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Référence pour ce cas: 3-oct-54-Rue.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Ce sont d'abord les ufologues Charles Garreau et Raymond Lavier qui rapportent l'affaire dans leur livre de 1975, disant se baser sur des sources de presse et leur fichier personnel.
Selon eux, à Rue dans la Somme le 3 octobre 1954 à 21:15, un unique témoin, Georges Savary, rentrait à sa ferme. Au moment où il allait entrer à l'intérieur, il a vu un objet lumineux, qui descendait en suivant une trajectoire constante et s'est posé à 400 mètres des constructions.
Les auteurs citent le témoin comme ayant déclaré:
"On aurait dit une grosse toupie incandescente. Elle pouvait avoir deux mètres de haut et un mètre de large à sa partie la plus grosse."
Mr. Savary a observé l'engin pendant quelques minutes, puis, ne s'en inquiétant pas davantage, est rentré se coucher. Mais le lendemain, il a raconté ce qu'il a vu aux gendarmes, qui auraient ensuite écrit à ce sujet que "cette information mérite le plus haut degré de crédibilité."
En 1979, les ufologues Michel Figuet et Jean Louis Ruchon précisent que la "toupie" s'était posée dans un herbage nommé "La fontaine bleue."
Mr. Savary aurait voulu s'en approcher, mais l'objet avait décollé et s'était éloigné en direction de Crotoy. Avant de se coucher, il l'avait encore observé quelques minutes; et c'est auprès des gendarmes d'Abbeville qu'il a fait sa déposition.
Figuet et Ruchon donnent des sources de presse précises: La Voix du Nord du 6 octobre 1954, page 6; le Courrier Picard du 6 octobre 1954, page 3; Abbeville Libre du 8 octobre 1954, page 1; le Journal de Rue du 9 octobre 1954, page 2; et ils indiquent que l'affaire est aussi dans le Bulletin du GNEOVNI N° 5 par Dominique Caudron.
Dominique Caudron, ufologue "sceptique" de la région, sur le Web, donnait également des sources de presse précises, et donnait non pas un témoin mais plusieurs: Mr. et Mme G. Savary et Mr. M. Véron. Il précisera que l'objet était dans la direction de la Lune.
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
Il faudra bien un jour que les savants, ces messieurs dignes qui connaissent tant de choses et n'ont en fin de compte que cinquante ou cent ans d'avance sur le citoyen moyen, expliquent les mystères célestes qui nous intriguent actuellement.
Il ne suffit pas de dire "Les soucoupes volantes n'existent as et de laisser dans l'ignorance les gens de bonne foi qui, chaque jour, voient des phénomènes incompréhensibles.
Bien sûr! Il y a les incorrigibles farceurs, 50% environ, dont le constructeur de Montgolfières dont on lira l'odyssée par ailleurs. Ce sont ceux qui, sans doute, donnent le plus de détails: Martiens sans bras, dotés d'une antenne de radar particulière et de pieds palmés. Là, on rit, et c'est normal.
Mais les "apparitions" comme celles de dimanche soir ont été contrôlées par de nombreuses personnes, toutes dignes de foi et que nous avons pu interroger séparément avant qu'elles aient eu pratiquement le temps d'entrer en contact.
Il y a donc "quelque chose". C'est l'avis de beaucoup de monde. Ballons-sondes? engins téléguidés? vaisseaux interstellaires? Nul ne le sait.
Nous avons, hier, parlé du passage sur Boves et Demuin d'un disque orangé qui se déplaçait vraisemblablement à basse altitude. Un troisième témoignage avait été recueilli par notre informateur de Moreuil avant la parution du "Courrier Picard" portant la date du 5 octobre. Trop scrupuleux, notre correspondant avait eu peur de transmettre un canular et ce n'est qu'hier, qu'il constata, à la lecture de son journal, la coïncidence troublante avec les nôtres, des déclarations recueillies par lui.
Il s'agissait, en l'occurrence, des observations faites dans la soirée, par un Moreuillois, M. Julien Bédier, boulanger, rue Thibeauville.
Celui-ci revenait, en compagnie de sa femme et de ses enfants, M. et Mme Quenehen, bouchers à Péronne, en voiture, sur la route Amiens-Saint-Quentin quand, entre Foucaucourt et Estrées, il aperçut, vers 21 h. 15, un objet lumineux se déplaçant au ras du sol, en direction de Montdidier, à une distance qu'il lui fut, on le comprendra, impossible à évaluer.
De la forme, de la grosseur (apparente) d'un "pain de quatre livres)" (sic) bombé sur le haut, la "chose", de la couleur du minium, était immobile, et les occupants de la voiture, après s'être arrêtés, purent l'observer à loisir, tout en émettant les suppositions les plus diverses. Une barre sombre, verticale occupant environ le 1/5e de la largeur de celui-ci, apparut au milieu de la tache lumineuse, et s'y maintint tout le temps que dura l'observation, soit environ 10 minutes.
Ayant repris la route, nos voyageurs perdirent de vue l'engin, après avoir, à Warfusée, emprunté la route de Marcelcave.
M. et Mme Bédier se gardent bien de tirer des conclusions. Ils ont vu un objet lumineux, étrange, au ras du sol, et voilà tout. Ce n'était pas la lune. Sur ce point M. Bédier est formel: "Dame, à 65 ans passés, on sait ce que c'est qu'un quartier de lune, quand même".
D'autres personnes ont également confirmé le passage du disque orange dans le ciel picard, et notamment M. et Mme Bielecka et Mlle Janine Boitel qui, revenant de Paris en voiture, remarquèrent "l'objet" tout au long de la route de Saint-Just à Boves, en passant par Montdidier et Moreuil.
Un chauffeur d'autocar, M. Caron, qui assurait dimanche soir la ligne Roye-Amiens eut son attention attirée par un enfant assis non loin de lui et qui s'écria soudain "Oh! la drôle de lune!". Mais un bon conducteur surveille sa route, et M. Caron ne put jeter qu'un rapide coup d'oeil, suffisant néanmoins pour évaluer le diamètre de l'engin mystérieux: trois mètres environ. Mais à quelle distance était-il?
On comprendra qu'il nous est impossible de rechercher des témoins et de les interroger dans tous les villages de la Somme survolés par la prétendue soucoupe. Il faudrait d'abord pouvoir reconstituer la "ligne de vol".
De Boves vers le Santerrre, c'est à peu près fait. Avant, on trouve un passage sur un faubourg d'Amiens: Montières (témoin également digne de foi) et sur Dreuil, passage contrôlé par un gardien de la paix.
La soucoupe venait-elle donc de la côte? C'est fort possible puisque, peu avant qu'elle ne soit aperçue en Picardie (20 minutes environ) un ingénieur boulonnais, M. Marcel Thiebaut remarqua, alors qu'il circulait en voiture sur le plateau de Tingry, à mi-chemin entre Boulogne et Montreuil, deux disques rouges en mouvement. De nombreux automobilistes stoppèrent d'ailleurs pour scruter attentivement le firmament.
Entre Tingry et Dreuil, il restait évidemment un "trou", mais hier en fin de soirée, nous avons recueilli une intéressante déclaration qui nous permet de compléter tout au moins l'itinéraire d'un des mystérieux engins. On lira donc avec intérêt la curieuse déclaration suivante.
Une commerçante amiénoise, Mme Nelly Mansart, épicière, 6 rue de la Morlière, a vécu, en effet, dimanche soir, des minutes pathétiques et dont la simple évocationa de nouveau mis en émoi cette jeune femme, hier après-midi, lorsqu'elle nous a conté l'événement dont elle fut témoin.
Mme Mansart était allée passer l'après-midi chez ses parents à Hérissart et vers 21 heures, elle revenait en voiture vers Amiens, en compagnie de voisins, M. et Mme Delarouzée qui habitent 5, rue de la Morlière.
Tout en conduisant et en sortant du village d'Hérissart, Mme Mansart aperçut sur sa droite une boule éclatante dans le ciel. Cette boule a vrai dire avait à peu près la forme d'une collerette de champignon et était de couleur orange vif. Son diamètre était d'environ 6 à 8 mètres.
En plaisantant, Mme Mansart dit à ses amis: "Regardez, on dirait une soucoupe volante!..." Puis, observant la lueur avec plus d'attention, Mme Mansart remarqua, ainsi que des passagers, que ce "champignon" laissait échapper à sa partie supérieure des flammes tournant du violet au verdâtre, tandis que des sortes de câbles pendaient au-dessous.
Mais, laissons parler Mme Mansart: "Ce champignon bizarre, de couleur orange, tirant sur le feu m'impressionna énormément ainsi que mes amis. Je reconnais que j'ai eu peur. Cela vous fait un drôle d'effet et j'étais pressée de rentrer.
"La "soucoupe" nous a suivis pendant dix kilomètres, elle volait en rase-motte, à environ 150 mètres de nous et sa lueur se reflétait dans les glaces de ma voiture, à tel point que M. Delarouzée ouvrit la portière pour mieux se rendre compte. Lorsque nous traversions un village, l'engin contournait celui-ci et réapparaissait à la sortie. Après Rubempré, la boule écarlate se dirigea sur le hameau de Septenville puis vint nous rejoindre au sommet de la côte de Pierregot. A ce moment nous avons eu l'impression que la "soucoupe" piquait vers nous et j'ai e très peur.
Je continuais à rouler dans un état de surexcitation indescriptible et j'avais toutes les peines du monde à me contrôler. L'engin n'émettait aucun bruit et sans aucune doute il nous observait. A la sortie de Pierregot je me suis arrêtée aux dernières maisons. La "Soucoupe", qui avait contourné le village, nous attendait et faisait du sur-place puis elle s'éloignait comme je redémarrais. Elle se mit à tourner en spirale pendant trois ou quatre cent mètres et le "champignon" changea de forme pour prendre celle d'un croissant allongé et renversé avec une boule en fusion à la corne supérieure. Nous fûmes suivis jusqu'à Rainneville et étant au comble de l'effroi, je ralentis à la sortie de ce pays. J'étais suivie, à ce moment, par une 2 CV que j'empêchais de me doubler tellement j'avais peur. A ce moment, la "Soucoupe" accentua sa giration puis s'éloigna en direction de l'ouest d'Amiens, pour se perdre dans l'infini, en l'espace de quelques secondes, à une vitesse incomparable".
Dès qu'elle fut rentrée chez elle, Mme Mansart donna ses impressions à son mari qui demeura sceptique mais Mme et M. Delarouzée corroborèrent ses déclarations. Et le lendemain matin la fillette de Mme Mansart, âgée de trois ans, qui faisait partie du voyage fantastique et avait vu également le phénomène, dit à sa mère en s'éveillant; "T'as vu maman la grosse lune" et ce disant la fillette prit une serviette à laquelle elle donna la forme de l'engin aperçu la veille...
Deux ouvriers, travaillant à Amiens, mais domiciliés à Pont-Remy, affirment d'autre part, avoir vu distinctement une soucoupe dans cette dernière localité, lundi soir, vers 22 h. 30.
Il s'agit de MM. Serge Hetru, dépanneur radio, chez M. Van Béghin, et André Cahon, manoeuvre.
L'engin, qui se trouvait dans la campagne, au ras du sol, affectait, paraît-il, la forme d'un disque renflé au centre et cerclé d'une étrange lueur bleu violet. Les deux hommes estimèrent qu'il se trouvait à une centaine de mètres d'eux et qu'il avait - vu de cette distance - environ trois mètres de diamètre. Il s'éleva sans bruit, en diagonale, mais suivant une ligne plus proche de la verticale que de l'horizontale.
Nous avions souri en écoutant les propos de M. Serge Hetru et celui-ci en avait paru vivement contrarié. D'ailleurs son patron devait, par la suite, nous affirmer qu'il était un excellent ouvrier, sérieux et incapable de monter une blague de cette envergure.
Enfin, dernier témoignage pour aujourd'hui, celui d'un jeune Amiénois qui nous écrit, en signant, pour nous dire qu'il a aperçu lundi, vers 13 heures, alors qu'il se trouvait sur la route de Doullens à Amiens, à deux kilomètres de cette dernière ville, un engin métallique tournoyant à environ 1.000 mètres d'altitude.
Couleur bleu-gris; forme ovale; aucun bruit.
"Je crois pouvoir vous dire que c'était une soucoupe volante", écrit notre correspondant dont nous ne citons pas le nom parce que c'est en vain que nous avons essayé de le joindre hier, pour lui faire confirmer de vive voix les termes de sa lettre.
Nous voudrions bien, en conscience, être aussi affirmatifs que lui...
L'arrondissement d'Abbeville encore que des milliers d'habitants ne s'en aperçoivent pas, est actuellement le centre d'apparitions mystérieuses de soucoupes volantes et de cigares - puisque chacun les appelle ainsi - qui défrayent la chronique en engendrant les commentaires les plus divers.
M. Georges Galland, boucher rue Gaston-Caudron à Rue, revenait en voiture automobile de Berck, dimanche soir, avec sa femme et son fils. Tous trois se virent suivis bien avant Rue par un engin mystérieux qui avait la forme d'un cigare.
Légitimement inquiet, le conducteur ralentit l'allure de son véhicule et stoppa par deux fois. L'engin qui se rapprochait de plus en plus était toujours là.
Il s'agissait d'une grosse boule, nous ont dit les intéressés, hier soir, au téléphone, mais de forme allongée et de couleur orange.
Depuis le Pont-à-Cailloux jusqu'à Herre-les-Quend, M. Galland, son épouse et son fils, qui commençaient à s'inquiéter sur les suites de l'aventure, ont nettement aperçu le cigare-soucoupe qui ne se déplaçait pas plus, ont-ils déclaré, à 50 km à l'heure, leur voiture ne roulant, pour leur permettre de voir mieux le mystérieux engin, qu'à 20 ou 30 à l'heure.
Les occupants de la voiture ont vu finalement l'engin disparaître dans la direction de Saint-Quentin-en-Tourmont, vers la mer.
Autre détail à signaler: M. Georges Savary, de Rue, travaillant pour le compte de M. Savreux, transporteur, a aperçu le même jour vers 21 h. 15, un engin ressemblant à une toupie de couleur vive qui s'est posé à 400 mètres environ de chez lui. Il a voulu s'en approcher mais l'appareil mystérieux a décollé doucement en direction du Crotoy. Il a monté à la verticale à une vitesse vertigineuse.
Mme Savary a également constaté le phénomène, ainsi que M. Maurice Véron, chauffeur de camion.
Deux autres apparitions de soucoupes volantes, récit que nous tenons de peronnes dignes de foi, ont été constatées lundi soir, vers 19 heures, dans le triangle formé au nord d'Abbeville par les communes de Millencourt-en-Ponthieu, Agenvillers et Saint-Riquier.
Un propriétaire de Caours-l'Heure, qui n'a tenu à confier son aventure qu'à ses enfants domiciliés à Abbeville, a vu, en haut de la côte de Millencourt, une masse énorme illuminée. Tout d'abord il pensa qu'il s'agissait d'un lourd camion conduit par des personnes qu'il prit pour des voleurs de bestiaux...
Il fit la garde quelques minutes, ne vit rien mais fut ébloui. Se sentant tout à coup fatigué, il s'en retourna et essaya de retrouver sa bicyclette. Le vélo avait été posé à un endroit habituel, mais il ne le retrouva qu'après dix minutes de recherches, quelque peu bouleversé par la lumière qui se dégageait de l'engin, qu'il devait apercevoir peu après au-dessus du bois de Saint-Riquier.
Ces manifestations lumineuses dans le ciel de l'arrondissement d'Abbeville laissent perplexes tous ceux qui, au fil des jours, ne se prétendent pas victimes d'hallucinations.
[Ref. vdn1:] JOURNAL "LA VOIX DU NORD":
Dimanche, vers 21 h., M. Georges Galand, boucher à Rue (Somme), revenait de Berck en automobile, accompagné de sa femme. Il se trouvait sur le territoire de Quend, au lieu-dit "Le Pont à Cailloux", lorsqu'il vit dans le ciel, un engin mystérieux ayant la forme d'un cigare. M. Galant ralentit la vitesse de sa voiture et continua à observer le cigare-soucoupe qui suivit la route national 40, se déplaçant à faible altitude et à une allure réduite.
Pendant 8 kms, les automobilistes continuèrent à suivre l'engin, qui obliqua ensuite vers Saint-Quentin-en-Tourmont.
Entre-temps, M. Galand était descendu de voiture à deux reprises pour mieux observer, et il ne perçut aucun bruit.
Un autre témoignage vient corroborer les déclarations de M. Galand: c'est celui de M. Georges Savary, demeurant à Rue qui, quelques instants après, vers 21 h. 15 à aurait vu l'engin se poser dans un herbage à quatre cent mètres de chez lui, et repartir aussitôt en direction du Crotoy.
Comme presque toujours, aucune trace n'a été relevée sur les lieux de l'atterrissage; pour M. Savary, l'engin avait la forme d'un disque rouge.
[Ref. ale1:] JOURNAL "ABBEVILLE LIBRE":
Dans le siècle des soucoupes volantes
Deux jeunes gens ont vu cet engin
mystérieux sur une route, près de Vron
C'est la conversation du jour.
"As-tu vu une soucoupe volante?"
Non... et toi... Il m'a semblé pourtant voir quelque chose de bizarre, disait ces jours derniers, un représentant de commerce à une débitante de notre ville.
Et vous, les gendarmes, qui êtes souvent en tournée de jour et de nuit, avez-vous vu quelque chose?
- Absolument rien...
Et pourtant, il y en a dans le ciel picard de ces engins mystérieux... de différentes formes... et des petits bonshommes qui, vêtus de scaphandre, tournoient autour de cet appareil qui transmettait des rayons électriques rendant l'approche difficile.
C'est vendredi, vers 18 h. 45, que deux jeunes gens de Vron, Bernard Duvoisin et René Condette, âgée [sic] de 18 ans qui revenaient de leur chantier en suivant la route de Ligescourt à Vron, eurent leur attention attirée par un engin... qui s'était posé sur le chemin qu'ils suivaient à bicyclette.
Cet engin était de couleur orange, et comment était cet engin mystérieux?
de la forme d'une cloche, ont-ils déclaré.
Et au moment où nous étions à 70 mètres environ de lui, cette ruche... sans abeilles, mais soi-disant renfermant deux petits bonshommes, s'envola et disparut dans l'horizon.
Ainsi, un peu partout l'on voit des cigares, des soucoupes, des bassines, des disques, des traînées lumineuses et de drôles d'individus...
L'avenir nous dira ce que sont ces engins... mais nous restons sceptiques en attendant les événements.
***
Dimanche, vers 21 h. 10, M. Georges Galand, boucher à Rue, qui pilotait une auto et avait sa femme à ses côtés, se trouvait au lieu-dit "Pont-à-Cailloux", territoire de Quend, lorsqu'il aperçut un engin bizarre ayant la forme d'un cigare.
Ayant ralenti la vitesse de sa voiture pour mieux l'observer, il constata que cet engin volait à allure réduite et à faible altitude. C'est ainsi que les époux Galland ont pu le suivre durant huit kilomètres.
Il obliqua ensuite vers Saint-Quentin-en-Tourmon.
D'autre part, M. Georges Savary, de Rue, a eu également son attention attirée par la présence d'un engin, ayant la forme d'un disque rouge, qui, d'après ses déclarations, se seraient [sic] posées [sic] dans un herbage à environ 400 mètres de son habitation.
Cet engin serait reparti quelques minutes plus tard, en direction du Crotoy. On ne releva aucune trace sur le lieu d'atterrissage.
***
Vers 21 h. 10, M. Carton, employé à l'usine Saint-Frères, à Abbeville et habitant Grand-Lavier, a aperçu dans le ciel, à environ 8 à 10 kilomètres, en direction de Noyelles-sur-Mer, une boule de feu, tournoyant et donnant la nette impression de changer de couleur.
Cette boule avait la forme des deux tiers de la lune et ne semblait pas voler à une allure folle, puisque durant quelques minutes il la suivit des yeux ainsi que les époux Lecomte et deux autres personnes.
Puis cette boule mystérieuse... disparut dans la direction de Boulogne.
[Ref. jdr1:] JOURNAL "LE JOURNAL DE RUE":
(Suite de la Première Page)
Quand les journaux consacrent de long article à l'apparition de Soucoupes Volantes beaucoup de personnes haussent les épaules en pensant et parfois même en disant: C'est de la blague!
Avouons que pour notre compte nous ne sommes pas très convaincu de l'existence de ces engins. Pourtant des faits troublants viennent de se produire dans notre région même.
Vendredi dernier, à 18 h. 45, deux jeunes Vronnais, âgés de 18 ans, maçons à l'entreprise Delpierre de Vron, s'en revenaient à vélo de Ligescourt, où il avait travaillé toute la journée.
Ces deux jeunes hommes qui ont nom René Condette et Bernard Devoisin, se trouvaient aux environs de la Caplette, à quelques kilomètres de Ligescourt, quand Devoisin, qui roulait devant, vit tout à coup au milieu de la route, à 150 mètres de lui, une masse avec sur la gauche quelque chose qui bougeait et qui lui semblait être un animal.
Le jeune homme pensa aux soucoupes volantes et alerta son camarade, lequel vit aussi alors qu'ils étaient à environ 70 mètres d'elle, la soucoupe s'envoler!
***
Notre confrère Enderlin du Courrier Picard a interviewé les deux jeunes maçon. Devoisin lui a déclaré avoir vu un homme qu'il avait d'abord pris pour un enfant puis pour un animal. On aurait dit un scaphandrier, a-t-il précisé. Je ne l'ai pas vu longtemps car il a contourné son appareil qui est aussitôt parti.
Quant à cet appareil, haut de 2 mètres environ, il avait la forme d'une ruche ou d'une meule et il était de couleur orange.
Des renseignements que nous avons recueillis, il résulte que Devoisin et Condette sont deux jeunes gens sérieux incapables de forger une histoire de ce genre. On peut tenir pour rigoureusement exact les faits qu'ils ont raconté et qui d'ailleurs les avait troublés.
***
Mais voici qu'à leur retour des habitants de notre bonne ville de Rue ont vu, de leur yeux vu, non pas une soucoupe mais un cigare volant. Il s'agit de M. et Mme Galland, les bouchers bien connu de l'avenue Caudron.
Dimanche dernier, dans la soirée, ils revenaient de Berck, en auto, avec leur fils Patrick.
Vers 21 h. 15, alors qu'ils se trouvaient sur l'ancien Pont à Cailloux, ils aperçurent dans le ciel un engin volant, de couleur orange, ayant la forme d'un cigare.
Cet engin descendit à environ 200 mètres du sol et longea la route de Quend à Rue jusqu'à Herre. Il volait silencieusement et semblait vouloir nous escorter, nous dit Monsieur Galland.
Mais parvenu à Herre il bifurqua et disparut de notre vue. Nous avons eu l'impression qu'il s'était posé au sol.
M. Galland ajoute: j'aurais bien voulu le rechercher et de retrouver pour le regarder de plus près; mais ma femme et mon fils n'était pas très rassurés. Et nous revînmes à Rue.
Ajoutons encore que le même soir et à la même heure deux chauffeurs de camions appartenant à l'entreprise Oscar Savreux de Rue, MM. Georges Savary et Maurice Véron, ainsi que Madame Savary, ont aperçu dans la foraine bleue, à 400 mètres environ de Rue, un engin de couleur brillante, ayant la forme d'une toupie, qui s'est posé au sol.
M. Savary voulut s'en approcher, mais la toupie s'envola verticalement à une vitesse extraordinaire.
Ainsi donc en deux jours deux appareils volants mystérieux ont sillonné le ciel de notre région. En resterons-nous là et saurons-nous bientôt de quoi il s'agit, d'où ils proviennent et qu'elles but poursuivent ces engins énigmatiques?
[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:
Les deux ufologues et auteurs décrivent l'observation à Rue dans la Somme le 3 octobre 1954 à 21:15 en indiquant qu'ils se basent sur leur fichier personnel et des coupures de journaux.
L'unique témoin, Georges Savary, rentrait à sa ferme. Au moment où il allait entrer à l'intérieur, il a vu un objet lumineux, qui descendait en suivant une trajectoire constante et a atterri à 400 mètres des constructions.
Les auteurs citent le témoin comme ayant déclaré:
"On aurait dit une grosse toupie incandescente. Elle pouvait avoir deux mètres de haut et un mètre de large à sa partie la plus grosse."
M. Savary a observé l'engin pendant quelques minutes, puis, ne s'en inquiétant pas davantage, rentre dans sa maison et se couche.
Le jour suivant, cependant, il alla raconter ce qu'il avait vu aux gendarmes.
Les auteurs disent que les gendarmes ont ensuite écrit à son sujet que "cette information mérite le plus haut degré de crédibilité."
[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
Les antennes offrent peu de renseignements, par contre les tigelles inférieures sont beaucoup plus intéressantes car elles sont une des particularités d'un type bien précis de "Soucoupe Volante". Nous aurons l'occasion d'y revenir, mais signalons tout de suite que leur présence est la cause d'un vocable fort imagé: la "Soucoupe Méduse". Ce ne sont pas les observations de ce genre d'appareil qui manquent, nous n'avions que l'embarras du choix (Hérissart, Liévin, Rue, Marcoing, Armentières, Milly, Champigny, Corbigny, [...] ... et ce uniquement pour la France), [...]
(Le passage d'où provient cet extrait est à propos de la questions des "antennes" de certaines "soucoupes volantes". Des cas cités ici, aucun n'est valide: ceux pour lesquels on pourrait parler de "soucoupe méduse" sont expliqués comme méprises, les autres sont des cas pour lesquels il n'a jamais été question d'antenne ou quoi que ce soit de ce genre.)
[Ref. gab2:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
Ce groupe d'ufologie mené par Jean Giraud a estimé que le 3 octobre 1954 est un exemple de "quadrillage régional tout à fait caractéristique" par les soucoupes volantes, sur le nord de la France.
Huit récits d'observation (parmi les 46 recensées en réalité) sont cités pour ce faire, dont:
Ligescourt (Somme) 18h45
[En réalité non le 3, mais le 1 octobre 1954.] Deux jeunes gens découvrirent un engin en forme de meule de 3m de large et 2m d haut posé au milieu de la chaussée. L'appareil était lumineux de couleur orange. Près de lui s'agitait un être de la taille d'un enfant qui était habillé en scaphandrier. L'être monta dam l'appareil qui décolla à l'approche des témoins...
Chéreng (Nord) 19h20
Un objet lumineux oblong arriva à toute allure et fit mine de se poser, mais il reprit de l'altitude et disparut.
Marcoing (Nord) 20h
Un objet lumineux rouge orange se tint immobile au-dessus d'un bois; au-dessous de lui, et comme suspendue au bout d'un fil, une petite tache lumineuse se balançait doucement .. Vers 20h30, la petite tache disparut et l'objet principal prit la forme d'un disque vu d profil, il effectua quelques évolutions et disparut en direction du sud-ouest.
Hérissart (Somme) 21h au sud-ouest de Chéreng
Une sorte de chapeau de champignon lumineux orange sous lequel pendaient des cables courts suivit une voiture pendant 6 km. La poursuite dura environ 6 mn et l'appareil ne s'a procha pas à moins de 150m de l'automobile. Lorsque la voiture s'arrêta, l'engin fit de m me. Mieux, pour chaque traversée de village, il évitait l'agglomération et après l'avoir con tournée, reprenait la poursuite. Vers 21h05, il disparut enfin vers l'ouest à une allure vertigineuse.
Waben (Somme) 21h05 à l'ouest de Hérissart
Le même appareil se livra au même manège et suivit une autre voiture dans les mêmes conditions que le cas précédent. Puis l'appareil disparut à l'ouest en direction de la mer.
Armentières (Nord) 21h15
Un engin en forme de demi-lune, de couleur jaune orange ou doré avec une espèce de tache verte allongée se tint immobile dans le ciel puis disparut à une vitesse foudroyan en direction du sud sud-ouest.
Liévin (Pas de Calais) 21h30 au sud sud-ouest d'Armentières
Un objet lumineux allongé mais arrondi en-dessus se balançait dans le ciel. Il lâche soudain une petite chose lumineuse qui descendit rapidement au sol, y resta quelques secondes et remonta se fixer à son point de départ. L'objet partit alors en direction du sud.
Ablain-Saint Nazaire (Pas de Calais) 21h30 au sud de Liévin.
A une minute d'intervalle, le même phénomène se reproduisit...
Si nous nous en tenons à ces huit témoignages, il est évident que nous avons affaire à une "Soucoupe Méduse" du plus pur style. C'est à cette conclusion qu'était arrivé A. Michel qui se demandait à quoi correspondait cet ensemble de manoeuvres sur trois départements. Mais les choses n'étaient pas si simples et il manquait à A. Michel une pièce maîtresse.
03/10/1954 Annoeulin (Nord)
Ce soir-là, vers 2l h, M. Gaston Lecoeuvre vit une sorte d'étoile tournoyante tombant doucement dans un jardin voisin. Le témoin découvrit alors qu'il s'agissait d'un dôme métallligue de 3m de diamètre qui ne reposait pas sur le sol mais se maintenait immobile à une quinzaine de centimètres. Une petite coupole occupait la partie supérieure de l'appareil. Puis l'engin décolla et fut rejoint par deux autres disques qui se mirent à tournoyer autour de lui en sens inverse. Le spectacle dura de 21h à 21h10... (J. Guieu)
Or, à 21h, la "Soucoupe Méduse" poursuivait une voiture près de Hérissart... Ce n'est donc pas une mais au moins quatre "Soucoupes Volantes" qui ce soir-là "prospectaient" la région du Nord...
Le groupe d'ufologie fait suivre ceci d'une page représentant ce qu'ils croient être le "quadrillage" avec les différents point d'observation qu'ils connaissent - alors qu'il venaent just d'écrite qu'il n'y avait pas 1 mais 4 soucoupes - et de petits schéma qu'ils pensent représenter les diverses "soucoupes" et leur manoeuvres lors de ces observations:
[Ref. dcn1:] DOMINIQUE CAUDRON:
CHRONOLOGIE D'UN DIMANCHE FANTASTIQUE
Le week-end du 2-3 octobre apparait sur tous les graphiques comme le maximum-maximorum de la vague de 1954. Bien que le travail de dépouillement de la presse de l'époque ne soit pas encore terminé, les 118 éditions diverses de journaux et revues que j'ai pu dépouiller pour cette période nous donne[nt] un aperçu à peu près complet, en tous cas très largement représentatif des observations régionales qui ont été rapportées dans la presse pour le dimanche 3 octobre. J'ai inclus les observations de la Somme qui me paraissaient indissociables de celles du Nord-Pas-de-Calais et qui figurent d'ailleurs dans le chapître intitulé "Zigzag sur le pays minier" du livre d'A. Michel: "Mystérieux Objets Célestes". Je compte, pour un cas, chaque observation faite par un groupe indépendant de témoins. L'étonnante quantité d'observations rapportées ci-après, montre encore une fois l'intérêt de fouiller à fond les archives de journaux.
3 OCTOBRE 1954:
[... autres cas...]
35) 21h15, RUE _80_ Mr et Mme G. Savary et Mr. Véron ont aperçu une sorte de toupie brillante de couleur rouge qui sembla se poser au sol dans un herbage nommé "La Foraine Bleue" à 400 m des témoins. Mr Savary voulut s'en approcher mais l'objet décolla et s'éloigna en direction du Crotoy. (VdN _80_ 6/10; p.6 - Abbeville libre, 3/10 p.1 - Courrier Picard 6/10, p. 3 - Le Journal de Rue, 9/10, p.2)
[... autres cas...]
[...]
Or nous savons que ce soir là, à 21 h 30 la Lune en croissant se couchait au Sud-Ouest et que d'après le cas 9 elle était déformée par des nuages bas...
Catastrophe! Ce faisceau de soupçons jette un discrédit total sur cette magnifique série d'observations, une des plus belles qu'on ait jamais trouvée pourtant. Il va nous falloir vérifier certaines données, la direction de certaines observations, les conditions météorologiques mais d'ores et déjà le doute est trop grand, pour que nous puissions classer ces observations comme OVNI.
[...]
Il n'y a aucune S. V. signalée à Quend (confusion avec Rue,(35))
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Ces deux auteurs indiquent que le 3 octobre 1954 à 21:10 à Rue dans la Somme, au moment d'entrer à son domicile, G. Savary a aperçu un objet lumineux ayant la forme d'une toupie qui s'est posé à 400 mètres de sa ferme dans un herbage nommé "La fontaine bleue."
M. Savary a voulu s'en approcher mais l'objet a décollé et s'est éloigné en direction de Crotoy. G. Savary a observé l'objet quelques minutes, et sans s'en soucier davantage, est rentré chez lui et s'est couché. Le lendemain, il a raconté son aventure aux gendarmes d'Abbeville.
Les auteurs indiquent que les sources sont Quincy; La Voix du Nord du 6 octobre 1954, p. 6; le Courrier Picard du 6 octobre 1954, page 3; Abbeville Libre du 8 octobre 1954, page 1; Le Journal de Rue du 9 octobre 1954, page 2; C. Garreau et R. Lavier dans "Face aux ET" page 31; le Bulletin du GNEOVNI N.5 par Dominique Caudron.
[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":
03.10.54 | (21.15) | Berk (rue) Somme | 106VX | 1m |
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
Godelieve van Overmeire indique qu'en 1954, le 3 octobre, en France à Rue (Somme), à 21 h 15, Georges Savary rentre à sa ferme. Au moment de pénétrer chez lui il aperçoit un objet lumineux qui descend en suivant une trajectoire régulière et se posé à 400 mètres des bâtiments. "On aurait dit une grosse toupie incandescente. Elle pouvait avoir 2 m de haut et 1 m de large à sa partie la plus grosse". Il observe l'engin pendant quelques minutes et sans s'en soucier davantage, rentre chez lui et se couche. Le lendemain il raconte aux gendarmes ce qu'il a vu.
Godelieve van Overmeire indique que la source est Garreau et Lavier dans "Face aux extra-terrestres", Delarge 1975, J'ai Lu, p. 32,33.
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique que dans la Somme à Rue le 3 octobre 1954 à 21:10 heures, au moment d'entrer à son domicile, le témoin aperçoit un objet lumineux ayant la forme d'une toupie qui se pose à 400 mètres de sa ferme dans un herbage nommé "La fontaine bleue ". Il veut s'en approcher mais l'objet décolle et s'éloigne en direction du Crotoy. Le témoin observe l'objet quelques minutes, et sans s'en soucier davantage rentre chez lui et se couche. Le lendemain, il raconte son aventure aux gendarmes d'Abbeville.
Luc Chastan indique que la source est "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".
[Ref. dcn3:] DOMINIQUE CAUDRON:
Dominique Caudron a dressé un inventaire d'observations dans le Nord au 3 octobre 1954, comprenant 51 rapports, dont celui-ci:
[...]
Chronologie des observations du 3 octobre.
Nous ne donnons ici qu'un résumé de ce qui est paru dans la presse de l'époque, pour la région du nord, sans tenir compte de qu'ont pu raconter ensuite les ufologues. Nous avons numéroté toutes ces observations, dont les premières n'ont rien à voir avec le coucher de la lune, afin de pouvoir les étudier globalement dans un tableau. Certaines font déjà l'objet d'un dossier spécial.
[... autres cas...]
35) 21 h 15, RUE (80)
- M. et Mme G. Savary et M. M. Véron ont aperçu une sorte de toupie brillant de couleur rouge qui sembla se poser au sol dans un herbage nommé "La Foraine Bleue" à 400 m des témoins. Mr Savary voulu s'en approcher. mais l'objet décolla et s'éloigna en direction du Crotoy.
(La Voix du Nord-ed. Somme 6/10 page 6, Abbeville libre 8/10 page 1, Le Courrier Picard 6/10, page 3, Le Journal de Rue 9/10 page 2)
[... autres cas...]
Tout ceci n'est qu'une compilation des renseignements donnés par l'ensemble des journaux de l'époque, éditions locales comprises, et dont les ufologues n'ont jamais utilisé qu'une partie.
Nous verrons que l'analyse de ces renseignements permet d'éliminer l'hypothèse d'une soucoupe volante, au profit de celles de multiples observations de la lune, dont l'image était rougie et déformée par des nuages, qui lui donnaient aussi un mouvement apparent illusoire.
[Ref. dcn4:] DOMINIQUE CAUDRON:
[... autres cas...]
35) 21 h 15, RUE (80)
Même direction que la lune
[... autres cas...]
Rue est à la latitude 50° 16' 23" Nord et longitude, 01° 40' 07" Ouest, le 3 octobre 1954 à 21:15, la lune était à l'azimut 223° 17' 17.2" et l'élévation 2° 49' 57.8" c'est à dire dans le Sud-Ouest et très basse. Mars était un peu plus haute à sa gauche soit à 200° 1' 33.2" et une élévation de 12° 17' 1.6", presque immobile, ne descendant que de près d'un degré en 20 minutes. La Lune était en train de se coucher derrière l'horizon au moment de l'observation.
La direction de Crotoy depuis Rue est comprise entre 195° et 231°. C'est donc bien la direction dans laquelle se trouvait la Lune, en train de se coucher, et en croissant. Il est fort probable que seule la partie haute du croissant est demeurée visible au-dessus de l'horizon pour donner l'illusion de l'atterrissage d'un objet assez vertical selon les dimensions données.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Rue, Somme, Georges Savary, Véron, Crotoy, ferme, fermier, cultivateur, toupie, lumineux, objet, incandescent, atterrissage, gendarmes, gendarmerie
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 17 mars 2007 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 9 janvier 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [goe1], [lcn1]. |
1.1 | Patrick Gross | 8 juin 2019 | Additions [dcn3], [dcn4], Résumé. Dans les Explications, suppression du paragraphe "Non encore complètement recherchée. Peut-être la Lune.", et ajout du paragraphe "La direction de Crotoy..." |
1.2 | Patrick Gross | 8 mars 2020 | Addition [ale1]. |
1.3 | Patrick Gross | 8 mai 2020 | Addition [cpd1]. |
1.4 | Patrick Gross | 5 juin 2020 | Addition [jdr1]. |
1.5 | Patrick Gross | 21 octobre 2021 | Addition [vdn1]. |
1.6 | Patrick Gross | 23 avril 2022 | Addition [gep1]. |
1.7 | Patrick Gross | 15 juillet 2022 | Additions [dcn1], [gab1], [gab2]. |