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La vague française de 1954:

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14 octobre 1954, Biot, Alpes-Maritimes:

Référence pour ce cas: 14-oct-54-Biot.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le journal régional Nice Matin du 16 octobre 1954 avait rapporté que le 15 dans l'après-midi, leur correspondant d'Antibes a pu découvrir, grâce à la complicité de son chef de service, Mr. Courbey, receveur municipal d'Antibes, le témoin oculaire d'une observation à Biot qui avait troublé les habitants de ce village.

A Biot, il y a eu de nombreux témoins des évolutions d'un "engin dans les airs, vers 18 h 15", mais un seul des témoins, l'avait vu décoller.

José Cassella, 19 ans, natif de Biot, y demeurant avec ses parents rue de la poissonnerie, son père travaillant à la Compagnie des Eaux de la ville rentrait comme tous les soirs de son travail à la Recette Municipale, boulevard d'Aguillon à Antibes, par la route d'Antibes à Biot.

Quand le correpondant du journal est arrivé à la Recette Municipale, chacun s'occupait à son travail quotidien et José Cassella lorsque le but de la visite fut annoncé, ne leva même pas la tête. Après avoir refusé de donner son nom, refusé même la moindre indication, de crainte de "rumeurs désobligeantes" de la part de ses concitoyens, il a tout de même fait quelques confidences, puis une description complète de l'engin, ou, tout au moins, de ce qu'il avait eu le temps de voir. Il a raconté:

"Il était donc 18 h 15. Je roulais vers le village et allais prendre le virage de la route de Biot, au chemin Neuf, longeant le mur clôturant l'ancienne propriété du sculpteur Bourayne. Soudain, je me trouvais face à face avec une masse de forme ovale, couleur aluminium... et instinctivement, comme je l'aurais fait devant n'importe quel autre objet ou véhicule me barrant la route, je freinais."

"A cet instant précis, sans un bruit, mais à une rapidité indéfinissable, la soucoupe - car il fallait bien le convenir, je venais d'en voir une - la soucoupe s'éleva verticalement, puis disparut dans le ciel."

"Je me trouvais alors à six mètres et j'ai parfaitement distingué la forme circulaire de l'objet, dont la partie supérieure était légèrement renflée, tandis que la partie inférieure reposant sur le sol était de la forme d'une demi-sphère. Je ne vis rien d'autre, aucune aspérité, aucun hublot, l'objet était totalement lisse et brillait sous les derniers rayons lumineux."

"D'après la largeur de la route, l'engin pouvait avoir 5 à 6 mètres de diamètre et un peu plus d'un mètre de hauteur."

"Après son départ, aucune trace ne put être relevée sur la route et lorsque je revins du village peu après, rien ne pouvait laisser supposer qu'une soucoupe volante s'était posée là."

Dans le journal Le Patriote du 17 octobre 1954, ondit que l'on "se montre très réservé sur l'atterrissage de l'engin sur le sol biotais, surtout à l'endroit indiqué par le jeune C..., endroit de la route pas tellement large et encaissé entre deux murs et qui plus est, juste après le virage en épingle à cheveu."

On précise que deux personnes étaient passées par là à 18 h. 30 ce fameux soir et n'ont rien vu, et que la soucoupe volante "doit aimer la difficulté, car même un hélicoptère "pou du ciel" aurait eu grand mal pour atterrir, le sol étant surplombé de nombreux fils électriques et téléphoniques."

Ces réserves ont été ignorées de la presse nationale, et on verra dans Paris Match une photographie montrant José Cassella traçant sur la route au lieu de son observation alléguée la projection des contours de la soucoupe, "ce qui lui a permis une évaluation assez sûre du diamètre de l'engin":

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Le cas entrera alors, toujours sans aucune réserve, dans la littérature ufologique. En 1973, le magazine INFO-OVNI indiquera sans détail que l'affaire était une invention; mais sans grand echo. En 1979, les "debunkers" Gérard Barthel et Jacques Brucker affirmeront que c'était une invention "de la presse" parceuq que Mr. Casella leur a fait un récit très différent de celui des journaux: il n'y avait aucun objet de couleur aluminium, aucun atterrissage, "mais peut-être le passage spectaculaire d'un grand météore qui a sifflé tout en volant au-dessus de la région." C'est Mr. Casella quileur a dit que c'était la presse locale qui a inventé l'histoire, et a même fait une reconstitution pour donner plus de poids au cas.

Barthel et Brucker ne commentent pas le fait que la photo de Paris-Match prouve que Mr. Casella était alors complice de cette invention attribuée à la presse...

Figuet et Ruchon ignoreront ces explications, puis Jean Sider niera la thèse de l'invention en parlant de "plusieurs témoins"; sans réaliser que s'il ne manquait effectivement pas de témoin du passage du météore, il n'y en avait eu aucun pour corroborer un atterrisage de soucoupe sur la route.

On continuera ainsi à publier l'affaire en brefs résumés avec garantie que l'observation a été "confirmée par plusieurs autres personnes, avec comme seule exception le réumé du "sceptique" Peter Rogerson qui donnait l'explication qu'il avait lue sur ma page.

Rapports:

[Ref. nim1:] JOURNAL "NICE-MATIN":

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Et voici les "soucoupes volantes" dans le ciel du Midi!...

L'une d'elle se serait posée jeudi soir à la tombée de la nuit, sur la route de BIOT et aurait décollée à l'approche d'un cycliste...

Presque à la même heure, un engin semblable (le même sans doute) a été aperçu au-dessus de Grasse, Saint Raphael, Opio, Gourdon, Bar-sur-Loup et Roquebrune-Cap-Martin.

Sur une planche à dessin improvisée, José Cassella trace la forme de la soucoupe posée au sol (dessin du bas), sa forme vue de dessous (au centre) et sa trajectoire de décollage qu'il montre du doigt. (Photo Biondo-Bonhomme)

Voici que les "soucoupes" font leur apparition dans notre ciel, s'il faut en croire les témoignages très nombreux - et parfois contradictoires - qu'on lira ci-dessous.

Nous nous bornerons à les enregistrer, en nous gardant de conclure dans le débat "brûlant" qui oppose les "pro-soucoupes" et les "anti-soucoupes."

"NEZ A NEZ"
AVEC UNE SOUCOUPE POSEE
SUR LA ROUTE DE BIOT

Hier matin, à Biot, tout le village, sur la place des arcades, ne parlait que soucoupes et apparitions et, déjà, les deux clans, désormais classiques en pareil cas, se formaient.

Or, dans le courant de l'après-midi, notre correspondant d'Antibes a pu découvrir, grâce à la complicité de son chef de service, M. Courbey, receveur municipal d'Antibes, le témoin oculaire de cette aventure qui trouble depuis jeudi soir la quiétude du village bictois et de ses habitants.

Car si à Biot les témoins sont nombreux à avoir vu évoluer un engin dans les airs, vers 18 h 15, un seul a eu la chance de le voir au moment du "décollage" alors qu'il rentrait de son travail.

José Cassella est un garçon de 19 ans, natif de Biot et y demeurant avec ses parents, rue de la poissonnerie, son père travaillant à la Compagnie des Eaux de la ville. Tous les jours, matin et soir, il effectue, par la route d'Antibes à Biot, le trajet aller et retour afin de se rendre à son travail, à la Recette Municipale, boulevard d'Aguillon à Antibes.

L'événement n'a pas troublé le service de comptabilité et lorsque nous entrâmes, hier après-midi, dans les locaux de la recette, chacun s'occupait à son travail quotidien. José Cassella, lui-même, lorsque nous donnâmes le but de notre visite, ne leva même pas la tête. Cependant, après avoir refusé de donner son nom, refusé même la moindre indication, de crainte de "rumeurs désobligeantes" de la part de ses concitoyens, nous l'amenâmes à quelques confidences, puis à une description complète de l'engin, ou, tout au moins, de ce qu'il avait eu le temps de voir.

"Il était donc 18 h 15. Je roulais vers le village et allais prendre le virage de la route de Biot, au chemin Neuf, longeant le mur clôturant l'ancienne propriété du sculpteur Bourayne. Soudain, je me trouvais face à face avec une masse de forme ovale, couleur aluminium... et instinctivement, comme je l'aurais fait devant n'importe quel autre objet ou véhicule me barrant la route, je freinais."

"A cet instant précis, sans un bruit, mais à une rapidité indéfinissable, la soucoupe - car il fallait bien le convenir, je venais d'en voir une - la soucoupe s'éleva verticalement, puis disparut dans le ciel."

"Je me trouvais alors à six mètres et j'ai parfaitement distingué la forme circulaire de l'objet, dont la partie supérieure était légèrement renflée, tandis que la partie inférieure reposant sur le sol était de la forme d'une demi-sphère. Je ne vis rien d'autre, aucune aspérité, aucun hublot, l'objet était totalement lisse et brillait sous les derniers rayons lumineux."

"D'après la largeur de la route, l'engin pouvait avoir 5 à 6 mètres de diamètre et un peu plus d'un mètre de hauteur."

"Après son départ, aucune trace ne put être relevée sur la route et lorsque je revins du village peu après, rien ne pouvait laisser supposer qu'une soucoupe volante s'était posée là."

[Ref. ner1:] JOURNAL "NORD-ECLAIR":

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EMIGRANT VERS LES PAYS MEDITERRANEENS

Des soucoupes ont survolé la Provence et l'Italie

Les soucoupes craignent-t-elles le froid? Nous ne pouvons répondre à cette question, mais, en tout cas, les témoignages sur les mystérieuses apparitions se raréfient au nord de Lyon et augmentent dans le midi ensoleillé et l'Italie du nord.

En effet, de nombreux engins mystérieux ont été aperçus vendredi dans le ciel d'Italie.

Près de Rovigo, plusieurs personnes ont pu observer un appareil de forme circulaire qui, après avoir lentement plané, s'est posée au sol sans bruit. Après quelques minutes d'immobilité, il a repris à la verticale son vol silencieux. A l'endroit du décollage, les témoins ont remarqué un assez profond cratère de six mètres de diamètre. Six peupliers des alentours avaient été en outre carbonisés.

Les autorités vont se rendre sur les lieux pour vérifier l'authenticité du récit des témoins.

Dans la région de Modane, un commerçant a vu un "cigare volant" incandescent qui survolaient la campagne à deux cent mètres d'altitude environ. Après un bref arrêt, l'engin se serait dirigé vers

La suite en dernière page
sous le titre: SOUCOUPES

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Soucoupes

le nord-ouest. Cette observation a été confirmée par d'autres témoins.

Enfin, une soucoupe volante aux reflets d'argent à survolé Luino, près de la frontière suisse. De nombreux témoins ont affirmé l'avoir vue.

DANS LE CIEL PROVENCAL

M. Bérenger, maire de Saint-Laurent-du-Var, conseiller général et de nombreuses personnes ont aperçu vendredi, au-dessus de Nice un disque de couleur orange.

Plusieurs habitants observèrent également, au-dessus de Cannes, un engin lumineux de couleur jaune avec une queue verte. Le témoignage le plus intéressant a été apportée par un employé de la recette municipale d'Antibes, M. Casella, qui rentrant chez lui, se trouva "nez à nez avec un énorme engin mécanique mesurant 7 à 8 mètres de diamètre et posée au milieu de la route".

Le témoin s'approcha de l'engin. Il allait le toucher quand celui-ci s'éleva à la verticale et disparut dans le ciel avec un léger sifflement.

A Venergues, plusieurs vendangeurs ont aperçu "un cigare de couleur blanche et bleue", qui émettait des rayons lumineux.

Au Puy, un objet brillant a été observé pendant près d'une heure, par la station météorologique du Puy Chadrac.

L'engin apparaissait comme une olive droite avec au sommet d'une sorte d'antenne noire. Le chef de la station précisa qu'il croyait être en présence de la planète Jupiter, mais la disparition subite de l'objet démontra qu'il avait fait erreur. Le même phénomène a été aperçu par le centre de météorologie de Ruyeres (Cantal). Des milliers d'habitants de Tulle aperçurent dans le ciel, un gros point brillant et transparent. Certains pensent qu'il s'agissait d'un ballon-sonde.

[Ref. lpe1:] JOURNAL "LE PATRIOTE":

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"Choses volantes"

CAP sur la COTE d'AZUR

Atterrissage mystérieux dans un pré varois:

- ETES-VOUS MARTIEN?

- NON, JE SUIS FRANCAIS

Et la soucoupe s'envola (!)

Les "soucoupes volantes", les "crypto-soucoupes", leurs succédanées, assimilées, etc, etc, deviennent de jour en jour plus familières dans l'esprit des habitants des Alpes-Maritimes. Chaque commune veut la sienne. On est encore loin des 165!... Mais on y arrivera sans doute bientôt. Il n'y a pas de raison qu'il y ait des jaloux.

Si Prévert refaisait sa célèbre prière "Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y, etc" on ne manquerait pas d'y ajouter à présent "donnez-nous notre soucoupe volante quotidienne"...

Trêve de plaisanterie! Passons aux choses sérieuses. Voici le tableau de chasse de ces derniers jours (car il y a des soucoupes à contentement).

D'abord des petites pièces.

BLAUSASC. -- Plusieurs habitants de Blausasc ont aperçu hier, vers 10 heures, au-dessus du village, trois disques lumineux, très visibles...

Mais, nous dit le lecteur à l'esprit scientifique, que viennent faire ces trois disques dans les soucoupes? Bah! Vous en verrez bien d'autres... Dans le doute, nous signalons tout. On ne risque pas ainsi d'en laisser passer une "vraie de vraie".

Changeons le disque. On a perdu la boule à Monaco.

Ou plutôt on l'a trouvée. Monaco a désormais sa boule volante, très brillante, avec des allures de "métal en fusion". Ce sont des plombiers qui parlent: MM. Henri Palinelli et Dominique Selotti, demeurant à Monaco, qui ont vu la chose en question jeudi, à 18 h. 7 exactement, au-dessus du lieu dit "Visiaero" (Vous parlez d'un point de vue!)

Voici quelques détails: les couleurs étaient vives, comme une fusée de feu d'artifice... La sphère se dirigeait horizontalement vers l'Italie. On ne l'a vue que quelques secondes.

Enfin, un des témoins a précisé: "Avant d'avoir vu cette boule lumineuse, j'ai toujours été un grand sceptique" (tant que cela?).

REVEST. -- C'est un chasseur qui a aperçu un engin lumineux d'un mètre environ à Revest. L'ayant vu tomber à 60 mètres du lieu où il se trouvait, il courut vers le point de chute probable mais ne retrouva pas de trace.

Alors, les soucoupes volantes, nous répète le lecteur sérieux (?): "C'est démodé maintenant. On ne dit plus soucoupe. On en est revenu à la description sommaire et imagée; patience!".)

Enfin, en dehors des Alpes-Maritimes, on fait mieux les choses.

Entre Toulon et Hyères, deux motocyclistes toulonnais ont rencontré jeudi à 18 h. 45, une soucoupe volante (Ah! dit notre lecteur).

L'appareil était posé dans un

(Lire la suite page 7)

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pré, à proximité du lieu dit le "Chemin Long". Abasourdis, les deux motocyclistes, M. Repellini, restaurateur, et M. Ottaviani, officier mécanicien de la marine marchande, s'approchèrent de l'engin qui avait la forme d'un disque renflé sur le dessus avec deux béquilles posées à terre. Il était doté de deux ailettes en forme d'oreille sur les côtés.

Un homme (les deux motocyclistes eurent l'impression qu'il y en avait un autre dans l'appareil), mesurant 1 m. 60 environ vêtu d'une combinaison gris-blanc faite avec un tissu étrange, sans doute à base d'amiante ou de paille de verre, regardait venir les deux Toulonnais.

M. Repellini l'interrogea:

- Vous êtes Martien?

L'homme répondit, en montrant l'appareil:

- Non, je suis Français.

L'inconnu questionna à son tour:

- Où suis-je?

M. Repellini répondit:

- En Provence. Voulez-vous aller à la base du Palivette?

Et le restaurateur pointait son doigt en direction d'Hyères. Mais l'individu ne semblait pas satisfait. M. Repellini poursuivit:

- Vous êtes, ici, entre Toulon et Hyères.

A ces mots, le mystérieux individu hocha la tête et se dirigea vers l'appareil en passant par le hublot de forme triangulaire.

Aussitôt l'engin, qui n'avait pas cessé de vibrer, se mit à vibrer plus fort. Les deux Toulonnais perçurent nettement une bruit de vapeur comme avant l'arrêt d'une locomotive et l'appareil s'éleva du sol lentement, pesamment, à la verticale, comme aspiré. Cela rappelait le vol d'une bécasse.

Parvenu à 50 mètres de hauteur, le disque stoppa un instant, puis reprit à toute vitesse son vol en direction d'Hyères en laissant échapper des lueurs orangées et en faisant un bruit comme celui du jet d'un percolateur.

M. Ottaviani a eu le temps prenant la discussion entre le mystérieux individu et M. Repellini, de prendre de l'engin un croquis de profil et en élévation. Ces croquis ont été montrés hier aux journalistes devant qui il a maintenu ses déclarations, ainsi que devant les services de la sécurité navale et de la police.

***

Depuis a déclaration du jeune José C... qui dit avoir vu, à Biot, une soucoupe volante, les personnes qui ont vu le mystérieux engin sont de plus en plus nombreuses.

A Antibes, jeudi soir, vers 18 h. 30, l'appareil lumineux a été vu depuis plusieurs endroits de la ville, par exemple du côté des Remparts et de la route Nationale. Dans les écarts, quelques personnes ont vu "quelque chose"; à Juan-les-Pins, par contre, nous n'avons recueilli que deux témoignages.

Si tout le monde est unanime sur l'heure de l'apparition, il faut signaler que les avis diffèrent sur la forme de la chose: soucoupe volante, cigare, traînée lumineuse, comète. Par contre, l'avis est le même sur la très grande vitesse du phénomène.

Bien sûr, un peu partout, on parle de la fameuse soucoupe volante. Les conversations vont bon train tant au café de la Poste qu'au restaurant des Chasseurs, sur la place des Arcades, en face l'église et un peu partout. Là aussi, plusieurs personnes ont vu, jeudi soir, quelque chose de lumineux qui traversait le ciel très rapidement. Mais on se montre très réservé sur l'atterrissage de l'engin sur le sol biotais, surtout à l'endroit indiqué par le jeune C..., endroit de la route pas tellement large et encaissé entre deux murs et qui plus est, juste après le virage en épingle à cheveu.

Deux personnes sont passées par là à 18 h. 30 le fameux soir, et n'ont rien vu, la soucoupe volante doit aimer la difficulté, car même un hélicoptère "pou du ciel" aurait eu grand mal pour atterrir, le sol étant surplombé de nombreux fils électriques et téléphoniques.

[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":

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Un cycliste d'Antibes
a failli écraser
un cigare volant

Un cycliste de Biot, près d'Antibes, a frisé une catastrophe: il a failli entrer en collision avec un cigare volant qui stationnait sur la route.

- Je n'ai eu, dit-il, que le temps de freiner... Devant moi: une sorte de cylindre, terminé par une queue métallique de couleur grise. L'engin est parti à la verticale avec un léger sifflement.

"Surtout, ne révélez pas mon nom, je ne voudrais pas que l'on me prenne pour un fada", a demandé le témoin en contant son histoire au premier adjoint de la mairie d'Antibes.

Quelques heures plus tard des ouvriers annonçaient qu'ils avaient vu eux aussi le cigare. Le journal "L'Indépendant" d'Antibes a sorti une édition spéciale.

Le Midi, actuellement, est envahi par les soucoupes. Les Martiens doivent craindre le froid...

On a vu au-dessus de Nice un disque de couleur orange, au-dessus de Cannes un "engin jaune à queue verte"; des vendangeurs du Var ont aperçu un cigare volant blanc et bleu. Un retraité a rencontré, à proximité de la piscine de Perpignan, un Martien vêtu en scaphandrier, descendu d'une grande sphère rougeâtre, qui s'est envolée sans laisser de traces.

Quant au cigare volant de Fontaine-de-Vaucluse, il s'est avéré, après enquête, que ce n'était qu'un fantôme de soucoupe. Les habitants de la localité, maire en tête, affirment qu'ils l'ont bien vu. Mais les deux pilotes de chasse envoyés à sa poursuite l'ont vainement cherché dans le ciel. Ils n'ont pas même distingué le moindre ballon-sonde. On devait signaler un autre cigare un peu plus tard à la frontière italienne, mais cette fois personne ne se dérangea.

On a vu, d'ailleurs, de nombreux cigares, hier, en Italie. L'information la plus curieuse concerne un qui aurait atterri près de Rovigo: à l'endroit d'où les habitants affirment l'avoir vu décoller s'ouvre un cratère de six mètres de diamètre et six peupliers qui se dressaient à proximité ont été à demi carbonisés.

Enfin hier après-midi, les habitants de Tulle et de Brive ont examiné à la jumelle une gigantesque "ampoule de Sérum" qui a survolé la région jusqu'à la tombée de la nuit. On l'a vue aussi de la station météorologique du Puy-Chadrac et de celle de Rueyres (Cantal), mais les observateurs la comparent à une olive surmontée d'une antenne...


LUNDI, la suite de notre enquête:

"Ce qu'il faut savoir sur les soucoupes volantes"

[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":

Scan.

Des milliers d'habitants
de Tulle ont aperçu la
soucoupe des météorologues

Des engins mystérieux continuent à fréquenter avec assiduité le ciel de France, Les témoignages s'accumulent, venant chaque jour, apporter quelques détails nouveaux, soit sur les soucoupes, soit sur les cigares volants.

Au Puy, un objet brillant a été observé entre 17 h. 50 et 18 h. 35 par la station métérologique de Chadrac. L'engin apparaissait comme une olive droite avec au sommet une sorte d'antenne noire. Le chef de la station précisa qu'il crut être en présence de la planète Jupiter, mais la disparition subite de l'objet démontra qu'il avait fait erreur. Le même phénomène a été aperçu par le centre météorologique de Rueyres (Cantal). On peut rapprocher ces témoignages de celui de milliers d'habitants de Tulle qui vers 15 h. 30, aperçurent dans le ciel, en direction Sud-Sud-Est, un gros point brillant et immobile. Il semblait transparent et affectait la forme d'un cylindre dont les deux extrémités étaient conique.

Un témoin affirme avoir
presque touché "l'engin"

Au-dessus de Cannes, plusieurs personnes ont observé un engin lumineux de couleur jaune avec une queue verte. Mais le témoignage le plus intéressant devait être apporté par un employé de la recette municipale d'Antibes, M. Casella, habitant à Bio [sic] qui, rentrant dans la soirée chez lui, se trouva "nez ne avec un énorme engin mécanique mesurant 7 à 8 mètres de diamètres [sic] posé au milieu de la route". Le témoin qui était à bicyclette s'approcha de l'engin jusqu'à presque le toucher, mais alors celui-ci s'éleva à la verticale et, avec un léger sifflement disparut dans le ciel.

Dans le ciel provençal, à Venergues, plusieurs vendangeurs ont aperçu un engin de forme allongée tel un cigare, a déclaré l'un d'eux, et de couleur blanche et bleue, a précisé un second. Un troisième vendangeur a indiqué que la fusée paraissait émettre des rayons lumineux.

Une soucoupe atterrit en Italie

De nombreux engins mystérieux ont été également aperçus dans le ciel d'Italie. L'un de ces engins a atterri près de Rovigo, dans la zone de Po Di Gnocca, où plusieurs personnes l'ont observé. L'appareil de forme circulaire après avoir lentement plané, s'est posé au sol sans bruit, après quelques minutes d'immobilité, il a repris à la verticale son vol silencieux, mais à l'endroit d'où il a décollé, il y a maintenant un assez profond cratère de six mètres de diamètre. Six peupliers qui se dressaient aux alentours ont en outre été carbonisés. Les autorités se rendront sur les lieux pour vérifier l'authenticité du récit des témoins.

Dans la région de Modane, un commerçant a vu un "cigare volant" incandescent survolant la campagne à deux cent mètres d'altitude environ. Après un bref arrêt, l'engin se serait dirigé vers le Nord-Ouest. Cette observation a été confirmée par d'autres témoins.

L'observatoire du Mont Ventoux
repère une soucoupe

L'observatoire du Mont Ventoux signale que depuis hier matin 7 h. 30, à l'Est-Nord-Est, en direction d'Orange, un engin inconnu plane dans le ciel.

Cet engin à la forme d'un ovoïde avec deux cônes superposés reliés par une espèce d'antenne.

De la grosseur d'un oeuf

Un habitant de Pont-à-Marcq, qui tient à garder l'anonymat, a déclaré à notre reporter:

"Jeudi soir à 22 h. 45, j'ai vu, en direction Ouest, allant horizontalement vers une étoile très brillante, un objet lumineux de la grosseur d'un oeuf se déplaçant rapidement et s'estompant au moment même où j'enregistrais, dans le sens verticale, une traînée tirant sur le rose en décrivant plusieurs courbes; je ne crois pas aux soucoupes volantes provenant d'une autre planète, mais d'après ce que j'ai vu à une hauteur si grande, je suis persuadé que quelque part, sur notre globe, des essais de lancement de fusées à longue portée sont expérimentés".

Un disque rouge-orange
à Wignehies

Vendredi soir vers 21 h. M. Paul Caulier, demeurant à Hirson, venait rendre visite à ses parents rue F. Boussus à Wignehies, lorsqu'en arrivant près de Quatre Bras, route de La Capelle à Hirson, un attroupement l'incita à descendre de voiture. Plusieurs personnes contemplaient l'évolution d'une soucoupe volante qui était visible à une distance évaluée approximativement à 800 m. d'hauteur [sic]. Cette soucoupe se présentait de la forme habituelle disque rouge-orange. M. Paul Caulier se dirigea ensuite vers Wignehies où sur la route de Fourmies à Wignehies, lieu-dit Le Pont Pagnier, il pouvait encore apercevoir cette soucoupe dans le ciel.

[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":

Scan.

Soucoupes volantes...
...dans le ciel de France

Paris, 18. -- Des engins mystérieux continuent à fréquenter avec assiduité le ciel de France. Les témoignages s'accumulent, venant chaque jour apporter quelques détails nouveaux, soit sur les soucoupes, soit sur les cigares volants.

Alors que samedi soir, plusieurs personnes dignes de foi, dont M. Béranger, maire de St-Laurent-du-Var, conseiller général, avaient aperçu au-dessus de Nice, un disque de couleur orange, hier soir, cette fois au-dessus de Cannes, plusieurs personnes ont observé un engin lumineux de couleur jaune avec une queue verte, mais le témoignage plus intéressant devait être apporté par un employé de la recette municipale d'Antibes.

M. Casella, habitant à Bio [sic], rentrant dans la soirée chez lui, se trouva "nez à nez avec un énorme engin mécanique mesurant 7 à 8 mètres de diamètre posé au milieu de la route." Le témoin qui était à bicyclette s'approcha de l'engin jusqu'à presque le toucher mais alors celui-ci s'éleva à la verticale et, avec un léger sifflement, disparut dans le ciel.

Dans le ciel provençal, à Venergues, plusieurs vendangeurs ont aperçu, vendredi après-midi, un engin de forme allongée tel un cigare, a déclaré l'un deux, et de couleur blanche et bleue, a précisé un second. Un troisième vendangeur a indiqué que la fusée paraissait émettre des rayons lumineux.

Au Puy, un objet brillant a été observé entre 17 h. 50 et 18 h. 35, par la station météorologique du Puy Chadrac. L'engin apparaissait comme une olive droite avec au sommet une sorte d'antenne noire. Le chef de la station précisa qu'il croit être en présence de la planète Jupiter. M. Casella, habitant à Bio qui piter, mais la disparition subite de l'objet démontra qu'il avait fait erreur.

Le même phénomène a été aperçu par le centre de météorologie de Ruyères (Cantal). On peut rapprocher ces témoignages de celui de milliers d'habitants de Tulle qui, vers 15 h. 35, aperçurent dans le ciel, en direction sud-sud-est, un gros point brillant et immobile. Il semblait transparent et affectait la forme d'un cylindre dont les deux extrémités étaient coniques.

A Murat (Cantal), un objet également brillant et de forme ovoïde, put être observée pendant une heure. Il semble que dans ce cas qu'il s'agisse d'un ballon-sonde fortement éclairé.

Dans deux villages de Haute-Marne, Vignory et Brottes, des objets de couleur orangée ont été aperçus jeudi soir. Ces objets s'élevaient à des allures vertigineuses mais sans bruit.

Enfin, dans le Finistère, M. René le Viol, transporteur à Fouesnant, a vu surgir jeudi soir, derrière un rideau d'arbres, un engin de forme plate à l'aspect d'une assiette renversée et entouré d'une lueur rougeâtre, ce premier disque fut ensuite suivi d'un second et disparurent tous deux vers la mer.

LES "SOUCOUPES" EXPLORENT L'ITALIE

Rome, 15. -- De nombreux engins mystérieux ont été aperçus hier dans le ciel d'Italie. L'un de ces engins a atterri près de Rovigo dans la zone dite Po Di Gnocca, où plusieurs personnes l'ont observé. L'appareil de forme circulaire, après avoir lentement plané, s'est posé au sol sans bruit. Après quelques minutes d'immobilité, il a repris à la verticale son vol silencieux, mais à l'endroit d'où il a décollé, il y a maintenant un assez profond cratère de six mètres de diamètre. Six peupliers qui se dressaient aux alentours ont en outre été carbonisés. Les autorités se rendront sur les lieux pour vérifier l'authenticité du récit des témoins.

Dans la région de Modène, un commerçant a vu un "cigare volant" incandescent survolant la campagne à deux cent mètres d'altitude environ. Après un bref arrêt, l'engin se serait dirigé vers le Nord-Ouest. Cette observation a été confirmée par d'autres témoins.

Enfin une soucoupe volante aux reflets d'argent aurait survolé la zone de Loino à 5.000 mètres. Les témoins de cette observation ont affirmé que la soucoupe n'émettait aucun bruit et ne laissait échapper aucune fumée. Elle a disparu en direction de la Suisse.

Des martiens en file indienne

Amiens, 16. -- M. et Mme Dumeige, marchands de bestiaux à Domart-en-Ponthieu, et M. Lourdel, courtier en bestiaux à Condé-Folie, qui, jeudi, vers 21 h, 00, circulaient en camion automobile sur la route de Domart à Condé-Folie, ont déclaré avoir aperçu non loin des fermes de La Folie, une lueur très brillante qui parut atterrir dans un pré à peu de distance de la route.

M. Dumeige, qui conduisait, stoppa son véhicule et descendit avec son épouse et M. Lourdel. C'est alors qu'ils virent nettement, près de la lueur, six ou sept êtres de petite taille qui avançaient à la file. Ils furent tellement effrayé qu'ils reprirent immédiatement leur route, laissant là l'engin et ses occupants.

[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":

Scan.

Soucoupes, Cigares, etc.

De Cannes à Ruyères
"cigares" et "olives"
se promènent dans le ciel
de France

Cela devient un spectacle permanent et un véritable carroussel interplanétaire.

A Cannes, plusieurs personnes ont observé un engin lumineux de couleur jaune avec une queue verte.

M. Casella, employé à la recette municipale d'Antibes, rentrant chez lui à Biot, se trouva "nez à nez" avec "un énorme engin mécanique, mesurant 7 à 8 mètres de diamètre, posé au milieu de la route". Le témoin, qui était à bicyclette, s'approcha de l'engin jusqu'à presque le toucher, mais alors celui-ci s'éleva à la verticale et, avec un léger sifflement, disparut dans le ciel.

Dans le ciel provençal, à Venergues, plusieurs vendangeurs ont aperçu un engin de forme allongée, tel un cigare, a déclaré l'un d'eux, et de couleur blanche et bleue, a précisé un second. Un troisième vendangeur a indiqué que la fusée paraissait émettre des rayons lumineux.

Au Puy, un objet brillant a été observé par la station météorologique du Puy-Chadrac. L'engin apparaissait comme une olive droite avec, au sommet, une sorte d'antenne noire. Le chef de la station précisa qu'il cru être en présence de la planète Jupiter, mais la disparition subite de l'objet démontra qu'il avait fait une erreur. Le même phénomène a été aperçu par le centre de Ruyères (Aveyron).

On peut rapprocher ces témoignages de celui de plusieurs habitants de Tulle qui aperçurent dans le ciel, en direction Sud-Sud-Est, un gros point brillant et immobile; il semblait transparent et affectait la forme d'un cylindre dont les deux extrémités étaient coniques.

Des observations analogues ont été faites à Murat.

Enfin, dans le Finistère, M. René Le Viol, transporteur à Fouesnant, a vu surgir derrière un rideau d'arbres un engin de forme plate "a l'aspect d'une assiette renversée", entouré d'une lueur rougeâtre. Ce premier disque fut ensuite suivi d'un second, qui disparurent tous deux vers la mer.

Elle atterrissent
dans la jungle siamoise...

La France n'a pas le monopole de ces sarabandes désormais incessantes.

Dans la capitale siamoise, plusieurs centaines de personnes ont vu un disque scintillant, d'un diamètre apparemment égal au tiers de celui de la pleine lune, qui semblait parcouru d'une onde arpentant progressivement sa surface de gauche à droite, exactement comme certains panneaux publicitaires au néon.

La soucoupe, après avoir dérivé lentement du Nord au Sud pendant environ un quart d'heure, a disparu.

... où un rayon mystérieux
avait carbonisé
plusieurs villageois

D'autre part, un hebdomadaire thaïlandais a signalé cette semaine "de multiples apparitions de soucoupes volantes au dessus des régions frontières du Siam et de la Birmanie". Certains de ces engins auraient atterri dans la jungle.

Enfin, selon le même hebdomadaire, un "rayon mystérieux" aurat carbonisé plusieurs villageois.

En Italie, un engin atterri
et carbonise six peupliers

L'Italie, elle aussi, voit naviguer dans son ciel de nombreux et mystérieux engins.

L'un d'eux a atterri près de Rovigo, dans la zone dite Po Di Gnocca, où plusieurs personnes l'ont observé. L'appareil, de forme circulaire, après avoir lentement plané, s'est posé au sol sans bruit. Après quelques minutes d'immobilité, il a repris à la verticale son vol silencieux, mais à l'endroit d'où il a décollé, il y a maintenant un assez profonds cratère de six mètres de diamètre. Six peupliers qui se dressait aux alentours ont en outre été carbonisés. Les autorités se sont rendues sur les lieux pour vérifier l'authenticité du récit des témoins.

[Ref. pmc1:] MAGAZINE "PARIS MATCH":

Dans un reportage sur les soucoupes volantes, Paris Match a publié cette photographie montrant le témoin, José Cassella, traçant sur la route au lieu de son observation la projection des contours de la soucoupe, ce qui lui a permis une évaluation assez sûre du diamètre de l'engin:

Scan.

A BIOT, SUR LA ROUTE D'ANTIBES, M. JOSE CASELLA TRACE LE CROQUIS DE L'ENGIN DE 6 METRES DE DIAMETRE QU'IL A VU LE JEUDI 14 A 18 H. 15.

Scan.

Enfin, le 14 octobre, à Biot, dans les Alpes-Maritimes, un jeune homme de dix-neuf ans, José Casella, a déclaré s'être trouvé « nez à nez » avec une masse de forme ovale, couleur d'aluminium. Il se trouvait à une dizaine de mètres de l'engin lorsque celui-ci s'éleva verticalement à une vitesse folle, sans faire de bruit. D'après la largeur de la route, José Casella estime à 5 ou 6 mètres le diamètre de la soucoupe. Invité à signer sa déposition, il s'exécuta sans difficultés.

[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:

L'auteur indique qu'une soucoupe volante s'est posée sur une route des Alpes-Maritimes près de Biot le 14 octobre 1954 à 18:15, vue par José Casella, 19 ans, employé à la Compagnie des Eaux à Antibes, qui a déclaré:

"Il était 18 h 15. Je roulais vers le village et allais prendre le virage de la route de Biot au Chemin Neuf longeant le mur de l'ancienne propriété du sculpteur Bourayne. Soudain, je me trouvais face à face avec une masse, de forme ovale, couleur aluminium... et instinctivement, comme je l'aurais fait devant n'importe quel autre objet ou véhicule me barrant la route, je freinais. A cet instant précis, sans un bruit mais avec une rapidité indéfinissable, la soucoupe - car il fallait bien en convenir, je venais d'en voir une, moi qui n'y croyais pas! - la soucoupe s'éleva verticalement puis disparut dans le ciel."

"Je me trouvais alors à 6 mètres et j'ai parfaitement distingué la forme circulaire de l'objet dont la surface supérieure était légèrement renflée tandis que la partie inférieure reposant sur le sol était hémisphérique; je ne vis rien d'autre, aucune vis, aucune aspérité, aucun hublot, l'objet était totalement lisse et brillant sous les derniers rayons lumineux."

"D'après la largeur de la route, l'engin pouvait avoir cinq à six mètres de diamètre et un peu plus d'un mètre de haut. Après son départ, aucune trace ne put être relevée sur la route et lorsque je revins au village, peu après, rien ne pouvait laisser supposer qu'une soucoupe volante s'était posée là. Et pourtant je l'ai vue, je n'ai pas été victime d'une hallucination... pas plus que d'un quelconque mirage!"

Jimmy Guieu indique que cela a été confirmé indirectement par une foule de personnes qui ont vu l'engin sillonner le ciel peu après son décollage à Grasse, Saint-Raphael, Opio, Séranon, Gourdon, Bars-sur-Loup, et Roquebrune-Cap-Martin.

[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:

Scan.

[... autres cas...]

14 octobre 1954: Biot (près de,5 km NNO.AVDO d'Antibes(Alpes-Maritimes): M. José Casella, 19 ans, employé à la compagnie des Eaux d'Antibes (disque à dôme 6 m long x 1,10 m haut)

[... autres cas...]

[Ref. mcs1:] MICHEL CARROUGES:

Michel Carrouges rapporte que le 14 octobre 1954 vers 18:15, José Cassella, 19 ans, roule à bicyclette sur une route près de Biot dans les Alpes-Maritimes. Il amorce un virage, et, raconte-t-il:

"Soudain je me trouvais face à face avec une masse de forme ovale, couleur aluminium... et instinctivement comme je l'aurais fait devant n'importe quel autre objet ou véhicule me barrant la route, je freinais. A cet instant précis, sans un bruit, mais à une rapidité indéfinissable, la soucoupe - car il fallait bien en convenir, je venais d'en voir une, moi qui n'y croyais pas! - la soucoupe s'éleva verticalement, puis disparut dans le ciel."

Michel Carrouges précise que Cassella s'était arrêté à six mètres de la soucoupe, qui mesurait 5 à 6 mètres de diamètre et un peu plus de 1 mètre de haut. Sa forme était circulaire, hémisphérique en-dessous, renflée au-dessus. Elle était totalement lisse et brillante sous les derniers rayons du soleil et n'avait pas le moindre hublot.

[Ref. mcs2:] MICHEL CARROUGES:

La catégorie des 34 atterrissages (1/3 des cas) en pleine voie de circulation, ou même seulement sur le bord de la route, sou lève un curieux problème.

Même sur ce bord, la soucoupe est facilement repérable, elle peut être observée de près, au passage, et surprise par l'arrivée d'un véhicule silencieux comme la bicyclette, ou rapide comme une auto. Mais le comble est le cas de ces nombreuses soucoupes stationnées au beau milieu d'une route. Chaque fois, le témoin se trouve nez à nez avec l'engin. Mais chaque fois aussi la soucoupe a couru le risque fort terrestre d'accident.

C'est si vrai que le témoin Cassella [sic], le 14 octobre 1954, circulant à bicyclette, s'est trouvé soudain en face d'une soucoupe dans un virage; il dut freiner si brutalement qu'à 6 m près, l'accident se serait produit. Mais il eut juste le temps de stopper et il vit la soucoupe qui s'envolait aussitôt verticalement.

En fait, le risque d'accident ne s'est jamais réalisé, soit que le "terrien" ait freiné à temps, soit que le "martien" se soit envolé, ou ait employé une force paralysante pour stopper le "terrien" et son véhicule (cf. infra).

[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:

335 -007.10001 43.62660 14 10 1954 18 15 1 BIOT P.ANTIBES A.M. F 0011 3 I

[Ref. jve6:] JACQUES VALLEE:

Jacques Vallée indique que le 14 octobre 14, 1954, à 18:15, José Casella, travaillant à Antibes, montait sa bicyclette par la ville de Biot, dans les Alpes Maritimes, quand il a soudainement trouvé devant lui sur la route un objet ovale massif semblant en aluminium et en forme d'oeuf, parfaitement lisse et brillant, de 5 à 6 mètres de longs et un peu plus de 1 mètre haut. Casella a freiné, et simultanément l'objet a décollé en silence à une très grande vitesse. Aucune trace n'a été trouvée. Plusieurs résidants de Biot ont confirmé la réalité de l'expérience de Casella. Jacques Vallée indique que les descriptions ce qu'il a vu sont dans les journaux France-soir, Paris-Presse, La Croix, du 17 octobre 1954.

[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:

253) 14 Octobre 1954, 18h15. Biot (France):

Un employé municipal, José Casella, rentrait chez lui à bicyclette, quand il trouva soudain devant lui, sur la route, un objet en aluminium de forme ovale, ayant environ un diamètre de 5,5 m et une hauteur de 1 m. Alors qu'il freinait, l'objet décolla à très grande vitesse. Plusieurs personnes confirment l'observation. Le disque était gris, surmonté d'un dôme et il émettait un sifflement doux. Il décolla alors que Casella se trouvait seulement à 6 mètres. (P. 65.)

(Paris-Presse, France-Soir, 17 oct 1954; M 65).

[Ref. jve4:] JACQUES VALLEE:

Scan.

253) 14 octobre 1954, 18h15. Biot (France):

Un employé municipal, José Casella, rentrait chez lui à bicyclette, quand il trouva soudain devant lui, sur la route, un objet en aluminium de forme ovale, ayant environ un diamètre de 5,5 m et une hauteur de 1 m. Alors qu'il freinait, l'objet décolla à très grande vitesse. Plusieurs personnes confirment l'observation. Le disque était gris, surmonté d'un dôme et il émettait un sifflement doux. Il décolla alors que Casella se trouvait seulement à 6 mètres. (P 65).

[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:

14 octobre 1954, 18h.15. Biot (France):

Un employé municipal, José Casella, rentrait chez lui à bicyclette, quand il trouva soudain devant lui, sur la route, un objet en aluminium de forme ovale, ayant environ un diamètre de 5,5 m et une hauteur de 1 m. Alors qu'il freinait, l'objet décolla à très grande vitesse. Plusieurs personnes confirment l'observation. Le disque était gris, surmonté d'un dôme et il émettait un sifflement doux. Il décolla alors que Casella se trouvait seulement à 6 mètres.

(Paris-Presse, France-Soir, 17 oct. 1954.

[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:

L'auteur indique que le 14 octobre 1954, José Casella, employé municipal, rentrait chez-lui à Biot quand il s'est soudain trouvé face à face, sur la route, avec un objet d'aluminium ovale d'environ 5 à 6 mètres de diamètre sur 1 mètre de haut. Il freine, l'objet s'est envolé avec une vélocité fantastique. Plusieurs personnes ont confirmé cette vision.

[Ref. ous1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "OURANOS":

Le magazine liste des cas "d'approches", dont:

"14/10/1954 à Biot - José Casalla à 6 m."

[Ref. ioi1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "INFO-OVNI":

Nous pouvons encore ajouter que pour la journée du 14/10/1954, deux cas qui se révélèrent être, l'un une invention (celui de Biot) et l'autre un canular (Saint Ambroix) sont toutefois parfaitement orthoténiés. A ce sujet, il convient de signaler qu'ils ne figurent pas dans le livre d'Aimé Michel car ce dernier n'avait pas connaissance de toutes les observations de la journée. Nous avons repris à titre personnel le réseau orthoténique de ce jour et il figure dans le document annexe concernant la journée du 14/10/54.

[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:

Garreau et Lavier notent que le 14 octobre 1954, à 18:15, selon des coupures de presse et leurs dossiers personnels, José Casella, 19 ans, employé à la Compagnie des Eaux à Antibes, regagnait son domicile quand il a vu au sortir d'un virage un objet lui barrant la route.

C'était un objet en aluminium de forme ovale d'environ 6 mètres de diamètre et d'un mètre de haut. L'objet décolle immédiatement et file à très grande vitesse. De nombreux témoins, de Grasse à Cap-Martin, l'ont vu après le décollage.

[Ref. prn1:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

428 14 octobre 1954 1815 hrs

BIOT (FRANCE) Un employé municipal, Jose Casella, rentrait chez lui en voiture lorsqu'il a vu devant lui sur la route un objet en aluminium de forme ovale d'environ 5,5 m de diamètre et 1 m de haut. Alors qu'il appliquait les freins, l'objet décollait à très grande vitesse. Plusieurs personnes ont confirmé l'observation. Le disque était gris, soutenait un dôme et émettait un léger sifflement. Il a décollé quand Casella était à seulement 6 mètres. (M253: Paris-Presse, France-Soir, 17 octobre 54: Carrouges S, 99, 116; Guieu II)

[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

réseau routier/p>

14/10/1954 Biot (Alpes Maritimes)

Vers 18h15, M. José Caselle qui roulait à bicyclette se trouva soudain face à face avec une masse arrondie de 5 à 6m de diamètre et de 1 m à 1,50m de haut qui barrait la route. L'engin de couleur aluminium décolla sans bruit. (Jimmy Guieu)

Cette observation, choisie au hasard, en est une parmi des centaines d'autres faisant mention d'un atterrissage sur route. Nous pouvons maintenant nous interroger sur son sens. Une hypothèse vient tout de suite: les routes sont nombreuses et constituent des zones de terrain plat et solide pouvant faire office de pistes d'atterrissage efficaces. Cette explication serait parfaitement plausible s'il n'existait pas aussi des manoeuvres de cheminement. En effet, on vit parfois des "Soucoupes Volantes" évoluer au ras du sol en suivant très exactment le tracé d'une route. En quoi notre réseau routier peut-il être intéressant?

[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:

Les deux auteurs notent ce cas au 14 octobre 1954:

"Biot - 06 - 18 h 15: enquête. Lueur lumineuse très rapide. L'atterrissage est une mystification de presse."

Ailleurs ils ajoutent que le témoin a dit de son observation à Biot, Alpes Maritimes, le 14 octobre 1954 à 18:15:

"Je roulais vers le village et allais prendre le virage de la route de Biot au Chemin Neuf longeant le mur de l'ancienne propriété du sculpteur Bourayne. Soudain, je me trouvai face à face avec une masse de forme ovale, couleur aluminium... et instinctivement, comme je l'aurais fait devant n'importe quel autre objet ou véhicule me barrant la route, je freinais. A cet instant précis, sans bruit mais à une rapidité indéfinissable, la soucoupe - car il fallait bien en convenir, je venais d'en voir une, moi qui n'y croyais pas! - la soucoupe s'éleva verticalement, puis disparut dans le ciel.

"Je me trouvais alors à 6 mètres et j'ai parfaitement distingué la forme circulaire de l'objet, dont la surface supérieure était légèrement renflée, tandis que la partie inférieure, reposant sur le sol, était hémisphérique; je ne vis rien d'autre, aucune vie [sic, "aucune vis"], aucune aspérité, aucun hublot, l'objet étant totalement lisse et brillant sous les derniers rayons lumineux."

"D'après la largeur de la route, l'engin pouvait avoir cinq ou six mètres de diamètre et un peu plus d'un mètre de haut. Après son départ, aucune trace ne put être relevée sur la route, et lorsque je revins du village, peu après, rien ne pouvait laisser supposer qu'une soucoupe volante s'était posée là. Et pourtant je l'ai vue, je n'ai pas été victime d'une hallucination... pas plus que d'un quelconque mirage!"

Les auteurs disent que Mr. Casella leur a cependant donné un rapport très différent: il n'y avait aucun objet de couleur aluminium, aucun atterrissage, mais peut-être le passage spectaculaire d'un grand météore qui a sifflé tout en volant au-dessus de la région. Le témoin a indiqué aux auteurs que c'était la presse locale qui a inventé l'histoire, et a même fait une reconstitution pour donner plus de poids au cas.

Les auteurs disent que lorsqu'un témoin dit que l'objet est descendu, la presse assume qu'il a atterri, et que quand un témoin dit que l'objet montait, la presse assume qu'il a décollé.

[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:

Les deux auteurs indiquent qu'à Biot, le 14 octobre 1945 à 18:15, José Casella, employé municipal, roulait vers Biot et allait prendre le virage de Chemin-Neuf lorsqu'il a soudain trouvé sa route barrée par une masse de forme ovale. couleur aluminium, de 5 à 6 mètres de diamètre et un peu plus de 1 mètres de haut.

La partie supérieure est légèrement renflée, la partie inférieure reposant sur le sol est hémisphérique, l'objet est totalement lisse et brillant sous les derniers rayons du soleil et se trouve à 6 mètres du témoin qui freine.

A cet instant précis, l'objet décolle verticalement sans bruit mais avec une rapidité indéfinissable et disparaît dans le ciel. Les auteurs notent que selon Vallée l'objet a décollé en émettant un sifflement doux.

Les auteurs ajoutent que "de nombreuses personnes" à Saint-Raphael, Seranon, Gourdon, Bar-sur-Loup, et Roquibrune Cap-Martin, "virent l'engin silloner le ciel" peu après l'observation de Mr. Casella.

Les auteurs indiquent que les sources sont le cas 253 du catalogue Vallée; C. Garreau et R. Lavier dans "Face aux ET" page 123; Jimmy Guieu dans "Black-Out sur les S.V" page 219; Quincy; Paris-Presse et France-Soir du 17 octobre 1954.

[Ref. vau1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "VAUCLUSE UFOLOGIE":

Scan.

LES SOUCOUPES CONTINUENT...

L'OBSERVATOIRE DU MONT VENTOUX SIGNALE UN ENGIN DE FORME OVOIDE, AVEC
DEUX CONES SUPERPOSES RELIES PAR UNE ANTENNE.
CET ENGIN PLANE EN DIRECTION D'ORANGE.

Un disque orange à été aperçu dans le ciel varois par plusieurs personnes dignes de foi. Un habitant d'Antibes, rentrant chez lui, se trouva "nez à nez avec un énorme engin mécanique, mesurant sept à huit mètres de diamètre, posé au milieu de la route. Le témoin qui était à bicyclette, s'approcha de l'engin, juqu'à presque le toucher, mais alors celui-ci s'éleva à la verticale et, avec un léger sifflement disparut dans le ciel.

Dans le ciel Provençal, plusieurs vendangeurs ont aperçu un engin de forme allongée "tel un cigare, déclare l'un d'eux, et de couleur blanche et bleue", à précisé le second. Un troisième vendangeur a indiqué que la fusée paraissait émettre des rayons lumineux.

Un objet brillant à été observé par la station météorologique de Puy-Chadrac (Puy de Dôme). L'engin apparaissait comme une olive droite, avec, au sommet, une sorte d'antenne noire. Le chef de la station précise qu'il croyait être en présence de la planète Jupiter, mais la disparition subite de l'objet démontre qu'il avait fait erreur. Le même phénomène a été aperçu par le centre météorologique de Rueyres (Cantal).

MIDI LIBRE du DIMANCHE 17 OCTOBRE 1954 — N° 3 413 -

[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:

14 octobre. Biot, France. (18:15)

Pedallant en descendant une rue dans la ville d'Alpes Maritime de Biot, M. Jose Cassella a freiné son vélo pour l'aarrêter quand sa route a été bloquée par un grand objet, lisse, d'aspect métallique, ovale. Comme un oeuf en aluminium énorme de 15 pieds par 9 pieds de taille, la chose a été posée là pendant un moment et a ensuite silencieusement décollé à grande vitesse. D'autres personnes dans Biot ont fait des observations indépendantes de l'objet. 118.

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

Jean Sider indique que la contre-enquête de Barthel et Brucker sur le cas de RR2 de Biot dans les Alpes Maritimes est "imaginaire."

Il indique que le 14 octobre 1954 José Casella a vu sur la route d'Antibes à Biot une soucoupe posée en plein milieu de la route.

Il déclare que Barthel et Brucker prétendent en pages 109 et 110 que durant leur entretien avec le témoin celui-ci a nié avoir décrit un objet atterri sur la route et que c'était peut-être le passage spectaculaire d'une grosse météorite, et que c'était la presse locale qui avait organisé une mise en scène pour donner plus de poids à l'affaire.

Jean Sider pense que Barthel et Brucker n'ont pas parlé au témoin, parce que Nice-Matin du 16 octobre 1954 indique que le journal a connu l'observation par l'initiative de Mr. Courbey, receveur principal à la Recette Municipale d'Antibes, patron de Mr. Casella à qui ce dernier avait raconté son aventure. Le témoin n'avait pas osé avertir la gendarmerie, peut-être par timidité ou pour éviter des "rumeurs désobligeantes". Le témoin s'était fait longuement prier pour témoigner quand les reporters de ce journal se sont présentés à son lieu de travail. Il a fait à leur intention un schéma sur le mur, et une photo le montrant expliquant son dessin dans Nice-Matin prouve qu'il a bien prétendu avoir vu l'objet posé sur la route.

Il y a encore une deuxième photo montrant Mr. Casella, sur le lieu de l'observation, parue dans "un important hebdomadaire national implanté à Paris" [Paris Match].

Jean Sider ajoute que "de plus plusieurs personnes ont confirmé le témoignage de Mr. Casella".

Jean Sider insiste sur les nombreuses autres observation ce même soir dans la région et déclare que Barthel et Brucker ont déguisé la réalité des faits, qu'il sont voulu banaliser cette observation pour réduire toutes les autres en écrivant que la description que leur a faite Casella concorde avec les autres.

Il note qu'il a tenté de joindre Mr. Casella par l'entremise de sa famille résidant à Biot, mais il n'a jamais eu de réponse bien qu'il ait joint un timbre à son courrier pour cela.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

4113: 1954/10/14 18:20 20 7:06:00 E 43:37:40 N 3333 WEU FRN AMR 6:A

BIOT,FR:CYCLER++:6M ARGTE AVEC DOME OVOID/ROUTE:GOES TRAPIDE QUAND PROXIMITEED:/r8+/LDLNN°103

RefN° 2 VALLEE:UFOS DANS SPACE:Anatomy/phenon. Page No. 178 : ROUTE+RAILS

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

Godelieve van Overmeire indique qu'en 1954, le 14 octobre, en France, à Biot, à 18 h 15 José Casella rentrait chez lui à vélo quand il vit soudain sur la route devant lui un objet ovale, de 5,50 m de diamètre environ et une hauteur de 1 m. Le disque était gris surmonté d'un dôme et il émettait un sifflement doux. Lorsque Casella n'était plus qu'à 6 m l'objet décolla. Observation confirmée par d'autres personnes.

La source est notée "Jacques Vallée: 'Chronique des apparitions ET' - DENOEL 1972 - COLL. J'AI LU - p. 280".

Elle indique une autre version: "Un employé municipal, José Casella, rentrait chez lui à bicyclette, quand il trouva soudain devant lui, sur la route, un objet en aluminium de forme ovale, ayant environ un diamètre de 5,5 m et une hauteur de 1 m. Alors qu'il freinait, l'objet décolla à très grande vitesse. Plusieurs personnes confirment l'observation. le disque était gris, surmonté d'un dôme et il émettait un sifflement doux. Il décolla alors que Casella se trouvait seulement à 6 mètres".

Les sources en sont notées "Paris-Presse, France-Soir, 17 oct 1954".

[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:

Jeudi 14 octobre 1954

18:15 A Biot (France), José Casella (employé municipal) rentre chez lui à bicyclette, quand il trouve soudain devant lui, sur la route, 1 objet gris, semblant d'aluminium, de forme ovale, d'un diamètre de 5,5 m environ et d'une hauteur de 1 m, surmonté d'un dôme et il émettait un siflement doux. Alors qu'il freine et que Casella se trouve à seulement à 6 m de lui, l'objet décolle à très grande vitesse. Plusieurs personnes confirment l'observation.

Jérome Beau indique comme source "Paris-Presse, France-Soir, 17 octobre 1954.".

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique dans sa base de données que dans les Alpes Maritime à Biot le 14 octobre 1954 à 18:15 heures "le témoin rentrait chez lui à vélo quand il vit soudain sur la route devant lui un objet ovale, de 5,50 m de diamètre environ et une hauteur de 1 m. Le disque était gris surmonté d'un dôme et il émettait un sifflement doux. Lorsque le témoin n'était plus qu'à 6 m l'objet décolla. Observation confirmée par d'autres personnes."

Les sources sont notées: "Mini catalogue chronologique des observations OVNI par Van Overmeire Godelieve ** http://users.skynet.be/sky84985/" et "Chroniques des apparitions E.T. par Vallée Jacques ** DENOEL 1972 - coll. J'AI L".

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 14 octobre 1954 à 18:15 à Biot, France, "un objet en aluminium ovale d'environ 5,5 mètres de diamètre". "Un employé municipal, Jose Casella, rentrait chez lui quand il a soudainement trouvé devant lui sur la route un objet en aluminium ovale d'environ 5,5 mètres de diamètre, un de haut. Comme il a appliqué les freins, l'objet a décollé à très grande vitesse. Plusieurs personnes ont confirmé l'observation. Le disque était gris, supportant un dôme, et a émis un doux sifflement. Il a décollé quand Casella était à seulement à six mètres de lui."

Le site web indique que "on a aperçu un objet qui a eu un aspect et une performance au-delà des possibilités des aéronefs terrestres connu. Une soucoupe, d'environ 40 pieds de large a été observée par un témoin masculin de 19 ans sur une route (Jose Casella)."

Le site indique que les sources sont Guieu, Jimmy, Flying Saucers Come from Another World, Citadel, New York, 1956; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, Londres, 1966; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Vallee, Jacques, Preliminary Catalog (N = 500), (dans JVallee01); Vallee, Jacques, Anatomy of a Phenomenon, Henry Regnery, Chicago, 1965; Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173).

[Ref. djn2:] DONALD JONHSON:

Donald Johnson indique que le 14 octobre 1954, à 18:15 un employé municipal, Jose Casella, allait en deux roues vers chez lui à Biot, Alpes-Maritimes, France quand il a soudainement trouvé un objet ovale en aluminium d'environ 5,5 mètres de diamètre devant lui sur la route, de un mètre de haut. Quand il a appliqué les freins, l'objet a décollé à une très grande vitesse. Plusieurs personnes ont confirmé l'observation. L'objet était décrit comme un disque gris avec dôme qui a émis un bruit de sifflement doux. Quand il a décollé le témoin était à seulement à six mètres de distance.

Les sources sont indiquées comme Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, case # 253, citing Paris Presse, October 21, 1954; Michel Figuet and Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochees en France, pp. 160-161, citing Jimmy Guieu, Black-out sur les Soucoupes Volantes, p. 219.

[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":

*14 oct. 1954 - A 18h15, un employé municipal, José Casella, rentrait à Biot, Alpes-Maritimes, France quand il trouva soudain devant lui sur la route un objet en aluminium de forme ovale d'environ 5,5 m de diamètre, 1 m de haut. Alors qu'il appliquait les freins, l'objet a décollé à très grande vitesse. Plusieurs personnes ont confirmé l'observation. Le disque était gris, supportait un dôme, et a émis un doux sifflement. Il a décollé quand Casella en était à seulement six mètres. (Sources: Paris Presse, 21 octobre 1954; Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, cas n° 253; Michel Figuet & Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochees en France, pp. 160-161, citant Jimmy Guieu, Black-out sur les Soucoupes Volantes, p. 219).

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas 8 fois:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541014 14.10.1954 Biot France 18.15 RR I
19541014 14.10.1954 Biot France 18.15
19541014 14.10.1954 Biot France 18.15
19541014 14.10.1954 Biot France 18.15 RR I
19541014 14.10.1954 Biot France 18.15 RR I
19541014 14.10.1954 Biot France 18.15 RR I
19541014 14.10.1954 Biot France 18.15 RR I
19541014 14.10.1954 Biot France

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

14 octobre 1954. 1815hrs.

BIOT (ALPES-MARITIMES : FRANCE)

Jose Cassella (19) conduisait vers chez lui deuis son travail à la comptabilité municipale quand il a rencontré un objet ovale de couleur aluminium sur la route devant lui. Alors qu'il freinait à 6m de l'objet, il s'est élevé dans le ciel paridement et silencieusement et a disparus. La chose était circulaire avec un sommet bombé, et son dessous hémisphérique reposait sur le sol. C'était de 5-6m de diamètre et juste un peu plus de 1m de haut. Aucune trace n'a été trouvée.

Evaluation - Probablement un canular basé sur un méteore de cette date

Remarque: "Gross 1954" est censé indiquer ma page Web sur le cas; mais aucun lien n'était fourni, ma page ne se contentait certainement pas juste de "citer Nice Matin 16 octobre 1954" et "l'évaluation" n'est pas créditée à ceux qui l'ont faite.

Explications:

Carte.

Le résumé de Jacques Vallée est affligé d'inexactitudes: un dôme est ajouté, la forme devient simplement ovale, et une ambiguïté peut donner à penser que plusieurs personnes ont assisté au décollage lui-même et non simplement au passage de l'engin en vol.

Il est presque évident que Jacques Vallée à découvert le cas dans la presse nationale citée en référence, et que cette presse nationale ait commis ces inexactitudes. Il me semble presque évident que l'article de Nice Matin, comportant une interview de José Cassella, est plus conforme au témoignage de ce dernier.

Sider contre B&B

Jean Sider embrouille les choses. Les "nombreuses autres observations" sont incontestablement celle du météore de 18:15, sans aucun "atterrissage" évidemment. Le récit Cassella dans la presse, certes, pris tel quel, ne peut pas être un météore. Barthel et Brucker disent que Cassella leur a décrit un météore et que la presse avait fait une mise en scène. Prétendre que les nombreuses autres observations réfutent que Barthel et Brucker aient parlé à ce témoin, ou que tout cela n'était pas un météore, ne tient pas debout. C'est en fait Jean Sider qui tente de nier que les autres observations soient celle d'un météore.

Une question est de savoir si Cassella avait oui ou non parlé à l'époque d'un atterrissage sur la route. C'est absolument le cas, Jean Sider a raison sur ce point et Barthel et Brucker ne le niaient pas exactement mais ont effectivement tort de faire croire que seule la presse serait en cause: la participation de Cassella à la version "atterrissage" est effectivement incontestable.

Il aurait été dès lors bien utile de chercher à vérifier réellement si Barthel et Brucker avaient oui ou non entendu Cassella parler d'un objet seulement dans le ciel, au lieu de simplement assurer que non.

Il ne reste faute de mieux que deux possibilités.

Soit Cassella avait vu le météore et inventé l'atterrissage pour quelque raison, soit par une coïncidence assez extraordinaire et plutôt douteuse à mon avis, des douzaines de gens ont vu un météore passer (c'est incontestable) au moment même où Cassella voyait une soucoupe posée sur une route dans la même région.

Faute de certitudes, je vois un scénario réconciliant les aspects curieux de cette affaire dans laquelle au moment où des douzaines de gens voient indépendamment passer un météore du Sud à l'Est de la France et au-delà, qu'ils appellent soucoupe ou disque ou engin mais décrivent bien comme un météore, lumineux, rapide, avec sa traînée, un unique témoin parmi eux dit voir une soucoupe décoller de la route.

Il se peut que Mr. Cassella ait vu lui aussi le météore passer dans le ciel, dans aucun décollage. Il se peut que de retour chez lui, il ait entendu beaucoup de gens parler du passage dans le ciel de "l'engin" qui était en fait un météore, et qu'il ait alors profité de l'occasion pour inventer l'avoir vu décoller de la route. Du moment que des gens l'ont vu dans le ciel, il pouvait penser que cela accréditerai certainement sa version plus "spectaculaire", et cela a bien été le cas: on le croit, puisque la presse de l'époque et certains ufologues pensent toujours que les autres "nombreux témoignages" "confirment" le sien. Ce qui est doublement erronné puisque d'une part absolument personne ne confirme un décollage, et que d'autre part ces autres témoignages ne sont pas réellement des observations de soucoupe volante ou OVNI, mais d'un météore!

On nous dit que Mr. Cassella était timide, ce qui peut bien porter à chercher une attention par des voies inhabituelles. Une fois son histoire parvenue aux oreilles de la presse, il a bien pu être malgré lui obligé de maintenir son invention. Des décennies plus tard, s'il a bien été entendu par Barthel et Brucker, il se peut qu'il n'ait pas pu savoir que ceux-ci avaient lu la presse et son récit d'atterrissage, si ancien, et qu'alors il leur ait seulement dit ce qu'il avait réellement vu, omettant son ajout de l'époque.

On pourrait m'objecter que c'est ici moi qui invente. Mais soyons sérieux: le fait est que des gens inventent parfois des atterrissages ou décollages de soucoupes qui n'ont aucune réalité. Cela arrive, c'est ainsi, peu d'ufologues assureront que tout récit est toujours véridique. Il faudrait donc être sûr que ce décollage ne soit pas invention. En est-on sûr? Non: il n'y a aucune évidence, ni physique ni testimoniale, de la réalité du décollage raconté par Mr. Cassella. Il y a seulement des raisons de douter.

C'est pourquoi je pense que Mr. Cassella a peut-être vu comme tant de gens le météore de 18:15 ce jour-là dans cette région, et a peut-être inventé le décollage.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Biot, Alpes Maritimes, José Cassella, multiple, atterrissage, disque, métallique, décollage, objet, rapide, proche, route, circulaire, demi-sphere, brillant

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

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0.1 Patrick Gross 21 décembre 2005 Première publication.
1.0 Patrick Gross 8 avril 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [fru1], [goe1], [jbu1], [lcn1], [uda1].
1.1 Patrick Gross 24 avril 2009 Addition [bbr1].
1.2 Patrick Gross 26 avril 2009 Additions [jve3], [jsr1], note "Sider versus B&B", Explications.
1.3 Patrick Gross 28 février 2010 Addition [djn2].
1.4 Patrick Gross 6 juin 2010 Addition [hml1].
1.5 Patrick Gross 29 juin 2010 Addition [jve5].
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Cette page a été mise à jour le 10 juillet 2022.