Ceci est une des 24 pages de l'un des documents officiels initialement secrets concernant ce problème. Ces pages sont les minutes d'une importante conférence qui s'est tenue à Los Alamos le 16 février 1949. Des représentants de l'Armée US, du FBI, de l'Air Force et des scientifiques s'étaient réunis. Le Dr. La Paz avait passé deux ans à pister les aérolithes verts et explique ses découvertes. Le Dr. Edward Teller, l'un des pères de la bombe atomique, pose ses questions.
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Dr. Manley: Comment avez-vous eu le temps d'utiliser le transit?
Dr. La Paz: Le transit était au fond de la voiture. Dès le moment où la voiture a été garée sur le côté de la route, nous avons tiré le transit dehors et l'avons réglé lui et avons commencé tout de suite les mesures. Nous avions été en mouvement alors mais nous pouvions obtenir une très bonne vérification de ce que nous avons observé alors sur la route près de starvation Peak. Nous avons eu une vue dégagée du ciel au nord-ouest et à l'ouest, et l'objet était tellement bas au-dessus de l'horizon qu'il était possible de le comparer non seulement aux étoiles, avec lesquelles je suis familiarisé, mais également par rapport aux crêtes des montagnes qui étaient également visibles. Pour poursuivre, cette durée était de presque deux secondes. C'est là que je dit que 90% des déterminations de durée qui ont été faites dans le cas des aérolithes verts ont donné des durées juste dans ces environs. Considérant que vous prenez par exemple 100 observations de météores ordinaires vous trouverez des variations des plus larges dans les durées. Vous pourriez prendre tirer la même leçon qu'observées par 100 personnes - probablement c'est un meilleur exemple - et il y aura de grandes variations dans les évaluations de la durée.
Dr. Manley: avez-vous fait la corrélation entre les azimuths et...?
Dr. LaPaz: Non. Il y a un facteur d'azimut ici duquel je vais vous parler, cela se rapporte au choix de la direction. Nos deux observations sont des observations d'une station unique, de sorte qu'il devienne impossible que les mesures d'observation déterminent le vrai parcours de l'aérolithe dans l'atmosphère. Il y a eu seulement trois cas où ce chemin était déterminable. L'un d'eux, comme je le rappelle, était celui du 12 décembre, l'autre le 20 décembre, et enfin, naturellement, la très grande chute du 30 janvier 1949. Je vous donnerai quelques particularités des trajectoires. Je veux observer, cependant, que même nos observations de station présentent une caractéristique troublante des météorites. Si vous tracez que que les météoristes appellent les protozones admissibles pour un aérolithe vert qui a été observé, vous constaterez qu'elles donnent, sur la moyenne, une approche presque au nord, elles viennent du nord, sont-elles limitées à? . Maintenant que dire des trajectoires réelles? J'ai donné quelques indications quant aux altitudes auxquelles normalemen les météorites se désintègrent complètement... et descendent. Cela se reapporte au plus bas... de la trajectoire. Les aérolithes verts sont peu ordinaire à cet égard: ils sont probablement horizontaux ou presque ainsi, ou bien leur trajectoire horizontale est très basse en traversant l'atmosphère. Dans le cas des trajectoires réelles pour lesquels nous avons pu faire des déterminations jusqu'ici, ce sont des déterminations graphiques, car nous n'avons pas pris la peine d'utiliser la méthode de Chablis (?) ou... parce que les observations sont considérées comme nécessairement trop arrondies pour des finesses mathématiques. Ces trajectoires sont parcouries à des altitudes entre 8 et 10 miles. Je vous défie de trouver le moindre météoriste qui ait des exemples de météorites conventionnelles qui se déplacent sur de longs chemins horizontaux en gardant des vitesses angulaires presque constantes et donc, sur la moyenne, des vitesses linéaires constantes, à des altitudes de l'ordre de 8 à 10 miles. Il y a beaucoup d'évidences qui peuvent être de valeur dans les rapports complets qui sont disponibles ici, mais puisque c'est une introduction je voudrais récapituler à ce stade: l'aérolithe dont j'ai été témoin personnellement la nuit du 12 décembre 1948, n'était pas, à mon avis, une chute conventionnelle de météore. Puisque la majorité des aérolithes verts
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