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Référence pour ce cas: 14-oct-54-Fontaine-de-Vaucluse.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
L'affaire dans l'après-midi du 14 octobre 1954 à Fontaine-de-Vaucluse a été l'une des plus médiatisée de la vague. Elle a d'abord été racontée ainsi dans un article du journal régional Le Méridional du 15 octobre 1954:
Selon leur correspondant de presse, à 12:30, des enfants crient "Une soucoupe! Une soucoupe!" et toute la population alertée a été en émoi, car un disque blanc planait lentement au-dessus de la localité.
Aux jumelles d'artillerie, il était possible de distinguer nettement un grand disque blanc, surmonté d'une calotte sphérique de même couleur, tout à fait semblable à un chapeau melon argenté. La bordure circulaire inférieure portait par intermittence deux feux puissants variant du blanc au violacé, passant par le rouge. Oscillant sur l'axe du grand disque inférieur, l'ensemble se présentait, tantôt sous la forme d'un chapeau melon, tantôt d'un losange, tantôt d'un simple disque à bord brillant où deux feux diamétralement opposés étaient par intermittence très bien visibles à l'oeil nu. Il n'y avait ni fumée, ni bruit.
La base aérienne de Caritat a été alertée et a tout de suite envoyé deux avions à réaction qui sont arrivés dans le ciel de Fontaine-de-Vaucluse vers 14 heures.
Le correspondant de presse du journal était en relation téléphonique avec la base aérienne, d'où l'on communiquait par radio avec les avions, ce qui a permis de guider les avions vers la "soucoupe."
Après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, les avions ont pris de l'altitude et ont piqué en flèche vers l'objet signalé. La radio des avions a annoncé que la soucoupe était en vue, qu'ils la prenaient en chasse, mais qu'elle s'échappait avec une vitesse supérieure à la leur. Et depuis le sol à Fontaine-de-Vaucluse, on a nettement vu la soucoupe démarrer en flèche avec les deux avions à réaction à sa poursuite.
Mais le même journal annonce alors que ci ceci est la version qui venait de leur être communiquée par les habitants de Fontaine-de-Vaucluse, et ils ont une autre version venant de leur gérant Mr. Roland Fraissinet qui se trouvait justement à la base aérienne d'Orange à ce moment, où il effectuait son vol hebdomadaire sur "Mistral".
Le journal donne alors la version des pilotes de la base d'Orange, qui diffère assez sensiblement de celle des habitants de Fontaine-de-Vaucluse:
Vers 13 heures le secrétaire de la mairie de Fontaine-de-Vaucluse téléphonait au mess des officiers de la base d'Orange pour signaler une soucoupe à la verticale de sa mairie. Cela fut accueilli avec un mélange d'enthousiasme et de circonspection, mais comme le rapport était détaillé, le commandant de l'une des escadrilles de la base a téléphoné quelques instants plus tard au maire de Fontaine-de-Vaucluse, qui lui a confirmé les indications données par son secrétaire; ce qui a provoqué l'hilarité générale des pilotes présents autour du téléphone. Le maire a dit que la soucoupe était immobile à quatre cent mètres à la verticale de la fontaine "(sans doute le pilote avait-il soif)." A cet instant précis, un commandant d'escadron s'apprêtait à décoller pour une mission banale et la présence de l'objet lui ayant été signalée, il y été quelques instants plus tard à la verticale de "la Fontaine" sans voir la moindre soucoupe.
Pendant le reste de l'après-midi, plusieurs pilotes, dont le gérant, passaient à la verticale de la célèbre Fontaine, au cours de missions diverses, sans parvenir à localiser "l'objet" dans un ciel pourtant sans nuages.
A 15:30, un nouveau coup de téléphone signalait la soucoupe à la verticale du Mont-Genèvre, mais cette fois personne ne le prit au sérieux, et aucun chasseur de la base ne se dérouta pour l'intercepter.
Le journal ajoute que quelques pilotes facétieux envisageaient même de se rendre cette nuit-là à Fontaine-de-Vaucluse "pour présenter à la population locale deux Martiens enchaînés, dont les rôles devaient être tenus par deux pilotes de la base revêtus de leur impressionnant équipement de vol en altitude."
Quant à l'objet mystérieux, on se demandait finalement à Orange s'il n'était pas tout simplement un ballon-sonde météo que l'on avait vu passer quelques heures plus tôt dans la direction du sud-est.
De nombreux journaux reprendront l'affaire, notant souvent la contradiction entre les gens au sol assurant que les deux avions avait piqué sur la soucoupe, et la version officielle devenue un communiqué du secrétariat d'Etat à l'Air qui affirmait: "Les deux pilotes de la base d'Orange qui ont survolé à différentes altitudes Fontaine-de-Vaucluse le 14 octobre après-midi, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches."
Un autre communiqué semble avoir été rédigé pour la presse par le Ministère de l'Air, disant: "Contrairement aux informations publiées par certains journaux vendredi matin, les deux pilotes lancés à la poursuite de la soucoupe ont survolé Fontaine-de-Vaucluse à différentes altitudes et n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte-rendu est formel."
On retrouve ensuite l'affaire dans la presse étrangère, situant le cas à "Avignon", et disant le plus souvent seulement que deux avions à réaction de la force aérienne française ont poursuivi un objet décrit comme "un disque blanc émettant des lumières blanches, rouges et violettes", mais qui s'est éloigné avant que les pilotes ne puissent l'identifier.
En 1958, l'ufologue Aimé Michel rapport l'affaire, ainsi que le démenti du deuxième communiqué officiel; il assure que ce communiqué a suscité un flot de lettres écrites par des lecteurs indignés qui avaient été parmi les innombrables témoins. Ceux-ci exprimaient vivement que le communiqué les prenait pour des imbéciles, et qu'ils savaient bien ce qu'ils avaient vu.
Les ufologues Charles Garreau et Raymond Lavier feront de même, indiquant en sus que l'un des témoins était Mr. Armand Boudin, et que c'est lui qui avait été en contact radio avec la base aérienne, et que les avions était des "Vampires".
René Faudrin publie sur cette affaire un document essentiel dans son bulletin d'ufologie Vaucluse Ufologie N° 6 de novembre - décembre 1977. Il explique que Jean Leclaire, d'Avignon, journaliste au Dauphiné Libéré, qui publiait chaque mercredi une rubrique sur les O.V.N.I., a été se renseigner à la source même, la Base Aérienne 115 d'Orange; où le colonel Chevrier commandant la base lui a confié le rapport officiel de la base dans le Dauphiné libéré du 19 mai 1977:
"Rapport du sous-lieutenant ERBANI, officier enquêteur, soucoupes volante du 14/10/54".
- 13 h 10: le chef de poste reçoit un appel téléphonique provenant du secrétariat de la mairie de Fontaine de Vaucluse: "Un engin mystérieux est signalé à la verticale de Fontaine de Vaucluse à l'altitude approximative de 300 mètres. L'engin est observé avec des jumelles d'artillerie. Il se distingue très bien mais aucun détail n'est donné sur sa couleur et sa forme. Le chef de Poste rend compte de cette comunication au Capitaine GUIRAL qui en avise le Commandant MONTAGNE.
- 13 h 40: le Lieutenant CAMPS téléphone au maire. Celui-ci affirme que l'engin est toujours à la même position, c'est-à-dire à la verticale du village, à 400 mètres d'altitude environ, l'engin oscillant latéralement.
-15 h 50: le Capitaine VERDET téléphone au maire. Celui-ci l'informe que l'engin apparait maintenant de la grosseur d'une tête d'épingle. Observé à la jumelle d'artillerie, l'engin apparaît de la taille d'une pièce de 10 sous, légèrement bombée au-dessus, avec des points brillants autour.
- 14 h 00: le maire de Fontaine de Vaucluse signale que l'engin se dirige vers Pernes les Fontaines, toujours à la même altitude. L'avion MELUN 15 appelle l'atelier radio et signale qu'il se trouve à le verticale de Fontaine de Vaucluse, à l'altitude de 15 000 pieds: R. A. S. (rien à signaler).
- 14 h 05: la patrouille REMOU BLEU appelle l'atelier radio et signale qu'elle se trouve à l'altitude de 1 000 pieds verticale Fontaine: R. A. S.
Les derniers renseignements lui sont transmis: la patrouille continue son observation jusqu'à 8 000 pieds: R. A. S.
Les recherches sont abandonnées".
René Faudrin fait remarquer que ce rapport établit que l'OVNI était parti 5 minutes avant l'arrivée des avions de chasse (des Mistrals et non des Vampires), et qu'il n'y donc pas de raison d'invoquer une conspiration du silence de la part de l'Armée de l'Air.
[Ref. del1:] JOURNAL "LE DAUPHINE LIBERE":
Fontaine de Vaucluse, 14 octobre -- 12 h. 30... Une soucoupe... une soucoupe... une soucoupe!...
Alertée par des enfants qui, les premiers la virent dans le ciel, la population était bientôt en émoi.
Un disque blanc planait lentement au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.
Grosses jumelles d'artillerie aux yeux, il était possible de distinguer nettement un grand disque blanc, surmonté d'une calotte sphérique de même couleur, tout à fait semblable à un chapeau melon argenté.
La bordure circulaire inférieur portait, par intermittence, des feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge.
Oscillant sur l'axe du grand disque inférieur, l'ensemble se présentait tantôt sous la forme d'un chapeau melon, tantôt d'un losange, tantôt d'un simple disque aux bords brillants, où le feu fixe, diamétralement opposé, était par intermittence, très bien visible à l'oeil nu.
Pas de fumée. Pas de bruit.
La base aérienne de Caritat, alertés, dirigea sur-le-champ deux avions à réaction qui, vers 14 h., Firent leur apparition dans le ciel de Vaucluse.
Notre correspondant, se tenant en relation téléphonique avec la base aérienne d'où l'on communiquait par radio, avec les avions, il fut facile de guider les appareils vers la "soucoupe".
Après deux virages sur Fontaine de Vaucluse, les avions prirent de l'altitude et piquèrent en flèche vers l'objet signalé.
La radio des avions annonça que la "soucoupe" était en vue, qu'ils la prenaient en chasse, mais qu'elle s'échappait à une vitesse supérieure à la leur.
En effet, de Fontaine-de-Vaucluse, on vit nettement la soucoupe démarrer en flèche avec, à sa poursuite, les deux avions à réaction.
Apt, 14 octobre. Ce soir vers 18 h. 30, de nombreux spectateurs ont aperçu un cigare volant émettant une lueur verte.
Mme Odette Esperon [... partie manquante...]
[Ref. lml1:] JOURNAL "LE MERIDIONAL":
FONTAINE-DE-VAUCLUSE. (C.P.). -- 12 h. 30: "Une soucoupe! Une soucoupe!". Alertés par les enfants, qui les premiers la virent dans le ciel, toute la population était bientôt en émoi. Un disque blanc planait lentement au-dessus de la Fontaine-de-Vaucluse.
Grosses jumelles d'artillerie aux yeux, il était possible de distinguer nettement un grand disque blanc, surmonté d'une calotte sphérique de même couleur, tout à fait semblable à un chapeau melon argenté.
La bordure circulaire inférieure portait par intermittence deux feux puissant variant du blanc au violacé, passant par le rouge. Oscillant sur l'axe du grand disque inférieur, l'ensemble se présentait, tantôt sous la forme d'un chapeau melon, tantôt d'un losange, tantôt d'un simple disque à bord brillant où deux feux diamétralement opposés étaient par intermittence très bien visibles à l'oeil nu.
Pas de fumée, pas de bruit. La base aérienne de Caritat, alertée, dirigea sur-le-champ deux avions à réaction qui, vers 14 h., firent leur appari-
SUITE PAGE 6 sous le titre SOUCOUPE A FONTAINE-DE-VAUCLUSE
Suite de la page 1
tion dans le ciel de Vaucluse.
Notre correspondant se tenant en relation téléphonique avec la base aérienne, d'où l'on communiquait par radio avec les avions, il fut facile de guider les appareils vers la soucoupe.
Après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, les avions prirent de l'altitude et piquèrent en flèche vers l'objet signalé.
La radio des avions annonça que la soucoupe était en vue, qu'ils la prenaient en chasse, mais qu'elle s'échappait avec une vitesse supérieure à la leur. En effet, de Fontaine-de-Vaucluse, on vit nettement la soucoupe démarrer en flèche avec à sa poursuite les deux avions à réaction.
* * *
Telle est la version qui vient de nous être communiquée par les habitants de Fontaine-de-Vaucluse, et c'est celle que nous aurions publiée si notre gérant M. Roland Fraissinet ne s'était pas précisément trouvé hier, à la base aérienne d'Orange, où il effectuait son vol hebdomadaire sur "Mistral".
C'est ainsi que nous pouvons donner à nos lecteurs la version des pilotes d'Orange, qui diffère assez sensiblement de celle des habitants de Fontaine-de-Vaucluse.
Vers 13 h., le secrétaire de la mairie de Fontaine-de-Vaucluse téléphonait au mess des officiers de la base d'Orange pour signaler une soucoupe à la verticale de sa mairie. Cette information fut accueillie avec un mélange d'enthousiasme et de circonspection, mais les précisions données étaient telles que le commandant de l'une des escadrilles de la base téléphona quelques instants plus tard au maire de Fontaine-de-Vaucluse.
Celui-ci confirma les indications données par son secrétaire et provoqua l'hilarité générale des pilotes présents autour du téléphone en précisant que la soucoupe était immobile à quatre cent mètres à la verticale de la fontaine (sans doute le pilote avait-il soif). A cet instant précis, un commandant d'escadron s'apprêtait à décoller pour une mission banale et la présence de l'objet lui fut signalée. Quelques instants plus tard il était à la verticale de la Fontaine sans voir la moindre soucoupe.
Pendant le reste de l'après-midi, plusieurs pilotes, dont notre gérant, passaient à la verticale de la célèbre Fontaine, au cours de missions diverses, sans parvenir à localiser "l'objet" dans un ciel pourtant sans nuages.
A 15 h. 30 un nouveau coup de téléphone signalait la soucoupe à la verticale du Mont-Genèvre, mais cette fois personne ne le prit au sérieux, et aucun chasseur de la base ne se dérouta pour l'intercepter.
Quelques pilotes facétieux envisageaient même de se rendre la nuit dernière à Fontaine-de-Vaucluse pour présenter à la population locale deux Martiens enchaînés, dont les rôles devaient être tenus par deux pilotes de la base revêtus de leur impressionnant équipement de vol en altitude.
Quant à l'objet mystérieux, on se demandait finalement à Orange s'il n'était pas tout simplement un ballon-sonde météo que l'on avait vu passer quelques heures plus tôt dans la direction du sud-est.
Et voilà sans doute comment naissent et meurent bien des soucoupes!
Un de nos grands confrères parisien publie un important reportage sur les soucoupes, les cigares et les Martiens.
Chaque jour, une localité française est visitée par les Martiens ou Martiennes et chacun se pose le problème de la véracité de ces apparitions.
De nombreux témoins de ces apparitions n'osent le déclarer par peur de sombrer dans le ridicule.
Il n'est pas de notre ressort de porter un jugement sur l'existence ou la non-existence. Relatons simplement ces faits, qui nous sont rapportés.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, à 0 h. 40 exactement, un Nîmois, M. Dupuy, rentrant du cinéma en compagnie de sa femme, aperçut, à proximité du camp des garrigues, au lieu dit du Mas de la Rouvière, un objet ayant la forme d'un "ballon de rugby", possédant des hublots verts et semble-t-il posé sur des béquilles.
Pour une raison inconnue, l'engin prit soudain son vol, passa du rouge sombre à l'orange, et disparut dans le ciel en laissant derrière lui une traînée de feu..."
Autre témoignage.
A Vic le Fesc, M. Reynaud, rentrant chez lui vers 19 h., aperçut dans le ciel "un cigare flamboyant en forme de flute de pain", qui se dirigeait rapidement vers le Nord-Est..."
SAINT-ANDRE-LES-ALPES (C.P.). -- Hier soir, de nombreuses personnes ont aperçu, pour la première fois dans le ciel dominant la montagne Chalvet, un objet rond.
Aux lunettes d'observation, un disque présentant des reflets verts, jaunes et rouges, semblait faire des rotations sur lui-même. Ce phénomène a duré 45 minutes environ.
AUBAGNE (C.P.). -- Hier, à 18 h. 15, des Aubagnais ont vu une sorte de cigare volant traverser le ciel en direction sud-nord. Les témoignages coïncident quant à la couleur de l'engin vert avec des reflets blancs.
Une dizaine d'employés de la gare S.N.C.F. ont été témoins de ce spectacle.
L'un d'eux nous a déclaré: "J'ai vu une sorte de boule, mais dont les contours étaient assez imprécis. Je l'ai vue l'espace de trois secondes à peu près."
D'autre part, M. Alexis Artufel, grossiste en fruits et légumes, nous a déclaré: "J'étais au volant de ma voiture, sur le pont de la Demande, quand j'ai aperçu soudainement une sorte de fusée ayant la forme d'un cigare filant vers le nord; il était de couleur verte avec un halo blanc."
MANOSQUE (C.P.). -- Hier, à la tombée de la nuit, une vingtaine d'habitants de notre cité, dont MM. Maurel, cafetier, Entressangle, transporteur, Rose, employé à l'E.D.F., Dini, transporteur, et plusieurs de nos gendarmes ont aperçu un engin en forme de cigare arrêté à l'aplomb du Mont-d'Or. Au bout de quelques instants, l'engin reprit sa route en répandant une forte lueur.
TOURVES (C.P.). -- MM. Brémond Maurice et Ollivier Henri, demeurant à Tourves, dans le var, ont aperçu dans la soirée d'hier, vers 18 h., un engin ayant la forme d'une soucoupe volante, à environ 1.000 mètres d'altitude, et se dirigeant vers Marseille. Des étincelles jaillissaient de la "soucoupe."
Un de nos lecteurs, M. L.J., qui se trouvait hier, vers 18 h. 10, en face de la Samaritaine sur le quai du Port, a vu passer, en se dirigeant vers le Nord, une boule verte clair, laissant derrière elle une traînée lumineuse.
"Est-ce une soucoupe volante, nous a-t-il dit, je n'en sais rien. Toujours est-il que la boule verte, je l'ai bel et bien vue..."
[Ref. lpe1:] JOURNAL "LE PROVENCAL":
Fontaine-de-Vaucluse.
13 h. 30. Une soucoupe! une soucoupe!
Alerté par des enfants qui les premiers la virent dans le ciel, toute la population était bientôt en émoi. Un disque blanc planait lentement au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse. De grosses jumelles d'artillerie aux yeux, il était possible de distinguer nettement un grand disque blanc surmonté d'une calotte sphérique de la même couleur tout à fait semblable à un chapeau melon argenté.
La bordure circulaire inférieure portait, par intermittence, deux feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge, oscillant sur l'axe du grand disque inférieur. L'ensemble se présentait tantôt sous la forme du chapeau melon, tantôt d'un losange, tantôt d'un simple disque au bord brillant, d'où deux feux fixes, diamétralement opposés, étaient par intermittence bien visibles à l'oeil nu. Pas de fumée ni de bruit.
La base aérienne de Caritat, alertée, dirigea sur-le-champ deux avions à réaction qui, vers 14 heures, firent leur apparition dans le ciel de Vaucluse. Notre correspondant se tenait en relation téléphonique avec la base aérienne, d'où l'on communiquait par radio avec les avions. Il fut facile de guider les appareils sur la soucoupe.
Après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, les avions prirent de l'altitude et piquèrent en flèche sur l'objet signalé.
La radio des avions annonça que la soucoupe était en vue, qu'ils la prenaient en chasse, mais qu'elle s'échappait avec une vitesse supérieure à la leur.
En effet, de Vaucluse l'on vit nettement la soucoupe démarrer en flèche avec à sa poursuite, les deux avions à réaction.
Nîmes (A.F.P.).
Après les lueurs oranges et rouges accompagnant les "paquets
Suite en page 12
sous le titre:
SOUCOUPES VOLANTES
[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":
Toulouse. -- Un scaphandrier de petite taille avec une tête grosse par rapport au corps, des yeux énormes, telle est la description donnée par un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage, descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser à 19 h. 35, sur un terrain vague.
M. Olivier, propriétaire des établissements Javel-Neto, rue des Fontaines, à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Perano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux, de forme sphérique et de couleur rougeâtre. Puis, [ils] aperçurent venir vers eux le personnage dont le scaphandre, aux dires des témoins, brillait comme du verre.
Le mystérieux individu, mesurant environ 1 m. 20, dépassait l'engin de la tête et devait, par conséquent, se courber pour y pénétrer.
L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entourée de reflets irisés et émettait autour d'elle un léger brouillard. Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysante et que, lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violemment jeté à terre.
Par la suite, M. Olivier, ancien pilote d'aviation, dessina à la craie, d'une manière saisissante, sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyais pas, ajouta M. Perano, mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un sacré choc".
Après un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse, qui s'envola à la verticale, sans bruit, et disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage de feu.
De son côté, M. Laugère, de Montluçon, quittait son travail et il traversait les voies à proximité d'un pont de la S.N.C.F., lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil, qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fut vêtu d'un man-
Lire la suite en dernière page sous le titre:
SOUCOUPES
teau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".
M. Laugère ne leur demandera pas davantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avaient-ils fait 100 mètres qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale, sans aucun bruit. Il disparut bientôt à sa vue. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché de compter son aventure, qui remonte à dimanche soir.
Plusieurs chasseurs de la commune de Saint-Ambroix (Gard) auraient récemment aperçu sept êtres minuscule dont la forme rappelé vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.
A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
Comme suite à l'enquête ce qui avait été ouverte par l'autorité militaire, après la parution d'informations annonçant que les soldats chargés et du maniement d'un phare installé à la foire de Metz, avait aperçu, et dimanche soir, un cercle lumineux mystérieux, le gouverneur militaire publie le communiqué suivant:
"Il est fait état dans la presse de l'observation d'engins inconnus par un poste des forces antiaériennes déployées à la foire-exposition de Metz. Il n'y a pas lieu de prendre en considération ces informations dans ce cas particulier".
Précisons que les autorités militaires ont rarement reconnu l'existence de ces soucoupes, même si les témoignages de nombreux et souvent sérieux sont parfois bien troublant.
"Les pilotes des "soucoupes volantes" sont des plantes doué de raison" - telle est la théorie qu'a exposé à un correspondant de l'Agence France-Presse le professeur Hermann Oberth, inventeur et constructeur de la célèbre fusée "V 2".
Selon le savant allemand, les "Uranides" (tel est le nom dont il baptisa ces plantes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens, tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des Uranides serait une planète où n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animale. Les plantes par contre, tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenus dans le sol.
La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière (200.000 kilomètre à la seconde).
Ceux de ces engins vu au-dessus de la terre seraient chargés de surveiller les progrès de l'humanité terrienne dans les sciences atomiques, parce que ces progrès "représentent un danger pour l'ensemble du Cosmos".
MARSEILLE. -- Dans le ciel du Vaucluse, deux avions à réaction ont pris en chasse une soucoupe volante.
Vers 14 heures, à Fontaine-de-Vaucluse, hier après-midi, deux enfants signalaient dans le ciel un disque blanc surmonté d'une calotte sphérique. Cet engin qu'une partie de la population a pu voir pendant un long moment lançait deux feux puissants, variant du blanc au violacé.
Alertée, la base aérienne de Caritat fit décoller deux avions à réaction. Peu après, les aviateurs annonçaient par radio: "Avons repéré l'engin qui s'est échappé à une vitesse supérieure à celle de nos appareils".
La vision de l'appareil dura près de dix minutes au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.
[Ref. jps1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":
Avignon, 15. -- Au début de l'après-midi, à 13 h. 30, la population de Fontaine-de-Vaucluse était en émoi.
En effet, un "disque blanc" planait lentement au-dessus de la petite cité et on pouvait le distinguer nettement avec de bonnes jumelles.
Ce disque était surmonté d'une calotte sphérique de même couleur.
La bordure circulaire inférieure portait, par intermittence, deux feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse) alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine de Vaucluse, prière de l'altitude et piquèrent sur le "disque".
La radio qui étaient installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.
De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.
Des soucoupes, disques, cigares etc, ont été aperçus à Marseille, Draguignan, Casablanca, Martigues, Mulhouse.
LA SUITE EN PAGE 8
(Suite de la première page)
DU NORD AU SUD
ET DE L'EST A L'OUEST
Nîmes. -- Deux personnes ont aperçu en regagnant leur domicile, à quelques kilomètres au nord de Nîmes, une lueur verdâtre dans un champ. Elles s'approchèrent et constatèrent la présence d'un engin en tous points identiques à un ballon de rugby et paraissant reposer sur des béquilles. L'étrange appareil s'éleva soudain dans les airs en émettant un faible bruit et en prenant progressivement une teinte orange.
Graulhet. -- Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir vu, à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le nord-ouest, qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traînée de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçu distinctement un large disque flexible, qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, disparut bientôt au regard, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimension qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de cette matière ont été recueillis. Ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.
Angers. -- Un habitant du bourg de Méral (Mayenne) à vu dans le ciel une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol. Le disque, aplati et en forme de dôme, d'un diamètre de 5 à 6 mètres, dégageait une lueur aveuglante, éclairant la campagne dans un rayon de 200 mètres.
L'engin était transparent et de l'intérieur on observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit et disparut rapidement vers le nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol.
Arrivé à son domicile il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière à peu collante, comme de la paraffine.
La Roche-sur-Yon. -- Un cultivateur d'Angles (Vendée) a aperçu dans le ciel un engin brillant qui, en avançant, changeait de forme et de couleur. L'engin se trouvait à faible hauteur et à faible distance du cultivateur. Lorsque celui-ci voulut s'en approcher, l'appareil émit des rayons lumineux qui formèrent bientôt un écran derrière lequel il disparut sans bruit. Le même phénomène a été observée par plusieurs autres personnes d'Angles.
Londres. -- Le ministère de l'Air britannique ne croit pas à l'existence des soucoupes volantes, cigares et autres engins volants.
En effet, tout en se refusant à tout commentaire sur les engins signalés en France et dans les autres pays européens, les porte-parole officiels du ministère déclarent que 99 fois sur cent, on trouve des explications naturelles aux apparitions analogues signalées en Grande-Bretagne: il s'agit le plus souvent de ballons sondes.
Lorsqu'aucune explication ne peut être donnée, ajoute-t-on au ministère de l'Air, c'est généralement parce que les témoignages des personnes qui prétendent avoir assisté à ces apparitions sont insuffisants.
Toutefois aucun engin de ce genre n'a été signalé en Grande-Bretagne au cours des dernières semaines.
[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":
Au début de l'après-midi de jeudi, la population de Fontaine-de-Vaucluse était mise en émoi par la présence au dessus de la petite cité d'un disque blanc surmonté d'une calotte sphérique.
La bordure circulaire inférieure de ce disque portait, par intermittence, deux feux puissants, variante du blanc au violacé, passant par le rouge.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse), alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le "disque".
Par radio, les pilotes des avions annoncèrent que l'engin était en vue, qui le prenaient en chasse, mais qu'il s'échappait avec une vitesse supérieure à la leur.
De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.
Plusieurs chasseurs de la commune de Saint-Ambroix (Gard) auraient récemment aperçu sept êtres minuscules dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.
A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des spécialistes.
Ces derniers n'ont pu en préciser l'espèce.
Un habitant du bourg de Méral (Mayenne) a déclaré avoir vu dans le ciel une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol. Le disque est, aplati et en forme de dôme, d'un diamètre de 5 à 6 mètres, dégageait une lueur aveuglante, éclairant la campagne dans un rayon de 200 mètres.
L'engin était transparent et à l'intérieur ont observait une forme noire. Le disque elle resta ainsi une dizaine de minutes, rougit, et disparut rapidement vers le Nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol. Arrivé à son domicile, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière un peu collante, comme de la paraffine.
Un garçon boulanger de Calais a affirmé qu'il avait vu, à 3 h. 40 du matin, jeudi, au lieu-dit "St-Pierre-Halte", sur la route de Saint-Omer, un engin jaune et brillant se poser sur la voie ferrée.
L'objet, de forme curieuse, avait, selon le boulanger, deux mètres de haut et quatre mètres de diamètre.
Le quotidien Maroc-Presse, de Casablanca, annonce qu'un ingénieur de Meknès qui se rendait à Port Lyautey en auto, a déclaré avoir été arrêté sur la route, dans la forêt de la Mamora, par un homme vêtu d'une combinaison brillante.
Cet homme, qui mesurait 1 m. 20 environ, s'est ensuite dirigé vers un engin arrêté sur la droite de la route. A peine utile pris place intérieure que l'engin disparu à grande vitesse.
[Ref. bre1:] JOURNAL "LA BOURGOGNE REPUBLICAINE":
Marseille, 14 (A.C.P.). -- Dans le ciel du Vaucluse, deux avions à réaction ont pris en chasse une soucoupe volante.
Vers 14 heures, à Fontaine-de-Vaucluse, hier après-midi, deux enfants signalaient dans le ciel un disque blanc surmonté d'une calotte sphérique. Cet engin qu'une partie de la population a pu voir pendant un long moment lançait deux feux puissants variant du blanc au violet.
Alertée, la base aérienne de Caritat fit décoller deux avions à réaction. Peu après les aviateurs annonçaient par radio: "Avons repéré l'engin qui s'est échappé à une vitesse supérieure à celle de nos appareils".
La vision de l'appareil dura près de dix minutes au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.
[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":
Angers. -- Un habitant du bourg de Méral (Mayenne) a déclaré avoir vu dans le ciel une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol. Le disque, aplati et en forme de dôme, d'un diamètre de cinq à six mètres, dégager une lueur aveuglante, éclairant la campagne dans un rayon de 200 mètres.
L'engin était transparent et de l'intérieur on observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit, et disparut rapidement vers le Nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol.
Arrivé à son domicile il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière un peu collante, "comme de la paraphine [sic]".
***
La Roche sur Yon. -- Un cultivateur d'Angle (Vendée) a déclaré avoir aperçu dans le ciel un engin brillant qui, en avançant, changeait de forme et de couleur. L'engin se trouvait à faible hauteur et à faible distance du cultivateur. Lorsque celui-ci voulu s'en approcher, l'appareil émit des rayons lumineux qui formèrent bientôt un écran derrière lequel il disparut sans bruit. Le même phénomène a été observé par plusieurs autres personnes d'Angles.
Avignon, 15 octobre. -- Au début de l'après-midi, à 13 h. 30, la population de Fontaine de Vaucluse était en émoi.
En effet, un "disque blanc" planait lentement au-dessus de la petite cité et que l'on pouvait distinguer nettement avec de bonnes jumelles.
Ce disque blanc était surmontée d'une calotte sphérique de même couleur.
La bordure circulaire inférieur portait par intermittence, deux feux puissants, variant du blanc au violacé, en passant par le rouge.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse), alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine de Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le "disque".
La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.
De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.
[Ref. nnm1] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
Londres, 15. - Le Ministère de l'Air Britannique ne croit pas à l'existence des soucoupes volantes, cigare ou autres engins volants, en effet, tout en se refusant à tout commentaire sur les engins signalés en France et dans les autres pays européens. [?] du Ministère déclare que 99 fois sur 100 on trouve des explications naturelles aux apparitions analogues signalés en Grande-Bretagne. Il s'agit le plus souvent de ballons-sondes, lorsqu'aucune explication ne peut être donnée, ajoute-t-on au Ministère de l'Air, c'est généralement parce que les témoignages des personnes qui prétendent avoir assisté à ces apparitions sont insuffisants.
Toutefois aucun engin de ce genre n'a été signalé en grande Bretagne au cours des derniers [?]
Mulhouse, 15. - Un représentant circulant en voiture jeudi soir, en compagnie d'un ami, aperçut un engin lumineux sous forme d'une boule de feu ovoïde.
Celui-ci, selon le représentant, décrivit un grand "S" dans le ciel, se déplaçant à une allure vertigineuse et à une altitude d'environ 300 m. L'engin qui était précédé d'une longue traînée lumineuse, changea de couleur en passant de l'orange blanc, puis disparut.
Martigues, 15. - Une enfant de huit ans, qui se trouvait avec sa mère et sa tante sur la route au hameau de Saint-Pierre, près de Martigues, a aperçu dans le ciel un engin lumineux de forme allongée, duquel, a-t-elle précisé, sortait une sorte de feu d'artifice. Les parents ont certifié les déclarations de leur enfant.
Marseille, 15. - Deux engins lumineux volant à haute altitude ont été aperçu dans le ciel du Rove au début de l'après-midi de jeudi. Les observateurs ont noté que ces engins s'immobilisaient quelques instants puis reprenaient leur vol.
Draguignan, 15. - Plusieurs habitants de Draguignan ont observé jeudi vers la fin de l'après-midi un objet lumineux traversant le ciel à la vitesse d'un météore.
Casablanca, 15. Des ouvriers des Subsistances Militaires de Casablanca ont déclaré avoir aperçu jeudi après-midi, au-dessus de la ville, une sorte de cigare phosphorescent qui, après être descendu doucement comme une feuille morte, a repris sa course horizontale à une vitesse vertigineuse pour finalement disparaître.
Angers, 15. - Un habitant du bourg de Méral (Mayenne) a déclaré avoir vu dans le ciel une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol. Le disque, aplati et en forme de dôme, d'un diamètre de cinq à six mètres, dégageait une lueur aveuglante, éclairant la campagne dans un rayon de 200 mètres.
L'engin était transparent et à l'intérieur on observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit, et disparut rapidement vers le nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol. Arrivé à son domicile, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche de matière un peu collante, comme de la paraffine.
La Roche-sur-Yon, 15. - Un cultivateur d'Angle (Vendée) a déclaré avoir aperçu dans le ciel un engin brillant qui, en avançant, changeait de forme et de couleur. L'engin se trouvait à faible hauteur et à faible distances du cultivateur. Lorsque celui-ci voulu s'en approcher, l'appareil émistdes rayons lumineux qui formèrent bientôt un écran derrière lequel il disparut sans bruit. Le même phénomène a été observé par plusieurs autres personnes d'Angles.
Nîmes, 14. - Deux personnes ont aperçu la nuit dernière, en regagnant leur domicile, à quelques kilomètres au nord de Nîmes, une lueur verdâtre dans un champ. Elles s'approchèrent et constatèrent la présence d'un engin en tous points identiques à un ballon de rugby et paraissant reposer sur des béquilles. L'étrange appareil s'éleva soudain dans les airs en émettant un faible bruit et en prenant progressivement une teinte orange.
Graulhet, 14. - Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir aperçu mercredi en fin d'après-midi, à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le nord-ouest, qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traîner de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçut distinctement un large disque flexible, qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée, d'un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continuant sa route, disparut bientôt au regard, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimension qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrocher au fil de électriques. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de matières ont été recueillis. Ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.
Melun, 15. - Près de Montargis, sur la Route Nationale N° 7, un habitant de cette ville, a déclaré avoir vu dans le ciel une masse jaune de forme arrondie et très brillante.
Avignon, 15. - Au début de l'après-midi de jeudi, à 13 h. 30, la population de Fontaine de Vaucluse, était en émoi.
En effet, un "disque blanc" planait lentement au-dessus de la petite cité et on pouvait le distinguer nettement avec de bonnes jumelles.
Ce disque blanc était surmonté d'une calotte sphérique de même couleur.
La bordure circulaire inférieure émettait, par intermittence deux feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse), alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le "disque".
La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.
De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.
[Ref. lon1:] JOURNAL "L'OISE-MATIN":
SI elles semblent bouder l'Oise avec persistance, les "soucoupes volantes" se sont montrés, affirment des témoignages variés, plus nombreuses que jamais au cours des dernières 24 heures dans le reste de la France. Deux témoins ont assisté, disent-ils, à de curieuses manifestations de la part de ces engins et, dans le ciel d'Avignon, deux chasseurs à réaction français ont livré une vaine chasse aux "soucoupes".
C'est un megissier de Graulhet, qui déclara tout d'abord avoir assisté à l'explosion d'une soucoupe. Une boule argentée, déclara-t-il, sembla alors s'échapper de la masse de l'engin et continuer sa route, tandis que les débris de celui-ci tombaient en plusieurs morceaux, semblables à des draps qui planaient dans le ciel. Des fragments de matière ont été recueillis; ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.
Le second témoin, un habitant du bourg de Méral (Mayenne), a déclaré qu'il a assisté au décollage d'une soucoupe, qui disparut rapidement en direction du nord. A l'endroit où l'objet s'était posé, assure le témoin, il y avait une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol.
Arrivé à son domicile, dit-il, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière un peu collante, comme de la paraffine.
Enfin, c'est près d'Avignon, à la fontaine de Vaucluse, où les habitants en émoi signalent qu'un disque blanc planait au dessus de la petite ville. La base aérienne voisine de Caritat, alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, précise le secrétariat d'Etat aux Forces Armées (air), sont rentrés sans avoir aperçu quoi que ce soit d'anormal.
Ont déclaré également avoir aperçu des soucoupes, cigares ou autres engins bizarres dans le ciel: deux personnes qui regagnaient leur domicile, à quelques kilomètres de Nîmes; un habitant de Montargis, sur la route nationale n° 7; des habitants de Marseille, dans le ciel du Rove; un cultivateur d'Angle, en Vendée; des ouvriers de Casablanca, au-dessus de la ville; un représentant et son ami, entre Niffer et Kembs (Alsace); une enfant de huit ans et ses parents, près de Martigues, et un garçon boulanger de Calais, sur la route de Saint-Omer.
En dépit de ces nombreux témoignages, le ministère de l'Air britannique à Londres a fait savoir qu'il ne croyait pas aux soucoupes.
Quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, ont déclaré les porte-paroles officiels du ministère anglais, on a trouvé des explications naturelles aux apparitions analogues signalées en Grande-Bretagne: il s'agit le plus souvent de ballons-sonde. Lorsqu'on ne peut donner aucune explication ajoute-t-on au ministère de l'air, c'est généralement faute de témoignages un suffisamment précis [sic].
Les porte-parole ont indiqué en outre qu'aucun engin bizarre n'a été signalé en Grande-Bretagne au cours des dernières semaines.
[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":
Paris. -- On a pu espérer un moment jeudi après-midi, que l'un de ces objets mystérieux qui sillonnent le ciel de France et de Navarre allait livrer son secret. Hélas! Il n'en a rien été, et les affirmations des uns et des autres sont tellement contradictoires qu'on ne sait plus qui parle sérieusement et qui plaisante.
Vers 13 h. 30, jeudi, la population de Fontaine-de-Vaucluse fut mise en émoi par les évolutions d'un disque blanc planant lentement au-dessus de la cité, et que l'on pouvait nettement distinguer à la jumelle.
Ce disque blanc était surmonté d'une calotte sphérique de même couleur, et la bordure circulaire inférieure portait, par intermittence, deux feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse) fut aussitôt alertée et deux chasseurs à réaction prirent l'air. Quelques instants plus tard, ils viraient au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.
C'est ici que les témoignages ne concordent plus: les habitants ont déclaré "les deux avions ont pris tout de suite de l'altitude et ont piqué droit sur le disque qui était toujours visible. Mais ils n'ont pu le rejoindre, car leur vitesse était inférieure à la sienne. Bientôt, avions et disque ont disparu à l'horizon".
Ce récit fait l'objet d'un communiqué du secrétariat d'Etat à l'Air qui affirme: "Les deux pilotes de la base d'Orange [base d'Orange-Caritat] qui ont survolé à différentes altitudes Fontaine-de-Vaucluse le 14 octobre après-midi, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches.
"Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte rendu est formel."
Alors, qui croire?
Le témoignage d'un habitant de Graulhet (Tarn) mérite également qu'on s'y arrête pour ce qu'il apporte d'inédit au dossier "soucoupes". Cet homme, qui est artisan a déclaré avoir aperçu mercredi soir, à haute altitude, un engin argenté qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction.
Mais il aperçut bientôt, jumelles aux yeux, un large disque flexible qui ondulait sur lui-même tout en se déplaçant à grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et disparut bientôt aux regards, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel, et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques.
Une quinzaine de personnes ont recueilli des fragments de cette matière qui se présentait sous la forme de filament argentés agglomérés qui s'effritaient au toucher.
En dehors de ces constatations d'un certain intérêt, les autres déclarations de témoins de bonne foi diffèrent peu de celles déjà maintes fois contées.
Deux personnes, près de Nîmes, ont vu dans un champ, à la tombée de la nuit, un engin absolument semblable à un ballon de rugby et paraissant reposer sur des béquilles.
L'étrange appareil d'éleva dans les airs en émettant des rayons lumineux qui formèrent bientôt un écran de teinte orange.
Un ingénieur de Meknès, qui se rendait à Port-Lyautey en auto, a déclaré avoir été arrêté jeudi après-midi sur la route, dans la forêt de la Mamora, par un homme revêtu d'une combinaison brillante.
Cet homme, qui mesurait 1 m 20 environ, s'est ensuite dirigé sur la droite de la route. A peine eut-il pris place à l'intérieur que l'engin s'envola et disparut à grande vitesse.
Un habitant de Bourg-de-Méral (Mayenne) a aperçu un engin transparent qui dégageait une lueur aveuglante dans un rayon de deux cent mètres au ras du sol. A l'intérieur de l'engin on pouvait distinguer une forme noire.
Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit et disparut vers le nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol. Arrivé à son domicile, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une matière un peu collante, comme de la parafinne.
Les Savoyards, gens posés s'il en fut, ne se sont pas laissés prendre à l'engin qui a survolé leurs montagnes jeudi. Il avait trop la forme d'un ballon-sonde pour n'en être pas un. Et voir descendre un parachute auquel étaient accrochés des appareils scientifiques ne les a pas surpris autrement. Le ballon-sonde a continué sa route vers Gap où, aujourd'hui sans doute, sera signalée la présence d'un engin mystérieux qui... etc., etc...
[Ref. lrr1:] JOURNAL "LE ROUERGUE REPUBLICAIN":
AVIGNON, 15 Octobre. -- Au début de l'après-midi de vendredi, à 13 h. 30, la population de Fontaine de Vaucluse était en émoi.
En effet, un "disque blanc" planait lentement au-dessus de la petite cité et que l'on pouvait distinguer nettement avec de bonnes jumelles.
Ce disque blanc était surmonté d'une saillie sphérique de même couleur.
La bordure circulaire inférieure portait, par intermittence, deux feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse) alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine de Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le "disque".
La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.
De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.
CALAIS. -- Un garçon bou
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langer de Calais a affirmé qu'il avait vu, à 3 h. 40 du matin, au lieu dit "Saint Pierre Halte", sur la route de Saint-Omer un engin jaune et brillant se poser sur la voie ferrée.
L'objet de forme curieuse, avait, selon le boulanger, deux mètres de haut et quatre mètres de diamètre.
NIMES. -- Deux personnes ont aperçu, la nuit dernière, en regagnant leur domicile, à quelques kilomètres au nord de Nîmes, une lueur verdâtre dans un champ. Elles s'approchèrent et constatèrent la présence d'un engin en tout points identique à un ballon de rugby et paraissant reposer sur des béquilles. L'étrange appareil s'éleva soudain dans les airs en émettant un faible bruit et en prenant progressivement une teinte orange.
[Ref. ple1] JOURNAL "LE PARISIEN LIBERE":
Un grand événement a fait long feu hier sur le front des soucoupes volantes.
L'affaire s'est déroulée en Vaucluse, dans le ciel limpide où le mont Ventoux domine le relief, au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse. A 18 h. 30 des témoins affirmaient qu'ils venaient de voir évoluer un disque blanc surmonté d'une calotte sphérique. L'engin possédait deux feux puissants et alternés passant du blanc au rouge et au violet. Les commentaires allèrent bon train et de très bonne foi semble-t-il, plusieurs personnes firent des récits qui confirmaient la plupart des innombrables phénomènes déjà observés de par le monde. La base aérienne de Caritat, toute proche, fut alertée tandis que l'engin était encore visible. Deux avions à réaction prirent l'air et l'on attendit avec impatience le rapport des pilotes.
Cependant, des imprudents se risquèrent à publier des nouvelles prématurées: les pilotes avaient repéré l'engin qu'ils prenaient en chasse. Mais celui-ci s'échappait à une vitesse largement supérieure à la leur.
En réalité, il n'en était rien et hier, le ministère de l'Air démentait ces affirmations fantaisistes. "Contrairement aux informations publiées par certains journaux vendredi matin, les deux pilotes lancés à la poursuite de la soucoupe ont survolé Fontaine-de-Vaucluse à différentes altitudes et n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte-rendu est formel."
Il fallait donc faire son deuil de la soucoupe de Fontaine-de-Vaucluse. Mais dans un domaine qui offre en cet automne 1954 une vaste inconnue au monde, cela ne suffit pas pour conclure que les soucoupes volantes n'existent pas. Il reste, hélas, trop de cas inexpliqués, et l'énigme qui demeure posée ne semble pas près d'être résolue.
D'autre part, M. Gauffredy, adjoint au maire de Roussillon, a vu, vers 18 heures, une soucoupe de couleur verdâtre qui a disparu en quelques secondes. M. Pierre Hector, entrepreneur, a aperçu le même engin à la même heure à Coustellet.
***
-- A 18 h. 30 hier, une vingtaine de personnes ont aperçu dans le ciel d'Apt un engin ayant la forme d'un cigare avec une grosse lueur blanche à l'avant. L'engin a disparu brusquement en laissant deux lueurs vertes.
-- A Vaison, à Bollène, au Ponet et à L'Isle-sur-Sorgue, entre 18 heures et 18 h. 30, diverses personnes dignes de foi ont vu soit un disque lumineux soit un cigare se déplaçant à une vitesse vertigineuse.
-- Un ouvrier boulanger, M. Elie Théry, âgé de 43 ans, demeurant route de Saint-Omer, à Calais, en se rendant à son domicile vers 3 h. 30 du matin, a aperçu sur la voie ferrée Dunkerque-Calais, près du passage à niveau de Saint-Pierre-Halte, à 50 mètres de lui, un engin lumineux sphérique d'environ 2 mètres de haut dur 4 mètres de large. L'objet était extrêmement brillant.
M. Théry, qui passe pour un homme très sérieux et fort consciencieux, a été vivement ému de cette découverte.
-- A Vignory et à Brottes, villages de la Haute-Marne, un objet de couleur orangée a été aperçu par différents témoins.
Dans le premier cas, celui-ci s'élevait à une allure vertigineuse vers le ciel; la seconde fois, ce sont M. Taillandier, employé des autobus chaumontais, sa femme et sa fille, demeurant à Brottes, qui virent, se déplaçant très vite, une lueur identique venant de Neuilly et allant vers Vignory.
Dans les deux cas, aucun bruit n'a été perçu.
[Ref. ner1:] JOURNAL "NORD-ECLAIR":
La rubrique des soucoupes s'enrichit chaque jour d'éléments nouveaux. Aujourd'hui, intrigués par un engin mystérieux, deux avions à réaction le prennent en chasse. Mais les autorités militaires, tant française qu'anglaises, restent réservées.
Hier, à 13 h. 30, la population de Fontaine-de-Vaucluse, était en émoi. Un « disque blanc » planait lentement au-dessus de la petite cité et on pouvait le contempler nettement avec de bonnes jumelles. Ce disque blanc était surmonté d'une calotte sphérique de même couleur. La bordure circulaire inférieure portait, par intermittence deux feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge. La base aérienne de Caritat (Vaucluse) fut alerté et dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le disque.
La radio des avions en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.
De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.
Cependant, le secrétariat d'Etat aux Forces armées (Air) précise que les deux pilotes de la base d'Orange qui ont survolé Fontaine-de-Vaucluse, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leus compte-rendu est formel.
Le ministère de l'Air britannique ne croit pas à l'existence des soucoupes volantes, cigares ou autres engins volants.
Les porte-parole officiels du ministère déclarent que 99 fois sur 100, on trouve des explications naturelles aux apparitions signalée en grande Bretagne: il s'agit le plus souvent de ballons-sondes. Et lorsqu'aucune explication ne peut être donnée, ajoute-t-on au ministère de l'Air, c'est généralement parce que les témoignages des personnes qui prétendent avoir assisté à ces apparitions sont insuffisants.
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
AVIGNON, 15 octobre. -- Au début de l'après-midi d'hier, à 13 h. 30, la population de Fontaine-de-Vaucluse, était en émoi. En effet, un "disque blanc" planait lentement au-dessus de la petite cité et l'on pouvait le distinguer nettement avec de bonnes jumelles. Ce disque blanc était surmonté d'une calotte sphérique de même couleur.
La bordure circulaire inférieure portait, par intermittence,, deux feux puissants variant du blanc au violacé, passant par le rouge.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse), alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le disque.
La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à celle des avions.
***
Après la publication de cette information, le Secrétariat d'Etat aux Forces Armées (Air), a publié un communiqué affirmant "que les deux pilotes de la base d'Orange, qui ont survolé à plusieurs altitudes Fontaine-de-Vaucluse, le 14 octobre après-midi, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte-rendu est formel."
[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
au-dessus du Vaucluse
DEUX coups de téléphone ont pu faire croire, hier après-midi, aux aviateurs de la base d'Orange-Caritat (Vaucluse) que le dossier des soucoupes volantes allait, grâce à eux, s'enrichir de témoignages sérieux, mais la réalité, très vite, devait les faire déchanter. La soucoupe qui leur avait été signalée au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse et à la poursuite de laquelle, de bonne foi, ils s'étaient aussitôt lancés, n'existait pas. Les habitants du village avaient une imagination plus grosse que les yeux.
C'est vers 13 heures que parvint à la base la première communication. Elle émanait du secrétaire de la mairie de Fontaine-de-Vaucluse, M. Boudin.
"Je vous appelle, disait celui-ci, parce que vous êtes pilotes de chasse, pour vous signaler que depuis une heure environ, une soucoupe volante se tient immobile dans le ciel, exactement au-dessus de la mairie du village."
Si elle provoqua une certaine surprise, cette nouvelle rencontra surtout du scepticisme parmi les officiers. Le commandant de la base, toutefois, appela lui-même le maire, M. Jean Garcin, qu'un arrêté interdisant "la fabrication, le transport et l'usage de la bombe atomique sur le territoire de la commune" rendit célèbre en son temps.
"La soucoupe, répondit le maire, est immobile. Elle est toujours sous les yeux des villageois qui sont rassemblés sur la place et elle se trouve à une altitude d'environ quatre cents mètres."
Comme des pilotes devaient peu après décoller pour leur vol habituel d'instruction, le commandant de la base leur donna comme mission de se diriger vers Fontaine-dc-Vaucluse.
En un instant, les avions à réaction prirent l'air, tournoyèrent au-dessus du vallon de Vaucluse et revinrent à leur base sans avoir rien vu. Ils avaient tout juste constaté qu'une foule nombreuse avait suivi avec intérêt leurs évolutions. Mais de soucoupe, point.
L'incident paraissait clos lorsqu'à 15 h. 30, un nouveau coup de téléphone signala à la base de Caritat que la soucoupe qui venait de disparaître du ciel de Fontaine-de-Vaucluse se trouvait maintenant à la frontière italienne, à la verticale du mont Genèvre.
Mais cette fois personne ne se dérangea.
(Lire en dernière page notre enquête sur le problème des "soucoupes".)
[Ref. nmn2:] JOURNAL "NORD-MATIN":
Un habitant du bourg de Méral (Mayenne) a déclaré avoir vu dans le ciel une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol. Le disque, aplati et en forme de dôme, d'un diamètre de cinq à six mètres dégageait une lueur aveuglante, éclairant la campagne dans un rayon de 200 mètres.
L'engin était transparent et de l'intérieur on observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit et disparut vers le Nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol. Arrivé à son domicile, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière un peu collante, comme de la paraffine.
Un garçon boulanger de Calais a affirmé qu'il avait vu, à 3 h. 40 du matin, au lieudit "Saint-Pierre-Halte", sur la route de Saint-Omer, un engin jaune et brillant se poser sur la voie ferrée.
L'objet de forme curieuse avait, selon le boulanger, deux mètres de haut et quatre mètres de diamètre.
Parmi les autres apparitions, citons celle-ci:
Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir aperçu en fin d'après-midi, à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le Nord-Ouest, qu'il prit d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traînée de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçut distinctement un large disque flexible qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continue sa route, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de matière ont été recueillis. Ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.
Dans notre rubrique d'hier consacrée aux soucoupes volantes, nous avions cité l'information suivante: un "disque blanc" avait plané au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse) alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le "disque".
La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.
De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.
Ainsi qu'on pouvait s'y attendre, les "autorités" ont démenti l'information en ces termes:
"Le Secrétariat d'Etat aux Forces Armées (Air) tient à préciser que les deux pilotes de la base d'Orange qui ont survolé à différentes altitudes Fontaine-de-Vaucluse, le 14 octobre après-midi, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte-rendu est formel".
[Ref. amt1:] JOURNAL "AMBALLA TRIBUNE":
AVIGNON, 14 oct. - Deux avions à réaction de l'armée de l'air française ont poursuivi une "soucoupe volante" signalée près d'ici aujourd'hui.
Les personnes qui ont vu dans le ciel un "disque blanc émettant des lumières blanches rouges et violettes" ont téléphoné à une base aérienne voisine qui a envoyé deux chasseurs pour enquêter.
Les pilotes ont communiqué par radio à la base qu'ils avaient vu l'objet mais il s'est éloigné trop vite pour qu'ils puissent l'identifier - Reuter.
[Ref. ppe2:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
Un cycliste de Biot, près d'Antibes, a frisé une catastrophe: il a failli entrer en collision avec un cigare volant qui stationnait sur la route.
- Je n'ai eu, dit-il, que le temps de freiner... Devant moi: une sorte de cylindre, terminé par une queue métallique de couleur grise. L'engin est parti à la verticale avec un léger sifflement.
"Surtout, ne révélez pas mon nom, je ne voudrais pas que l'on me prenne pour un fada", a demandé le témoin en contant son histoire au premier adjoint de la mairie d'Antibes.
Quelques heures plus tard des ouvriers annonçaient qu'ils avaient vu eux aussi le cigare. Le journal "L'Indépendant" d'Antibes a sorti une édition spéciale.
Le Midi, actuellement, est envahi par les soucoupes. Les Martiens doivent craindre le froid...
On a vu au-dessus de Nice un disque de couleur orange, au-dessus de Cannes un "engin jaune à queue verte"; des vendangeurs du Var ont aperçu un cigare volant blanc et bleu. Un retraité a rencontré, à proximité de la piscine de Perpignan, un Martien vêtu en scaphandrier, descendu d'une grande sphère rougeâtre, qui s'est envolée sans laisser de traces.
Quant au cigare volant de Fontaine-de-Vaucluse, il s'est avéré, après enquête, que ce n'était qu'un fantôme de soucoupe. Les habitants de la localité, maire en tête, affirment qu'ils l'ont bien vu. Mais les deux pilotes de chasse envoyés à sa poursuite l'ont vainement cherché dans le ciel. Ils n'ont pas même distingué le moindre ballon-sonde. On devait signaler un autre cigare un peu plus tard à la frontière italienne, mais cette fois personne ne se dérangea.
On a vu, d'ailleurs, de nombreux cigares, hier, en Italie. L'information la plus curieuse concerne un qui aurait atterri près de Rovigo: à l'endroit d'où les habitants affirment l'avoir vu décoller s'ouvre un cratère de six mètres de diamètre et six peupliers qui se dressaient à proximité ont été à demi carbonisés.
Enfin hier après-midi, les habitants de Tulle et de Brive ont examiné à la jumelle une gigantesque "ampoule de Sérum" qui a survolé la région jusqu'à la tombée de la nuit. On l'a vue aussi de la station météorologique du Puy-Chadrac et de celle de Rueyres (Cantal), mais les observateurs la comparent à une olive surmontée d'une antenne...
LUNDI, la suite de notre enquête:
"Ce qu'il faut savoir sur les soucoupes volantes"
[Ref. las1:] JOURNAL "LIBRE ARTOIS":
Un habitant du bourg de Méral (Mayenne) a déclaré avoir vu dans le ciel une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol. Le disque, aplatie et en forme de dôme, d'un diamètre de cinq à six mètres, dégageant une lueur aveuglante, éclairait la campagne dans un rayon de 200 mètres.
L'engin était transparent et de l'intérieur ont observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit et disparut rapidement vers le nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol. Arrivé à son domicile, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière un peu collante, comme de la paraffine.
Un garçon boulanger de Calais a affirmé, qu'il avait vu, à 3 h. 40 du matin, au lieu-dit Saint-Pierre-Halte, sur la route de Saint-Omer, un engin jaune et brillant se poser sur la voie ferrée.
L'objet de forme curieuse, avait selon le boulanger, deux mètres de haut et quatre mètres de diamètre.
Parmi les autres apparitions, signalons encore celle-ci:
Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir aperçu en fin d'après-midi, à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le Nord-Ouest, qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traînée de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçut distinctement un large disque flexible, qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en vol. Une boule argenté, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, disparut bientôt au regard, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimension qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de matière ont été recueillis. Ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.
Dans notre rubrique d'hier consacrée aux soucoupes, nous avions cité l'information suivante: un "disque blanc" avait plané au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse), alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le disque.
La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.
De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.
Ainsi qu'on pouvait s'y attendre les "autorités" ont démenti l'information en ces termes:
Le Secrétariat d'Etat aux Forces Armées, (Air) tient à préciser que les deux pilotes de la base d'Orange qui ont survolé à différentes altitudes Fontaine-de-Vaucluse, le 14 octobre après-midi, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte rendu est formel.
[Ref. cmn1] JOURNAL "CENTRE MATIN":
AVIGNON. -- Au début de l'après-midi d'hier vendredi, la population de Fontaine-de-Vaucluse, était en émoi.
En effet, un "disque blanc" planait lentement au-dessus de la petite cité et on pouvait le distinguer nettement avec de bonnes jumelles.
Ce disque blanc était surmonté d'une calotte sphérique de même couleur.
La bordure circulaire inférieure portait, par intermittence, deux feux puissants, variant du blanc au violacé, en passant par le rouge.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse), alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le "disque".
La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait, car sa vitesse était supérieure à la leur.
De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.
Voici par ailleurs quelques autres informations concernant les apparitions de soucoupes volantes:
Mulhouse. -- Un représentant circulant en voiture hier soir, en compagnie d'un ami, entre Niffer et Kembs, aperçut soudain, dans le ciel, un engin lumineux sous forme d'une boule de feu ovoïde. Celui-ci, selon le représentant, Décrivit un grand "8" dans le ciel, se déplaçant à une allure vertigineuse et à une altitude d'environ 300 mètres l'engin, qui était précédé d'une longue traînée lumineuse, changea de couleur en passant de l'orange au blanc, puis se dirigea vers le sud-est.
Martigues. -- Une enfant de 8 ans, qui se trouvait avec sa mère et sa tante sur la route au hameau de Saint-Pierre, près de Martigues, a aperçu dans le ciel, un engin lumineux de forme allongée, duquel a-t-elle précisé, sortait une sorte de feu d'artifice. Les parents ont certifié les déclarations de leur enfant.
Calais. -- Un garçon boulanger de Calais a affirmé qu'il avait vu, à 3 h. 40 du matin, au lieu-dit "Saint-Pierre-Halte", sur la route de Saint-Omer, un engin jaune et brillant se poser sur la voie ferrée.
L'objet de forme curieuse avait, selon le boulanger, deux mètres de haut et quatre mètres de diamètre.
Nîmes. -- Deux personnes ont aperçu, la nuit dernière, en regagnant leur domicile, à quelques kilomètres au nord de Nîmes, une lueur verdâtre dans un champ.
Elles s'approchèrent et constatèrent la présence d'un engin en tous points identique à un ballon de rugby et paraissant reposer sur des béquilles. L'étrange appareil s'éleva soudain dans les airs en émettant un faible bruit et en prenant progressivement une teinte orange.
Graulhet. -- Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir aperçu hier en fin d'après-midi, à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le nord-ouest, qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traînée de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçut distinctement un large disque flexible, qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, disparut bientôt au regard, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de matière ont été recueillis. Ils se présentaient sous forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.
Melun. -- Près de Montargis sur la route nationale N° 7, un habitant de cette ville, a déclaré avoir vu dans le ciel une masse jaune de forme arrondie et très brillante.
Marseille. -- Deux engins lumineux volant à haute altitude ont été aperçus dans le ciel du Rove au début de l'après-midi. Les observateurs ont noté que ces engins s'immobilisaient quelques instants puis reprenaient leur vol.
Draguignan. -- Plusieurs habitants de Draguignan ont observé vers la fin de l'après-midi, un objet lumineux traversant le ciel à la vitesse d'un météore.
Casablanca. -- Des ouvriers des subsistances militaires de Casablanca, ont déclaré avoir aperçu cet après-midi, au-dessus de la ville, une sorte de cigare phosphorescent qui, après être descendu doucement comme une feuille morte a repris sa course horizontale à une vitesse vertigineuse pour finalement disparaître.
Angers. -- Un habitant du bourg de Méral (Mayenne), a déclaré avoir vu dans le ciel, une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol.
Le disque, aplati et en forme de dôme, d'un diamètre de cinq à six mètres, dégageait une lueur aveuglante, éclairant la campagne dans un rayon de 200 mètres.
L'engin était transparent et à l'intérieur on observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit, et disparut rapidement vers le nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol.
Arrivé à son domicile il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière un peu collante, comme de la paraphine [sic].
PAS DE "SOUCOUPE" EN GRANDE-BRETAGNE OU DES EXPLICATIONS NATURELLES SUFFISENT GENERALEMENT
Londres. -- Le ministère de l'Air britannique ne croit pas à l'existence des "soucoupes", "cigares" et autres engins volants.
Tout en se refusant à tout commentaire sur les engins signalés en France, les porte-parole officiels déclarent que des explications naturelles sont généralement données à ces phénomènes en Grande-Bretagne et que, seules, des explications insuffisantes laissent subsister le mystère.
Aucun objet mystérieux n'a été signalé dans le ciel de Grande-Bretagne, au cours des dernières semaines.
[Ref. npd1:] JOURNAL "THE NEW PHILADELPHIA DAILY TIMES":
AVIGNON, France (INS) -- Des "soucoupes volantes" ont été signalées avoir été vues à nouveau en France et en Italie.
Deux avions à réaction de la force aérienne française ont poursuivi un objet décrit comme "un disque blanc émettant des lumières blanches, rouges et violettes," mais il s'est éloigné avant que les pilotes ne puissent l'identifier.
En Italie, un automobiliste près de Modène a déclaré qu'il a vu un objet incandescent en forme de cigare passer à une vitesse énorme. Un garçon de 13 ans a déclaré qu'il a vu un objet sur la ville à Florence "tourbillonnant comme une toupie."
Un objet argenté aurait volé à grande vitesse sur Luino, près de la frontière suisse à 1000 pieds d'altitude. De nombreux témoins ont signalé qu'il ne faisait aucun bruit et ne laissaient aucune traînée de vapeur.
[Ref. hct1:] JOURNAL "HARTFORD COURANT":
AVIGNON, France, 19 oct. (INS) - Les "soucoupes volantes" ont été rapportées comme ayant été aperçues en France et en Italie à nouveau. Deux avions à réaction le l'Armée de l'Air française ont poursuivi un objet décrit comme "un disque blanc donnant une lumière blanche, rouge et violette," mais il s'est éloigné avant que les pilotes ne puissent l'identifier.
[Ref. ajl1] JOURNAL "THE ALBUQUERQUE JOURNAL":
AVIGNON, France (INS) -- Des "soucoupes volantes" ont été signalées avoir été vues à nouveau en France et en Italie.
Deux avions à réaction de la force aérienne française ont poursuivi un objet décrit comme "un disque blanc émettant des lumières blanches, rouges et violettes," mais il s'est éloigné avant que les pilotes ne puissent l'identifier.
En Italie, un automobiliste près de Modène a déclaré qu'il a vu un objet incandescent en forme de cigare passer à une vitesse énorme. Un garçon de 13 ans a déclaré qu'il a vu un objet sur la ville à Florence "tourbillonnant comme une toupie."
Un objet argenté aurait volé à grande vitesse sur Luino, près de la frontière suisse à 1000 pieds d'altitude. De nombreux témoins ont signalé qu'il ne faisait aucun bruit et ne laissaient aucune traînée de vapeur.
[Ref. lma1] JOURNAL "LUBBOCK MORNING AVALANCE":
AVIGNON, France, 18 oct. INS -- Des "soucoupes volantes" ont été signalées avoir été vues à nouveau en France et en Italie.
Deux avions à réaction de la force aérienne française ont poursuivi un objet décrit comme "un disque blanc émettant des lumières blanches, rouges et violettes," mais il s'est éloigné avant que les pilotes ne puissent l'identifier.
En Italie, un automobiliste près de Modène a déclaré qu'il a vu un objet incandescent en forme de cigare passer à une vitesse énorme. Un garçon de 13 ans a déclaré qu'il a vu un objet sur la ville à Florence "tourbillonnant comme une toupie."
Un objet argenté aurait volé à grande vitesse sur Luino, près de la frontière suisse à 1000 pieds d'altitude. De nombreux témoins ont signalé qu'il ne faisait aucun bruit et ne laissaient aucune traînée de vapeur.
[Ref. sdt1] JOURNAL "THE SHREVEPORT DAILY TIMES":
AVIGNON, France (INS) -- Des "soucoupes volantes" ont été signalées avoir été vues à nouveau en France et en Italie.
Deux avions à réaction de la Force Aérienne Française ont poursuivi un objet décrit comme "un disque blanc émettant des lumières blanches, rouges et violettes," mais il s'est éloigné avant que les pilotes ne puissent l'identifier.
En Italie, un automobiliste près de Modène a déclaré qu'il a vu un objet incandescent en forme de cigare passer à une vitesse énorme. Un garçon de 13 ans a déclaré qu'il a vu un objet sur la ville à Florence "tourbillonnant comme une toupie."
Un objet argenté aurait volé à grande vitesse sur Luino, près de la frontière suisse à 1000 pieds d'altitude. De nombreux témoins ont signalé qu'il ne faisait aucun bruit et ne laissaient aucune traînée de vapeur.
[Ref. tdc1] JOURNAL "THE DELPHOS COURANT":
AVIGNON, France (INS) -- Des "soucoupes volantes" ont été signalées avoir été vues à nouveau en France et en Italie.
Deux avions à réaction de la force aérienne française ont poursuivi un objet décrit comme "un disque blanc émettant des lumières blanches, rouges et violettes," mais il s'est éloigné avant que les pilotes ne puissent l'identifier.
En Italie, un automobiliste près de Modène a déclaré qu'il a vu un objet incandescent en forme de cigare passer à une vitesse énorme. Un garçon de 13 ans a déclaré qu'il a vu un objet sur la ville à Florence "tourbillonnant comme une toupie."
Un objet argenté aurait volé à grande vitesse sur Luino, près de la frontière suisse à 1000 pieds d'altitude. De nombreux témoins ont signalé qu'il ne faisait aucun bruit et ne laissaient aucune traînée de vapeur.
[Ref. ltdc1] JOURNAL "THE LINTON DAILY CITIZEN":
AVIGNON, France -- INS -- Des "soucoupes volantes" ont été signalées avoir été vues à nouveau en France et en Italie.
Deux avions à réaction de la Force Aérienne Française ont poursuivi un objet décrit comme "un disque blanc émettant des lumières blanches, rouges et violettes," mais il s'est éloigné avant que les pilotes ne puissent l'identifier.
En Italie, un automobiliste près de Modène a déclaré qu'il a vu un objet incandescent en forme de cigare passer à une vitesse énorme. Un garçon de 13 ans a déclaré qu'il a vu un objet sur la ville à Florence "tourbillonnant comme une toupie."
Un objet argenté aurait volé à grande vitesse sur Luino, près de la frontière suisse à 1000 pieds d'altitude. De nombreux témoins ont signalé qu'il ne faisait aucun bruit et ne laissaient aucune traînée de vapeur.
[Ref. pmh1:] MAGAZINE "PARIS-MATCH":
M. BOUDIN DESSINE CE QU'Il A VU.
[Ref. ipc1:] JOURNAL "L'INDEPENDANT DU PAS-DE-CALAIS":
Les soucoupes volantes sont à l'ordre du jour. On signale à leur présence un peu partout et cependant aucun de ces engins mystérieux n'a pu être identifié de façon quelque peu précise.
Les divergences sont si importantes tant sur la forme des appareils que sur la description des passagers qui les occuperaient qu'il est impossible d'accorder le moindre crédit à la majorité des visionnaires ou supposés tels.
Est-ce dire que tout soit de pure invention.
Nous ne le croyons pas et cependant il paraît indispensable de rejeter comme fantaisistes tous les détails donnés sur de prétendus engins qui nous arriveraient de la Planète Mars.
Un avion "Stratojet" qui, chaque jour survola la vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteurs de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt, atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisir de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, c'était évaporé.
Ce phénomène expliqué scientifiquement est dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "Stratojet" peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse et grande altitude et donner lieu, ainsi, à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
Cette observation, faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne est identique à celle déjà relaté en son temps par un habitant d'Oloron.
(Suite en 4e page)
Le Ministère de l'Air français a, de son côté démenti fortement la poursuite d'une soucoupe par des avions à réaction.
Informé de la prétendue présence d'un tel engin, 2 avions ont bien pris leur envol mais... n'ont rien aperçu alors que toute la presse à orchestré une poursuite purement imaginaire à travers l'espace.
Que nous réservent encore les soucoupes et ces gentils "Martiens" d'un mètre vingt, qui nous apparaissent jusqu'ici comme des êtres fugitifs et pacifiques? Heureusement d'ailleurs, car voici maintenant que les soucoupes éclatent en vol, ce qui ne les empêche nullement de se bien porter. Riez, bonnes gens, moi cela finira par troubler mon sommeil, d'autant plus que je n'ai pas eu la chance jusqu'ici d'apercevoir même l'espace d'un éclair ces cigares d'un âge nouveau, et ces disques de progrès… une nuit finira bien par m'être propice, car la prolifération des engins toujours lumineux est une véritable prolifération, pas une prolifération pour rire. Au rythme de ces dernières semaines tous les français auront bientôt vu leur soucoupe et seuls pourront relever la tête ceux qui auront connu des "Martiens", leur auront parlé, voire, les auront embrassé puisque ses voisins charmants sont, dit-on, très affectueux.
Trêve de plaisanterie. Soyons réalistes et comptons la merveilleuse histoire du mégissier de Graulhet. Jeudi, en fin d'après-midi, il a, dit-il, aperçu à haute altitude un engin argenté se dirigeant vers le nord-ouest. Il crut tout d'abord un avion à réaction. Mais ces appareils d'une époque déjà très reculée laissent derrière eux une traînée blanche. Or, il n'y avait pas de traînée. Le mégissier, homme sceptique et de bon sens s'en alla quérir une paire de jumelles (ne manquez pas de toujours emporter les vôtres avec vous si vous ne voulez pas rater votre soucoupe ou votre "Martien").
Optiquement nanti, il observa distinctement un large disque flexible qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée d'un mètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, pour disparaître aux regards (Je n'en suis pas surpris étant donné le temps nécessaire à toutes ces opérations et la grande vitesse de l'engin. Les meilleures choses ont malheureusement une fin).
Le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques.
Ne prenez pas trop vite et le mégissier de Graulhet pour un farceur; une quinzaine de personnes ont témoigné de ce singulier phénomène et plus fort, des fragments de matières ont été recueillis. On ne les mettra pas en conserve et pas même au musée, car ces filaments argentés agglomérés s'effritent lorsqu'on les touches. Dommage!
Après une telle démonstration, des détails et aussi sensationnels, comment comprendre que les Anglais restent sceptiques. Ces messieurs viennent maintenant troubler la fête, le grand ballet interplanétaire des soucoupes, qui ne fait de mal à personne, alimente les conversations, fournit des thèmes de bonnes blagues à n'en plus finir.
Le ministère de l'air britannique, sans doute pour ne pas faire comme tout le monde, ne croit pas à l'existence des soucoupes volantes, cigares et autres engins volants. Il croit seulement au "lit-cage" volant. Tout en se refusant à tout commentaire sur les engins signalés en France et dans les autres pays européens, les porte-paroles officiels du ministère déclarent que 99 fois sur 100, on trouve des explications naturelles aux apparitions analogues signalés en Grande-Bretagne. Il s'agit le plus souvent de ballons-sondes. Lorsqu'aucune explication ne peut être donnée, c'est généralement parce que les témoignages des personnes qui prétendent avoir assisté à ses apparitions sont insuffisants. Aucun engin de ce genre n'a d'ailleurs été signalé en Grande-Bretagne ces dernières semaines.
Voilà ces messieurs du ministère de l'air de Grande-Bretagne veulent "dégonfler" nos soucoupes et cigares (il est vrai que les "Martiens" semblent porter un intérêt tout particulier à la France) en vulgaires ballon-sondes. Quelle désillusion… Mais gare, relevez la tête "votre" soucoupe passe peut-être à l'instant même.
SEPTICOS.
[Ref. aml1] AIME MICHEL:
Aimé Michel rapporte en son livre que le 14 octobre 1954, vers 12:30, un engin est apparu dans le ciel de Fontaine-de-Vaucluse, sous les yeux de plusieurs centaines de témoins.
L'objet est resté là pendant une heure et demie sans changer de position mais en se livrant à des jeux de lumières variés et à de curieuses évolutions sur son axe.
Aimé Michel rapporte que toutes les lunettes de la région furent bientôt braquées dessus. Un correspondant d'un journal de Marseille qui se trouvait là a alerté la base aérienne d'Orange-Caritat, qui a envoyé deux avions à réaction vers les lieux.
Les deux chasseurs à réaction sont arrivés, étant en liaison radio avec leur base, tandis qu'en même temps la base était en liaison téléphonique avec le journaliste qui ne quittait pratiquement pas l'objet des yeux.
Le journaliste a ainsi guidé les deux jets vers l'objet. La base lui a signalé que les deux pilotes voyaient maintenant l'objet, et qu'ils le prenaient en chasse.
Les gens à Fontaine-en-Vaucluse ont vu alors les jets foncer vers le mystérieux engin. Celui-ci s'est alors mis en mouvement et a filé dans le lointain en quelques secondes.
Les pilotes ont averti par radio leur base de ce qu'ils n'arrivaient pas à suivre l'engin, ce que les témoins au sol ont constaté. Les avions sont revenus à leur base d'Orange-Caritat, il était à ce moment un peu plus de 14:00.
Aimé Michel signale que deux jours après, le communiqué suivant est paru dans tous les journaux français:
"Le secrétariat à l'Air communique: contrairement à ce que certains quotidiens ont annoncé hier matin, le secrétariat aux Forces armées (Air) tient à préciser que les deux pilotes de la base d'Orange qui ont survolé à différentes altitudes Fontaine-de-Vaucluse n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte rendu est formel."
Michel rapporte que le communiqué a suscité un flot de lettres écrites par des lecteurs indignés qui avaient été parmi les innombrables témoins. Ceux-ci exprimaient vivement que le communiqué les prenait pour des imbéciles, et qu'ils savaient bien ce qu'ils avaient vu.
Aimé Michel cite un extrait d'une des lettres:
"Ce communiqué est très instructif. Maintenant, je sais ce qu'il faut penser des démentis officiels sur cette question."
[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:
Voici d'abord, la présentation des faits tels qu'ils se produisirent et dont toute la population de Fontaine-de-Vaucluse fut témoin.
A 13 h. 30, alertée par des enfants qui les premiers virent l'appareil dans le ciel, toute la population de cette localité fut en émoi. Un disque blanc planait lentement au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse. De grosses jumelles d'artillerie aux yeux, des témoins distinguèrent nettement un grand disque métallique surmonté d'un dôme hémisphérique "tout à fait semblable à un chapeau melon argenté". La bordure circulaire inférieure portait, par intermittences, deux feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge (1), oscillant sur l'axe du grand disque inférieur. L'ensemble se présentait tantôt sous la forme du "chapeau melon", tantôt d'un losange, tantôt d'un simple disque au bord brillant, d'où deux feux fixes, diamétralement opposés, étaient par intermittences très visibles à l'śil nu. Aucune fumée, aucun bruit n'accompagnait le "phénomène".
La base aérienne de Caritat (à Orange) alertée, dirigea deux avions à réaction qui, vers 14 heures, firent leur apparition dans le ciel du Vaucluse. Après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, les jets prirent de l'altitude et piquèrent en flèche sur l'objet signalé. Toute la population, intéressée ou vaguement inquiète, assista à cette prise en chasse.
(1) Détails également observés sur l'engin qui, trois heures durant, survola Orly (Voir Chapitre Neuvième).
Les chasseurs à réaction, en liaison radio avec leur base, annoncèrent que l'engin était en vue, qu'ils le prenaient en chasse, mais que l'engin s'échappait avec une vitesse supérieure à la leur.
Du village, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner à vive allure, poursuivi par les deux avions à réaction.
Le Provençal du 15 octobre 1954 nous donne à ce propos une importante précision, venant confirmer ce qui précède:
- Notre correspondant se tenait en relation téléphonique avec la base aérienne d'où l'on communiquait par radio avec les avions. Il fut facile de guider les appareils sur la soucoupe.
Le correspondant du Provençal était donc en liaison téléphonique avec la base d'Orange qui, de son côté, était en liaison radiophonique avec les chasseurs. Les messages des chasseurs parvenaient donc peu après à ce journaliste.
Effectivement, c'est bien ainsi que les faits se déroulèrent. Pourtant, un autre quotidien du Midi - qui prit pour habitude (facile) de railler le problème soucoupe - présente ainsi les faits "revus et corrigés" à l'intention de ses lecteurs:
- Vers 13 heures, le Secrétaire de la Mairie de Fontaine-de-Vaucluse téléphonait au mess des officiers de la base d'Orange pour signaler une soucoupe volante à la verticale de sa mairie. Cette information fut accueillie avec un mélange d'enthousiasme et de circonspection, mais les précisions données étaient telles que le commandant de l'une des escadrilles de la base téléphona quelques instants plus tard au Maire de Fontaine-de-Vaucluse. Celui-ci confirma les indications données par son secrétaire et provoqua l'hilarité des pilotes présents autour du téléphone, en précisant que la soucoupe volante était immobile à 400 mètres à la verticale de la Fontaine ("sans doute le pilote avait-il soif", crut spirituel d'ajouter ce quotidien!). A cet instant précis, un commandant d'escadron s'apprêtait à décoller pour une mission banale (1) et la présence de l'objet lui fut signalée. Quelques instants plus tard, il était à la verticale de la Fontaine sans voir la moindre soucoupe.
(1) Cette "mission banale", noterons-nous, vient fort à propos! La première dépêche officielle prouve au contraire que les avions avaient été "immédiatement dirigés" vers Fontaine de Vaucluse. L'article incriminé est donc bien "arrangé" au goût des détracteurs par principe!
Or, tout ceci est faux! Ce quotidiennement! Nous devons nous élever contre cette inqualifiable façon de dénaturer les faits et de faire passer les gens - Maire et Secrétaire de Mairie en tête! - pour des imbéciles!
La dépêche officielle diffusée le soir même était pourtant bien différente de la prose du quotidien:
- La base aérienne de Caritat (Vaucluse) alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction· qui, bientôt, firent leur apparition et, après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse prirent de l'altitude et piquèrent sur le disque. La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur ..."
Cette dépêche officielle est formelle et infirme clairement les assertions du précédent quotidien.
Mais où l'affaire devient proprement ahurissante, c'est lorsque, 24 heures plus tard, une autre dépêche non moins officielle et non moins formelle, proclama ce qui suit:
- Le Secrétariat à l'Air communique: Contrairement à ce que certains quotidiens ont annoncé hier matin (15 octobre 1954) le Secrétariat aux Forces Armées (Air) tient à préciser que les deux pilotes de la base d'Orange qui ont survolé à différentes altitudes Fontaine-de-Vaucluse le 14 octobre après-midi, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte rendu est formel".
Le Pentagone et l'A.T.I.C. (1) ont fait école! Leur méthode "douche écossaise" a maintenant cours en France. "On" annonce donc officiellement que deux pilotes ont vu et pris en chasse une soucoupe volante et le lendemain, "on" dément tout simplement le communiqué officiel précédent!
Quel esprit sensé avalera-t-il une aussi grossière couleuvre? Si, véritablement, les autorités ont espéré - par ce dernier communiqué - leurrer le public, c'est qu'elles n'ont pas une très haute opinion de ses facultés de raisonnement! Avec de tels procédés, "on" nous prépare en haut lieu une sérieuse panique générale pour le jour où ces engins se poseront en masse sur la Terre.
En effet, si un revirement fondamental ne se dessine pas en la faveur de la mise au courant du public, nous courons à la catastrophe qui sera causée par la peur, par la peur du Martien" dont aujourd'hui il est "officiellement" commode et de bon ton de rire.
(1) Air Technical Intelligence Center, déjà cité.
[Ref. ldl2:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
N.D.L.R. - Les quatre droites concernent le réseau du 2 octobre 1954. La première comprend les lieux de: Jeumont, Dijon, Louhans, Morestel (Sur cette droite figurent également: Chevigny en Valière (le 14-10-54), et Le Pin (le 16-9-54). La deuxième comprend les lieux de Poncey-Pellerey, Bourg (sur cette droite figure également: Meursanges (le 14-10-54). La troisième comprend les lieux de Saint-Brieuc, Saint-Paulien (sur cette droite figure également: Angers (le 1-9-54). La quatrième comprend les lieux d'Aiguillon, d'Avignon (sur cette droite figure également: Fontaine de Vaucluse (le 14-10-54).
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
330 | -005.13351 | 43.91100 | 14 | 10 | 1954 | 13 | 30 | 180 | *FONTAINE-VAUCLUSE | F | 151700 | C** | 300 |
[Ref. hdt1:] HENRI DURRANT:
L'auteur indique que le 14 février 1954 vers 12:30 un engin est apparu au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse dans le Vaucluse en France et y reste stationnaire pendant une heure et demie en changeant de couleur et de position par rapport à son axe.
Il cite alors Aimé Michel dans la quatrième édition de son livre Mystérieux Objet Célestes: A Propos des Soucoupes Volantes, pages 216,217:
"... Toutes les lunettes de la région furent bientôt braquées vers lui. Le correspondant d'un journal de Marseille, qui se trouvait là, alerta la base aérienne de Caritat, qui dépêcha deux avions à réaction. Ce qui se déroula alors ressemble tout à fait aux récits rapportés par Ruppelt dans son livre."
"Les deux chasseurs à réaction arrivent. Ils sont en liaison radio avec la base, qui est elle-même en liaison téléphonique avec le journaliste, lequel ne quitte guère l'objet des yeux. Le journaliste guide les deux appareils par l'intermédiaire de la base. Celle-ci avertit bientôt le guide que 'les deux pilotes voient l'objet, et qu'ils le prennent en chasse.' Et en effet de Fontaine-de-Vaucluse, on peut voir les deux appareils foncer vers le mystérieux engin. Mais celui-ci démarre alors et disparaît dans le lointain en quelques secondes."
"Les pilotes avertirent par radio qu'ils ne pouvaient suivre, ce que les témoins de la manoeuvre savaient déjà, et rentrèrent à Caritat. Il était un peu plus de 14 heures."
"Deux jours après, le 16 octobre, on pouvait lire ceci dans tous les journaux français:"
"'Le Secrétariat à l'Air communique: Contrairement à ce que certains quotidiens ont annoncé hier matin, le secrétariat aux Forces armées (Air) tient à préciser que les deux pilotes de la base d'Orange qui ont survolé à différentes altitudes fontaine-de-Vaucluse le 14 octobre après midi, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte-rendu est formel.'"
"Ce communiqué suscita un flot de lettres indignées de la part des innombrables témoins. 'On nous prend pour des imbéciles... Nous savons bien ce que nous avons vu', disaient-ils. Et l'un d'eux ajoutait 'Ce communiqué est très instructif. Maintenant je sais ce qu'il faut penser des démentis officiels sur cette question'."
[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:
Les auteurs notent que cette tentative d'interception d'une soucoupe volante du 14 octobre 1954 eut tout un village, celui de Fontaine-de-Vaucluse, pour témoin.
Un groupe d'enfants avait observé quelque chose d'étrange dans le ciel à 13:30 et c'est ainsi que l'alerte avait été donnée, car bientôt, toute la population attirée par les cris des enfants s'était massée dans la rue et regardait un objet blanc qui planait au-dessus du village.
Les auteurs indiquent que l'un des témoins, M. Armand Boudin, a donné le compte rendu suivant:
"A l'aide de grosses jumelles d'artillerie, il était possible de distinguer nettement un grand disque blanc entouré d'une calotte sphérique de même couleur, tout à fait semblable à un chapeau melon argenté. La bordure circulaire inférieure portait, par intermittence, deux feux puissants passant du blanc au violacé, oscillant sur l'axe du grand disque inférieur. L'ensemble se présentait tantôt sous la forme d'un chapeau melon, tantôt d'un losange, tantôt d'un simple disque aux bords brillants. Pas de fumée, pas de bruit."
Le disque évoluant lentement dans le ciel clair, c'est M. Armand Boudin qui prit l'initiative d'alerter par le téléphone la base aérienne de l'armée de l'air à Orange-Caritat.
La personne de la base aérienne lui répond que deux avions vont être envoyés et lui demande de rester en ligne pour aider à les guider vers l'objet.
L'arrivée des avions a été attendue par un foule de Vauclusiens qui avaient accompagné le secrétaire au bureau de la mairie, et ils attendaient anxieusement l'arrivée des avions. Ceux-ci sont arrivés vers 14:00, apparaissant en arrivant droit sur Fontaine-de-Vaucluse.
M. Boudin était toujours en contact téléphonique avec la base aérienne qui était elle-même en contact radio avec les deux jets de type "Vampire." Ceux-ci ont fait un virage au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse et ont rapidement pris de l'altitude, puis ont foncé en direction de l'objet. Depuis le village les gens ont alors vu l'objet démarrer soudainement et rapidement, semblant avoir les deux jets à ses trousses.
Tard dans la soirée, les gens attendaient toujours des nouvelles du résultat de la poursuite. Mais c'est seulement deux jours plus tard qu'un communiqué officiel de la base aérienne d'Orange Caritat affirmait:
"Les pilotes n'ont découvert aucun objet inconnu..."
Les auteurs indiquent que ceci fit bondir les centaines de témoins parmi lesquels M. Boudin, et ils rétorquèrent: "si les aviateurs ont vu quelque chose de connu, qu'ils nous disent ce que c'était!"
[Ref. vau2:] BULLETIN D'UFOLOGIE "VAUCLUSE UFOLOGIE":
[... autres cas...]
11) 14.10.54 - 12H30 - Fontaine de Vaucluse. Chasse aérienne depuis Orange.
[... autres cas...]
[Ref. vau3:] BULLETIN D'UFOLOGIE "VAUCLUSE UFOLOGIE":
LA RUBRIQUE DES ANNEES CINQUANTE.
Avec Vaucluse Ufologie n°7, nous vous donnions la liste de tous les cas d'observation que nous possédions pour la période des années cinquante, de 1950 à 1959. Mais depuis cette publication nous avons pu mettre à jour cette liste, la compléter et, parfois, la préciser d'avantage. C'est surtout parce que Jean Pierre Troadec s'est attaché à la mise à jour de ses dossiers pour cette période, dans le but d‘élaborer un catalogue de tous les cas d'observation d'O.V.N.I. sur le Vaucluse que le GREPO fera connaître dans quelque temps en un numéro spécial de notre bulletin, que je peux aujourd'hui vous donner une nouvelle liste. Cette nouvelle liste élimine bien évidemment la précédente qui contenait de nombreuses erreurs de date, mais elle reste encore imprécise sur certains cas. Je souhaite qu'elle puisse vous servir utilement, pourquoi pas engendrer des enquetes ou des contre-enquetes; et, si vous possédez de nouveaux éléments ou d'autres cas que nous ne possédons pas, faites les nous connaître et je les communiquerais dans cette rubrique avec vos références.
[... autres cas...]
12° - 14.10.54 - 12h30 - Fontaine de Vaucluse. Observation depuis le sol et chasse aérienne (Vaucluse Ufologie n°6).
[... autres cas...]
[Ref. vau1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "VAUCLUSE UFOLOGIE":
LA RUBRIQUE DES ANNEES 50
René FAUDRIN
Le 14 octobre 1954, deux avions à réaction interviennent à Fontaine de Vaucluse pour intercepter une soucoupe volante.
Vaucluse-Ufologie n° 3. La journée du 14 octobre 1954 vit une intense activité des "soucoupes volantes" en France. Il en est de même pour le Vaucluse où nous recensons 4 cas. Dont deux pour la seule ville de Vaison la Romaine: 13 heure puis à 18 heure 30. Et, je vous faisais part d'un objet au-dessus de Fontaine de Vaucluse, poursuivis par une patrouille aérienne de la base militaire Orange-Caritat. Aujourd'hui nous savons qu'un objet inconnu fut également observé à 18 heure dans le ciel d'Avignon. Ce qui porte à cinq cas pour cette seule journée.
Voici ce que le Dauphiné Libéré du 15 octobre 1954 relate:
"Fontaine de Vaucluse - 14 octobre 54 - 12 h 30.
Une soucoupe... une soucoupe... Alerté par des enfants qui, les premiers la virent dans le ciel, toute la population était en émoi.
Un disque blanc planait lentement au-dessus de Fontaine de Vaucluse. Grosse jumelles d'artillerie aux yeux il était possible de distinguer nettement un grand disque blanc surmonté d'une calotte sphérique de même couleur tout à fait semblable à un chapeau melon argenté.
La bordure circulaire inférieure portait par intermittence, des feux puissants variant du blanc violacé, passant par le rouge. Oscillant sur l'axe du grand disque inférieur, l'ensemble se présentait tantôt sous la forme d'm chapeau melon, tantôt d'un losange, tantôt simplement d'un disque aux bords brillants, d'où le feu fixe diamétralement opposé, était par moment, très bien visible à l'oeil nu. Pas de fumée. Pas de bruit.
La base aérienne Caritat alertée dirigea sur le champ deux avions à réaction qui, vers 14 heure, firent leur apparition dans le ciel de Fontaine de Vaucluse. Notre correspondant (du Dauphiné Libéré) se tenant en relation téléphonique avec la B. A., d'où l'on comuniquait par radio avec les avions, il fut facile de guider les appareils vers le mystérieux visiteur.
Après deux virages sur Fontaine les avions piquèrent en flèche vers l'objet signalé. La radio des avions annonça que la "soucoupe" était en vue, qu'ils la prenaient en chasse, mais qu'elle s'échappait à une vitesse supérieure à la leur.
En effet, de Fontaine de Vaucluse, on vit nettement la "soucoupe" démarrer en flèche avec, à sa poursuite, les 2 avions à réaction".
Ce n'est pas la première fois qu'une affaire de ce genre se passe en France, le vendredi 15 juin 1951, deux avions "Vampire" décollèrent déjà de la B. A. 115 pour apercevoir en plein ciel un objet inconnu à reflet métallique, à une altitude de 5 500 à 5 000 mètres. Ce jour-là, les deux avions décollaient pour une simple mission d'entrainement lorsqu'il aperçursnt l'objet (ce cas fera l'objet d'un autre article de cette rubrique prochainement).
Deux jours après cette chasse aérienne, l'on pouvait lire ceci dans les Journaux français:
"Le Secrétariat à l'Air communique: contrairement à ce que certains quotidiens ont annoncé hier matin, le secrétariat aux forces armées (air) tient à préciser que les deux pilotes de la base d'Orange, qui ont survolé à différentes altitudes Fontaine de Vaucluse le 14 octobre après-midi, n'ont observé au-dessus de la ville aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les 2 pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte rendu est formel".
Jimmy Guieu, dans son livre "Black Out sur les S. V." et Henry Durrant dans "Le Livre Noir des S. V." qui relatèrent tous les deux cette affaire firent part de l'indignation des innombrables témoins de Fontaine de Vaucluse: "Ce communiqué suscité un flot de lettres indignées de la part de ces témoins". "On nous prend pour des imbéciles... Nous savons bien ce que nous avons vu", disaient-ils. Et l'un d'eux ajoutait: "Ce communiqué est très instructif. Maintenant je sais ce qu'il faut penser des démentis officiels sur cette question".
Jimmy Guieu va plus loin et dit: "Le Pentagone et l'A. T. I. C. - Air Technical Intelligence Center - ont fait école! Leur méthode "douche écossaise" a maintenant cours en France. "On" annonce donc officiellement que deux pilotes ont vu et pris en chasse une soucoupe volante et le lendemain, "on" dément tout simplement le commmiqué officiel précédent!..."
Au G.R.E.P.O., nous n'avons entrepris aucune enquête ni contre-enquête sur cette affaire. Nous nous proposons de le faire prochainement. Mais, depuis le début de l'année 1977, il y a sur Avignon un journaliste du Dauphiné Libéré, Jean Leclaire, qui publie chaque mercredi une rubrique sur les O.V.N.I. Cette affaire l'intéressa et il est allé se renseigner à la source même, sur la B. A. 115 d'Orange, afin d'en savoir plus. Il a publié son enquête dans le D. L. du 19 mai 1977. La voici. Elle nous éclaire de façon plus précise sur les événements:
"22 ANS APRES, LE RAPPORT DE L'ARMEE DE L'AIR SUR CETTE AFFAIRE"
"Nous remercions le colonel Chevrier commandant la B. A. 115 d'Orange qui a bien voulu répondre favorablement à notre demande, et nous adresser le rapport militaire établi à l'occasion de l'observation de ce phénomène:
"Rapport du sous-lieutenant ERBANI, officier enquêteur, soucoupes volante du 14/10/54".
- 13 h 10: le chef de poste reçoit un appel téléphonique provenant du secrétariat de la mairie de Fontaine de Vaucluse: "Un engin mystérieux est signalé à la verticale de Fontaine de Vaucluse à l'altitude approximative de 300 mètres. L'engin est observé avec des jumelles d'artillerie. Il se distingue très bien mais aucun détail n'est donné sur sa couleur et sa forme. Le chef de Poste rend compte de cette comunication au Capitaine GUIRAL qui en avise le Commandant MONTAGNE.
- 13 h 40: le Lieutenant CAMPS téléphone au maire. Celui-ci affirme que l'engin est toujours à la même position, c'est-à-dire à la verticale du village, à 400 mètres d'altitude environ, l'engin oscillant latéralement.
-15 h 50: le Capitaine VERDET téléphone au maire. Celui-ci l'informe que l'engin apparait maintenant de la grosseur d'une tête d'épingle. Observé à la jumelle d'artillerie, l'engin apparaît de la taille d'une pièce de 10 sous, légèrement bombée au-dessus, avec des points brillants autour.
- 14 h 00: le maire de Fontaine de Vaucluse signale que l'engin se dirige vers Pernes les Fontaines, toujours à la même altitude. L'avion MELUN 15 appelle l'atelier radio et signale qu'il se trouve à le verticale de Fontaine de Vaucluse, à l'altitude de 15 000 pieds: R. A. S. (rien à signaler).
- 14 h 05: la patrouille REMOU BLEU appelle l'atelier radio et signale qu'elle se trouve à l'altitude de 1 000 pieds verticale Fontaine: R. A. S.
Les derniers renseignements lui sont transmis: la patrouille continue son observation jusqu'à 8 000 pieds: R. A. S.
Les recherches sont abandonnées".
Ajoutons que la patrouille aérienne a été effectuée par deux avions "Mistral" pilotés par le Lieutenant CAMPS et le Sergent BERTE, de l'escadron 2/5.
Une note de la rédaction du Dauphiné Libéré précise: "La fin du compte rendu publié le 15 octobre 1954 dans nos colonnes signalait que "la soucoupe volante" était en vue et que les avions la prenaient en chasse, mais qu'elle leur échappait à une vitesse supérieure à la leur".
Ce qui était effectivement extrêmement intéressant, en réalité, les avions sont arrivés au-dessus de Fontaine de Vaucluse cinq minutes après le départ de l'O.V.N.I., ainsi que le rapport de l'armée de l'air le précise. Il n'en est pas moins vrai que l'observation effectuée par toute une partie de la population de la localité y compris le maire, durant plus d'une heure trente, a déclenché l'intervention des pilotes de la base d'Orange que l'on ne dérange pas habituellement pour rien.
Heureusement! Mais il nous faut remettre cette intervention dans son contexte, c'est-à-dire en 1954. Les règles de circulation aérienne militaire n'étaient absolument pas les mêmes qu'aujourd'hui. Et, nous pouvons expliquer bien des aspects de la politique de l'armée de l'air aujourd'hui face aux O.V.N.I., si toutefois nous voulons admettre une explication. En 1954, il était plus aisé à un pilote militaire de décoller et évoluer dans les airs qu'à notre époque où tout est régis par des règles très strictes. La circulation aérienne générale (civile et militaire) étant plus intense. C'est donc apparemment bien un O.V.N.I. qui a été observé ce jour-là, avant qu'il ne disparaisse, en direction de Pernes les Fontaines".
A la mulière [lumière] de ces renseignements précis, nous comprenons facilement le communiqué du Secrétariat aux forces armées publié le lendemain, le 16 octobre 1954: il est encore plus clair que, ne connaissant pas ces informations, Jimmy Guieu et Henry Dunant aient pu se laisser aller à extrapoler une "quelconque douche écossaise" des autorités françaises face aux "Soucoupes Volantes", en se basent sur les moeurs en vigueurs aux Etats-Unis. Il est d'ailleurs regretable qu'ils n'aient pas poussé leurs "investigations" plus loin que la seule presse.
Ainsi la "soucoupe volante" a disparu en direction de Pernes les Fontaines vers 14 h 00. C'est-à-dire en direction du Nord. Et, si l'on prolonge sa trajectoire dans la même direction, l'objet survole Vaison-la-Romaine.
Hors [Or], vers 13 h 00, le même jour, un objet brillant comme de l'argent, en forme de cigare est observé au-dessus de Vaison. Evidemment, les heures ne correspondant pas; la forme non plus. Mais, cet objet au-dessus de Vaison sous la forme d'un "CIGARE"... Y-a-t-il relation de cause à effet? Le soir même, à Vaison, une boule de feu est observée, semblant éclater; à 18 h 00. A 18 h 10 c'est une sphère qui est observée au-dessus d'Avignon. A 18 h 30 c'est un autre objet en forme de cigare de couleur verte qui est observé sur Apt... Deux cigares observés en deux créneaux horaires durant lesquels on observe d'autres objets, sur une région relativement restreinte en espace aérien. Une journée très fertile en observations d'O.V.N.I. sur toute la France. Le mystère est entier... Tant que nous ne possédons pas de plus amples renseignements sur les cas de Vaison, d'Avignon, et Apt. Et, que s'est-il passé a proximité le 14 octobre 54 sur la Drôme, sur le Gard, sur les Alpes de Haute Provence. C'est un appel aux groupements qui sont sur ces départements que je lance. Nous avons l'occasion de confronter les informations que respectivement nous possédons pour une journée plus qu'intéressante sur le plan des activités O.V.N.I. pour une région relativement peu étendue. Je fais également appel a tous ceux qui posséderaient d'autres informations pour le Vaucluse pour cette journée du 14 octobre 1954.
René FAUDRIN
[Ref. fru1] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent qu'à Fontaine de Vaucluse dans le Vaucluse, le 14 octobre 1954 à 13:30, de nombreuses personnes observent un disque blanc planant lentement au-dessus de la ville. La bordure inférieure portait par intermittence deux feux puissants variant du blanc au violet en passant par le rouge.
Deux avions à réaction auraient pris le disque en chasse sans pouvoir le rejoindre. Ils font noter qu'à la suite de cette affaire, le secrétariat de l'Armée de l'Air publia un communiqué dans lequel il était dit que les pilotes des appareils ayant survolé Fontaine-de-Vaucluse n'avaient observé aucun engin inconnu.
Les auteurs indiquent que leurs sources sont La Montagne du 16 octobre 1954; Le Provençal du 15 octobre 1954 et du 16 octobre 1954; leurs archives personnelles.
[Ref. vue1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "VAUCLUSE UFOLOGIE":
Paris 15 Octobre — La psychose des Soucoupes continue à se développer en apportant plus d'éléments négatifs que de précisions positives. Et il n'est bientôt plus un coin de France qui ne puisse se targuer d'avoir été survolé par quelque machine inconnue, venue d'on ne sait où.
L'Aveyron et la Lozère connaissent aussi les "Soucoupes" depuis ce matin.
A Rodez, c'est dès l'aube qu‘un engin mystérieux qui changea plusieurs fois de formes et de couleurs, put être repéré. Il évolua ainsi jusque sur le coup de onze heures, pour disparaître en direction du Sud.
IL A ETE APERCU A DECAZEVILLB ET A MENDE
On apprenait dans la soirée qu'il s'agissait d'un ballon—sonde des services de la Météorologie italienne, provenant de l'institut de MILAN. Ce ballon d'un diamètre de 28 mètres, serait susceptible d‘atteindre 50 000 mètres d'altitude. Il comporterait, dans sa nacelle, des appareils destinés à l'étude des rayons cosmiques.
Jeudi après midi, un engin ressemblant à une grosse étoile était aperçu successivement dans le ciel Briançonnais, la Hte-Tarentaise, la vallée d'Albertville et la région de Chambéry.
Il s'agissait en réalité d'un ballon sonde provenant de la région Milanaise.
Vers 17h, des ouvriers travaillant sur un chantier, à une quinzaine de kilomètres de Briançon, récupérèrent les appareils scientifiques de ce ballon et les remettaient à la Gendarmerie. Quand à l'aéronef, il continuait sa route en direction de Gap, dans la soirée.
En Avignon, l'alerte devait être plus chaude. Vers 11 heures, le secrétaire de la mairie de Fontaine—de-Vaucluse téléphonait à la base aérienne d'Orange pour signaler, entre autres, une "Soucoupe",à la verticale de sa mairie. Les précisions étaient telles que le chef d'une des escadrilles téléphona au maire de Fontaine.
Celui—ci, non seulement confirma les indications de son secrétaire, mais précisa que la Soucoupe restait immobile à 400 mètres à la verticale de la localité.
2 pilotes qui décollaient pour un vol d'entraînement survolaient quelques instants plus tard Fontaine de Vaucluse sans discerner la moindre Soucoupe.
Dans la soirée, le secrétariat d‘état à l'Air indiquait que les deux aviateurs de la base d'Orange, "officiers expérimentés", n'avaient observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches et que leur compte rendu était formel.
Il s'agissait, là encore, d‘un ballon sonde, utilisé par les services de la Météorologie.
MIDI LIBRE du Samedi 16 OCTOBRE 1954 — N° 3412 —
[...]
Les articles de Midi Libre reproduits ici nous ont été communiqués par notre ami Daniel Vidal. Ils illustrent de façon précise l'énorme travail de recherche d'archives que réalise Daniel. Un exemple à suivre qui devrait être repris systématiquement dans chaque région.
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:
Poursuite par avion à réaction.
Leonard Stringfield a informé les lecteurs de son bulletin d'information C.R.I.F.O. du 19 octobre: "Deux avions à réaction de l'armée de l'air française ont poursuivi un 'disque blanc émettant une lumière blanche, rouge et violette' près d'Avignon, mais celui-ci s'est éloigné avant que les pilotes ne puissent l'identifier." 159.
[... autres cas...]
159. C.R.I.F.O. Newsletter. 5 novembre 1954. Vol.I, No.8. p.5.
[Ref. jca1:] JACQUES COSTAGLIOLA:
L'auteur indique que le 14 octobre 1954, à 12:30 au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse, un engin a été pris en chasse par deux avions à réaction, il est vu à la lunette, l'armée dément.
La source est notée "R. Otahi, 1973".
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4206: 1954/10/19 00:00 10 4:49:00 E 43:56:00 N 3331 WEU FRN VCL 6:7
au-dess AVIGNON,FR:2 FR.AVIONS A REACTION AF CHASSENT SCP BLNC/CLRD LUMIERES:TROP RAPIDE:/Crifo NL+/r171
RefN°138 GROSS,L.:UFOs a HISTORY-1954/10 bks Livre N° 4 Page 67: EN VOL
Larry Hatch avait enregistré le même cas deux fois:
4105: 1954/10/14 13:30 1 5:08:00 E 43:56:00 N 3333 WEU FRN VCL 8:A
FONTAINE,VCL,FR:OBJ TRES BIZARRE SUSPENDU/CIEL/90min:2 AVIONS A REACTION POURSUIVENT:S'ECHAPPE:DISSIMULATION GOVT
RefN° 49 MICHEL,Aime: FS & STRAIGHT LINE TH: Page No. 178: PATURAGE
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
Godelieve van Overmeire indique qu'en 1954, le 14 octobre, en France, à Fontaine-de-Vaucluse, "vers 12 h 30 un engin apparaît au-dessus de Fontaine de Vaucluse; il y reste stationnaire pendant une heure et demie en changeant de couleur et de position sur son axe. Citons maintenant Aimé Michel, 4e édition de Mystérieux Objets Célestes: à propos de soucoupes volantes, pp. 216, 217: '... Toutes les lunettes de la région furent bientôt braquées vers lui. Le correspondant d'un journal de Marseille, qui se trouvait là, alerta la base aérienne de Caritat, qui dépêcha deux avions à réaction. Ce qui se déroula alors ressemble tout à fait aux récits rapportés par Ruppelt dans son livre. Les deux chasseurs à réaction arrivent. Ils sont en liaison radio avec la base, qui est elle-même en liaison téléphonique avec le journaliste, lequel ne quitte guère l'objet des yeux. Le journaliste guide les deux appareils par l'intermédiaire de la base. Celle-ci avertit bientôt le guide que les deux pilotes voient l'objet et qu'ils le prennent en chasse. Et en effet, de Fontaine de Vaucluse on peut voir les deux appareils foncer vers le mystérieux engin. Mais celui-ci démarre alors et disparaît dans le lointain en quelques secondes.'"
La source est notée "Henry DURRANT "Le livre noir des S.V. - LAFFONT 1970 - p. 118".
Elle ajoute qu'en réalité il s'agissait d’un ballon stratosphérique observable en France et en Italie.
[Ref. dwn1] DOMINIQUE WEINSTEIN:
Date | 54.10.15 |
---|---|
Heure | 13:30 |
Pays | France |
Lieu | Fontaine de Vaucluse, Vaucluse |
M [=Militaire] | |
Type d'avion et de témoin | Deux pilotes de l'Armée de l'Air Française. |
Description OVNI | un disque blanc avec dôme avec deux lumières puissantes s'est déplacé plus vite que les avions à réaction. |
G [=Témoins au sol] | |
Radar | |
Codes | G X E |
Sources | 00 [=Fichiers de l'auteur] |
[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:
Rencontres avec des Extraterrestres ce Jour-Là
[...]
19 octobre
1954 - Ce jour-là deux jets de l'Armée de l'Air française ont pourchassé un objet en forme de disque blanc avec des lumières colorées au-dessus d'Avignon, Vaucluse, France. Le disque les a facilement dépassé. (Sources: Leonard H. Stringfield, CRIFO Orbit, Novembre 1954, p. 5; Loren E. Gross, The Fifth Horseman of the Apocalypse: UFOs: A History. 1954: October, p. 67).
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[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique dans sa base de données que dans le Vaucluse à Fontaine de Vaucluse le 14 octobre 1954 à 13:30 heures, "De nombreuses personnes observent un disque blanc planant lentement au-dessus de la ville. La bordure inférieure portait par intermittence deux feux puissants variant du blanc au violet en passant par le rouge."
"Deux avions à réaction auraient pris le disque en chasse sans pouvoir le rejoindre. On notera qu'à la suite de cette affaire, le secrétariat de l'Armée de l'Air publia un communiqué dans lequel il était dit que les pilotes des appareils ayant survolé Fontaine-de-Vaucluse n'avaient observé aucun engin inconnu."
La source est notée: "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 19 octobre 1954 à Avignon, France, "deux jet de l'AF française pourchassent disque blanc avec lumières colorées. Le disque les dépasse. On a observé un disque volant. On a observé un disque blanc pendant dix minutes."
Les sources sont indiquées comme Stringfield, Leonard H., CRIFO Newsletter and CRIFO Orbit; Gross, Loren E., The Fifth Horseman of the Apocalypse: UFOs: A History. 1954: October, l'Auteur, Fremont; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002.
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
*Ce jour-là deux jets de l'Armée de l'Air française ont pourchassé un objet en forme de disque blanc avec des lumières colorées au-dessus d'Avignon, Vaucluse, France.Le disque les a facilement dépassé. (Sources: Leonard H. Stringfield, CRIFO Orbit, Novembre 1954, p. 5; Loren E. Gross, The Fifth Horseman of the Apocalypse: UFOs: A History. 1954: October, p. 67).
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Cette base de données a enregistré ce cas 9 fois:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
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19541014 | 14.10.1954 | Fontaine | France | 13.30 | ||||||
19541014 | 14.10.1954 | Vaucluse | France | 14.00 | DD | |||||
19541014 | 14.10.1954 | Fontaine Vaucluse | France | |||||||
19541014 | 14.10.1954 | Fontaine Vaucluse | France | |||||||
19541014 | 14.10.1954 | Fontaine Vaucluse | France | |||||||
19541014 | 14.10.1954 | Fontaine Vaucluse | France | |||||||
19541014 | 14.10.1954 | Fontaine Vaucluse | France | |||||||
19541014 | 14.10.1954 | Fontaine | France | |||||||
19541015 | 15.10.1954 | Fontaine de Vaucluse | France |
[Ref. lde2:] SITE WEB DU JOURNAL "LE DAUPHINE LIBERE":
Chaque dimanche, le Dauphiné plonge dans ses archives et vous fait revivre un évènement du passé. Ce week-end, retour en 1954, quand le Sud Est voyait des extraterrestres partout...
Par Sylvaine ROMANAZ - 11 août 2019 à 06:05 - mis à jour le 18 avr. 2020 à 11:07 - Temps de lecture: 4 min
Dans les jardins publics, aux terrasses des cafés, sur les trottoirs, des milliers de gens immobiles les yeux rivés vers le ciel. En ce 14 octobre 1954, alerte à Grenoble: une soucoupe volante traverse le ciel. Pas de doute pour les plus informés, les Martiens débarquent!
Dans l'après-midi le standard du Dauphiné Libéré croule sous les appels. Et à 18h, à la sortie des usines et des bureaux, l'affluence augmente encore dans les rues. "Puisque je vous dis qu'il s'agit d'un ballon sonde!" s'écrie une passante. Peine perdue. Pas un témoin de convaincu.
Mieux, l'hallucination collective des Grenoblois s'étend. De Chambéry à Gap, de Fontaine-de-Vaucluse à Faucigny, mêmes récits. "Un gros cigare vertical" pour certains, rouge flamboyant ou vert et gris, orangé ou brillant, un objet non identifié parcourt le Sud-Est.
A Fontaine de Vaucluse, l'affaire prend de l'ampleur. Ce disque blanc qui plane au-dessus de la ville, voilà qui est quand même étrange... Les témoins qui l'observent aux jumelles y vont de leurs précisions: le disque est surmonté d'une calotte sphérique, et ressemble à un chapeau melon argenté. Et de décrire dans le Dauphiné Libéré, une "bordure circulaire inférieure qui porte par intermittence des feux puissants, variant du blanc au violacé en passant par le rouge". L'objet commence tellement à intriguer que vers 14h, deux avions à réaction décollent de la base aérienne de Caritat. Mais la "soucoupe" va trop vite, et disparaît dans le ciel...
Alors, martiens ou pas Martiens? La réponse parvient de façon très terre à terre... de la préfecture de l'Isère. Celle-ci reçoit un message de la part d'un M. Polvani, directeur de l'institut de physique de Milan: "Nous demandons aide identification et récupération ballon stratosphérique chargé de matériel scientifique, passé en France". L'appareil est destiné à étudier les rayons cosmiques. Fin de l'emballement? Pas du tout.
Car les scientifiques offrent une prime de 20000 francs à qui aidera à récupérer le ballon en appelant "Odéon 99-17". De quoi pousser tout le monde à scruter le ciel encore et encore. D'ailleurs à Grenoble, sur le terrain d'aviation, les spécialistes tentent de le repérer et d'estimer sa hauteur quand l'objet leur passe au-dessus de la tête.
Difficile de le rater, le ballon fait 28 mètres de diamètre et pèse 110 kilos. Pouvant monter jusqu'à 33000 m, il est en revanche bien difficile à poursuivre...
A peine les Grenoblois lèvent la tête que c'est à Bourg-Saint-Maurice ou Modane, puis plus loin dans l'Ubaye, que les gendarmes sont alertés par des citoyens plus ou moins apeurés, plus ou moins curieux. Et quand tout le monde commence à se rallier à l'explication scientifique, patatras, un deuxième engin est aperçu simultanément. Cette fois les témoins signalent plutôt une "boule de feu". Mais toujours pas de Martiens. L'observatoire Saint-Michel près de Digne est formel, ça c'est une météore. Et pour le premier, même certitude, c'est un ballon.
Pourtant deux apparitions en même temps, voilà qui est trop louche pour beaucoup d'esprits. Alors les langues se délient. Et l'on recoupe tous les témoignages des quatre coins du pays.
Dans la Dombes c'est un agent d'assurance qui se rappelle avoir vu "un engin très court qui descendait lentement". A Moulins, c'est un instituteur et sa classe qui ont aperçu dans un champ "un engin à l'apparence métallique" avec autour "trois formes qui semblaient être les passagers de cette machine". A quoi ressemble [sic] les extraterrestres? "Un tronc d'homme à peu près normal muni de deux bras terminés par un crochet. Une seule jambe terminée par un socle sphérique". Et la tête? "Conique avec trois yeux en triangle". Quant aux vêtements un des enfants fut très précis: ils avaient la même veste en cuir que Louison Bobet! Inutile de nous demander la photo, cette invasion n'a jamais été immortalisée. Pas assez photogéniques ou trop timides les Martiens...
Plus timides en tout cas que les témoins qui tout au long des années 50' et 60' semblent heureux de se faire filmer ou d'être interrogés par des journalistes pour décrire ce qu'ils ont vu...
Autant d'histoires qui firent boule de neige au point que le débat finit par arriver à l'Assemblée. Faisant fi du ballon scientifique (qui continua sa route dans la vallée du Rhône, notamment au-dessus de Crest puis de l'Ardèche), le député de l'Ariège M. Dejean adressa une question au président du Conseil pour savoir si "il a été créé un service chargé de rassembler la documentation existante et d'étudier la nature et l'origine des dits engins". Service qui existe de nos jours.
Le Geipan est chargé très officiellement de se pencher sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés. Si lors de votre balade dominicale les extraterrestres vous font coucou, vous pouvez le contacter. Restez prudents quand même. En octobre 1954, des ouvriers d'un chantier près de Naples l'affirmèrent haut et fort: voir une soucoupe pouvait être dangereux. Le chien Pékinois qui était avec eux au moment de l'apparition regarda la soucoupe, aboya un coup... et tomba raide mort.
Voilà un cas du genre "parole contre parole". Il y a plusieurs possibilités:
Soit les habitants témoins ont bien vu le "disque" filer au loin avec les avions à sa poursuite, et en ce cas, nous avons un "non identifié" qui pourrait bien être un engin extraterrestre et le Ministère de l'Air a menti.
Soit le Ministère de l'Air a raison, avec deux variantes: les pilotes n'ont vraiment rien vu, ou alors ils ont vu un ballon et on a préféré déclaré ne pas avoir vu "d'engin inconnu" que de déclarer qu'on avait poursuivi un ballon.
Pour le moment, il n'y a aucun document officiel pour en savoir plus.
A l'appui de la thèse du ballon, il y a le fait qu'elle a été évoqué par des pilotes qui avaient connaissance d'un ballon vu quelques heures avant - dixit Le Méridional du 15 octobre 1954. Il y a aussi le fait que l'on pourrait penser que les "couleurs changeantes" n'auraient été vu qu'aux jumelles (aberration chromatique), sauf que le journal mentionne que les lumières de couleurs ont aussi été visibles à l'oeil nu.
Comme le demandait Le Provençal du 15 octobre 1954: "Alors, qui croire?"
Mise à jour au 18 juin 2022:
Avec le rapport officiel de la base aérienne d'Orange publié en 1977 dans Vaucluse Ufologie [vau1], il semble y avoir uen solution à la question de la contradiction entre les pilotes qui ne voient aucun OVNI et les témoins au sol qui voient les pilotes poursuivre l'OVNI.
Selon René Faudrin [vau1], l'explication serait que les pilotes seraient arrivés cinq minutes après le départ de l'OVNI.
Je ne suis pas sûr que ceci tienne la route, puisque cela ne résoud pas la contradiction; selon les témoins au sol, les avions poursuivent l'OVNI, qui est donc encore là./p>
On apprend du rapport officiel qu'un des avions était à 14:00 à 15000 pieds (4500 mètres), l'autre à 14:05 à 1000 pieds (300 mètres). On remarque aussi que la base entend du maire des altitudes pour l'engin, 300 mètres puis 400 mètres. En somme, pour les pilotes, il faut regarder vers le bas pour l'un, à sa hauteur approcimative pour l'autre.
Il se peut donc, si l'on veut bien considérer que l'OVNI était bien le ballon Italien de haute altitude, si l'on veut bien considérer que les altitudes données par le maire étaient des estimations fausses, que les pilotes ont très bien pu avoir chercher l'OVNI à proximité du sol, à 300 - 400 mètres, alors que le ballon Italien était en fait bien au-dessus d'eux, à la limite de la stratosphère (laquelle s'étend, en moyenne, de 12000 mètres à 50000 mètres d'altitude).
Tout ceci reste naturellement assez hypothétique...
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Fontaine-de-Vaucluse, Vaucluse, Armand Boudin, engin, multiple, Orange-Caritat, armée de l'air, pilotes, lumières, stationnaire, manoeuvre, rapide, durée, officiel
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 5 juillet 2007 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 4 avril 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [hdt1], [goe1], [lcn1]. |
1.1 | Patrick Gross | 11 février 2010 | Addition [jca1]. |
1.2 | Patrick Gross | 29 juin 2010 | Addition [jve5]. |
1.3 | Patrick Gross | 9 juillet 2010 | Additions [djn1], [uda1]. |
1.4 | Patrick Gross | 28 juillet 2010 | Addition [lpe1]. |
1.5 | Patrick Gross | 15 août 2010 | Addition [ler1]. |
1.6 | Patrick Gross | 18 octobre 2014 | Addition [nip1]. |
1.7 | Patrick Gross | 26 octobre 2016 | Addition [cmn1]. |
1.8 | Patrick Gross | 5 décembre 2016 | Addition [ple1]. |
1.9 | Patrick Gross | 28 février 2017 | Additions [lrr1], [ubk1]. |
2.0 | Patrick Gross | 22 septembre 2017 | Additions [ajl1], [tdc1], [sdt1], [ltdc1]. |
2.1 | Patrick Gross | 11 janvier 2019 | Additions [lgs1], [lhh1]. |
2.2 | Patrick Gross | 18 juillet 2019 | Additions [lma1], [ldl2], Résumé. Explications changées, étaient "Possible ballon stratosphérique." |
2.3 | Patrick Gross | 4 janvier 2020 | Addition [ppe2]. |
2.4 | Patrick Gross | 9 janvier 2020 | Addition [cpd1]. |
2.5 | Patrick Gross | 27 février 2020 | Addition [ppe1]. |
2.6 | Patrick Gross | 5 avril 2020 | Addition [nmn1]. |
2.7 | Patrick Gross | 14 mai 2020 | Addition [ipc1]. |
2.8 | Patrick Gross | 16 mai 2020 | Addition [nmn2]. |
2.9 | Patrick Gross | 9 juin 2020 | Addition [nll1]. |
3.0 | Patrick Gross | 12 juin 2020 | Addition [las1]. |
3.1 | Patrick Gross | 15 juin 2020 | Addition [ner1]. |
3.2 | Patrick Gross | 6 novembre 2020 | Addition [nnm1]. |
3.3 | Patrick Gross | 8 janvier 2021 | Additions [lcx1], [bre1]. |
3.4 | Patrick Gross | 1 février 2021 | Addition [npd1]. |
3.5 | Patrick Gross | 4 février 2021 | Addition [hct1]. |
3.6 | Patrick Gross | 6 mars 2021 | Addition [del1]. |
3.7 | Patrick Gross | 17 mars 2021 | Addition [lde2]. |
3.8 | Patrick Gross | 13 mai 2021 | Addition [lon1]. |
3.9 | Patrick Gross | 11 mars 2022 | Addition [jps1]. |
4.0 | Patrick Gross | 19 mai 2022 | Addition [vue1]. |
4.1 | Patrick Gross | 5 juin 2022 | Additions [amt1], [pmh1]. |
4.2 | Patrick Gross | 18 juin 2022 | Additions [jgu1], [vau1]. Dans le Résumé, addition des informations de [vau1]. Dans les Explications, addition de la partie "Mise à jour au 18 juin 2022". |
4.3 | Patrick Gross | 17 juillet 2022 | Additions [vau2], [vau3]. |