieurs journaux et hebdomadaires parisiens et même de province."

Effectivement. Comment admettre que le journaliste ait pu savoir que le martien avait dit: "- Oumbrrr... Grabotrri Trozi... Brrouphphialoq...". Cette "phrase" est évidemment inventée. Et selon Sider les yeux "comme un oeuf de corbeau" n'apparaissent que dans une source. Donc il y a invention des journalistes. Et c'est là qu'on voit qu'il était indispensable d'avoir la source initiale, l'article du journal local qui a tout déclenché. Voir le dessin de Radar, ou lire la phrase prononcée par le martien ne nous aide qu'à rire. Que décrivait exactement la source initiale? Nous ne le savons pas, mais nous savons que l'histoire s'est déformée de recopiage en recopiage, en sorte que le témoin était à bon droit de dire "on m'a fait voir ce qu'il n'y avait pas", et qu'il n'avait plus envie d'en parler.

Maintenant, voyons un peu l'explication par une chèvre savante. Imitant le comportement qu'il attribue aux "rationalistes dogmatiques", Sider nie cette hypothèse absurde: Comment voulez vous qu'on confonde une chèvre avec un martien? C'est évidemment une invention d'un plaisantin.

Mais examinons l'hypothèse de l'invention: Quel animal de cirque inventerions nous pour rendre compte de l'observation d'un petit être velu? Un singe évidemment! Pas une chèvre.

Par contre, la chèvre savante d'un cirque pourrait bien porter un costume de fantaisie, qui la rendrait méconnaissable, surtout la nuit. Donc l'hypothèse de la chèvre n'est pas si idiote, bien que nous n'en connaissons pas l'origine. L'hypothèse d'un animal égaré est au moins compatible avec la fuite du petit être à l'arrivée du patron.

Arrivé là, nous savons que le témoin a réellement vu un être insolite - pour lui - , que ce pouvait être un animal égaré, et que les journalistes ont sévèrement brodé sur cette histoire, les uns derrière les autres.

Donc, on peut conclure que, quelque soit la répartition de l'invention entre le témoin et le journaliste, et que le témoin ait vu une chèvre, ou pas, il n'y a jamais eu de martien observé à Loctudy.

Explications:

Carte.

Invention.

Le journal France-Soir du 24 octobre, repris par des journaux ultérieurs, a un article concernant de telles observations dans lequel le journaliste auteur écrit sans autre détails que le témoin aurait en réalité vu une chèvre savante échappée d'un cirque.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Loctudy, Finistère, P. Lucas, objet, circulaire, occupant, nain, poils, grand yeux, visage, contact, dialogue, communication, atterrissage, puits, eau, alcool, alcoolique, moquerie, ridicule

Sources:

[-] indique des sources que je n'ai pas encore eu l'occasion de vérifier personnellement.

Historique du document:

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0.1 Patrick Gross 3 octobre 2003 Première publication.
1.0 Patrick Gross 5 janvier 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [jsr1], [goe1], [djn1], [lcn1], [uda1].
1.1 Patrick Gross 31 mai 2010 Addition [ler1].
1.2 Patrick Gross 22 juin 2010 Addition [jve5].
1.3 Patrick Gross 7 juillet 2010 Addition [rin1].
1.4 Patrick Gross 14 juillet 2010 Additions [ins1], [lie1], [sdn1].
1.5 Patrick Gross 15 août 2010 Addition [lml1].
1.6 Patrick Gross 21 octobre 2011 Addition [cln1].
1.7 Patrick Gross 30 octobre 2011 Addition [jbu2].
1.8 Patrick Gross 2 novembre 2011 Une recherche sur le web et dans mes documents n'a pas permis de trouver d'autres sources. Dans "Explications", "Non encore recherchée" changé en "Invention".
1.9 Patrick Gross 14 août 2013 Addition [prn1].
2.0 Patrick Gross 16 septembre 2014 Addition [lln1].
2.1 Patrick Gross 18 septembre 2014 Addition [fso1].
2.2 Patrick Gross 8 octobre 2014 Additions [tai1], [nip1].
2.3 Patrick Gross 18 décembre 2016 Additions [lgs1], [ubk1], [gbr1].
2.4 Patrick Gross 5 janvier 2017 Addition [fso1].
2.5 Patrick Gross 9 janvier 2017 Additions [hmr1], [pce1].
2.6 Patrick Gross 7 février 2017 Addition [voi1].
2.7 Patrick Gross 29 novembre 2019 Additions [ads1], [ioi1], [krs1], [lhh1], [prn2].
1.3 Patrick Gross 18 décembre 2019 Additions [ppe1], [tbg1].
1.4 Patrick Gross 18 mars 2020 Addition [lfe1].
1.5 Patrick Gross 26 mars 2020 Addition [avs1].
1.6 Patrick Gross 4 avril 2020 Addition [cdn1].
1.8 Patrick Gross 15 mai 2020 Addition [las1].
1.9 Patrick Gross 21 mai 2020 Addition [jps1].
2.0 Patrick Gross 3 juin 2020 Addition [ner1].
2.1 Patrick Gross 7 juin 2020 Addition [nll1].
2.2 Patrick Gross 25 juin 2020 Addition [vdn1].
2.3 Patrick Gross 30 décembre 2020 Addition [lcx1].
2.4 Patrick Gross 27 septembre 2021 Addition [tbw1].
2.5 Patrick Gross 29 novembre 2021 Addition [jve3].
2.6 Patrick Gross 9 mars 2022 Addition [rln1].
2.7 Patrick Gross 13 mars 2022 Additions [nnm1], [ldl1].
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2.9 Patrick Gross April 24, 2022 Additions [gqy1], [gqy2], [ldl1], [gep1], [jgz1].
2.9 Patrick Gross 22 mai 2022 Additions [ofe1], [gde1].
3.0 Patrick Gross 4 juin 2022 Addition [agd1].
3.1 Patrick Gross 21 juin 2022 Additions [jve8], [mft3], [veo1], [dcn1].
3.2 Patrick Gross 10 juillet 2022 Additions [hdl1], [gab1].

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Cette page a été mise à jour le 10 juillet 2022.