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Référence pour ce cas: 3-oct-54-Hérissart.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
Il faudra bien un jour que les savants, ces messieurs dignes qui connaissent tant de choses et n'ont en fin de compte que cinquante ou cent ans d'avance sur le citoyen moyen, expliquent les mystères célestes qui nous intriguent actuellement.
Il ne suffit pas de dire "Les soucoupes volantes n'existent as et de laisser dans l'ignorance les gens de bonne foi qui, chaque jour, voient des phénomènes incompréhensibles.
Bien sûr! Il y a les incorrigibles farceurs, 50% environ, dont le constructeur de Montgolfières dont on lira l'odyssée par ailleurs. Ce sont ceux qui, sans doute, donnent le plus de détails: Martiens sans bras, dotés d'une antenne de radar particulière et de pieds palmés. Là, on rit, et c'est normal.
Mais les "apparitions" comme celles de dimanche soir ont été contrôlées par de nombreuses personnes, toutes dignes de foi et que nous avons pu interroger séparément avant qu'elles aient eu pratiquement le temps d'entrer en contact.
Il y a donc "quelque chose". C'est l'avis de beaucoup de monde. Ballons-sondes? engins téléguidés? vaisseaux interstellaires? Nul ne le sait.
Nous avons, hier, parlé du passage sur Boves et Demuin d'un disque orangé qui se déplaçait vraisemblablement à basse altitude. Un troisième témoignage avait été recueilli par notre informateur de Moreuil avant la parution du "Courrier Picard" portant la date du 5 octobre. Trop scrupuleux, notre correspondant avait eu peur de transmettre un canular et ce n'est qu'hier, qu'il constata, à la lecture de son journal, la coïncidence troublante avec les nôtres, des déclarations recueillies par lui.
Il s'agissait, en l'occurrence, des observations faites dans la soirée, par un Moreuillois, M. Julien Bédier, boulanger, rue Thibeauville.
Celui-ci revenait, en compagnie de sa femme et de ses enfants, M. et Mme Quenehen, bouchers à Péronne, en voiture, sur la route Amiens-Saint-Quentin quand, entre Foucaucourt et Estrées, il aperçut, vers 21 h. 15, un objet lumineux se déplaçant au ras du sol, en direction de Montdidier, à une distance qu'il lui fut, on le comprendra, impossible à évaluer.
De la forme, de la grosseur (apparente) d'un "pain de quatre livres)" (sic) bombé sur le haut, la "chose", de la couleur du minium, était immobile, et les occupants de la voiture, après s'être arrêtés, purent l'observer à loisir, tout en émettant les suppositions les plus diverses. Une barre sombre, verticale occupant environ le 1/5e de la largeur de celui-ci, apparut au milieu de la tache lumineuse, et s'y maintint tout le temps que dura l'observation, soit environ 10 minutes.
Ayant repris la route, nos voyageurs perdirent de vue l'engin, après avoir, à Warfusée, emprunté la route de Marcelcave.
M. et Mme Bédier se gardent bien de tirer des conclusions. Ils ont vu un objet lumineux, étrange, au ras du sol, et voilà tout. Ce n'était pas la lune. Sur ce point M. Bédier est formel: "Dame, à 65 ans passés, on sait ce que c'est qu'un quartier de lune, quand même".
D'autres personnes ont également confirmé le passage du disque orange dans le ciel picard, et notamment M. et Mme Bielecka et Mlle Janine Boitel qui, revenant de Paris en voiture, remarquèrent "l'objet" tout au long de la route de Saint-Just à Boves, en passant par Montdidier et Moreuil.
Un chauffeur d'autocar, M. Caron, qui assurait dimanche soir la ligne Roye-Amiens eut son attention attirée par un enfant assis non loin de lui et qui s'écria soudain "Oh! la drôle de lune!". Mais un bon conducteur surveille sa route, et M. Caron ne put jeter qu'un rapide coup d'oeil, suffisant néanmoins pour évaluer le diamètre de l'engin mystérieux: trois mètres environ. Mais à quelle distance était-il?
On comprendra qu'il nous est impossible de rechercher des témoins et de les interroger dans tous les villages de la Somme survolés par la prétendue soucoupe. Il faudrait d'abord pouvoir reconstituer la "ligne de vol".
De Boves vers le Santerrre, c'est à peu près fait. Avant, on trouve un passage sur un faubourg d'Amiens: Montières (témoin également digne de foi) et sur Dreuil, passage contrôlé par un gardien de la paix.
La soucoupe venait-elle donc de la côte? C'est fort possible puisque, peu avant qu'elle ne soit aperçue en Picardie (20 minutes environ) un ingénieur boulonnais, M. Marcel Thiebaut remarqua, alors qu'il circulait en voiture sur le plateau de Tingry, à mi-chemin entre Boulogne et Montreuil, deux disques rouges en mouvement. De nombreux automobilistes stoppèrent d'ailleurs pour scruter attentivement le firmament.
Entre Tingry et Dreuil, il restait évidemment un "trou", mais hier en fin de soirée, nous avons recueilli une intéressante déclaration qui nous permet de compléter tout au moins l'itinéraire d'un des mystérieux engins. On lira donc avec intérêt la curieuse déclaration suivante.
Une commerçante amiénoise, Mme Nelly Mansart, épicière, 6 rue de la Morlière, a vécu, en effet, dimanche soir, des minutes pathétiques et dont la simple évocationa de nouveau mis en émoi cette jeune femme, hier après-midi, lorsqu'elle nous a conté l'événement dont elle fut témoin.
Mme Mansart était allée passer l'après-midi chez ses parents à Hérissart et vers 21 heures, elle revenait en voiture vers Amiens, en compagnie de voisins, M. et Mme Delarouzée qui habitent 5, rue de la Morlière.
Tout en conduisant et en sortant du village d'Hérissart, Mme Mansart aperçut sur sa droite une boule éclatante dans le ciel. Cette boule a vrai dire avait à peu près la forme d'une collerette de champignon et était de couleur orange vif. Son diamètre était d'environ 6 à 8 mètres.
En plaisantant, Mme Mansart dit à ses amis: "Regardez, on dirait une soucoupe volante!..." Puis, observant la lueur avec plus d'attention, Mme Mansart remarqua, ainsi que des passagers, que ce "champignon" laissait échapper à sa partie supérieure des flammes tournant du violet au verdâtre, tandis que des sortes de câbles pendaient au-dessous.
Mais, laissons parler Mme Mansart: "Ce champignon bizarre, de couleur orange, tirant sur le feu m'impressionna énormément ainsi que mes amis. Je reconnais que j'ai eu peur. Cela vous fait un drôle d'effet et j'étais pressée de rentrer.
"La "soucoupe" nous a suivis pendant dix kilomètres, elle volait en rase-motte, à environ 150 mètres de nous et sa lueur se reflétait dans les glaces de ma voiture, à tel point que M. Delarouzée ouvrit la portière pour mieux se rendre compte. Lorsque nous traversions un village, l'engin contournait celui-ci et réapparaissait à la sortie. Après Rubempré, la boule écarlate se dirigea sur le hameau de Septenville puis vint nous rejoindre au sommet de la côte de Pierregot. A ce moment nous avons eu l'impression que la "soucoupe" piquait vers nous et j'ai e très peur.
Je continuais à rouler dans un état de surexcitation indescriptible et j'avais toutes les peines du monde à me contrôler. L'engin n'émettait aucun bruit et sans aucune doute il nous observait. A la sortie de Pierregot je me suis arrêtée aux dernières maisons. La "Soucoupe", qui avait contourné le village, nous attendait et faisait du sur-place puis elle s'éloignait comme je redémarrais. Elle se mit à tourner en spirale pendant trois ou quatre cent mètres et le "champignon" changea de forme pour prendre celle d'un croissant allongé et renversé avec une boule en fusion à la corne supérieure. Nous fûmes suivis jusqu'à Rainneville et étant au comble de l'effroi, je ralentis à la sortie de ce pays. J'étais suivie, à ce moment, par une 2 CV que j'empêchais de me doubler tellement j'avais peur. A ce moment, la "Soucoupe" accentua sa giration puis s'éloigna en direction de l'ouest d'Amiens, pour se perdre dans l'infini, en l'espace de quelques secondes, à une vitesse incomparable".
Dès qu'elle fut rentrée chez elle, Mme Mansart donna ses impressions à son mari qui demeura sceptique mais Mme et M. Delarouzée corroborèrent ses déclarations. Et le lendemain matin la fillette de Mme Mansart, âgée de trois ans, qui faisait partie du voyage fantastique et avait vu également le phénomène, dit à sa mère en s'éveillant; "T'as vu maman la grosse lune" et ce disant la fillette prit une serviette à laquelle elle donna la forme de l'engin aperçu la veille...
Deux ouvriers, travaillant à Amiens, mais domiciliés à Pont-Remy, affirment d'autre part, avoir vu distinctement une soucoupe dans cette dernière localité, lundi soir, vers 22 h. 30.
Il s'agit de MM. Serge Hetru, dépanneur radio, chez M. Van Béghin, et André Cahon, manoeuvre.
L'engin, qui se trouvait dans la campagne, au ras du sol, affectait, paraît-il, la forme d'un disque renflé au centre et cerclé d'une étrange lueur bleu violet. Les deux hommes estimèrent qu'il se trouvait à une centaine de mètres d'eux et qu'il avait - vu de cette distance - environ trois mètres de diamètre. Il s'éleva sans bruit, en diagonale, mais suivant une ligne plus proche de la verticale que de l'horizontale.
Nous avions souri en écoutant les propos de M. Serge Hetru et celui-ci en avait paru vivement contrarié. D'ailleurs son patron devait, par la suite, nous affirmer qu'il était un excellent ouvrier, sérieux et incapable de monter une blague de cette envergure.
Enfin, dernier témoignage pour aujourd'hui, celui d'un jeune Amiénois qui nous écrit, en signant, pour nous dire qu'il a aperçu lundi, vers 13 heures, alors qu'il se trouvait sur la route de Doullens à Amiens, à deux kilomètres de cette dernière ville, un engin métallique tournoyant à environ 1.000 mètres d'altitude.
Couleur bleu-gris; forme ovale; aucun bruit.
"Je crois pouvoir vous dire que c'était une soucoupe volante", écrit notre correspondant dont nous ne citons pas le nom parce que c'est en vain que nous avons essayé de le joindre hier, pour lui faire confirmer de vive voix les termes de sa lettre.
Nous voudrions bien, en conscience, être aussi affirmatifs que lui...
L'arrondissement d'Abbeville encore que des milliers d'habitants ne s'en aperçoivent pas, est actuellement le centre d'apparitions mystérieuses de soucoupes volantes et de cigares - puisque chacun les appelle ainsi - qui défrayent la chronique en engendrant les commentaires les plus divers.
M. Georges Galland, boucher rue Gaston-Caudron à Rue, revenait en voiture automobile de Berck, dimanche soir, avec sa femme et son fils. Tous trois se virent suivis bien avant Rue par un engin mystérieux qui avait la forme d'un cigare.
Légitimement inquiet, le conducteur ralentit l'allure de son véhicule et stoppa par deux fois. L'engin qui se rapprochait de plus en plus était toujours là.
Il s'agissait d'une grosse boule, nous ont dit les intéressés, hier soir, au téléphone, mais de forme allongée et de couleur orange.
Depuis le Pont-à-Cailloux jusqu'à Herre-les-Quend, M. Galland, son épouse et son fils, qui commençaient à s'inquiéter sur les suites de l'aventure, ont nettement aperçu le cigare-soucoupe qui ne se déplaçait pas plus, ont-ils déclaré, à 50 km à l'heure, leur voiture ne roulant, pour leur permettre de voir mieux le mystérieux engin, qu'à 20 ou 30 à l'heure.
Les occupants de la voiture ont vu finalement l'engin disparaître dans la direction de Saint-Quentin-en-Tourmont, vers la mer.
Autre détail à signaler: M. Georges Savary, de Rue, travaillant pour le compte de M. Savreux, transporteur, a aperçu le même jour vers 21 h. 15, un engin ressemblant à une toupie de couleur vive qui s'est posé à 400 mètres environ de chez lui. Il a voulu s'en approcher mais l'appareil mystérieux a décollé doucement en direction du Crotoy. Il a monté à la verticale à une vitesse vertigineuse.
Mme Savary a également constaté le phénomène, ainsi que M. Maurice Véron, chauffeur de camion.
Deux autres apparitions de soucoupes volantes, récit que nous tenons de peronnes dignes de foi, ont été constatées lundi soir, vers 19 heures, dans le triangle formé au nord d'Abbeville par les communes de Millencourt-en-Ponthieu, Agenvillers et Saint-Riquier.
Un propriétaire de Caours-l'Heure, qui n'a tenu à confier son aventure qu'à ses enfants domiciliés à Abbeville, a vu, en haut de la côte de Millencourt, une masse énorme illuminée. Tout d'abord il pensa qu'il s'agissait d'un lourd camion conduit par des personnes qu'il prit pour des voleurs de bestiaux...
Il fit la garde quelques minutes, ne vit rien mais fut ébloui. Se sentant tout à coup fatigué, il s'en retourna et essaya de retrouver sa bicyclette. Le vélo avait été posé à un endroit habituel, mais il ne le retrouva qu'après dix minutes de recherches, quelque peu bouleversé par la lumière qui se dégageait de l'engin, qu'il devait apercevoir peu après au-dessus du bois de Saint-Riquier.
Ces manifestations lumineuses dans le ciel de l'arrondissement d'Abbeville laissent perplexes tous ceux qui, au fil des jours, ne se prétendent pas victimes d'hallucinations.
[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":
Vers 4 h. hier matin, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère) qui était occupé à puiser de l'eau dans a cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier-boulanger réussit à garder son sang-froid en rentra au fournil où l'individu le suivit.
A la lumière M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau Le jeune homme appela sont patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que se soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.
Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.
Deux soucoupes ont été aperçues mardi vers 18 h. 45 près de Clermont-Ferrand, la première, à 10 kilomètres de Beaumont. Les témoins ont déclaré que l'engin s'approcha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna. Le malaise cessa et la "soucoupe" disparut.
L'autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.
Une soucoupe a également été aperçue à Billom par un groupe de 30 personnes.
- Plusieurs habitants de Saint-Brieuc ont aperçu dans la nuit de mardi à mercredi, une soucoupe volante qui prit la forme d'un cigare avant de disparaître. Ils ont pu l'observer pendant plus d'une heure.
Le même phénomène a été constaté à Trégueux où un cycliste est rentré chez lui effrayé par ce qu'il avait vu.
- Plusieurs personnes de Thouare-sur-Vie (Vendée) ont également aperçu dans le ciel une dizaine d'objets lumineux ayant une forme allongée et qui passaient à une très grande vitesse et à haute altitude.
Lundi dernier, vers 20 h. 10 alors qu'il manoeuvrait le S8 américain, le docteur Leven, dans le sas de l'écluse Watier à Dunkerque, le capitaine Emmanuel Dubois, 20 ans, 34 rue Carnot à Mers-les-Bains aperçut une lueur blanche qui longeait la côte, se dirigeant d'Est en Ouest.
Observant ce phénomène pendant plusieurs secondes, il pensa tout à coup aux soucoupes volantes et appela son équipage pour lui faire vérifier ce qu'il voyait. Mais quand le premier matelot arriva, la lueur avait brusquement disparu.
Hier, vers 10 h. 15, alors qu'ils attendaient l'autobus, 3 habitants de Cassel, MM. Guy Ver[?]ghe, 27, Grand-Place, Romain Scheerf, rue de Lille et Guy M[?] rue Constant Moncelay, virent un disque rougeâtre en forme de soucoupe qui évoluait à quelques centaines de mètres au-dessus de leurs tête.
Après avoir observé le phénomène pendant une bonne minute, ils le virent brutalement disparaître à l'horizon.
Dans la soirée de dimanche un "disque" orange évoluant en rase-motte a été aperçu et longuement observé par plusieurs habitants de Boves et de Demuin près d'Amiens. Les déclarations de ces personnes receuillies séparément, sont absolument concordantes. Le "disque orange" suivait presque au ras du sol, une direction Ouest-Est.
Un autre témoignage vient encore confirmer la présence de cette soucoupe dans le ciel picard. C'est un boulanger de Moreuil, cette fois, qui l'apporte. M. et Mme Dédier, revenaient en effet de Moreuil, en compagnie de leurs enfants M. et Mme Quenneben, quand, vers 21 h. 15, entre Foucaucourt et Estrées, ils aperçurent l'objet lumineux.
Même description que celle faite par les témoins précédents, mêmes observations sur le sens de la marche.
Mais le plus étonnant récit est celui qu'a fait une commerçante amiénoise, Mme Nelly Mansart, épicière, 8 rue de la Mari[]e qui, dimanche revenait de Hérissart. Mme Mansart était accompagnée de voisins, M. et Mme Delaf[?]rée.
Les automobilistes venaient de quitter Hérissart lorsqu'ils aper4urent, dans le ciel, une boule éclatante qui, mieux observée leur apparut ensuite comme une collerette de champignon de couleur orange vif. Le diamètre était d'environ 6 à 8 mètres. Le "champignon" laissait échapper à sa partie supérieure, des flammes tournant du violet au verdâtre, tandis que des sortes de câbles pendaient au dessous.
Mme Mansart, qui conduisait la voiture, eut peur, d'autant plus que la "soucoupe" paraissait suivre la marche de l'auto, se tenant à une distance d'environ 130 mètres et volant en rase-motte.
Lorsque nous traversions un village, déclara Mme Mansart, l'engin le contournait et réapparaissait é la sortie, Il nous suivit ainsi pendant dix kilomètres environ.
A la sortie de Pierregot, je m'arrêtai. La soucoupe s'immobilisa et attendit, tournant en spirale pendant trois ou quatre cent mètres. Comme je redémarrais, elle nous suivit de nouveau.
Ce n'est qu'à Raineville, aux approches d'Amiens, que l'engin nous quitta définitivement, en direction de l'Ouest pour se perdre dans l'infini à une vitesse prodigieuse."
On conviendra que c'est là un récit impressionnant. Il faut encore y ajouter celui d'un boucher de Rue (Somme), M. Galland qui avec sa femme et son fils, revenaient de Berck en auto. Eux aussi furent suivis, pendant un certain temps, par un engin mystérieux de forme allongée et de couleur orange.
L'objet volait à basse altitude à une vitesse ne dépassant pas 30 à l'heure. Il disparut finalement dans la direction de St-Quentin-en-Tourmont, vers la mer.
D'autres personnes ont également observé le phénomène, toujours à la même heure, vers 21 h., dimanche soir.
La découverte des généreuses distributions de (fausses) soucoupes par un retraité beuvrygeois a fait gros bruit et les services de la police, comme ceux de la gendarmerie se sont évertués à chercher hier les troubles qu'auraient pu causer la persistante facétie de M. D'Oliveira.
Combien de personnes ont-elles pu prendre pour de mystérieux engins de Mars les montgolfières de papier, habilement ajustées par le Portugais? On ne le saura sans doute jamais.
Il était possible que les nombreuses apparitions de dimanche dans tout le nord de la France aient eu le beuvrygeois pour auteur. Mais non, il faut, pour cleles-là, trouver une autre explication. Car, ce dimanche, M. D'Oliveira n'avait pas consacré à son passe-temps favori. Ce point a pu être rapidement vérifié. Qu'a donc bien pu troubler le brave santennais?
Certes, si un de ces engins avait percuté contre une meule, il courait le risque de provoquer un incendie. M. D'Oliveira protesta d'ailleurs avec force: il emploie, dit-il, de l'amiante, prenant ainsi toutes précautions. Et, pourtant, la montgolfière atterrie à Sailly-Labourse commençait bel et bien à brûler, à trois mètres d'une meule de paille d'ailleurs.
Et c'est pourquoi M. D'Oliveira "bénéficiera" d'une contravention. Serait-ce le terme de son invention? Une vieille loi, du 31 mai 1924, régit l'utilisation des aéronefs, établissant qu'on ne pourra en lancer dans le ciel qu'avec autorisation du préfet, sur avis du maire.
Et les prescriptions légales définissent que doit être considéré comme aéronef tout objet capable de s'élever dans les airs.
Ce sont donc 5.000 aéronefs que M. D'Oliveira a livré aux nuages!
Qu'il se rassure il ne sera pas contrevenant pour la totalité, il a commencé ses exploits avant 1918, à une époque où la loi en question n'existait pas. Et il y a prescription pour les délits antérieurs à 1931.
Ceci énoncé fort sérieusement, bien sûr.
[Ref. vdn1:] JOURNAL "LA VOIX DU NORD":
Décidément, l'abondance des matières va nous pousser à créer une nouvelle chronique: celle des soucoupes volantes. Il paraît qu'elles ne se bornent plus à voler. Elles atterrissent, font du rase-mottes, changent de forme, laissent des traces d'huile sur le sol, dégagent une odeur de nitro-benzine, laissent échapper des flammes violettes, verdâtres. Elles ont un mètre de diamètre, 2,3, 10. Elle se déplacent horizontalement, verticalement, s'immobilisent, se volatilisent.
Elles ont des passagers velus comme des singes qui pénètrent dans le fournil d'un boulanger, tapent sur l'épaule un cultivateur; des êtres qui ont la taille d'enfants. Cette fois, des précisions, nous en avons. Réjouissons-nous vivement: elles n'ont encore causé de préjudice à personne. Nos visiteurs, c'est sûr, sont pratiquement prêts à rompre la glace.
Attendons avec sérénité.
Mais avant que sonne cette heure historique les âmes fortes n'osent plus lever les yeux au ciel sans émotion: "Mon tour est-il arrivé de voir une soucoupe?"
Avions de Coxyde, qui filez le long de la côte, ballons-sondes de la météorologie, météores fantaisistes dont Sénèque -- déjà -- avait décrit les caprices, étoiles filantes, lune pleine ou demi-pleine quand vous vous trouvez réunis dans le grand concert céleste comme vous devez rire des gens de la terre!
Car à l'heure actuelle les témoignages sont tels que plus personne ne pense à vous.
Allez prétendre que le disque orange repéré par M. Julien Bédié, M. et Mme Quennehen n'était pas une soucoupe; allez prétendre à Mme Nelly Mansart qu'elle n'a pas été littéralement poursuivie sur la route de Hérissart, à Amiens par une boule éclatante qui suivait sa voiture, contournait les villages, la reprenait la chasse à leur sortie, s'arrêtait quand l'auto stoppait, repartait en même temps qu'elle, que ses terreurs ont été vaines... Autant promettre la lune.
Dans la Somme où les usagers du ciel deviennent envahissants, de Saint-Just à Boves, de Montières à Dreuil, de Rainneville à Amiens, en Bretagne, à Saint-Brieuc et Trégueux, en Vendée, à Thouare-sur-Vie, dans le Finistère à Quimper, le contingent quotidien de nouvelles visions entretient le mythe. Une fois encore laissons faire, accueillons avec un vaste sourire en coin l'accumulation de cette forme nouvelle de témoignages de l'au-delà.
S'il devait être vrai que des êtres d'autres planètes serait occupée à relever, comme l'a avancé un savant du Kenya -- c'est loin tout ça !—la carte de la terre, ne les gênons pas dans leur travail.
Mieux, rasons nos montagnes, détournons le cours de nos fleuves au mieux de nos aspirations industrielles, fertilisons les déserts, bref, travaillons d'arrache-pied pour le bien de l'humanité à changer l'aspect de cette terre. Nul doute que cela ne passera pas inaperçu des Martiens. Et qu'ils prendront tout le temps désirable pour tenir à jouer cette carte.
Dame il faut être sûr de soi pour changer de planète.
Et surtout, repiochons sérieusement notre astrologie.
Jean HAUTEFEUILLE
[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
Du nouveau à l'horizon des soucoupes volantes. Le mystère subsiste, mais certains des cas ont pu être expliqués. Et, pour ceux-là, l'histoire finit en queue de poisson.
On sait maintenant que les engins qui ont été aperçus dans la région de Beuvry-les-Béthune étaient des "Montgolfières" en papier, envoyées par un retraité, M. Oliveira, passionné du "plus léger que l'air". Nous l'avions d'ailleurs annoncé dans notre précédent numéro.
D'autre part, M. Antoine Bonte, ingénieur I.D.N., professeur de géologie appliquée à la faculté des sciences de Lille, a donné une explication scientifique du phénomène observé par des dizaines de personnes, dimanche soir, dans la région lilloise. M. Bonte a vu, lui-même la "soucoupe volante" qui n'était qu'un phénomène lunaire.
Enfin, des fusées avaient été aperçues dimanche soir, au large de Calais. "C'était comme le sillage lumineux de soucoupes volantes", avaient émis certains. En fait, il s'agissait des signaux de détresse lancé par le ballon sphérique de Mme Paulette Weber.
Voilà donc une série de cas tranchés. Restent les autres. Ils sont troublant. On le verra ci-dessous. Et on ne manquera pas de les rapprocher des déclarations faites par M. G. Duncan Fletcher, vice-président de l'Association Astronomique du Kenya.
Cet éminent astronomes pense que "des visiteurs d'un autre monde observent la terre et en dressent probablement la carte géographique".
Mais, ce n'est là qu'une hypothèse. Nous ne sommes pas encore satisfaits!
Quimper, 6. -- Vers 4 heures, hier matin, M. Pierre Lucas, ouvrier - boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier boulanger réussit à garder son calme et rentra au fournil où l'inconnu le suivit.
A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.
Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel deux disk lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.
Lezignan, 6. -- Deux habitants de Lezignan, MM. André Gardia et André Darzens, qui roulaient en camion sur la route départementale D-3, ont affirmé avoir aperçu un engin en forme de disque se poser dans un champ entre le village de Lagrasse et le hameau de Villemagne (Aude).
L'appareil, ont-ils déclaré, mesurait environ dic mètres de diamètre. Avant qu'ils aient pu s'en approcher, il les enveloppa d'une lueur éclatante et disparut.
Bergerac, 6. -- M. Jean Defix, pompier à Bergerac, et M. Jean Labonne ont affirmé avoir vu se poser dans le jardin du second un disque lumineux d'environ trois mètres de diamètre, soutenu par trois béquilles.
Dinan, 6. -- A Mégrit (Côtes-du-Nord), un jeune cultivateur, M. Henri Lehérisse a affirmé avoir vu dans la cour de sa ferme un appareil d'un diamètre de 1 mètre environ a l'intérieur duquel apparaissaient deux formes humaines, immobile et de la taille d'un enfant.
La Rochelle, 6. -- M. et Mme Guillemoteau se trouvaient devant leur ferme lorsqu'ils ont aperçu, à un mètre environ du sol, une soucoupe sphérique pouvant mesurer 2 à 3 mètres de hauteur et d'un diamètre de 5 mètres. L'engin, qui ne produisait aucun bruit, s'arrêta quelques minutes, puis monta à la verticale. M. Guillemoteau, le lendemain, se rendit à l'endroit où il avait vu l'engin est put relever des traces huileuses sur l'herbe.
Valenciennes, 6. -- M. Marcel Sénéchal, 20 ans, de Saint-Amand-les-Eaux, longeait le canal de la Scarpe, dans la nuit de Samedi à Dimanche. Il arrivait à hauteur d'une pâture lorsqu'il entendit soudain une conversation tenue en un langage inconnu et semblant parvenir de sa droite. Il tourna la tête de ce côté et à son grand émoi aperçut alors une masse lumineuse en forme de meule ainsi que deux formes humaines de 1 m. 20 de hauteur environ, revêtues d'un vêtement brillant. Un rayon lumineux sortait de l'engin".
M. Sénéchal s'éloigna à toute pédales.
Amiens, 6. Une épicière amiénoise, Mme Nelly Mansart regagnait Amiens dimanche soir, vers 21 heures, venant de Hérissart en compagnie de ses voisins. Elle aperçut, dans le ciel, une boule éclatante à laquelle pendaient des sortes de câbles et laissant échapper des flammes. La "soucoupe" vola en rase-mottes, à environ 150 mètres du sol, et suivi la voiture sur 10 kilomètres.
"Lorsque nous traversions un village, a déclaré Mme Mansart, l'engin contournait celui-ci et réapparaissait à la sortie.
Il n'émettait aucun bruit et sans aucun doute il nous observait. A la sortie de Pierregot je me suis arrêté aux dernières maisons. La "Soucoupe", qui avait contourné le village nous attendait et faisait du sur-place puis elle s'éloigna comme je redémarrais. Elle se mit à tourner en spirale pendant trois ou quatre cent mètres et changea de forme pour prendre celle d'un croissant allongé et renversé avec une boule en fusion à la corne supérieure. A Rainneville la "Soucoupe" accentua sa giration puis s'éloigna en direction de l'oust d'Amiens, pour se perdre dans l'infini, en espace de quelques secondes, à une vitesse incomparable".
Mantoue. -- Le trafic a été interrompu pendant plus d'une heure au centre de Mantoue par des groupes de personnes rassemblées pour observer un étrange "objet blanc" qui, à une forte hauteur, se détachait nettement sur le fond du ciel bleu.
Après avoir effectué des évolutions extrêmement rapides, l'engin, de forme sphérique - et qui, d'après certains témoins, faisait partie "d'une formation de soucoupes volantes" - est resté pendant quelques temps immobile dans le ciel, avant de disparaître à l'horizon.
D'autre part, les "Martiens" semblent vouloir visiter aussi l'Italie. Un pêcheur de Roverbella, en province de Mantoue, a déclaré avoir été approché, la nuit dernière, par un "mystérieux individu", vêtu de rouge, qui lui aurait adressé "des mots inintelligibles" et qui se serait rapidement éloigné, avant que le pêcheur ait eu le temps d'appeler sa femme.
[Ref. jds1:] JOURNAL "LE JOURNAL DE DOULLENS":
Soucoupes, cigares... et ruches volantes n'arrêtent pas de silloner les cieux d'Europe de d'Afrique, si l'on en croit du moins les personnes, chaque jour plus nombreuses, qui déclarent avoir été témoins de ces curieux phénomènes.
- Une commerçante amiénoise, Mme Nelly Mansart, épicière, 6, rue de la Morlière, qui circulait en auto, a vécu, dimanche soir, des minutes pathétiques. En effet, elle a été suivie par une soucoupe entre Hérissart et Raineville.
- A Vron (Somme), deux jeunes gens qui circulaient à bicyclette, avisèrent au milieu de la chaussée un engin de couleur orange. Près de celui-ci se trouvait un être vivant comparable à un enfant vêtu en scaphandre. Ce personnage monta dans l'appareil qui, sans bruit, disparut subitement.
- Au-dessus d'Auxi-le-Château, le même appareil a été vu par un industriel du Vimeu, qui revenait de la chasse.
- Dimanche dernier, une soucoupe volante était aperçue à Ablain-Saint-Nazaire (P.-de-.C.). Un habitant de Liévin distingua également un engin semblable aux environs du phare de Lorette.
- A Boves, plusieurs habitants ont aperçu dimanche soir, à 20 h. 30, une étrange lueur qui ressemblait à un disque orange.
Enfin, à Doullens, exactement à la même heure, deux jeunes doullenais, A.C., 18 ans et J. N., 17 ans, qui se rendaient au "Tivoli-Cinéma" ont également aperçu comme un phare puissant de couleur orange. Ils contemplèrent ainsi cette étrange lueur pendant 10 minutes. Rien ne vint à leur idée qu'ils se trouvaient en présence d'une soucoupe et c'est seulement à la lecture du récit relaté des habitants de Boves, dans le "Courrier Picard", qu'ils se décidèrent à raconter ce qu'ils avaient vu.
C'est en passant sur le pont des Tilleuls qu'ils aperçurent une vive lueur orange entre le grand cavalier de la Citadelle et le bois de Bretel, paraissant derrière les arbres de la route au niveau de l'horizon.
Cette lueur, d'un éclat très vif, avait la forme d'un triangle pointé en l'air et compris dans un ovale légèrement moins éclairé. Immobile, cette lueur soutenue ne ressemblait à aucune lumière électrique.
Cette vision avait quelque peu intrigué l'un des deux jeunes puisque le lendemain il se rendit vers l'endroit où il avait vu cette apparition.
D'autre part, il nous parvient que plusieurs personnes habitant route d'Abbeville avaient également aperçu ce phénomène.
[Ref. las1:] JOURNAL "LIBRE ARTOIS":
Vers 4 heures hier matin M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre.
Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligible. L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit.
A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un œuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe, dont on ne retrouva aucune trace.
Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de table ronde prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile, tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.
Des soucoupes ont été aperçues mardi, vers 15 h. 15, près de Clermont-Ferrand, la première, à 10 kilomètres de Beaumont.
Les témoins ont déclaré que l'engin se rapprocha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna, le malaise cessa et la soucoupe disparut.
L'autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.
Une soucoupe a également été aperçue à Billom par un groupe de 30 personnes.
- Plusieurs habitants de Saint-Brieuc ont aperçu dans la nuit de mardi à mercredi, une soucoupe volante qui prit la forme d'un cigare avant de disparaître. Ils ont pu l'observer pendant plus d'une heure.
Le même phénomène a été constaté à Trégueux où un cycliste est rentré chez lui effrayé par ce qu'il avait vu.
Plusieurs personnes de Thouars-sur-Vie (Vendée) ont également aperçu dans le ciel une dizaine d'objets lumineux ayant une forme allongée et qui passaient à une très grande vitesse et à haute altitude.
Lundi dernier, vers 20 h. 20, alors qu'il manoeuvrait le S.S. américain "Docteur Lyren" dans le sas de l'écluse Wattier à Dunkerque, le capitaine Emmanuel Dubois, 30 ans, 34, rue Carnot, à Malo-les-Bains, aperçut lueur blanche qui longe la côte, se dirigeant s'Est en Ouest.
Observant ce phénomène pendant plusieurs secondes, il pensa tout à coup aux soucoupes volantes et appela son équipage pour lui faire vérifier ce qu'il voyait. Mais quand le premier matelot arriva, la lueur avait brusquement disparu.
Hier, vers 10 h. 15, alors qu'ils attendaient l'autobus, trois habitants de Cassel, MM. Guy Verbruggue, 17, Grand'Place; Romain Schoerf, rue de Lille, et Guy Hennion, rue Constant-Moncelay, virent un disque rougeâtre en forme de soucoupe qui évoluait à quelques centaines de mètres au-dessus de leur tête.
Après avoir observé le phénomène pendant une bonne minute, ils le virent brutalement disparaître à l'horizon.
Dans la soirée de dimanche, un "disque" orange évoluant en rase-mottes a été aperçu et longuement observé par plusieurs habitants de Boves et de Démuin, près d'Amiens. Les déclarations de ces personnes, recueillies séparément, sont absolument concordantes. Le disque orange suivait presque au ras du sol, une direction Ouest - Est.
Un autre témoignage vient encore confirmer la présence de cette soucoupe dans le ciel picard, le soir de dimanche dernier. C'est un boulanger de Moreuil, cette fois, qui l'apporte. M. et Mme Dédié, revenaient en effet de Moreuil, en compagnie de leurs enfants, M. et Mme Quenehem, quand, vers 21 h. 15, entre Foucaucourt et Estrées, ils aperçurent l'objet lumineux.
Même description que celle faite par les témoins précédents, mêmes observations sur le sens de la marche.
Mais le plus étonnant récit est celui qu'a fait une commerçante amiénoise, Mme Nelly Mansart, épicière, 5, rue de la Marlière, qui, dimanche, revenait de Hérissart. Mme Mansart était accompagné de voisins, M. et Mme Delarouzée.
Les automobilistes venaient de quitter Hérissart, lorsqu'ils aperçurent, dans le ciel, une boule éclatante qui, mieux observée, leur apparut énorme comme une collerette de champignons de couleur orange vif. Le diamètre était d'environ 6 à 8 mètres. Le champignon laissait échapper à sa partie supérieure, des flammes tournant du violet aux verdâtre, tandis que des sorte de câbles pendait au-dessous.
Mme Mansart, qui conduisait la voiture, eut peur, d'autant plus que la "soucoupe" paraissait suivre la marche de l'auto, se tenant à une distance d'environ 150 mètres et volant en rase-mottes.
"Lorsque nous traversions un village, déclara Mme Mansart, l'engin le contournait et réapparaissait est à la sortie. Il nous suivi ainsi pendant 10 kilomètres environ.
"A la sortie de Pierregot, je m'arrêtais. La soucoupe s'immobilisa et attendit, tournant en spirale, pendant trois ou quatre cent mètres. Comme je redémarrais, elle nous suivit de nouveau.
"Ce n'est qu'à Rainneville, aux approches d'Amiens, que l'engin nous quitta définitivement en direction de l'Ouest pour se perdre dans l'infini à une vitesse prodigieuse."
On conviendra que c'est là un récit impressionnant. Il faut encore y ajouter celui d'un boucher de Rue (Somme), M. Galland, qui avec sa femme et son fils revenait de Berck en auto. Eux aussi furent suivis, pendant un certain temps, par un engin mystérieux de forme allongée et de couleur orange.
L'objet volait à basse altitude à une vitesse ne dépassant pas 50 à l'heure. Il disparut finalement dans la direction de Saint-Quentin-en-Tourmont, vers la mer.
D'autres personnes ont également observé le phénomène, toujours à la même heure, vers 21 h. 00, dimanche soir.
[Ref. rdr1:] MAGAZINE "RADAR":
"J'ai eu terriblement peur! Pensez donc, la soucoupe nous a suivie pendant 10 km. avant de disparaître dans l'espace à une vitesse inimaginable!". Mme Nelly Mansart, d'Amiens, revenait, de nuit, du village d'Hérissart, en auto, quand une soucoupe orange, en forme de champignon, lui aurait donné la chasse en faisant du rase-motte à moins de 200 m. de sa voiture. 3 témoins confirment ses dires. Ses 2 passagers, M. et Mme Delarouzée et sa fillette, Nadège, qui répète: "j'ai vu la grosse lune!"
[Légende de la photo:]
Mme Mansart, épicière
M. Delarouzée, 30 ans
Nadège Mansart, 3 ans
[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:
Cet auteur indique que 3 jours après le 1er octobre 1954, Nelly Mansart, commerçante à Amiens, revenait de Hérissart en compagnie de voisins, M. et Mme Delarouzée.
Ils venaient de quitter Hérissart quand ils ont vu dans le ciel une sphère éclatante de luminosité, qui une fois mieux vue se présentait comme une colerette de champignon orangée vive d'un diamètre de 6 à 8 mètres qui laissait échapper des flammes allant du violet au verdâtre à sa partie supérieure, et pourvue de sortes de câbles ou filins pendant sous sa face ventrale.
Mme Mansart qui conduisait a été inquiète parce que la chose paraissait suivre le trajet de la voiture, volant à 150 mètres d'elle en rase-mottes.
Mme Mansart a expliqué que lorsqu'ils traversaient un village, il perdaient l'engin de vue mais le retrouvaient à la sortie du village, et qu'il es a suivi comme cela pendant environ 10 kilomètres.
A la sortie du village de Pierregot, Mme Mansart s'est arrêtée et à attendu l'engin. Celui-ci s'est arrêté, et a attendu "en tournant en spirale sur 300 ou 400 mètres."
Quand elle a redémarré, l'engin les a de nouveau suivi, jusqu'à Raineville aux abords d'Amiens où il les a définitivement quitté en partant vers l'Ouest "pour se perdre dans le ciel à une vitesse prodigieuse."
[Ref. aml1:] AIME MICHEL:
Aimé Michel rapporte que entre 21:00 et 21:05 environ le 3 octobre 1954, une observation a eu lieu sur la route départementale 60 un peu à l'ouest de Hérissart et exactement 56 kilomètres au sud-ouest de Marcoing.
Les témoins sont Mme Nelly Mansart, habitant 8 rue de la Marlière à Amiens, qui conduisait une automobile dans laquelle se trouvaient les deux autres témoins, M. et Mme. Delarouzée, également d'Amiens. La voiture quittait Hérissart et allait en direction d'Amiens qui se trouve à 18 kilomètres du point d'observation.
L'automobile allait prendre la bifurcation sur la gauche pour aller vers Amiens quand les trois personnes ont aperçu une boule lumineuse répandant une éclatante lumière orange dans le ciel à un faible altitude. En regardant mieux, les témoins ont vu que la boule avait une forme "semblable à un chapeau de champignon."
La partie supérieure de cette forme palpitait de couleurs changeantes allant du violet au verdâtre, tandis que deux sortes de "câbles" courts pendaient sous la surface inférieure.
Les témoins ont évalué les dimensions de l'objet à 6 ou 8 mètres et sa distance à 150 mètres.
Le phénomène est alors descendu presque au ras du sol en tournant à gauche comme la voiture et s'est mis à la suivre en gardant toujours la même distance de 150 mètres. Les témoins ont été effrayés en réalisant cela, et Mme Mansart a accéléré pour arriver le plus vite possible au village de Rubempré à un kilomètre de là, espérant que l'objet serait intimidé à la vue des habitations et cesserait de les suivre.
Et précisément en arrivant au village, l'objet changea de direction et fut perdu de vue.
Mais à la sortie du village, les témoins ont vu que l'objet était de nouveau derrière eux, presque au niveau du sol et à faible distance, comme s'il s'était contenté de contourne le village et de rejoindre ensuite la route.
De plus en plus effrayés, les automobilistes comptaient bien rejoindre le prochain village, Pierregot, à deux kilomètres de là. A l'arrivée au village, l'objet a de nouveau obliqué et disparu.
Aimé Michel donne le récit de Mme Mansart pour la suite des événements:
"A la sortie de Pierregot, voyant que l'objet nous avait une fois de plus rejoint, je m'arretais. La "soucoupe" parcourut encore 300 à 400 mètres, puis stoppa elle aussi, décrivant des spirales en rase-motte. J'attendis un moment, puis redémarrai. Elle reprit alors sa position et sa poursuite."
"Ce n'est qu'à l'entrée de Rainneville, 10 kilomètres avant Amiens, que nous la vîmes s'éloigner, définitivement cette fois. Elle s'orienta vers l'ouest, accéléra, et disparut dans cette direction à une vitesse vertigineuse."
Aimé Michel indique que la poursuite s'est déroulée sur six kilomètres en un peu plus de six minutes.
Il précise que cette observation est à moins de 5 minutes d'intervalle avec celle de Rue à 60 kilomètres de là, et que s'il s'était agit d'hélicoptère il y en aurait donc eu deux. Il fait remarquer que ls deux engins on été observés d'assez près pour que l'on ait distingué ces "cables" pendant sous eux et que dans ces conditions il aurait été étonnant de ne pas distinguer aussi bien que cela aurait été des hélicoptères.
[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:
3 octobre [1954]
[... autres cas...]
20 h 59: Hérissart (Somme): engin hémisphérique + "câbles" lumin. au-dessous="soucoupe méduse".
[... autres cas...]
[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:
3 octobre [1954]
[... autres cas...]
21 h 01: Pierregot(Somme): disque poursuivant voiture + spirales.
[... autres cas...]
[Ref. gqy3:] GUY QUINCY:
3 octobre 1954: Hérissart (16 km AVDO au NNE d'Amiens--Somme): Mme. Nelly Mansart; M. et Mme.Delarouzée, automobilistes (eng. hémisphérique avec câbles lumineux au dessous dit "soucoupe méduse", en vol rasant)
[Ref. mcs1:] MICHEL CARROUGES:
L'auteur indique que le 3 octobre 1954, selon Aimé Michel page 192, à Hérissart (Somme), vers 20:45, les témoins Mansart et Delarouzée aperçoivent à faible altitude un "chapeau de champignon" palpitant de couleurs changeantes, oscillant du violet au verdâtre et d'où "pendent" des sortes de "câbles" courts.
[Ref. jve7:] JACQUES VALLEE:
Jacques Vallée indique que le 3 octobre 1954, quelques minutes après l'incident de Marcoing, et dans la direction prise par l'objet, trois résidants de la ville d'Amiens ont vu une boule lumineuse d'une couleur orange brillante à basse altitude, ayant la forme d'un "chapeau de champignon." Le rapport disait que "la partie supérieure du 'champignon' a semblé vibrer tandis qu'il changeait de couleur de violet en verdâtre, tandis que des câbles courts d'une certaine sorte pendaient du fond."
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
216 | -002.25720 | 50.02740 | 03 | 10 | 1954 | 21 | 05 | 107 | (HERISSART-SOMME) | F | 1313 | 3C | *192 |
[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
En introduction d'une enquête sur une observation de 1968 à Hérissart, l'enquêteur de L.D.L.N. Mr. Bailleux écrivait:
Tout le monde se souvient du nombre important d'observations enregistrées en 1954 dans le Nord de la France et spécialement en Amiénois. Parmi celles-ci, on retrouve celle d'Hérissart qui eut lieu le 3 octobre 1954. Elle est longuement décrite page 143 de l'ouvrage d'A. MICHEL: "A propos des Soucoupes Volantes", paru aux éditions Planète. Il s'agit d'une automobile qui, à 21 h 05 quitte Hérissart par la D. 60 en direction d'Amiens. Elle fut suivie sur 6 km par un objet en forme de champignon.
[Ref. lex1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "LES EXTRATERRESTRES":
- La "Soucoupe-méduse" (la métaphore à elle seule est significative). Elle est constituée d'un dôme hémisphérique que l'on compare à une demi-lune (Champigny-sur-Marne le 3 octobre 1954), à un chapeau de champignon (Hérissart le 3 octobre 1954), une meule... ou une méduse. Pourquoi une méduse? parce qu'il est courant que cet objet laisse pendre à sa partie inférieure des sortes de cables courts (Hérissart), des tigelles multicolores, ou des antennes. Il semblerait en outre que les "soucoupes-méduses" aient la faculté de se dédoubler, ou tout du moins de libérer un élément. Je reviendrai à ce phénomène un peu plus loin.
[Ref. hdt1:] HENRI DURRANT:
L'auteur indique que le 3 octobre 1954 à Hérissart, une soucoupe dont la forme a été comparée à un chapeau de champignon a été vue. Des sortes de câbles courts pendaient en-dessous.
[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
Les antennes offrent peu de renseignements, par contre les tigelles inférieures sont beaucoup plus intéressantes car elles sont une des particularités d'un type bien précis de "Soucoupe Volante". Nous aurons l'occasion d'y revenir, mais signalons tout de suite que leur présence est la cause d'un vocable fort imagé: la "Soucoupe Méduse". Ce ne sont pas les observations de ce genre d'appareil qui manquent, nous n'avions que l'embarras du choix (Hérissart, Liévin, Rue, Marcoing, Armentières, Milly, Champigny, Corbigny, [...] ... et ce uniquement pour la France), [...]
(Le passage d'où provient cet extrait est à propos de la questions des "antennes" de certaines "soucoupes volantes". Des cas cités ici, aucun n'est valide: ceux pour lesquels on pourrait parler de "soucoupe méduse" sont expliqués comme méprises, les autres sont des cas pour lesquels il n'a jamais été question d'antenne ou quoi que ce soit de ce genre.)
[Ref. gab2:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
Les "Soucoupes Méduses"
Parfaitement observées, elles forment un ensemble particulièrement homogène.
[... autres cas...]
N° 3. 03/10/1954 Hérissart (Somme) 21 h; diamètre entre 6 et 8m. N° 4.
[... autres cas...]
N° 5. 17/l0/1954 Varigney (Haute Saône) 20h30; diamètre inconnu.
Les "Soucoupes Méduses" se caractérisent par leur forme hémisphérique parfois aplati en chapeau de champignon. Leur face inférieure porte quelquefois une ouverture (N° 1). Leur caractéristique essentielle est la présence d'antennes et de tigelles (N° 3-6). Il leur arrive aussi de libérer un élément plus petit (N° 2). De plus, ce sont elles qui ont vis à vis des Terriens les comportements les plus stupéfiants (poursuites, approches, "jeux"...
Nous sommes persuadés qu'il faudrait les étudier "à part" au sein de l'ensemble du phénomène. Ce sont les plus déroutantes, mais, curieusement. ce sont aussi les plus "accessibles".
[Ref. gab3:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
Ce groupe d'ufologie mené par Jean Giraud a estimé que le 3 octobre 1954 est un exemple de "quadrillage régional tout à fait caractéristique" par les soucoupes volantes, sur le nord de la France.
Huit récits d'observation (parmi les 46 recensées en réalité) sont cités pour ce faire, dont:
Ligescourt (Somme) 18h45
[En réalité non le 3, mais le 1 octobre 1954.] Deux jeunes gens découvrirent un engin en forme de meule de 3m de large et 2m d haut posé au milieu de la chaussée. L'appareil était lumineux de couleur orange. Près de lui s'agitait un être de la taille d'un enfant qui était habillé en scaphandrier. L'être monta dam l'appareil qui décolla à l'approche des témoins...
Chéreng (Nord) 19h20
Un objet lumineux oblong arriva à toute allure et fit mine de se poser, mais il reprit de l'altitude et disparut.
Marcoing (Nord) 20h
Un objet lumineux rouge orange se tint immobile au-dessus d'un bois; au-dessous de lui, et comme suspendue au bout d'un fil, une petite tache lumineuse se balançait doucement .. Vers 20h30, la petite tache disparut et l'objet principal prit la forme d'un disque vu d profil, il effectua quelques évolutions et disparut en direction du sud-ouest.
Hérissart (Somme) 21h au sud-ouest de Chéreng
Une sorte de chapeau de champignon lumineux orange sous lequel pendaient des cables courts suivit une voiture pendant 6 km. La poursuite dura environ 6 mn et l'appareil ne s'a procha pas à moins de 150m de l'automobile. Lorsque la voiture s'arrêta, l'engin fit de m me. Mieux, pour chaque traversée de village, il évitait l'agglomération et après l'avoir con tournée, reprenait la poursuite. Vers 21h05, il disparut enfin vers l'ouest à une allure vertigineuse.
Waben (Somme) 21h05 à l'ouest de Hérissart
Le même appareil se livra au même manège et suivit une autre voiture dans les mêmes conditions que le cas précédent. Puis l'appareil disparut à l'ouest en direction de la mer.
Armentières (Nord) 21h15
Un engin en forme de demi-lune, de couleur jaune orange ou doré avec une espèce de tache verte allongée se tint immobile dans le ciel puis disparut à une vitesse foudroyan en direction du sud sud-ouest.
Liévin (Pas de Calais) 21h30 au sud sud-ouest d'Armentières
Un objet lumineux allongé mais arrondi en-dessus se balançait dans le ciel. Il lâche soudain une petite chose lumineuse qui descendit rapidement au sol, y resta quelques secondes et remonta se fixer à son point de départ. L'objet partit alors en direction du sud.
Ablain-Saint Nazaire (Pas de Calais) 21h30 au sud de Liévin.
A une minute d'intervalle, le même phénomène se reproduisit...
Si nous nous en tenons à ces huit témoignages, il est évident que nous avons affaire à une "Soucoupe Méduse" du plus pur style. C'est à cette conclusion qu'était arrivé A. Michel qui se demandait à quoi correspondait cet ensemble de manoeuvres sur trois départements. Mais les choses n'étaient pas si simples et il manquait à A. Michel une pièce maîtresse.
03/10/1954 Annoeulin (Nord)
Ce soir-là, vers 2l h, M. Gaston Lecoeuvre vit une sorte d'étoile tournoyante tombant doucement dans un jardin voisin. Le témoin découvrit alors qu'il s'agissait d'un dôme métallligue de 3m de diamètre qui ne reposait pas sur le sol mais se maintenait immobile à une quinzaine de centimètres. Une petite coupole occupait la partie supérieure de l'appareil. Puis l'engin décolla et fut rejoint par deux autres disques qui se mirent à tournoyer autour de lui en sens inverse. Le spectacle dura de 21h à 21h10... (J. Guieu)
Or, à 21h, la "Soucoupe Méduse" poursuivait une voiture près de Hérissart... Ce n'est donc pas une mais au moins quatre "Soucoupes Volantes" qui ce soir-là "prospectaient" la région du Nord...
Le groupe d'ufologie fait suivre ceci d'une page représentant ce qu'ils croient être le "quadrillage" avec les différents point d'observation qu'ils connaissent - alors qu'il venaent just d'écrite qu'il n'y avait pas 1 mais 4 soucoupes - et de petits schéma qu'ils pensent représenter les diverses "soucoupes" et leur manoeuvres lors de ces observations:
[Ref. dcn1:] DOMINIQUE CAUDRON:
CHRONOLOGIE D'UN DIMANCHE FANTASTIQUE
Le week-end du 2-3 octobre apparait sur tous les graphiques comme le maximum-maximorum de la vague de 1954. Bien que le travail de dépouillement de la presse de l'époque ne soit pas encore terminé, les 118 éditions diverses de journaux et revues que j'ai pu dépouiller pour cette période nous donne[nt] un aperçu à peu près complet, en tous cas très largement représentatif des observations régionales qui ont été rapportées dans la presse pour le dimanche 3 octobre. J'ai inclus les observations de la Somme qui me paraissaient indissociables de celles du Nord-Pas-de-Calais et qui figurent d'ailleurs dans le chapître intitulé "Zigzag sur le pays minier" du livre d'A. Michel: "Mystérieux Objets Célestes". Je compte, pour un cas, chaque observation faite par un groupe indépendant de témoins. L'étonnante quantité d'observations rapportées ci-après, montre encore une fois l'intérêt de fouiller à fond les archives de journaux.
3 OCTOBRE 1954:
[... autres cas...]
28) 21h , D11, de HERISSART à RAINEVILLE _80_ Mmme Nelly Mansart et Mr et Mme Delarouzée qui roulaient vers Amiens ont observé, en sortant d'Hérissart, une sorte de "collerette de champignon" orange de 6 à 8 m. L'objet laissait échapper à sa partie supérieure des flammes virant du violet au vverdâtre, des sortes de cables pendaient en dessous. L'objet sembla suivre la voiture à environ 150 m, volant en rase motte, pendant 10 km. Contournant le village pour réapparaitre à la sortie. Après Rulenpré, il se dirigea vers $eptenville puis rejoignit la voiture au sommet de la côte de Piénegot. Mme Mansart s'arrêts et l'objet qui avait contourné le village s'arrêta aussi pour redémarrer avec la voiture. Pendant 400 m il tourne en spirale puis prit la forme d'un croissant allongé et renversé avec une boule en fusion à la corne supérieure. A la sortie du Rainneville, l'objet accentua sa giration puis s'éloigna vers l'Ouest pour se perdre dans l'infini. (5/10, Courrier Picard, p.3 - 7/10; NM, p.8; VdN, p.4 8/10, Libre Artois, p.4 - 9/10, Journal de Doullens, p.1)
[... autres cas...]
[...]
Or nous savons que ce soir là, à 21 h 30 la Lune en croissant se couchait au Sud-Ouest et que d'après le cas 9 elle était déformée par des nuages bas...
Catastrophe! Ce faisceau de soupçons jette un discrédit total sur cette magnifique série d'observations, une des plus belles qu'on ait jamais trouvée pourtant. Il va nous falloir vérifier certaines données, la direction de certaines observations, les conditions météorologiques mais d'ores et déjà le doute est trop grand, pour que nous puissions classer ces observations comme OVNI.
[...]
[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:
Les deux auteurs moquent la "candeur des ufologues", "car s'ils avaient vérifié ne serait-ce que dans l'hebdomadaire "Radar", qui relatait le cas d'Hérissart dans "un de ses numéros d'octobre", ils y auraient lu que lorsque les enquêteurs de ce journal ont interrogé les témoins, ils ont demandé "à la gamine qui était dans l'automobile" si elle avait, elle aussi, vu "l'objet?" Ils citent la réponse "Oui Monsieur, moi aussi j'ai vu la grosse lune!" et interrogent: "La vérité sortirait-elle toujours de la bouche des enfants?"
[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":
04.10.54 | (soir) | Herissart (somme) | 106X1C | 6 m |
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:
Amiens, France. (Approximativement 8:33 p.m.) [October 3, 1954]
Un "chapeau de champignon" de couleur orange brillant est entré en vue près de la ville d'Amiens vers 20h30. Un témoin a dit: "La partie supérieure du champignon semblait vibrer car elle changeait de couleur de violette à Verdâtre, alors que de courtes tables "étaient en quelque sorte suspendues à la surface inférieure" 28.
"Trois autres témoins dans la région, Nelly Mansart et M. et Mme. Delarouxe, venaient de quitter le village d'Herissart en route vers Amiens quand ils ont repéré l'OVNI descendant des nuages. À-vis d'eux et à cette distance semblait être un objet de 25 pieds de diamètre et "en forme de champignon". Après avoir atteint le niveau du sol, l'objet étrange a suivi leur voiture pendant un certain temps et a décollé en direction du village de Riannville 29.
[Ref. emt2:] ERIC MAILLOT:
19541003 9999 DI M30? 80 HERISSART, RUBEMPRE->RAINEVILLE 8AMIENS)
u 2 1 1 0 1 E RND O:
DEMICERCLEhxFILS INF D=150 MVTh H°bas? MODIFORME %ROND APPROCHE T-T.RAPIDE, PEUR T-accélère. PH DISPART DERRIERE village SEFIXE AVEC T-. ROT? SPIRALE?(400m)%CROISSANT?EMET PH2 POINT SUP ORANGE, SUIT T-(10km) ROT? RAPIDE S'ELOIGNE T.RAPIDE ACCELERE =W
clv
*LUNE+NUAGES. D. Caudron: "Requiem pour unzig-zag".
VAMC p289*(o),REUF6, GNEOVNI p??8o);CVDA p13;
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
25 - Cas de la D. 940, entre Waben et Rue, côté Somme.
Voici un abus [de Barthel et Brucker, selon Sider] particulièrement hors du commun. Il s'agit du témoignage de plusieurs adultes expliqué par B & B, tenez-vous bien, grâce à la "lucidité" d'une fillette de trois ans!
Le 3 octobre, Mr. Georges Galland, sa femme et son fils, roulent en voiture. Soudain, ils remarquent qu'un objet orange les suit, alors qu'ils traversent une zone déserte constituée de sable et de marécages. Après 8km de "poursuite", l'objet accélère soudain, vire sur la droite, et disparaît en direction de la mer. Dans Le Journal de Rue, Somme, du 9 octobre 1954, page 2, Mr. Galland, boucher à Rue, précise qu'il a vu un engin en forme de cigare descendre à 200 mètres, longer la route qu'il suivait, puis bifurquer comme s'il voulait se poser.
On aurait pu penser que B & B avaient tenté de joindre Mr. Galland plus facile à retrouver que Mlle Fin... Que non point! Ils préfèrent de loin se fier à Radar, hebdomadaire parisien qu'ils accusent d'exagération dans d'autres pages! Car Radar, dont ils exploitent le reportage dans le sens de leurs idées réductrices, divulgue l"'extraordinaire" témoignage d'une fillette de trois ans, Nadège Mansart, dont la maman, Mme Nelly Mansart, fit une observation sensiblement identique à celle de Mr. Galland et de sa famille, mais dans un autre secteur de la même région. La fillette, interrogée par un reporter parisien, aurait répondu: "J'ai vu la grosse lune". B & B s'engouffrent dans la brèche pour triompher et clamer que Mme Mansart, tout comme la famille Galland, sans compter les autres passagers des deux véhicules tous identifiés dans les journaux locaux, n'avaient observé que notre satellite! Incroyable mais vrai! Une gamine de trois ans aurait identifié la cause d'un phénomène qui déboussola sa mère ainsi que d'autres personnes avec qui elle ne se trouvait même pas! A noter que dans M.O.C., p. 143, Michel précise que Mme Mansart vit sous un phénomène lumineux en forme de champignon, des sortes de câbles courts qui pendaient. Donc, selon B & B, la Lune était câblée...
B & B, qui n'y connaissent rien en psychologie enfantine, n'ont pas compris que la fillette voulait parler d'une source lumineuse plus grosse que la Lune, car son univers conceptuel et son vocabulaire sont trop limités pour se faire comprendre de gens bornés, qui plus est: mal intentionnés!
Notez en l'occurrence qu'il se serait agi d'une Lune de forme allongée qui se déplaçait au ras du sol, capable de virer pour filer dans une autre direction... Une jolie performance pour notre vieille Séléné! Figuet, pour sa part, fait confiance aux "travaux" d'un sieur Caudron, qui "explique" tous ces zigzags dans le pays minier par des confusions avec la Lune, mais en faisant appel à un professeur de géologie, Antoine Bonte, de la Faculté des Sciences de Lille. Cet universitaire aurait mérité un congé sans solde de longue durée pour avoir fait savoir à la presse de son époque que les témoignages du 3 octobre (dont celui de deux gendarmes!) relevaient de la "sélénographie". On peut trouver ces divagations dans La Croix du Nord du 6 octobre 1954, pages 1 et 8. Si B & B s'y étaient référés, cela leur aurait permis de faire appel à un jugement tout aussi stupide, mais qui, du moins, eût flatté leur goût du pédantisme et des explications pseudo-scientifiques. A noter encore deux choses:
1 - Mr. et Mme Galland contestèrent les dires du sieur Bonte publiés dans la presse.
2 - Dans L'Ardennais du 19 octobre 1954, page 1, parurent deux photos qui expliquent fort bien la "grosse lune" de Nadège Mansart,n (D.O. 18).
Question: Deux gendarmes sont-ils capables de prendre la Lune pour un ovni au point de faire un rapport d'observation à leur hiérarchie?
[Ref. jca1:] JACQUES COSTAGLIOLA:
L'auteur indique que le 3 octobre 1954, sur la D60 de 18 à 10 kilomètres d'Amiens les trois occupants d'une voiture ont été suivis, sauf dans les traversées de villages, par un disque orange d'où pendaient des sortes de câbles. Une autre voiture sur la RN 40 est suivie
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
3946: 1954/10/03 21:10 5 2:25:00 E 50:01:40 N 3333 WEU FRN SMM 7:4
HERISSART++,FR:7M SCP SUIT CAR:HIDES/VILLES+RESUMES AFTER:CABLES HANG:/r138N°9
RefN° 49 MICHEL,Aime: FS & STRAIGHT LINE TH: Page No. 115 : ROUTE+RAILS
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
Godelieve van Overmeire indique qu'en 1954, le 3 octobre, en France, à Hérissart, Mme Mansart et les époux Delarouzée revenaient en voiture, aperçurent une sphère éclatante dans le ciel qui mieux observée leur apparut comme une collerette de champignon orange vif. Cet engin suivit la voiture à 150 m. A la traversée du village l'engin contournait celui-ci et attendait les automobilistes à la sortie.
La source est indiquée comme Jimmy Guieu dans "Black-out sur les S.V." - Fleuve Noir 1956 - p. 180, 181.
Godelieve van Overmeire indique qu'une autre version est: "comme une meule... une méduse..." parce que l'objet laisse pendre à sa partie inférieure des sortes de câbles courts, des tigelles ou des antennes.
La source en est indiquée comme Henry Durrant dans "Premières enquêtes sur les Humanoïdes ET" - Laffont 1977 - p. 198.
Godelieve van Overmeire indique qu'encore une autre version est: "EN REALITE: A 21 h 30 la Lune se couchait en croissant au sud-ouest. Illusion d'optique provoquée par un barrage de stratus. (M. FIGUET/ J.L. RUCHON: "Ovni, Premier dossier complet..." éd. Alain Lefeuvre 1979, p. 657 à 660)."
[Ref. lgs2:] LOREN GROSS:
3 octobre entre Herissart et Amiens, France, (environ 20:45)
Ce cas est inclus parce qu'il a plus de détail que le compte-rendu dans la monographie UFOs a History 1954 Octobre, à la page 6.
Selon Aime Michel:
"Plusieurs minutes après 20:45, alors que les témoins de Marcoing voyaient l'objet disparaissant vers le sud-ouest, une automobile conduite par Mme. Nelly Mansart, du No. 8, Rue de la Marliere, Amiens (Somme), quittait Herissart. Avec Mme. Mansart il y avait deux autres résidents d'Amiens, M. et Mme. Delarouzee. Comme la voiture était sur le point de se tourner à gauche sur la route d'Amiens, les trois automobilistes ont soudainement vu, à basse altitude, une boule lumineuse dans le ciel, sa couleur un orange brillant. Observé de plus près sa forme a semblé être 'comme un chapeau de champignon.'. "La partie supérieure du 'champignon' a semblé vibrer tandis qu'elle a changé la couleur de violet en verdâtre, alors que des 'câbles courts d'une certaine sorte pendaient du fond'. ées témoins ont estimé les dimensions de l'objet à 20 ou 25 pieds, sa distance à 150 mètres.
"Mme. Mansart a fait le tour au carrefour. Elle a alors perçu que l'objet, maintenant presque au niveau du sol, avait également tourné et suivait sa voiture, toujours à la même distance. Les trois automobilistes ont été effrayés, et Mme. Mansart a accéléré, pour atteindre Rubempre au plus tôt, un village à environ un mile de distance, dans l'espoir que l'objet mystérieux serait intimidé par les maisons et partirait. Et en fait il s'est incliné et a disparu. Mais à peine les voyageurs étaient-ils sortis du village qu'ils ont revu derrière eux, maintenant presque au niveau du sol et presque aucune distance loin, le 'champignon tenace.' Il avait fait le tour du village, et avait maintenant regagné la route!
Le prochain village était Pierregot à un mille ou à peu près de distance. Les trois automobilistes ont commencé à se demander ce que ce poursuivant importun leur voulait, et comment cela finirait. A la périphérie de Pierregot, même maneuvre: il s'est incliné et a disparu au loin. Mme. Mansart continue.
"Alors que nous avions quitté Pierregot, voyant que l'objet nous avait rejoints de nouveau, j'a arrêté la voiture. La 'soucoupe' a continué sur trois ou quatre cents mètres, et alors elle s'est arrêtée aussi, circulant en cercles, presque sur le sol. J'ai attendu un moment, puis remis en marche la voiture. Elle a encore pris sa position et sa poursuite.
"C'est seulement quand nous sommes entrés dans Rainneville, à six milles d'Amiens, que nous avons vu "la soucoupe" s'éloigner de nous, et cette fois pour de bon. Elle s'est éloignée vers l'ouest, a pris de la vitesse, et a disparu avec une rapidité étourdissante dans cette direction.'
"Cette aventure étonnante s'est produite sur quatre ou cinq milles de conduite, et en moins de six minutes." (xx)
[Ref. mah1:] MINA ALLACH:
L'auteur indique que Toselli cite une poursuite d'automobilistes sur 10 km dans la région d'Amiens le 3 octobre 1954 par une boule écarlate volant en rase mottes à 150 mètres du véhicule, piquant sur lui à un moment, s'arrêtant quand les témoins le faisaient, tournant en spirale et changeant de forme avant de s'éloigner à grande vitesse dans le ciel; qui était en fait la Lune.
[Ref. dcn2:] DOMINIQUE CAUDRON:
Dominique Caudron indique que le catalogue de 800 cas publié en 1970 par Maurice Santos, est un bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire; il indique en extraire la liste des cas du 3 octobre 1954, qu'il connaît bien pour avoir enquêté sur ces cas de sa région du nord. Pour chaque cas, en dessous du texte du catalogue Santos, il indique ce qu'il aurait fallu écrire, et l'explication après analyse quand il y en a une.
Santos écrivait que pour ce cas N° 528 le 3 octobre 1954 à Hérissart, quatre automobilistes sont suivis à 150 mètres par une soucoupe volante lumineuse pendant 10 km."
Dominique Caudron indique que "vers 21 H, de Hérissart à Rainneville, 80, une automobiliste et ses trois passagers ont été accompagnés sur 10 km par une soucoupe volante."
Dominique Caudron indique que c'était en fait la Lune.
Santos écrivait que pour ce cas N° 544 du 3 octobre 1954 de "forme diverses" il y avait eu à Amiens un Objet Volant Inconnu en forme de soucoupe-méduse observé à basse altitude.
Dominique Caudron indique que c'est le même cas que le 528.
Il note que la numérotation des cas par Santos semblait une bonne idée, mais qu'en fait elle empêche l'évolution du catalogue, dont la numérotation devient incohérente à la première mise à jour: "Par exemple, ce catalogue ne contient que 10 cas pour la région du Nord, alors que nous en connaissons 48. Comment placer les 38 autres?"
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Cette base de données a enregistré ce cas 6 fois au lieu d'une:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
19541003 | 03.10.1954 | Amiens | France | |||||||
19541003 | 03.10.1954 | Herissart | France | 21.00 | CE I | |||||
19541003 | 03.10.1954 | Herissart | France | 20.58 | CE I | |||||
19541003 | 03.10.1954 | Herissart | France | CE I | ||||||
19541003 | 03.10.1954 | Herissart | France | CE I | ||||||
19541003 | 03.10.1954 | Herissart | France | CE I |
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
3 octobre 1954. 2055hrs.
HERISSART (SOMME : FRANCE)
Alors qu'ils partaient de Herissart, pour rouler jusqu'à Amiens, Mme Nelly Mansart et Mr et Mme Delarouzee ont vu un objet en forme de champignon lumineux orange duquel pendaient des câbles. L'objet avait 7-8m de diamètre et était à 150m de distance. Il a changé de couleur d'abord vers le violet, puis le vert, pendant que sa partie supérieure vibrait. L'objet est descendu au niveau du sol, suivant leur voiture pendant environ 7km à travers plusieurs villages, partant quand les habitations étaient atteintes, et revenant quand elles étaient laissées derrière. Quand ils ont arrêté la voituree un instant, la chose a fait des cercles au niveau du sol. A Rainnville, 9.6km d'Amiens, l'objet est parti à haute vitesse.
Michel 1958b p115
Probablement ecnore une fois la lune
[Ref. dcn3:] DOMINIQUE CAUDRON:
Dominique Caudron a dressé un inventaire d'observations dans le Nord au 3 octobre 1954, comprenant 51 rapports, dont celui-ci:
[...]
Chronologie des observations du 3 octobre.
Nous ne donnons ici qu'un résumé de ce qui est paru dans la presse de l'époque, pour la région du nord, sans tenir compte de qu'ont pu raconter ensuite les ufologues. Nous avons numéroté toutes ces observations, dont les premières n'ont rien à voir avec le coucher de la lune, afin de pouvoir les étudier globalement dans un tableau. Certaines font déjà l'objet d'un dossier spécial.
[... autres cas...]
28) 21 h, D11, de HÉRISSART à RAINNEVILLE (80)
- Mme Nelly Mansart, se fille de 3 ans, et M. et Mme Delarouzée qui roulaient vers Amiens ont observé, en sortant d'Hérissart, une sorte de "collerette de champignon" orange de 6 à 8 m. L'objet laissait échapper à sa partie supéricure des flammes virant du violet au verdâtre, des sortes de cables pendaient en dessous. L'objet sembla suivre la voiture à environ 150 m, volant en rase-motte, pendant 10 km, contournant les villages pour réapparaitre à la sortie. Après Rubempré, il se dirigea vers Septenville puis rejoignit la voiture au sommet de la côte de Pierregot. Mme Mansart s'arrêta et l'objet qui avait contourné le village s'arrêta aussi pour redémarrer avec la voiture. Pendant 400 m il tourna en spirale puis prit la forme d'un croissant allongé et renversé avec une boule en fusion à la corne supérieure. A la sortie de Rainneville, l'objet accontua sa giration puis s'éloigna vers l'Ouest pour se perdre dans l'infini.
(Le Courrier Picard, 6/10 page 3, Nord Matin 7/10 page 8, La Voix du Nord 7/10 page 4, Libre Artois 8/10 page 4, le Journal de Doullens 9/10 page 1)
(L'enquête faite en 1978 montre que c'était tout simplement la lune)
[... autres cas...]
Tout ceci n'est qu'une compilation des renseignements donnés par l'ensemble des journaux de l'époque, éditions locales comprises, er dont les ufologues n'ont jamais utilisé qu'une partie.
Nous verrons que l'analyse de ces renseignements permet d'éliminer l'hypothèse d'une soucoupe volante, au profit de celles de multiples observations de la lune, dont l'image était rougie et déformée par des nuages, qui lui donnaient aussi un mouvement apparent illusoire.
[Ref. dcn4:] DOMINIQUE CAUDRON:
[... autres cas...]
28) 21 h, D11, de HÉRISSART à RAINNEVILLE (80)
Identifié comme la lune p[a]r l'enquête.
[... autres cas...]
[Ref. dcn5:] DOMINIQUE CAUDRON:
24/01/12, 02:37 pm
L'affaire d'Hérissart a eu droit d’être cité en deux pages, par Aimé Michel, dans son historique M.O.C., et a eu l'honneur d'une planche complète dans "Ceux venus d'ailleurs", de Lob et Gigi. Dans l'une des images de cette planche, il y a une erreur...
ou plus exactement, une seule de ces images ne comporte qu'une seule erreur. C'est l'image en haut à droite, avec le panneau indicateur: La distance est exacte mais le panneau est dans le mauvais sens. De fait, j'ai eu l'occasion d’enquêter sur l'affaire d'Hérissart le 18 aout 1978. Mme Nelly Mansart a bien voulu m'emmener dans sa voiture pour faire une reconstitution. J'avais alors relevé soigneusement les positions de l'objet. Une fois revenu chez elle, je lui ai montré la planche de Lob et Gigi: Or d'après elle, il n'y avait rien de vrai, à part la distance indiquée par le poteau indicateur.
Commençons par le commencement: Gigi a dessiné une Simca Vedette, comme voiture. Mais Mme Mansart ne risquait pas de conduire en octobre 1954 une voiture qui n'est sortie qu'au mois de novembre. En fait, la voiture était une vieille Citroen C4 familiale, comme celle qu'on voit ci dessous.
On voit qu'il y a une petite différence. On a du mal à imaginer qu'on ait pu rouler en 1954 dans de pareilles antiquités. Pourtant de telles voitures roulaient encore quand j'étais petit
Ensuite la conductrice semble découvrir la "soucoupe" après s'être engagé sur la D60. En réalité, selon Mme Mansart, c'est son passager, Mr Delarouzée qui a découvert l'objet une centaine de mètres avant le carrefour et prévint la conductrice: "Voila une soucoupe volante!"
"- A d'autres!", répondit Mme Mansart, qui connaissait Mr Delarouzée comme un farceur.
Puis elle découvrit l'objet en arrivant au carrefour.
Selon Le Courrier Picard, C'est Mme Mansart qui aurait dit en plaisantant: "Regardez, on dirait une soucoupe volante!"
l'article de Radar. En réalité Mme Mansart n'aurait pas répondu aux journalistes de Radar, qui ont du la photographier à la sauvette
Une autre erreur vient de l’ambiguïté du mot "suivi". Mme Mansart aurait du dire "accompagné". Car si Gigi a dessiné l'objet derrière la voiture, l'objet se trouvait en réalité à l'avant droit.
Autre erreur dans la représentation: Trop gros, trop haut, et il n'y avait pas de traînée. On se demande d'où Gigi sort cette traînée, puisque tant Le Courrier Picard, qu'Aimé Michel parlent seulement de sortes de câbles pendant en dessous
De plus le croquis fait par le témoin ne correspond que médiocrement
Quant à la disparition, l'objet a semblé partir vers l'ouest, mais ne s'est pas élevé dans le ciel.
Et pour cause: Les relevés que j'ai fait sur le terrain quant à la direction de l'objet, correspondaient à la direction de la Lune. Or, ni Mme Mansart, ni ses passagers n'ont vu la Lune, à l'exception, peut-être, de la petite Nadège, trois ans, qui répétait à qui voulait l'entendre: "J'ai vu la grosse lune".
Score final
-enfant de trois ans : 1
-dessinateur de BD : 0
:(MRDgreen):
Lune Rousse barrée par un nuage.
Hérissart se trouve à la latitude 50° 01' 41" Nord et la longitude 02° 25' 02" Est.
La lune était à ce moment à un azimut de 224° 37' 19.8" et une élévation de 2° 17' 45.6" soit très basse sur l'horizon, et dans son dernier croissant.
Mars était à 201° 27' 51.3" et une élévation de 12° 9' 12.6".
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Hérissart, Somme, Nelly Mansart, Delarouzée, soucoupe, disque, lumineux, orange, poursuite, route, voiture, durée, multiple, proche, rapide, manoeuvres, spirales, lune
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 17 mars 2007 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 9 janvier 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [mcs1], [hdt1], [goe1]. |
1.1 | Patrick Gross | 11 février 2010 | Addition [jca1]. |
1.2 | Patrick Gross | 21 juin 2010 | Addition [jve5]. |
1.3 | Patrick Gross | 6 juillet 2010 | Addition [jve7]. |
1.4 | Patrick Gross | September 27, 2014 | Addition [mah1]. |
1.5 | Patrick Gross | 14 octobre 2016 | Addition [dcn2]. |
1.6 | Patrick Gross | 16 décembre 2016 | Additions [lgs1], [lgs2], [ubk1]. |
1.7 | Patrick Gross | 14 avril 2020 | Additions [nmn1], [lhh1], [prn2], [dcn3]. |
1.8 | Patrick Gross | 4 mai 2020 | Additions [jsd1], [dcn4]. |
1.9 | Patrick Gross | 8 mai 2020 | Addition [cpd1]. |
2.0 | Patrick Gross | 9 mai 2020 | Addition [las1]. |
2.1 | Patrick Gross | 25 juin 2020 | Addition [vdn1]. |
2.2 | Patrick Gross | 13 mars 2022 | Addition [nnm1]. |
2.3 | Patrick Gross | 22 mai 2022 | Additions [gqy1], [gqy2], [gqy3], [gep1], [emt2]. |
2.3 | Patrick Gross | 15 juin 2022 | Additions [lex1], [ldl1], [dcn5]. |
2.4 | Patrick Gross | 10 juillet 2022 | Additions [dcn1], [jsr1], [gab1], [gab2], [gab3]. |