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La vague française de 1954:

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3 octobre 1954, Boves, Somme:

Référence pour ce cas: 3-oct-54-Boves.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le journal régional Le Courrier Picard du 5 octobre 1954 rapportait avoir interrogé le 4 octobre 1954 les témoins, entre autres, d'une observation du 3 octobre 1954 à Boves.

A exactement 20 h. 50 (ou 30), M. et Mme Dheilly, ayant passé quelques moments chez des amis, rentraient cheu eux rue Bénigne-Bernard. Pendant que son mari cherchait dans l'obscurité le trou de la serrure, Mme Dheilly examinait les alentours sans penser à rien.

Elle s'était alors soudain exclamée: "En voilà une d'Lune!", car elle voyait un demi disque d'un ton orange très soutenu à l'extrémité de la rue, l'autre quartier de "l'apparition" étant vraisemblablement caché par le pignon de la maison de M. Quin, menuisier, maison située à une petite centaine de mètres de là.

Son mari lui ayant fait remarquer "qu'il n'y avait pas de lune" ces jours-ci, Mme Delhi avança de quelques mètres sur le trottoir. Elle eut un instant l'impression qu'il pouvait s'agir d'un store ou d'un rideau gonflé par le vent et qui tamisait en la reflétant, la lumière électrique.

Mais le disque se déplaçait, filant vers la crête boisée située de l'autre côté des marais.

Mme Dheilly a lancé à son mari, "Veux-tu parier que c'est une soucoupe?" et ils ont tous deux marché vers la maison de M. Quin pour lui faire remarquer le phénomène.

M. et Mme Quin purent donc également observé le disque orange qui, vu à travers les arbres, a parut s'amincir et s'allonger avant de disparaître.

Le journal spéculait que c'était un "engin", trouvant normal que les témoins n'en aient pas vu la coupole ou autre détail de ce genre puisqu'il faisait nuit, notant que pour les témoins, il ne fallait pas en rajouter, c'était un disque orange et rien de plus.

Dans le journal hebdomadaire local Journal du Santerre, de Montdidier, Somme, on rapportait le 8 octobre 1954 que plusieurs personnes de Boves venaient de voir des "soucoupes volantes", ou "du moins une étrange lueur qui se déplaçait à allure lente. De l'avis de ces personnes, l'engin semblait s'envoler des abords du terrain de football de Boves. La "soucoupe" a donc été vue par M. et Mme Dhelly et M. et Mme Quin, ainsi que par M. Laurent Laporte, débitant au Pont de Fouencamps."

Dans le magazine à sensation Radar du 17 octobre 1954, on publiait qu'à Boves, une banlieue d'Amiens, bon nombre des 1918 habitants ont vu "les mystérieux engins". Rentrant chez eux, Mme et M. Dheilly, facteur en retraite, avaient aperçu une lueur orange, ils avaient prévenu Mr. Quin. "Le disque" a "tourné" 4 minutes puis il a "disparu" "sous la forme d'un croissant..."

En 1978 déjà, l'ufologue Dominique Caudron publie un article détaillé sur les observations du 3 octobre 1954 dans la soirée dans cette région et montre que celle-ci, comme la plupart des autres, avait été causée par la Lune.

En 1997, l'ufologue et auteur Jean Sider rapporte dans son livre sur la vague de 1954 que le journal La Tribune d'Albert, d'Albert, du 9 octobre 1954, en page 3, avaiet indiqué qu'à une heure non précisée, plusieurs personnes de Boves "ont vu des soucoupes volantes, ou du moins une étrange lueur qui se déplaçait à allure lente."

Ces gens ont dit que "l'engin a semblé s'envoler" aux abords du terrain de football de Boves.

Sider cite certains des témoins comme étant Mr. et Mme. Dhelly, M. et Mme. Quin, et Mr. Roland Laporte, débitant au pont de Fouecamps.

L'observation apparaîtra ensuite ici et là sous forme de résumés de ce qu'en disait Jean Sider, puis en 2017, l'ufologue "sceptique" Dominique Caudron, basé dans le Nord et qui a beaucoup travaillé sur les méprises causées par la Lune dans toute la région ce soir-là, apporte ses précisions:

Tout d'abord, à Boves le 3 octobre à 20:50, Mr. et Mme Dheilly avaient observé le 3 octobre 1954 un demi-disque orange, se déplaçant vers une crête voisine et boisée, à peu près dans l'axe de la rue et de l'autre côté des marais (donc au sud-ouest) et que Mme Dheilly avait initialement vconapré à la Lune. Ils sont allés prévenir Mr. et Mme Quin, qui ont vu l'objet à travers les arbres. Il a paru s'allonger et s'amincir, avant de disparaitre.

Dominique Caudron citait ses sources de presse: Le Courrier Picard du 5 octobre 1954 en page 3, La Voix du Nord, édition de la Somme du 6 octobre 1954 en page 6, Nord-Matin du 6 octobre 1954 en page 10 et du 7 octobre 1954 en page 8, Libre Artois du 8 octobre 1954 en page 4, Le Journal du Santerre du 8 octobre 1954 en page 3, le Journal de Doullens du 9 octobre 1954 en page 1, Les Tablettes de Péronne du 9 octobre 1954 en page 3, et La Tribune d'Albert du 9 octobre 1954 en page 3.

Ensuite, ce 3 octobre 1954 à 20:50, à Boves, depuis le pont de Foucencamps, Mr. Laurent Laporte aurait été témoin du même phénomène, ceci selon Le Courrier Picard du 5 octobre 1954 en page 3, La Voix du Nord, édition de la Somme du 6 octobre 1954 en page 6, Le Journal du Santerre du 8 octobre 1954 en page 3, Les Tablettes de Péronne du 9 octobre 1954 en page 3, et La Tribune d'Albert du 9 octobre 1954 en page 3.

Il explique ensuite que l'analyse des données montre que c'était bien la Lune.

Rapports:

[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":

Scan.

PLUSIEURS HABITANTS DE BOVES
ont aperçu dimanche soir
une étrange lueur

S'agit-il d'une nouvelle manifestation des soucoupes?

Encore une fois, les soucoupes volantes font parler d'elles. L'époque est propice [?] puisque cet automne, chaque jour nous apporte de nouveau témoignages sur la présence d'engins mystérieux dans le ciel picard.

[Légende photo:] Mme DHEILLY, sur le seuil de sa porte, à l'endroit où elle remarqua le disque orange. Assis sur sa gauche, M. QUIN.

C'est ainsi qu'hier nous avons pu interroger plusieurs personnes de la rue Bénigne-Bernard, à Boves, qui, dimanche soir, ont, au sud-est de la localité, vu - à peu de distance - une étrange lueur orange se déplaçant à une vitesse relativement lente. L'engin - et engin il y avait - qui émettait cette lumière, volait vraisemblablement à très basse altitude; peut-être même venait-il de décoller, après un court arrêt, des environs du terrain de football.

Mais précisons tout de suite qu'il s'agit d'une hypothèse gratuite et gardons la tête froide pour examiner les déclarations qui nous furent faites.

Il était exactement 20 h. 50. [ou 20 h. 30] M. et Mme Dheilly, ayant passé quelques moments chez des amis, regagnaient leur domicile, rue Bénigne-Bernard. Pendant que son mari cherchait dans l'obscurité le trou de la serrure, Mme Dheilly examinait les alentours sans penser à rien.

Soudain elle s'exclama: "En voilà une d'Lune!" elle venait, en effet, de remarquer un demi disque orange (d'un ton très soutenu) à l'extrémité de la rue, l'autre quartier de "l'apparition" étant vraisemblablement caché par le pignon de la maison de M. Quin, menuisier, maison située à une petite centaine de mètres de là.

Son mari lui ayant fait remarquer "qu'il n'y avait pas de lune" ces jours-ci, Mme Delhi avança de quelques mètres sur le trottoir. Elle eut un instant l'impression qu'il pouvait s'agir d'un store ou d'un rideau gonflé par le vent et qui tamisait en la reflétant, la lumière électrique.

Mais non! cette luminescence était étrange, et puis voilà que le disque se déplaçait filant vers la crête boisée située de l'autre côté des marais.

"Veux-tu parier que c'est une soucoupe?" lança Mme Dheilly à son mari, et tous deux marchèrent vers la maison du menuisier pour lui faire remarquer le phénomène.

M. et Mme Quin purent donc admirer également le disque orange qui, vu à travers les arbres, parut s'amincir et s'allonger avant de disparaître.

Ce changement de forme n'a rien d'extraordinaire, l'aspect d'un aéronef pouvant varier à l'infini suivant l'angle sous lequel il se présente. Ce qu'il nous faut retenir, c'est la couleur de "l'apparition" et rien d'autre, car dans la nuit, il était évidemment impossible de distinguer la moindre coupole ou autre détail de ce genre. Et ailleurs les témoins sont tous d'accord: il ne fallait pas "en ajouter" à ce qu'ils ont vu! Un disque orange et rien d'autre.

Quant à M. Laurent Laporte, débitant au pont de Fouencamps, il a lui aussi, été surpris par l'étrangeté du phénomène:

"J'ai tout de suite pensé à une "soucoupe", et non pas par déformation professionnelle, nous dit-il. La lueur étrange s'est reflété un instant dans les eaux de l'Avre et des étangs. Pas étonnant après que le poisson boude à l'hameçon!".

Ce mot est excellent: ce sera celui de la fin... Pour aujourd'hui, car il est bien évident qu'il ne s'agit là que d'un court paragraphe dans l'histoire des soucoupes volantes, ces soucoupes qui font rire les cinq et commence à inquiéter les autres.

En tout cas, ces nouveaux témoignages qui - a-t-on ou de le préciser - semble ne pas devoir être mise en doute, n'apporte encore aucun ne éléments bien précis.

CONFIRMATION DU PHENOMENE
PAR DEUX HABITANTS
DE DEMUIN

Nous venions de rédiger les lignes ci-dessus, lorsque nous parvint l'information suivante, qui confirme de manière éclatante les déclarations des ménages Dheilly et Quin.

Les deux habitants de Demuin cités dans cette confirmation n'ont, sans aucun doute eu de contact avec ceux de Boves. On nous signale seulement une légère différence dans la forme de l'engin. Là montrons-nous [?] beau joueurs en [?] qu'une lueur qui se déplace dans la nuit, peut donner lieu à diverses interprétations optiques.

Donc ce n'est ni une "soucoupe" ni un "cigare" que M. et Mme Deslandes, ouvriers agricoles à Demuin ont aperçu dimanche soir avec une pointe d'effroi, alors qu'ils revenaient d'une promenade. Il était environ 21 h. 15, quand les jeunes époux remarquèrent dans le ciel au-dessus du village, en direction de Montdidier, une espèce "d'abat-jour phosphorescent" qui se déplaçait sans bruit et semblait vouloir atterrir.

Effrayée, Mme Deslandes gagna en hâte sa maison, cependant que le mari courait alerter un cultivateur voisin. Les deux hommes, quelques minutes plus tard, devaient se rendre à l'évidence. L'engin mystérieux avait disparu.

La bonne foi des [?] de l'aventure ne saurait être mis en doute. Quel était donc ce silencieux "abat-jour"?

On ne saurait, en tout cas, ne de pas souligner cette curieuse coïncidence qui témoignait de la bonne foi de tous.

[Ref. vdn1:] JOURNAL "LA VOIX DU NORD":

Scan.

Nouvelles apparitions
de soucoupes volantes
dans le ciel picard

Cette fois ce sont plusieurs personnes de Boves qui viennent de voir des "soucoupes volantes", ou du moins une étrange lueur qui se déplaçait à allure lente. De l'avis de ces personnes, l'engin semblait s'envoler des abords du terrain de football de Boves. La soucoupe a donc été vue par M. et Mme Dheilly et M. et Mme Quin, ainsi que par M. Laurent Laporte, débitant au pont de Fouencamps.

On apprenait peu après que d'autres personnes du village de Demuin avaient également remarqué l'engin. D'après M. et Mme Deslandes il s'agirait d'un "abat-jour phosphorescent" qui se déplaçait sans bruit et cherchait à se poser. Lorsque ces personnes ont alerté des voisins, l'engin avait disparu.

[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":

Scan.

Selon un astronome du Kenia

"Des visiteurs d'un autre monde
dressent une carte de la terre"

On continue à signaler de partout des apparitions d'engins mystérieux qui affectent tantôt la forme de soucoupes, de boules lumineuses, de disques incandescents. Mais tous ces témoignages n'apportent rien de neuf sur la question. Par contre, un savant vient de prendre la parole pour faire connaître le résultat d'une observation peronnelle.

M. G. Duncan Fletcher, vice-président de l'Association Astronomique du Kenya, a lui-même observé dernièrement, un objet survolant Nairobi. Il était dans son observatoire (qui est très bien équipé), en compagnie de quatre amis. Il était 19 h. 40 quand, très bas à l'Est, apparut une grande lueur qui n'avait rien à voir avec l'astronomie, ni avec les avions qui venaient de se poser sur l'aéroport. L'objet était à environ 700 mètres d'altitude et était immobile. Quand M. Fletcher et ses quatre amis l'aperçurent, il émettait une vive lueur orangée. Cette lueur s'intensifia jusqu'au jaune clair et l'objet s'éleva, redescendit et reprit de la hauteur pour disparaître finalement dans les nuages.

M. Fletcher fait connaître que des soucoupes ont été signalées par de sobservateurs très expérimentés de tous les points du globe et d'après lui "des visiteurs d0un autre monde observent la terre et en dressent probablement la carte géographique".

Citant à l'appui de sa thèse l'opinion du Dr. P. Foyle, professeur d'astrophysique à Cambridge et celle de Sir James Jean, le Dr. Fletcher déclare que des raisons innombrables militent en faveur de l'existence de nombreuses planètes capables d'abriter la vie, mais les formes de vie sur les autres planètes pourraient être très différentes de tout ce que nous pouvons imaginer".

Il ajoute que c'est peut-être une simple coïncidence, mais il fait remarquer que ces êtres d'autres mondes s'intéressent aux activités terrestres depuis la première explosion atomique, il y a environ sept ans.

"Il semble ne faire aucun doute, poursuit M. Fletcher, que ces êtres sont extrêmement en avance sur nous. Je pense qu'ils nous abordent comme nouis ferions si nous étions à leur place".

Une boule de feu à Sequedin

En attendant, d'autres engins mystérieux ont été signalés au-dessus de notre région.

Dimanche soir, à 21 h., M. Ferdinand Millecamps, 21 ans, maçon, demeurant à Haubourdin, 22 rue Victor Loridan, se trouvant sur le pont de Sequedin, vit, à environ 500 mètres, entre Sequedin et Hallennes, et sur la voie ferrée, une boule de feu, de la taille d'un tramway. Elle se trouvait à 4 ou 5 mètres du sol et, après être demeurée un moment immobile, elle partit à la verticale. Effrayé par cette apparition fantastique, M. Millecamps quitta précipitamment les lieux, et plus tard, encore très ému, raconta son aventure en arrivant à Haubourdin.

Deux "Martiens"
à St-Amand-les-Eaux

Samedi, M. Marcel Sénéchal, 20 ans, demeurant à St-Amand, au lieu di "La Pannerie", avait comme à son habitude, passé la soirée à Hauteville-Nivelle chez sa fiancée. Il s'en revenait à bicyclette vers St-Amand en longeant le canal de la Scarpe, vers 1 h. du matin.

Arrivé à la hauteur de la pâture Vandeville à Nivelle, il entendit soudain une conversation tenue en un langage inconnu et semblant parvenir de sa droite. Il tourna la tête de ce côté et à son grand émoi aperçut alors une masse lumineuse en forme de meule ainsi que deux formes humaines de 1 m. 20 de hauteur environ, revêtues d'un vêtement brillant. Un rayon lumineux sortait de l'engin.

Les personnages mystérieux n'avaient sans doute pu voir l'approche du jeune cycliste qui roulait dans l'obscurité, une panne ayant immobilisé son éclairage.

Le jeune homme effrayé, s'éloigna à toutes pédales et regagna son domicile ému à l'extrême et rapporta ces faits à sa famille et à des voisins.

Informé par la rumeur publique, le commissaire de St-Amand, M. Gravet et deux inspecteurs chargés de la Police de l'Air attachés à l'aérodrome de Lesquin se sont rendus sur les lieux et ont procédé à des recherches; mais ils ne purent relever aucune trace.

Un étrange phénomène
dans la Somme

Des habitants de Boves dans la Somme ont été dimanche soir, les témoins d'un étrange phénomène.

Il était 20 h. 50, M. et Mme Dheilly qui étaient allés chez des amis, rentraient chez eux. Alors que M. Dheilly cherchait dans l'obscurité à ouvrir sa porte, Mme Dheilly remarqua soudain un demi-disque orange, à faible hauteur dans le ciel, en direction de l'extrémité de la rue. Elle alerta son mari et tous deux purent voir le disque se déplacer lentement vers une crête boisée.

Deux de leurs voisins, M. et Mme Quin, à leur tour avertis, purent eux aussi voir le mystérieux demi-disque qui, toujours lentement, s'éloigna et disparut derrière les arbres du marais proche.

Confirmation, en quelque sorte indirecte, de cette "apparition" a été donnée par des habitants de Demuin, M. et Mme Deslarides, ouvriers agricoles, qui affirment eux, avoir vu vers 21 h. 15, une sorte "d'abat-jour volant" phosphorescent qui se déplaçait sans bruit et paraissait vouloir atterrir.

Une boule lumineuse dans un
jardin à Saint-Souplet

Un habitant de St-Souplet, dans le Cambrésis, a reçu une curieuse visite dans la nuit de dimanche à lundi.

Réveillé par un claquement sec, le témoin dit: "J'ai cru tout d'abord à un incendie de l'immeuble en face, mais il s'agissait en fait d'une boule lumineuse, qui montait vers le ciel. Une vitre de porte fut soufflée et le verre réduit en centaines de petits morceau était dispersé dans la pièce attenante. A l'endroit d'où venait de repartir l'engin, les légumes du jardin étaient tous couchés dans le même sens, quelques-uns étant déracinés, juste à l'endroit où s'était posée la boule. A part la vitre brisée que l'on peut expliquer par le déplacement d'air de l'appareil, aucun autre dégât n'a été fait à la propriété".

[Ref. nmn2:] JOURNAL "NORD-MATIN":

Scan.

La valse des soucoupes
continue

UN BOULANGER
DU FINISTERE AFFIRME
AVOIR RENCONTRE
UN "MARTIEN"
LE VISAGE COUVERT DE POILS

Vers 4 h. hier matin, M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère) qui était occupé à puiser de l'eau dans a cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier-boulanger réussit à garder son sang-froid en rentra au fournil où l'individu le suivit.

A la lumière M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau Le jeune homme appela sont patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que se soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

Des soucoupes... partout

Deux soucoupes ont été aperçues mardi vers 18 h. 45 près de Clermont-Ferrand, la première, à 10 kilomètres de Beaumont. Les témoins ont déclaré que l'engin s'approcha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna. Le malaise cessa et la "soucoupe" disparut.

L'autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.

Une soucoupe a également été aperçue à Billom par un groupe de 30 personnes.

- Plusieurs habitants de Saint-Brieuc ont aperçu dans la nuit de mardi à mercredi, une soucoupe volante qui prit la forme d'un cigare avant de disparaître. Ils ont pu l'observer pendant plus d'une heure.

Le même phénomène a été constaté à Trégueux où un cycliste est rentré chez lui effrayé par ce qu'il avait vu.

- Plusieurs personnes de Thouare-sur-Vie (Vendée) ont également aperçu dans le ciel une dizaine d'objets lumineux ayant une forme allongée et qui passaient à une très grande vitesse et à haute altitude.

DANS LA REGION

Lueur blanche... à Dunkerque

Lundi dernier, vers 20 h. 10 alors qu'il manoeuvrait le S8 américain, le docteur Leven, dans le sas de l'écluse Watier à Dunkerque, le capitaine Emmanuel Dubois, 20 ans, 34 rue Carnot à Mers-les-Bains aperçut une lueur blanche qui longeait la côte, se dirigeant d'Est en Ouest.

Observant ce phénomène pendant plusieurs secondes, il pensa tout à coup aux soucoupes volantes et appela son équipage pour lui faire vérifier ce qu'il voyait. Mais quand le premier matelot arriva, la lueur avait brusquement disparu.

Disque rougeâtre... à Cassel

Hier, vers 10 h. 15, alors qu'ils attendaient l'autobus, 3 habitants de Cassel, MM. Guy Ver[?]ghe, 27, Grand-Place, Romain Scheerf, rue de Lille et Guy M[?] rue Constant Moncelay, virent un disque rougeâtre en forme de soucoupe qui évoluait à quelques centaines de mètres au-dessus de leurs tête.

Après avoir observé le phénomène pendant une bonne minute, ils le virent brutalement disparaître à l'horizon.

... et orange dans le ciel Picard

Dans la soirée de dimanche un "disque" orange évoluant en rase-motte a été aperçu et longuement observé par plusieurs habitants de Boves et de Demuin près d'Amiens. Les déclarations de ces personnes receuillies séparément, sont absolument concordantes. Le "disque orange" suivait presque au ras du sol, une direction Ouest-Est.

Un autre témoignage vient encore confirmer la présence de cette soucoupe dans le ciel picard. C'est un boulanger de Moreuil, cette fois, qui l'apporte. M. et Mme Dédier, revenaient en effet de Moreuil, en compagnie de leurs enfants M. et Mme Quenneben, quand, vers 21 h. 15, entre Foucaucourt et Estrées, ils aperçurent l'objet lumineux.

Même description que celle faite par les témoins précédents, mêmes observations sur le sens de la marche.

Etonnant récit
d'une commerçante amiénoise

Mais le plus étonnant récit est celui qu'a fait une commerçante amiénoise, Mme Nelly Mansart, épicière, 8 rue de la Mari[]e qui, dimanche revenait de Hérissart. Mme Mansart était accompagnée de voisins, M. et Mme Delaf[?]rée.

Les automobilistes venaient de quitter Hérissart lorsqu'ils aper4urent, dans le ciel, une boule éclatante qui, mieux observée leur apparut ensuite comme une collerette de champignon de couleur orange vif. Le diamètre était d'environ 6 à 8 mètres. Le "champignon" laissait échapper à sa partie supérieure, des flammes tournant du violet au verdâtre, tandis que des sortes de câbles pendaient au dessous.

Mme Mansart, qui conduisait la voiture, eut peur, d'autant plus que la "soucoupe" paraissait suivre la marche de l'auto, se tenant à une distance d'environ 130 mètres et volant en rase-motte.

Lorsque nous traversions un village, déclara Mme Mansart, l'engin le contournait et réapparaissait é la sortie, Il nous suivit ainsi pendant dix kilomètres environ.

A la sortie de Pierregot, je m'arrêtai. La soucoupe s'immobilisa et attendit, tournant en spirale pendant trois ou quatre cent mètres. Comme je redémarrais, elle nous suivit de nouveau.

Ce n'est qu'à Raineville, aux approches d'Amiens, que l'engin nous quitta définitivement, en direction de l'Ouest pour se perdre dans l'infini à une vitesse prodigieuse."

On conviendra que c'est là un récit impressionnant. Il faut encore y ajouter celui d'un boucher de Rue (Somme), M. Galland qui avec sa femme et son fils, revenaient de Berck en auto. Eux aussi furent suivis, pendant un certain temps, par un engin mystérieux de forme allongée et de couleur orange.

L'objet volait à basse altitude à une vitesse ne dépassant pas 30 à l'heure. Il disparut finalement dans la direction de St-Quentin-en-Tourmont, vers la mer.

D'autres personnes ont également observé le phénomène, toujours à la même heure, vers 21 h., dimanche soir.

Le Beuvrygeois facétieux a-t-il
commis des infractions au Code
qui n'avait point prévu
LE PROBLEME DES SOUCOUPES?

La découverte des généreuses distributions de (fausses) soucoupes par un retraité beuvrygeois a fait gros bruit et les services de la police, comme ceux de la gendarmerie se sont évertués à chercher hier les troubles qu'auraient pu causer la persistante facétie de M. D'Oliveira.

Combien de personnes ont-elles pu prendre pour de mystérieux engins de Mars les montgolfières de papier, habilement ajustées par le Portugais? On ne le saura sans doute jamais.

Il était possible que les nombreuses apparitions de dimanche dans tout le nord de la France aient eu le beuvrygeois pour auteur. Mais non, il faut, pour cleles-là, trouver une autre explication. Car, ce dimanche, M. D'Oliveira n'avait pas consacré à son passe-temps favori. Ce point a pu être rapidement vérifié. Qu'a donc bien pu troubler le brave santennais?

Certes, si un de ces engins avait percuté contre une meule, il courait le risque de provoquer un incendie. M. D'Oliveira protesta d'ailleurs avec force: il emploie, dit-il, de l'amiante, prenant ainsi toutes précautions. Et, pourtant, la montgolfière atterrie à Sailly-Labourse commençait bel et bien à brûler, à trois mètres d'une meule de paille d'ailleurs.

Et c'est pourquoi M. D'Oliveira "bénéficiera" d'une contravention. Serait-ce le terme de son invention? Une vieille loi, du 31 mai 1924, régit l'utilisation des aéronefs, établissant qu'on ne pourra en lancer dans le ciel qu'avec autorisation du préfet, sur avis du maire.

Et les prescriptions légales définissent que doit être considéré comme aéronef tout objet capable de s'élever dans les airs.

Ce sont donc 5.000 aéronefs que M. D'Oliveira a livré aux nuages!

Qu'il se rassure il ne sera pas contrevenant pour la totalité, il a commencé ses exploits avant 1918, à une époque où la loi en question n'existait pas. Et il y a prescription pour les délits antérieurs à 1931.

Ceci énoncé fort sérieusement, bien sûr.

[Ref. vdn2:] JOURNAL "LA VOIX DU NORD":

Scan.

PUISQUE LES MARTIENS
Nous prennent au sérieux...

Décidément, l'abondance des matières va nous pousser à créer une nouvelle chronique: celle des soucoupes volantes. Il paraît qu'elles ne se bornent plus à voler. Elles atterrissent, font du rase-mottes, changent de forme, laissent des traces d'huile sur le sol, dégagent une odeur de nitro-benzine, laissent échapper des flammes violettes, verdâtres. Elles ont un mètre de diamètre, 2,3, 10. Elle se déplacent horizontalement, verticalement, s'immobilisent, se volatilisent.

Elles ont des passagers velus comme des singes qui pénètrent dans le fournil d'un boulanger, tapent sur l'épaule un cultivateur; des êtres qui ont la taille d'enfants. Cette fois, des précisions, nous en avons. Réjouissons-nous vivement: elles n'ont encore causé de préjudice à personne. Nos visiteurs, c'est sûr, sont pratiquement prêts à rompre la glace.

Attendons avec sérénité.

Mais avant que sonne cette heure historique les âmes fortes n'osent plus lever les yeux au ciel sans émotion: "Mon tour est-il arrivé de voir une soucoupe?"

Avions de Coxyde, qui filez le long de la côte, ballons-sondes de la météorologie, météores fantaisistes dont Sénèque -- déjà -- avait décrit les caprices, étoiles filantes, lune pleine ou demi-pleine quand vous vous trouvez réunis dans le grand concert céleste comme vous devez rire des gens de la terre!

Car à l'heure actuelle les témoignages sont tels que plus personne ne pense à vous.

Allez prétendre que le disque orange repéré par M. Julien Bédié, M. et Mme Quennehen n'était pas une soucoupe; allez prétendre à Mme Nelly Mansart qu'elle n'a pas été littéralement poursuivie sur la route de Hérissart, à Amiens par une boule éclatante qui suivait sa voiture, contournait les villages, la reprenait la chasse à leur sortie, s'arrêtait quand l'auto stoppait, repartait en même temps qu'elle, que ses terreurs ont été vaines... Autant promettre la lune.

Dans la Somme où les usagers du ciel deviennent envahissants, de Saint-Just à Boves, de Montières à Dreuil, de Rainneville à Amiens, en Bretagne, à Saint-Brieuc et Trégueux, en Vendée, à Thouare-sur-Vie, dans le Finistère à Quimper, le contingent quotidien de nouvelles visions entretient le mythe. Une fois encore laissons faire, accueillons avec un vaste sourire en coin l'accumulation de cette forme nouvelle de témoignages de l'au-delà.

S'il devait être vrai que des êtres d'autres planètes serait occupée à relever, comme l'a avancé un savant du Kenya -- c'est loin tout ça !—la carte de la terre, ne les gênons pas dans leur travail.

Mieux, rasons nos montagnes, détournons le cours de nos fleuves au mieux de nos aspirations industrielles, fertilisons les déserts, bref, travaillons d'arrache-pied pour le bien de l'humanité à changer l'aspect de cette terre. Nul doute que cela ne passera pas inaperçu des Martiens. Et qu'ils prendront tout le temps désirable pour tenir à jouer cette carte.

Dame il faut être sûr de soi pour changer de planète.

Et surtout, repiochons sérieusement notre astrologie.

Jean HAUTEFEUILLE

[Ref. jsa1:] JOURNAL "JOURNAL DU SANTERRE":

Scan.

Petite chronique
des
Soucoupes Volantes

Des apparitions dans la région

Les Martiens passent leur week-end sur terre. On les signale un peu partout, du Nord au Midi, des rives de l'Océan aux bords du Rhin.

Il ne s'agit d'ailleurs pas de Martiens, car selon nos plus savants astronomes, ni Mars, ni Vénus ne peuvent être habités. Mars est trop froid et manque d'oxygène. Quant à vénus, elle est actuellement en pleine période carbonifère, un peu comme la Terre, il y a 300 millions d'années.

Les êtres inconnus, pilotant la vaisselle diabolique, sont des Uraniens, a révélé récemment le professeur allemand Hermann Oberth, spécialiste des fusées.

Le monde entier se perd en conjectures. Il y a des partisans de la thèse d'engins venant d'une autre planète. Il y a ceux qui les croient de fabrication terrestre, quelque chose comme des V2 améliorés. Il y a ceux enfin, qui y voient l'objet d'hallucinations.

On cherche des explications: boules de feu, faux soleils, fausses lunes, phénomènes de réfraction, comètes, météores, fusées. Rien de satisfaisant. Rien de définitif.

Les témoignages sont nombreux. Beaucoup sont fragiles. Quelques-uns solides en apparence ne résistent pas toujours à l'observation ou manquent de précision pouvant en garantir l'authenticité.

L'énigme est entière, le dossier des soucoupes reste ouvert mais les vitrines du musée des objets inconnus restent vides.

***

Après la région d'Abbeville, c'est plusieurs personnes de Boves qui viennent de voir des "soucoupes volantes", ou du moins une étrange lueur qui se déplaçait à allure lente. De l'avis dde ces personnes, l'engin semblait s'envoler des abords du terrain de football de Boves. La "soucoupe" a donc été vue par M. et Mme Dhelly et M. et Mme Quin, ainsi que par M. Laurent Laporte, débitant au Pont de Fouencamps.

On apprenait peu après que d'autres personnes du village de Demuin avaient également remarqué l'engin. D'après M. et Mme Deslandes, il s'agissait d'une sorte "d'abat-jour phosphorescent" qui se déplaçait sans bruit et cherchait à se poser. Lorsque ces personnes ont alerté des voisins, l'engin avait disparu.

Dimanche soir, un Moreuillois, M. Julien Bédier, boulanger, rue Thibeauville, revenait, en compagnie de sa femme et de ses enfants, M. et Mme Quenehen, bouchers à Péronne, en voiture, sur la route Amiens-Saint-Quentin quand entre Foucaucourt et Estrées, il aperçut, vers 21 h. 15, un objet lumineux se déplaçant au ras du sol, en direction de Montdidier, à une distance qui fut, on le comprendra, impossible d'évaluer.

De la forme et de la grosseur (apparente) d'un "pain de quatre livres" (sic) bombé sur le haut, la "chose", de la couleur du minium, était immobile, et les occupants de la voiture, après s'être arrêtés, purent l'observer à loisir, tout en émettant les suppositions les plus diverses. Une barre sombre, verticale, occupant environ le 1/5e de la largeur de celui-ci, apparut au milieu de la tache lumineuse, et s'y maintint tout le temps que dura l'observation, soit environ 10 minutes.

Sur la route Amiens-Roye
une conductrice fut également témoin
de visions semblables

D'autre part, on apprend qu'un mineur retraité de Beuvry-les-Béthune a avoué avoir fabriqué lui-même des soucoupes volantes en papier qui fonctionnaient comme des montgolfières.

Le mystificateur a affirmé qu'il avait déjà construit et lancé plus d'un millier de ces engins.

***

Enfin, un jeune homme de Montdidier revenant à Etelfay, le 30 septembre, aurait été frappé de stupeur en apercevant un engin bizarre, vers 23 heures, au-dessus de Faverolles.

[Ref. jds1:] JOURNAL "LE JOURNAL DE DOULLENS":

Scan.

TOUJOURS LES SOUCOUPES VOLANTES

Des Doullenais ont aperçu
l'engin mystérieux

Soucoupes, cigares... et ruches volantes n'arrêtent pas de silloner les cieux d'Europe de d'Afrique, si l'on en croit du moins les personnes, chaque jour plus nombreuses, qui déclarent avoir été témoins de ces curieux phénomènes.

- Une commerçante amiénoise, Mme Nelly Mansart, épicière, 6, rue de la Morlière, qui circulait en auto, a vécu, dimanche soir, des minutes pathétiques. En effet, elle a été suivie par une soucoupe entre Hérissart et Raineville.

- A Vron (Somme), deux jeunes gens qui circulaient à bicyclette, avisèrent au milieu de la chaussée un engin de couleur orange. Près de celui-ci se trouvait un être vivant comparable à un enfant vêtu en scaphandre. Ce personnage monta dans l'appareil qui, sans bruit, disparut subitement.

- Au-dessus d'Auxi-le-Château, le même appareil a été vu par un industriel du Vimeu, qui revenait de la chasse.

- Dimanche dernier, une soucoupe volante était aperçue à Ablain-Saint-Nazaire (P.-de-.C.). Un habitant de Liévin distingua également un engin semblable aux environs du phare de Lorette.

- A Boves, plusieurs habitants ont aperçu dimanche soir, à 20 h. 30, une étrange lueur qui ressemblait à un disque orange.

Enfin, à Doullens, exactement à la même heure, deux jeunes doullenais, A.C., 18 ans et J. N., 17 ans, qui se rendaient au "Tivoli-Cinéma" ont également aperçu comme un phare puissant de couleur orange. Ils contemplèrent ainsi cette étrange lueur pendant 10 minutes. Rien ne vint à leur idée qu'ils se trouvaient en présence d'une soucoupe et c'est seulement à la lecture du récit relaté des habitants de Boves, dans le "Courrier Picard", qu'ils se décidèrent à raconter ce qu'ils avaient vu.

C'est en passant sur le pont des Tilleuls qu'ils aperçurent une vive lueur orange entre le grand cavalier de la Citadelle et le bois de Bretel, paraissant derrière les arbres de la route au niveau de l'horizon.

Cette lueur, d'un éclat très vif, avait la forme d'un triangle pointé en l'air et compris dans un ovale légèrement moins éclairé. Immobile, cette lueur soutenue ne ressemblait à aucune lumière électrique.

Cette vision avait quelque peu intrigué l'un des deux jeunes puisque le lendemain il se rendit vers l'endroit où il avait vu cette apparition.

D'autre part, il nous parvient que plusieurs personnes habitant route d'Abbeville avaient également aperçu ce phénomène.

[Ref. tdp1:] JOURNAL "LES TABLETTES DE PERONNE":

Scan.

Petite chronique
des
Soucoupes Volantes

Des apparitions dans la région

Les Martiens passent leur week-end sur terre. On les signale un peu partout, du Nord au Midi, des rives de l'Océan au bords du Rhin.

Il ne s'agit d'ailleurs pas de Martiens, car selon nos plus savants astronomes, ni Mars, ni Vénus ne peuvent être habités. Mars est trop froid et manque d'oxygène. Quant à vénus, elle est actuellement en pleine période carbonifère, un peu comme la Terre, il y a 300 millions d'années.

Les êtres inconnus, pilotant la vaisselle diabolique, sont des Uraniens, a révélé récemment le professeur allemand Hermann Oberth, spécialiste des fusées.

Le monde entier se perd en conjectures. Il y a des partisans de la thèse d'engins venant d'une autre planète. Il y a ceux qui les croient de fabrication terrestre, quelque chose comme des V2 améliorés. Il y a ceux enfin, qui y voient l'objet d'hallucinations.

On cherche des explications: boules de feu, faux soleils, fausses lunes, phénomènes de réfraction, comètes, météores, fusées. Rien de satisfaisant. Rien de définitif.

Les témoignages sont nombreux. Beaucoup sont fragiles. Quelques-uns solides en apparence ne résistent pas toujours à l'observation ou manquent de précision pouvant en garantir l'authenticité.

L'énigme est entière, le dossier des soucoupes reste ouvert mais les vitrines du musée des objets inconnus restent vides.

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Après la région d'Abbeville, c'est plusieurs personnes de Boves qui viennent de voir des "soucoupes volantes", ou du moins une étrange lueur qui se déplaçait à allure lente. De l'avis dde ces personnes, l'engin semblait s'envoler des abords du terrain de football de Boves. La "soucoupe" a donc été vue par M. et Mme Dhelly et M. et Mme Quin, ainsi que par M. Laurent Laporte, débitant au Pont de Fouencamps.

On apprenait peu après que d'autres personnes du village de Demuin avaient également remarqué l'engin. D'après M. et Mme Deslandes, il s'agissait d'une sorte "d'abat-jour phosphorescent" qui se déplaçait sans bruit et cherchait à se poser. Lorsque ces personnes ont alerté des voisins, l'engin avait disparu.

[Ref. mju1:] MICHEL JEANTHEAU - "LA TRIBUNE D'ALBERT":

L'ufologue Michel Jeantheau donnait sa transcription:

Scan.

Hebdomadaire "LA TRIBUNE D'ALBERT" (ALBERT, 80) du sam 09-10-1954,p.3:

PETITE CHRONIQUE DES SOUCOUPES VOLANTES

DES APPARITIONS DANS LA REGION

Les Martiens passent leur week-end sur terre. On les signale un peu partout, du Nord au Midi, des rives de l'Océan aux bords du Rhin.

Il ne s'agit d'ailleurs pas de Martiens, car selon nos plus savants astronomes, ni Mars, ni Vénus ne peuvent être habités. Mars est trop froid et manque d'oxygène. Quant à vénus, elle est actuellement en pleine période carbonifère, un peu comme la Terre, il y a 300 millions d'années.

Les êtres inconnus, pilotant la vaisselle diabolique, sont des Uraniens, a révélé récemment le professeur allemand Hermann Oberth, spécialiste des fusées.

Le monde entier se perd en conjectures. Il y a des partisans de la thèse d'engins venant d'une autre planète. Il y a ceux qui les croient de fabrication terrestre, quelque chose comme des V2 améliorés. Il y a ceux enfin, qui y voient l'objet d'hallucinations.

On cherche des explications: boules de feu, faux soleils, fausses lunes, phénomènes de réfraction, comètes, météores, fusées. Rien de satisfaisant. Rien de définitif.

Les témoignages sont nombreux. Beaucoup sont fragiles. Quelques-uns solides en apparence ne résistent pas toujours à l'observation ou manquent de précision pouvant en garantir l'authenticité.

L'énigme est entière, le dossier des soucoupes reste ouvert mais les vitrines du musée des objets inconnus restent vides.

***

Après la région d'Abbeville, c'est plusieurs personnes de Boves qui viennent de voir des "soucoupes volantes", ou du moins une étrange lueur qui se déplaçait à allure lente. De l'avis dde ces personnes, l'engin semblait s'envoler des abords du terrain de football de Boves. La "soucoupe" a donc été vue par M. et Mme Dhelly et M. et Mme Quin, ainsi que par M. Laurent Laporte, débitant au Pont de Fouencamps.

On apprenait peu après que d'autres personnes du village de Demuin avaient également remarqué l'engin. D'après M. et Mme Deslandes, il s'agissait d'une sorte "d'abat-jour phosphorescent" qui se déplaçait sans bruit et cherchait à se poser. Lorsque ces personnes ont alerté des voisins, l'engin avait disparu.

[Ref. las1:] JOURNAL "LIBRE ARTOIS":

Scan.

La valse des soucoupes volantes

UN BOULANGER DU FINISTERE AFFIRME AVOIR RENCONTRE UN "MARTIEN" LE VISAGE COUVERT DE POILS

Vers 4 heures hier matin M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre.

Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligible. L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un œuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu ainsi que sa soucoupe, dont on ne retrouva aucune trace.

Un marchand de bière de Concarneau a, de son côté, déclaré avoir vu dans le ciel deux disques lumineux de la forme de table ronde prolongées d'une sorte de queue. L'un des disques était immobile, tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes après avoir lancé une fusée.

DES SOUCOUPES... PARTOUT

Des soucoupes ont été aperçues mardi, vers 15 h. 15, près de Clermont-Ferrand, la première, à 10 kilomètres de Beaumont.

Les témoins ont déclaré que l'engin se rapprocha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna, le malaise cessa et la soucoupe disparut.

L'autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.

Une soucoupe a également été aperçue à Billom par un groupe de 30 personnes.

- Plusieurs habitants de Saint-Brieuc ont aperçu dans la nuit de mardi à mercredi, une soucoupe volante qui prit la forme d'un cigare avant de disparaître. Ils ont pu l'observer pendant plus d'une heure.

Le même phénomène a été constaté à Trégueux où un cycliste est rentré chez lui effrayé par ce qu'il avait vu.

Plusieurs personnes de Thouars-sur-Vie (Vendée) ont également aperçu dans le ciel une dizaine d'objets lumineux ayant une forme allongée et qui passaient à une très grande vitesse et à haute altitude.

DANS LA REGION
LUEUR BLANCHE...

A DUNKERQUE

Lundi dernier, vers 20 h. 20, alors qu'il manoeuvrait le S.S. américain "Docteur Lyren" dans le sas de l'écluse Wattier à Dunkerque, le capitaine Emmanuel Dubois, 30 ans, 34, rue Carnot, à Malo-les-Bains, aperçut lueur blanche qui longe la côte, se dirigeant s'Est en Ouest.

Observant ce phénomène pendant plusieurs secondes, il pensa tout à coup aux soucoupes volantes et appela son équipage pour lui faire vérifier ce qu'il voyait. Mais quand le premier matelot arriva, la lueur avait brusquement disparu.

DISQUE ROUGEATRE...
A CASSEL

Hier, vers 10 h. 15, alors qu'ils attendaient l'autobus, trois habitants de Cassel, MM. Guy Verbruggue, 17, Grand'Place; Romain Schoerf, rue de Lille, et Guy Hennion, rue Constant-Moncelay, virent un disque rougeâtre en forme de soucoupe qui évoluait à quelques centaines de mètres au-dessus de leur tête.

Après avoir observé le phénomène pendant une bonne minute, ils le virent brutalement disparaître à l'horizon.

...ET ORANGE
DANS LE CIEL PICARD

Dans la soirée de dimanche, un "disque" orange évoluant en rase-mottes a été aperçu et longuement observé par plusieurs habitants de Boves et de Démuin, près d'Amiens. Les déclarations de ces personnes, recueillies séparément, sont absolument concordantes. Le disque orange suivait presque au ras du sol, une direction Ouest - Est.

Un autre témoignage vient encore confirmer la présence de cette soucoupe dans le ciel picard, le soir de dimanche dernier. C'est un boulanger de Moreuil, cette fois, qui l'apporte. M. et Mme Dédié, revenaient en effet de Moreuil, en compagnie de leurs enfants, M. et Mme Quenehem, quand, vers 21 h. 15, entre Foucaucourt et Estrées, ils aperçurent l'objet lumineux.

Même description que celle faite par les témoins précédents, mêmes observations sur le sens de la marche.

ETONNANT RECIT D'UNE
COMMERÇANTE AMIENOISE

Mais le plus étonnant récit est celui qu'a fait une commerçante amiénoise, Mme Nelly Mansart, épicière, 5, rue de la Marlière, qui, dimanche, revenait de Hérissart. Mme Mansart était accompagné de voisins, M. et Mme Delarouzée.

Les automobilistes venaient de quitter Hérissart, lorsqu'ils aperçurent, dans le ciel, une boule éclatante qui, mieux observée, leur apparut énorme comme une collerette de champignons de couleur orange vif. Le diamètre était d'environ 6 à 8 mètres. Le champignon laissait échapper à sa partie supérieure, des flammes tournant du violet aux verdâtre, tandis que des sorte de câbles pendait au-dessous.

Mme Mansart, qui conduisait la voiture, eut peur, d'autant plus que la "soucoupe" paraissait suivre la marche de l'auto, se tenant à une distance d'environ 150 mètres et volant en rase-mottes.

"Lorsque nous traversions un village, déclara Mme Mansart, l'engin le contournait et réapparaissait est à la sortie. Il nous suivi ainsi pendant 10 kilomètres environ.

"A la sortie de Pierregot, je m'arrêtais. La soucoupe s'immobilisa et attendit, tournant en spirale, pendant trois ou quatre cent mètres. Comme je redémarrais, elle nous suivit de nouveau.

"Ce n'est qu'à Rainneville, aux approches d'Amiens, que l'engin nous quitta définitivement en direction de l'Ouest pour se perdre dans l'infini à une vitesse prodigieuse."

On conviendra que c'est là un récit impressionnant. Il faut encore y ajouter celui d'un boucher de Rue (Somme), M. Galland, qui avec sa femme et son fils revenait de Berck en auto. Eux aussi furent suivis, pendant un certain temps, par un engin mystérieux de forme allongée et de couleur orange.

L'objet volait à basse altitude à une vitesse ne dépassant pas 50 à l'heure. Il disparut finalement dans la direction de Saint-Quentin-en-Tourmont, vers la mer.

D'autres personnes ont également observé le phénomène, toujours à la même heure, vers 21 h. 00, dimanche soir.

[Ref. rdr1:] MAGAZINE "RADAR":

BOVES

Partout les témoignages affluent. Plus aucun doute sur la matérialité des faits. A Boves, banlieue d'Amiens, bon nombre de ses 1.918 habitants ont vu les mystérieux engins. Rentrant chez eux, Mme et M. Dheilly, facteur en retraite, aperçoivent une lueur orange. Ils préviennent M. Quin. Le disque tourne 4 minutes puis il disparait sous la forme d'un croissant..."

[Légende de la photo:] M. and Mme Dheilly: "Vois, il décolle..."

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

L'ufologue et auteur Jean Sider a appris par un article du journal La Tribune d'Albert, de Albert, du 9 octobre 1954 en page 3, qu'à une heure non précisée, plusieurs personnes de Boves on vu des soucoupes volantes, ou du moins une étrange lueur qui se déplaçait à allure lente.

Ces gens ont dit que l'engin a semblé s'envoler aux abords du terrain de football de Boves.

La soucoupe a été vue par M. et Mme. Dhelly, M. et Mme. Quin, et M. Roland Laporte, débitant au pont de Fouecamps.

[Ref. dcn6:] DOMINIQUE CAUDRON:

Le week-end du 2-3 octobre apparait sur tous les graphiques comme le maximum-maximorum de la vague de 1954. Bien que le travail de dépouillement de la presse de l'époque ne soit pas encore terminé, les 118 éditions diverses de journaux et revues que j'ai pu dépouillées pour cette période nous donne un aperçu à peu près complet, en tous cas très largement représentatif des observations régionales qui ont été rapportées dans la presse pour le dimanche 3 octobre. J'ai inclus les observations de la Somme qui me paraissaient indissociables de celles du Nord-Pas-de-Calais et qui figurent d'ailleurs dans le chapitre intitulé "Zigzag sur le pays minier" du livre d'A. Michel: "Mystérieux Objets Célestes".

Je compte, pour un cas, chaque observation faite par un groupe indépendant de témoins. L'étonnante quantité d'observations rapportées ci-après, montre encore une fois l'intérêt de fouiller à fond les archives de journaux.

3 OCTOBRE 1954:

[... autres cas...]

24) 20h50, BOVES _80_ Mr et Mme Dheilly ont observé un demi-disque orange, se déplaçant vers une crête voisine et boisée, de l'au[tre] côté des marais et que Mme Dbuilly compara d'abord à la Lune; ils allèrent prévenir Mr et Mme Quin qui virent l'objet à travers les arbres. Il parut s'allonger et s'amincir avant de disparaitre. (6/10: VdN-Somme, p.6 - NM, p.10 - Libre Artois, p.4)

[... autres cas...]

Note: le reste de l'article est une démonstration fondée de ce que les observations de la soirée dans la région avaient essentiellement été causées par une Lune Rousse basse dans le ciel.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

3877: 1954/10/00 00:00 2 2:22:20 E 49:51:00 N 3311 WEU FRN SMM 6:9

BOVES+DEMUIN,FR:PLSRS OBS:'SCP-ABAT JOUR' LUIT:MNVRS comme si ATTERRISSAGE:/r217p89

RefN°194 LUMIERES dans la NUIT.(LDLN France) Numéro No. 319 : VILLE &VILLE

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique que dans la Somme à Boves en octobre 1954 à une heure non connue, "Dans les premiers jours du mois, cinq témoins ont observé une étrange lueur se déplaçant lentement. L'objet semblait s'être envolé des abords du terrain de football."

La source est notée: "Lumières dans la Nuit".

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique qu'en octobre 1954 à Boves, France, "Disque en forme d'abat-jour luit, manoeuvre comme s'il allait atterrir."

Et: "Un objet peu commun a été aperçu, qui a eu un aspect et une performance peu ordinaires. Un disque lumineux a été observé par plusieurs témoins dans une ville pendant deux minutes."

Les sources sont indiquées être Lumieres dans la Nuit, Lumieres dans la Nuit; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002.

[Ref. dcn3:] DOMINIQUE CAUDRON:

Dominique Caudron a dressé un inventaire d'observations dans le Nord au 3 octobre 1954, comprenant 51 rapports, dont celui-ci:

La fabuleuse journée du 3 octobre 1954

[...]

Chronologie des observations du 3 octobre.

Nous ne donnons ici qu'un résumé de ce qui est paru dans la presse de l'époque, pour la région du nord, sans tenir compte de qu'ont pu raconter ensuite les ufologues. Nous avons numéroté toutes ces observations, dont les premières n'ont rien à voir avec le coucher de la lune, afin de pouvoir les étudier globalement dans un tableau. Certaines font déjà l'objet d'un dossier spécial.

[... autres cas...]

24) 20 h 50, BOVES (80)

- Mr et Mme Dheilly ont observé un demi-disque orange, se déplaçant vers une crête voisine et boisée, a peu près dans l'axe de la rue et de l'autre côté des marais (donc au sud-ouest) et que Mme Dheilly compara d'abord à la Lune. Ils allèrent prévenir M. et Mme Quin qui virent l'objet à travers les arbres. Il parut s'allonger et s'amincir avant de disparaitre.

(Le Courrier Picard 5/10 page 3, La Voix du Nord-ed. Somme 6/10 page 6, Nord Matin 6/10 page 10 et 7/10 page 8, Libre Artois 8/10 page 4, Le Journal du Santerre 8/10 page 3, le Journal de Doullens 9/10 page 1, Les tablettes de Péronne 9/10 page 3, La Tribune d'Albert 9/10 page 3)

(L'analyse des données montre que c'était tout simplement la lune)

25) 20 h 50, BOVES (80)

- Du pont de Foucencamps, M. Laurent Laporte aurait été témoin du même phénomène.

(Le Courrier Picard 5/10 page 3, La Voix du Nord-ed. Somme 6/10 page 6, Le Journal du Santerre 8/10 page 3, Les tablettes de Péronne 9/10 page 3, La Tribune d'Albert 9/10 page 3)

[... autres cas...]

Tout ceci n'est qu'une compilation des renseignements donnés par l'ensemble des journaux de l'époque, éditions locales comprises, er dont les ufologues n'ont jamais utilisé qu'une partie.

Explications:

Carte.

Une direction, approximative, peut être trouvé par cette carte:

Plan

Le couple Dheilly se trouvait rue Bénigne-Bernard, que j'ai indiquée par le trait vert, le terrain de football, d'où, pensait-il, "l'egin" avait du décoller, est dans mon cercle vert.

Les témoins Dheilly étaient sans doute dans la partie "verticale" de la rue puisque l'engin était à la fois vers le stade et vers la maison des Deslandes.

"L'engin" ou "lueur étrange" est donc globalement au Sud des témoins.

Nous sommes le 3 octobre 1954, il est 20:50 (indiqué par Dominique Caudron), et 20:30 ou 20:50, les minutes ne me sont guère lisibles, en [cpd1].

A 20:50, la Lune était dans la direction 222° 41' et la faible élévation de 3° 26'. (à 20:30 c'est 218° 47'et 5° 24' d'élévation). La Lune était dans son dernier croissant avec 36.6 % de sa surface éclairée.

222°, c'est le Sud-Ouest et non le Sud.

Mais c'es à peu près dans l'axe de l'autre partie de la rue, celle allant Nord-Est vers Sud-Ouest. Alors, on doit considérer que les Dheilly et Quin étaient dans cette partie-là de la rue et que le "décollage" depuis le terrain de football était juste une spéculation de témoin ou du journal Le Courrier Picard.

Et d'ailleurs, on nous bien bien "peut-être": "peut-être même venait-il de décoller, après un court arrêt, des environs du terrain de football" [cpd1].

J'ajoute encore que Mme Dheilly avait initialement bel et bien pensé à une Lune quoiqu'inhabituelle, que c'est son mari qui l'a dissuadé en croyant à tort que la Lune n'était pas dand le ciel à ce moment, que Mme Dheilly croit à un disque en pensant qu'une maison en cache la moitié, etc.

Je pense donc que c'était très probablement la Lune.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Boves, Somme, Dhelly, Dheilly, Quin, Roland Laporte, lueur, bas, lent, multiple, disque, engin, Lune, objet

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 19 juin 2005 Première publication.
1.0 Patrick Gross 5 mars 2010 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [lcn1], [uda1].
1.1 Patrick Gross 4 décembre 2019 Additions [lhh1], [dcn3], Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchée."
1.2 Patrick Gross 12 mars 2020 Additions [jsa1], [mju1]. Dans le Résumé, addition du paragraphe "Dans le journal hebdomadaire local Journal du Santerre..."
1.3 Patrick Gross 24 mars 2020 Addition [tdp1].
1.4 Patrick Gross 14 avril 2020 Addition [nmn2].
1.5 Patrick Gross 29 avril 2020 Additions [nmn1].
1.6 Patrick Gross 4 mai 2020 Addition [jsd1].
1.7 Patrick Gross 15 mai 2020 Addition [las1].
1.8 Patrick Gross 25 juin 2020 Addition [vdn2].
1.9 Patrick Gross 5 novembre 2020 Additions [dcn6], [cpd1]. Explications changées, étaient "La Lune". Dans le Résumé, addition des informations de [cpd1]. Dans le Résumé, addition du paragraphe "En 1978 déjà, l'ufologue Dominique Caudron..."
2.0 Patrick Gross 18 octobre 2021 Addition [vdn1].

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Cette page a été mise à jour le 18 octobre 2021.