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Référence pour ce cas: 10-sep-54-Mourieras.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
[Ref. vmr1:] JOURNAL "VAR-MATIN REPUBLIQUE":
Ussel, 13 septembre. -- Les gendarmes de la brigade de Bugeat, ce matin apprenant par la rumeur publique qu'un cultivateur du hameau de Mourieras, commune de Bugeat (Corrèze), M. Antoine Mazaud, avait conversé avec le passager d'une "soucoupe volante", se rendirent auprès du cultivateur afin de faire confirmer ces bruits.
M. Mazaud leur affirme que le 10 septembre, à 20h30, rentrant de ses champs, il avait rencontré sur un sentier, à 1500 mètres de son habitation, un individu inconnu de taille moyenne, coiffé d'un casque sans oreillette qui lui serra la main et l'embrassa en prononçant des paroles inintelligibles.
L'homme monta ensuite dans un engin en forme de cigare, non éclairé, d'une longueur de trois à quatre mètres qui, décollant à la verticale, partit en direction de l'ouest, ne faisant pas plus de bruit qu'une abeille.
M. Mazaud, déclare ensuite, qu'il n'avait pas voulu parler de cette histoire car il craignait que l'on se moquât de lui. Il confia néanmoins la chose à sa femme, qui à son tour, en fit part aux voisines, et c'est ainsi que la gendarmerie l'apprit.
Le lieutenant de gendarmerie, commandant la section s'est rendu sur les lieux où aucune trace n'a été relevée.
[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":
Ussel, 13 septembre. - Les gendarmes de la brigade de Bugeat, apprenant ce matin par la rumeur publique qu'un cultivateur du hameau de Mourieras, commune de Bugeat (Corrèze), M. Antoine Mazaud, avait conversé avec le passager d'une soucoupe volante se rendirent auprès du cultivateur afin de se faire confirmer ces bruits.
Mazaud leur affirme que le 10 septembre, à 20 h. 30, rentrant de ses champs, il avait rencontré sur un sentier, à 1500 mètres de son habitation un individu inconnu de taille normale, coiffée d'un casque sans oreillère qui lui serra à la main et ‘embrassa en prononçant des paroles inintelligibles.
L'homme monta ensuite dans un engin, en forme de cigares, non éclairée, d'une longueur de trois à quatre mètres qui, décollant à la verticale, parti en direction de l'Ouest, ne faisant pas plus de bruit qu'une abeille.
M. Mazaud déclare ensuite qu'il n'avait pas voulu parler de cette histoire car il craignait que l'on se moquât de lui; il confia néanmoins la chose à sa femme qui, à son tour, en fit part aux voisines, et c'est ainsi que la gendarmerie l'apprit.
Le lieutenant de gendarmerie commandant la section s'est rendu sur les lieux où aucune trace n'a été relevée.
[Ref. bre1:] JOURNAL "LA BOURGOGNE REPUBLICAINE":
Ussel, 13 (A.F.P.). -- Les gendarmes de la brigade de Bugeat, apprenant ce matin par la rumeur publique qu'un cultivateur du hameau de Mouriéras, commune de Bugeat (Corrèze), M. André Mazeaud, avait conversé avec le passager d'une "soucoupe volante", se rendirent auprès du cultivateur afin de se faire confirmer ces bruits.
M. Mazaud leur affirma que le 10 septembre, à 20 h. 30, rentrant de ses champs, il avait rencontré sur un sentier, à 1.300 mètres de son habitation, un individu inconnu de taille normale, coiffé d'un casque sans oreillères qui lui serra la main et l'embrassa en prononçant des paroles inintelligibles.
L'homme monta ensuite dans un engin en forme de cigare, non éclairé, d'une longueur de trois à quatre mètres, qui, décollant à la verticale, partit en direction de l'ouest, ne faisant pas plus de bruit qu'une abeille.
M. Mazaud déclare ensuite qu'il n'a pas voulu parler de cette histoire, car il craignait que l'on se moquât de lui; il confia néanmoins la chose à sa femme qui, à son tour, en fit part aux voisines, et c'est ainsi que la gendarmerie l'apprit.
Le lieutenant de la gendarmerie commandant la section s'est rendu sur les lieux où aucune trace n'a été relevée.
[Ref. lon1:] JOURNAL "L'OISE-MATIN":
SERPENT DE MER", nouveau genre, le problème des soucoupes volantes revient au premier plan de l'actualité. Une étrange information nous apprend qu'un habitant du département du Nord, M. Marius Dewilde aurait aperçu à Quarouble, près du passage à niveau 79 de la ligne de chemin de fer Saint-Amand - Blanc-Misseron deux étranges individus. Selon cette information, ces deux personnes, vêtues, déclare M. Dewilde de sortes de scaphandre, auraient, au moment où il marchait sur eux, envoyé un faisceau lumineux à reflets verts qui a paralysé pour un temps le témoin.
Les deux individus seraient alors remontés dans un engin de forme oblongue haut de trois mètres, long de six, qui s'élevant à la verticale aurait disparu dans le ciel. A la suite de cette déclaration, trois inspecteurs de la police de l'air se sont rendus sur les lieux pour procéder à une enquête. Le terrain sur lequel se seraient effectué cet atterrissage a été minutieusement fouillé. Aucune empreintes de pas n'a été retrouvée. Par contre l'une des traverses de la voie ferrée présentent des traces étranges. En cinq endroits, le bois de la traverse est taraudée sur une surface de cinq mètres carrés. Ses marques ont toutes le même aspect et elles sont disposées de façon symétrique.
Le récit fait par M. Dewilde se trouve également confirmé par les témoignages de plusieurs habitants de la région.
Tous les témoignages, ces faits, donnent au récit de M. Dewilde, une teinte d'authenticité. Pourtant, de nombreuses personnes restent sceptiques. M. Dewilde est sans doute de bonne foi; mais voilà un an il a été victime d'un grave accident du travail (traumatisme crânien), à la suite duquel il a manifesté quelques troubles nerveux.
Une information indique que les gendarmes de la brigade de Bugeat, informé par la rumeur publique, qu'un cultivateur du hameau de Mouriéras, commune de Bugeat (Corrèze), M. Antoine Mazaud, avait conversé avec le passager d'une "soucoupe volante", se rendirent auprès du cultivateur afin de se faire confirmer ces bruits.
Mazaud leur affirme que le 10 septembre, à 20 h. 30, rentrant de ces champs, il avait rencontré sur un sentier, à 1.500 mètres de son habitation, un individu inconnu de taille normale, coiffé d'un casque sans oreillères qui lui serra la main et l'embrassa en prononçant des paroles intelligibles.
L'homme monta ensuite dans un engin en forme de cigare, non éclairé, d'une longueur de trois à quatre mètres qui, décollant à la verticale, partit en direction de l'ouest, ne faisant pas plus de bruit qu'une abeille.
[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
USSEL, 14 septembre. Si un Amiénois a "vu" les passagers d'une soucoupe volante, un cultivateur de Bugeat (Corrèze) a "conversé" avec le pilote d'un "cigare volant".
M. Antoine Mazaud raconte que vendredi soir en rentrant de son travail, il a rencontré dans un sentier un inconnu coiffé d'un casque. Ce personnage lui a adressé la parole dans un langage inintelligible après lui avoir amicalement serré la main et lui avoir donné l'accolade... L'inconnu monta ensuite dans un engin en forme de cigare, d'une longueur de trois à quatre mètres qui, décollant à la verticale, partit en direction de l'ouest, sans faire plus de bruit qu'une abeille.
- L'engin n'était pas éclairé, déclare M. Mazaud.
Le "Martien", selon lui, était de taille normale.
Le cultivateur n'avait, dit-il, raconté l'histoire qu'à sa femme. Mais celle-ci en fit part à une voisine qui le répéta aux commerçants du village. "Et c'est ainsi que tout le pays l'a su". Le lieutenant de gendarmerie a interrogé le cultivateur et s'est rendu ensuite sur les lieux pour y chercher des traces de la soucoupe... ou du cigare.
Il n'a rien trouvé. Mais l'aventure de M. Mazaud rappelle singulièrement celle des deux Canadiennes qui voilà un mois environ firent la conversation avec un aimable Martien qui les quitta au bout de dix minutes pour s'envoler à bord de sa soucoupe. On apprenait trois jours après que la soucoupe était un hélicoptère américain dont le pilote avait voulu s'amuser aux dépens des deux promeneuses.
Toutefois on se demande si cette éclosion de soucoupes à travers toute la France ne relève pas de l'hallucination collective.
[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":
Alors que la population de l'arrondissement de Valenciennes continue, dans sa majorité à mettre en doute le récit de M. Dewilde, l'Autorité prend, elle, très au sérieux l'atterrissage des soucoupes volantes sur notre territoire.
D'autres ont parlé de Martiens. Sur l'origine des êtres qui auraient exploré les pâtures en bordure du P.N. 79, il vaut peut-être mieux ne rien supposer. La peur qu'a éprouvé M. Dewilde, à leurs vue, en admettant que son aventure ait été véritablement vécue, a très certainement faussé ses appréciations, tant sur la taille que sur l'aspect des occupants de la soucoupe. D'autant plus que la nuit de vendredi à samedi était particulièrement noire.
Une chose est cependant officielle: les représentants de la police de l'air ont découvert, sur les traverses de la voie de chemin de fer des griffes profondes et des points d'impact qui peuvent laisser croire à l'atterrissage en cet endroit d'un appareil. Ils ont, en outre, relevé des pierres de ballast comportant des traces suspectes.
Nous ajoutons que des jeunes gens des villages voisins, c'est-à-dire d'Onnaing et de Vicq, ont aperçu dans le ciel, à l'heure indiquée par M. Dewilde, et se dirigeant vers l'Ouest, un disque lumineux.
En tout cas, l'affaire paraît troublante.
L'aventure de Marius Dewilde, ce fermier de Quarouble, qui vit deux hommes s'embarquer dans leurs engins sidéral, n'est pas unique.
Il y a mieux, s'il faut en croire un cultivateur du hameau de Mou-
Lire la suite en sixième page sous le titre:
SOUCOUPES
riéras (Corrèze). Celui-ci, M. Antoine Mazaud, aurait fait le 10 septembre dernier une rencontre extraordinaire.
Il était 20 h. 30 ce jour-là, la nuit commençait à tomber et le cultivateur suivait un chemin creux quand il se trouva nez-à-nez avec un inconnu de taille moyenne coiffé d'un casque de motocycliste sans oreillères.
Les deux hommes furent également surpris et le cultivateur, quelque peu inquiet, esquissa un geste de défense avec sa fourche.
C'est alors que l'individu s'approcha du cultivateur, la main tendue, comme pour lui manifester ses bonnes intentions. Puis craignant de ne pas se faire comprendre, il s'approcha du fermier en prononçant des mots incompréhensibles et l'embrassa.
Il s'éloigna ensuite vers un engin bizarre ayant la forme d'un cigare. Et, avant que M. Mazaud soit revenu de sa surprise, l'appareil décolla à la verticale et disparut en direction de l'Ouest.
Par la suite, le cultivateur rentrant chez lui raconta son aventure à sa femme, mais lui demandant de n'en souffler mot à quiconque.
"On se moquerait de moi", dit-il.
Mme Mazaud ne purent résister au plaisir de raconter - sous le sceau du secret, bien entendu - cette aventure à une voisine et bientôt tout le pays fut au courant.
La gendarmerie d'Ussel a interrogé M. Mazaud qui a confirmé son récit. Mais il était trop tard pour relever des traces. M. Mazaud ne passe pas, dans le pays, pour être sujet à des hallucinations.
Signalons encore que plusieurs personnes déclarent avoir aperçu, la nuit dernière, près d'Helsinki, une "soucoupe volante".
L'étrange objet, de forme circulaire, se déplaçait à environ 800 mètres d'altitude. Il dégageait une lumière intense en laissant dans son sillage une longue queue rougeâtre environ trois fois plus longue que le diamètre de la soucoupe.
L'étrange vision a été visible pendant sept secondes.
[Ref. jps1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":
Ussel. -- Les gendarmes de la brigade de Bugeat, apprenant par la rumeur publique qu'un cultivateur du hameau de Mouriéras, commune de Bugeat (Corrèze), M. Antoine Mazaud, avait conversé avec le passager d'une "soucoupe volante" se rendirent auprès du cultivateur afin de se faire confirmer ces bruits.
Mazaud leur a affirmé que le 10 septembre, à 20 h. 30, rentrant de ses champs, il avait rencontré sur un sentier, à 1.500 mètres de son habitation, un individu inconnu de taille normale, coiffé d'un casque sans oeillère, qui lui serra la main et l'embrassa en prononçant des paroles inintelligibles.
L'homme monta ensuite dans un engin en forme de cigare, non éclairé, d'une longueur de trois à quatre mètres qui, décollant à la verticale, partit en direction de l'ouest, ne faisant pas plus de bruit qu'une abeille.
M. Mazaud déclare ensuite qu'il n'avait pas voulu parler de cette histoire, car il craignait que l'on se moquât de lui. In confia néanmoins la chose à sa femme qui, à son tour, en fit part aux voisines, et c'est ainsi que la gendarmerie l'apprit.
Le lieutenant de gendarmerie commandant la section s'est rendu sur les lieux où aucune trace n'a été relevée.
[Ref. pce1:] JOURNAL "LE POPULAIRE DU CENTRE":
Le cultivateur a reconstitué hier, devant les enquêteurs, sa rencontre avec le passager de la "soucoupe volante"
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL: JACQUES MARJAC.)
Bugeat. -- A 58 ans, M. Antoine Mazeaud est un solide morceau d'homme, accusant 1 m. 82 sous la toise. Jusqu'ici, il avait la conscience sereine de tout ses semblables résidants au hameau de Mouriéras, à 1 km. 500 de Bugeat, sur la route de Tarnac, s'accrochant à cette rude terre qui n'offre cependant en retour que de maigres ressources.
Hier, M. Mazeaud n'est allé qu'une fois dans l'après-midi voir son champ de blé noir, accompagné dans cette étrange visite par M. Bernard, commissaire aux renseignements généraux de Tulle, son adjoint l'inspecteur Gratias, les gendarmes de Bugeat et quelques journalistes.
Sous les ondées répétées, l'homme refit son récit, calmement, clairement, indiquant du doigt les endroits précis et s'attachant à mimer les réactions qui l'animèrent au moment des faits.
Le commissaire Bernard était décontenancé car ce que venait de répéter, les gestes que venait de reconstituer le cultivateur, correspondaient point par point à la déposition faite une demi-heure auparavant et enregistrée par l'inspecteur Gratias.
- Vous pourrez m'interroger cent fois, cent fois je vous répondrai la même chose puisque je ne mens pas, enchaîna M. Mazeaud...
(suite en page 2)
Le soir du 10 septembre, M. Mazeaud quittait son champ du "Puy", situé à 1 km. 800 de chez lui. Il venait de couper le blé noir et s'engageait dans le chemin rocailleux bordé de genets et de fougères. Il était 20 h. 30 et la lune, quoique claire, ne permettait qu'une médiocre visibilité.
- J'ai alors distingué un homme qui marchait vers moi, précise le cultivateur. Il marchait en baissant la tête.
- De petite taille?
- Moyenne.
- Que s'est-il passé ensuite?
- Il s'est approché de moi, m'a serré la main, a retiré son casque, sorte de protège-tête métallique comme en portent les motocyclistes, mais dépourvu de mentonnière, puis m'a donné l'accolade sans jamais lever la tête.
- Vous a-t-il parlé?
Non, il n'a de même émis aucun son. Perplexe, j'ai laissé tomber la fourche que je portais sur l'épaule et l'homme s'est rapidement engagé dans la lande.
- N'avez-vous pas tenté de le poursuivre?
Nullement, j'étais comme paralysé; avec un ami à mes côtés, peut-être aurions-nous engagé la poursuite... Revenu de mon émotion, mon regard fut alors attiré par une masse oblongue qui prenait lentement de l'altitude et qui brillait faiblement. La "chose" me parut passer sous la ligne électrique qui borde la route de Tarnac; de profil, la longueur n'excédait pas six mètres.
JE NE VOULAIS RIEN DIRE
Sidéré, un peu tremblant, M. Mazeaud regagna son domicile. Il soupa et dormit normalement. Pourtant, d'heure en heure, ces faits le tracassaient; il fit de son épouse la confidente et entretint son fils, instituteur à Bort-les-Orgues, de la scène qu'il venait de vivre, se défendant âprement d'avoir été le jouet d'une hallucination et encore moins d'avoir imaginé...
Finalement, les langues se délièrent à Bugeat et le "cas" du "père Mazeaud", narré chez l'épicier, fut colporté chez le boulanger puis chez le boucher pour aboutir enfin à la gendarmerie... qui transmettait à la police de Tulle!
M. Antoine Mazeaud est un citoyen travailleur, sobre (il ne boit pas d'alcool) et bénéficie de l'estime générale sur tout le territoire de la commune. Il n'a encore jamais lu de récits de "science-fiction" et ne veut pas en entendre parler.
Le plus troublant, et qui renforce le mystère de la "soucoupe volante" de Bugeat, c'est que le même fait était enregistré, la même nuit, à deux heures d'intervalle, près de Valenciennes.
[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
Ussel, 14. -- Les gendarmes de Bugeat, apprenant lundi matin par la rumeur publique qu'un cultivateur du hameau de Mourieras, commune de Bugeat (Corrèze), M. Antoine Mazaud, avait conversé avec le passager d'une "soucoupe volante", se rendirent auprès du cultivateur afin de se faire confirmer ces bruits.
Mazaud leur affirma que le 10 septembre, à 20 h. 30, rentrant de ses champs, il avait rencontré sur un sentier, à 1.500 mètres de son habitation, un individu inconnu de taille normale, coiffé d'un casque sans oreillère qui lui serra la main et l'embrassa en prononçant des paroles inintelligibles.
L'homme monta ensuite dans un engin en forme de cigare, non éclairé, d'une longueur de trois à quatre mètres qui, décollant à la verticale, partit en direction de l'Ouest, ne faisant pas plus de bruit qu'une abeille.
M. Mazaud déclara ensuite qu'il n'avait pas voulu parler de cette histoire parce qu'il craignait que l'on se moquât de lui, il confia néanmoins la chose à sa femme qui, à son tour, en fit part aux voisins, et c'est ainsi que la gendarmerie l'apprit.
Le lieutenant de gendarmerie, commandant la section, s'est rendu sur les lieux où aucune trace n'a été relevée.
[Ref. ner1:] JOURNAL "NORD-ECLAIR":
Le mystère des soucoupes volantes passionne l'opinion publique. Ce n'est plus d'Amérique ou d'Australie que les témoignages viennent, mais de France. Ils se multiplient d'une manière assez singulière. Nous avons relaté les déclarations de Mr. Dewilde, de Quarouble. Celui-ci, homme pondéré, affirme "qu'il a vu". Un cultivateur de Corrèze vient de faire des révélations aussi surprenantes. Par contre, un savant allemand publie une étude contestant l'existence d'engins mystérieux. Qui a raison?
Des traces suspectes ont été relevés sur la voie de chemin de fer désaffectée, à l'endroit où M. Marius Dewilde affirme avoir aperçu une soucoupe volante posée, au cours de la nuit de vendredi à samedi.
Après avoir minutieusement examiné les traverses près du P. N. 79, les inspecteurs de la police de l'air ont remarqué que l'une d'elles portait des marques symétriquement disposé, des espèces de "griffes", nous a-t-on précisé au commissariat d'Onnaing.
Le bois a reçu des empreintes profondes en cinq endroits différents, et les enquêteurs pensent qu'elles peuvent avoir été causées lors de l'atterrissage de l'engin.
Par ailleurs, ils ont prélevé certaines des pierres du ballast, dont l'aspect et la disposition avaient retenu leur attention. Aucune empreinte de pas n'a, par contre, été remarquée. Mais il se peut que les chemins durcis en cet endroit par le passage de nombreux bestiaux, n'aient pas gardé des traces des "petits êtres étranges" entrevus par M. Dewilde.
Ajoutons que plusieurs personnes - dont un jeune homme d'Onnaing - ont déclaré avoir vu vendredi vers 22 h. 30, une boule lumineuse se déplaçant vers l'Ouest.
La suite en page 9
sous le titre: SOUCOUPES
Tulle. -- Les gendarmes de la brigade de Bugeat (Corrèze), apprenant, hier matin, par la rumeur publique qu'un cultivateur du hameau de Mouriéras, commune de Bugeat (Corrèze), M. Antoine Mazaud, avait conversé avec le passager d'une "soucoupe volante", se rendirent auprès du cultivateur, afin de se faire confirmer ces bruits.
Mazaud leur affirme que le 10 septembre, à 20 h. 30, rentrant de ses champs, il avait rencontré sur un sentier, à 1.500 mètres de son habitation, un individu inconnu de taille normale, coiffé d'un casque sans oreillères, qui lui serra la main et l'embrassa en prononçant des paroles inintelligibles.
L'homme monta ensuite dans un engin de forme de cigare, non éclairée, d'une longueur de trois à quatre mètres qui, décollant à la verticale, partit en direction de l'Ouest, en ne faisant pas plus de bruit qu'une abeille.
M. Mazaud déclare ensuite qu'il n'avait pas voulu parler de cette histoire, car il craignait que l'on se moquât de lui.
L'éminent astronome allemand Hans Haffner prétend que les soucoupes volantes, en dehors des hallucinations et reflets aériens, sont des boules de feu produite par la foudre à haute altitude. Il affirme que sa théorie cadre avec toutes les observations de soucoupes volantes signalé jusqu'à présent.
"Qu'on en finisse avec la psychose des soucoupes volantes, écrit-il. Les soucoupes volantes sont en fait un phénomène naturel qui se produit dans la couche d'air entourant la terre."
M. Haffner, professeur d'astronomie à l'université de Hambourg et chef de section à l'observatoire de Hambourg-Bergedorf, déclare que toutes les soucoupes volantes qui ont été vus jusqu'à maintenant peuvent être classées en quatre groupes:
1) Hallucinations, plus fréquentes qu'on ne croit généralement.
2) Illusion d'optique trompant même l'objectif de l'appareil photographique. Les soi-disant photographies de soucoupe volante sont des reflets souvent constaté quand on prend des photos à contre-jour.
3) Ballons météorologiques.
4) Objets volants inconnus.
Tous les objets de la quatrième catégorie peuvent être expliqués par ce que l'on sait des boules de feu produite par la foudre. Ce phénomène se produit rarement et l'on en possède que deux ou trois photographies. La taille, la forme, la vitesse, la couleur, la luminosité, la durée, la composition électrique et le mode de dissolution de ces boules de feu sont "remarquablement similaire" aux descriptions des soucoupes volantes, écrit le professeur Haffner.
Les boules de feu émettent souvent des rayons lumineux très brillant, ce qui correspond encore au récit des gens qui disent avoir vu des soucoupes.
[Ref. foe1:] JOURNAL "FORCE OUVRIERE":
A Quarouble (Nord) un métallurgiste a vu deux Martiens... Car il est bien entendu que les soucoupes volantes ne peuvent venir que de Mars. Mais au moment où notre homme allait engager la conversation (un drôle de travail!) Il fut paralysé par un rayon vert, évidemment. Ca fait plus joli en technicolor.
Bref, encore une fois la soucoupe s'est envolée sans qu'on sache très exactement de quoi il retourne.
Malins, ces Martiens, tout de même, on n'a jamais pu en faire un prisonnier!
A Bugeat (Corrèze) c'est un cultivateur qui, lui aussi, apporte son témoignage. Témoignage tardif d'ailleurs. Ne voulant pas passer pour un imbécile, M. Mazaud s'était bien gardé de faire part de sa rencontre imprévue, sauf à sa femme comme il se doit.
Mais c'était trop, encore, et tout le village connaît maintenant l'histoire. L'homme était de taille normale, porteur d'un casque sans oeillères. Avoir serré la main de M. Mazaud, il l'embrassa et remonta dans son cigare, long de 3 à 4 mètres, qui décolla sans bruit à la verticale.
Si les Martiens se conduisent tous comme cela, on pourra quand même établir des relations de bon voisinage.
[Ref. ner2:] JOURNAL "NORD-ECLAIR":
Il ne s'agit plus cette fois de soucoupe volante ni d'être bizarre semblant appartenir à un autre monde. La rencontre faite par M. Mazaud, un solide paysan quinquagénaire de Bugeat (Corrèze), est tout autre. Il se montre des plus formel. Il y a dans ses déclarations un indiscutable accent de sincérité. Il n'a pas, tant s'en faut, la réputation d'un farceur ou d'un illuminé, et les enquêteurs n'ont pas relevé la moindre faille où la moindre contradiction dans ses déclarations.
L'homme qu'il rencontra sur un plateau désert, le 10 septembre, vers 20 h. 30, n'avait rien d'anormal dans son accoutrement ni dans son aspect, si ce n'est la forme particulière du casque qu'il portait sur la tête. Quand il se trouva face à face avec le paysan corrézien, il fit plusieurs inclinaison de tête pour le saluer, lui tendit la main, et lui donna l'accolade. Il ne
La suite en dernière page sous le titre: CORREZE
[Légende photo:] "Et pourtant c'est vrai!", dit M. MAZAUD, cultivateur de Corrèze, après son extraordinaire récit aux gendarmes. (A.P.)
(Suite de la première page)
répondit pas autrement au bonsoir de M. Mazaud, et n'articulent a pas une syllabe, à un tel point que l'agriculteur le prit pour quelque simple d'esprit, et aurait certainement bien vite oublier cette rencontre.
Mais, quelques secondes après la disparition de l'inconnu, M. Mazaud, qui poursuivait sa route, entendit alléger bruissement. Il se retourna, et c'est à ce moment qu'il a aperçu un engin qui s'élevait du sol en oblique, de la même façon que décolle un avion. La machine avait vaguement la forme d'un cigare (celle d'un avion à réaction vu de profil à quelque chose près). Elle volait vers l'ouest et très rapidement en prenant de la hauteur. Le bruit était très léger. On n'apercevait pas la moindre fumée, ni la moindre lueur.
M. Mazaud se garda bien de parler de ce phénomène dans le voisinage, craignant que l'on se moquât de lui. Seule, l'indiscrétion de sa femme permit aux gendarmes d'être avisés. Ils l'entendirent chez lui, et se rendirent sur les lieux. Mais des jours s'étaient écoulés, et il avait beaucoup plu. On ne releva pas la moindre trace sur le sol.
Le commissaire des renseignements généraux de Tulle a entendu lui aussi, très longuement, M. Mazaud, et s'est rendu avec le fermier sur les lieux de la rencontre. Il a été frappé comme tout le monde par le sérieux de celui qui fut le témoin involontaire de cette étrange phénomène.
[Ref. nll2:] JOURNAL "NORD LITTORAL":
Tulle, 15 septembre. -- Il ne s'agit plus cette fois de soucoupe volante ni d'être bizarre semblant appartenir à un autre monde.
La rencontre faite par M. Mazaud, un solide paysan quinquagénaire de Bugeat (Corrèze), est tout autre. Il se montre des plus formel. Il y a dans ses déclarations un indiscutable accent de sincérité. Il n'a pas, tant s'en faut, la réputation à farceur ou d'un illuminé, et les enquêteurs n'ont pas relevé la moindre faille où la moindre contradiction dans ses déclarations.
L'homme qu'il rencontra sur un plateau désert le 10 septembre, vers 20 h. 30, n'avait rien d'anormal dans son accoutrement, ni dans son aspect, si ce n'est la forme assez particulière du casque qu'il portait sur la tête. Quand il se trouva face à face avec le paysan corrézien, il fit plusieurs inclinaisons de tête pour le saluer, lui tendit la main puis lui donna l'accolade. Il ne répondit pas autrement au bonsoir de M. Mazaud et n'articula pas une syllabe, à un tel point que l'agriculteur le prix pour quelque simple d'esprit et aurait certainement bien vite oublié cette rencontre mais, quelques secondes après la disparition de l'inconnu, M. Mazaud, qui poursuivait sa route, entendit un léger bruissement. Il se retourna et c'est à ce moment qu'il a aperçu un engin qui s'élevait du sol en oblique de la même façon que décolle un avion. La machine avait vaguement la forme d'un cigare (celle d'un avion à réaction vu de profil à quelque chose près). Elle volait vers l'ouest très rapidement en prenant de la hauteur. Le bruit était très léger. On n'apercevait pas la moindre fumé ni la moindre lueur.
M. Mazaud se garda bien de parler de ce phénomène dans le voisinage, craignant que l'on se moquât de lui. Seule, l'indiscrétion de sa femme permit aux gendarmes d'être avisé. Ils l'entendirent chez lui et se rendirent sur les lieux mais deux jours s'étaient écoulés et il avait beaucoup plu. On ne releva pas la moindre trace sur le sol.
Le commissaire des renseignements généraux de Tulle a entendu lui aussi, très longuement, M. Mazaud.
[Ref. las1:] JOURNAL "LIBRE ARTOIS":
Alors que la population de l'arrondissement de Valenciennes continue, dans sa majorité à mettre en doute le récit de M. Dewilde, l'Autorité prend, elle, très au sérieux l'atterrissage des soucoupes volantes sur notre territoire.
D'autres ont parlé de Martiens. Sur l'origine des êtres qui auraient exploré les pâtures en bordure du P.N. 79, il vaut peut-être mieux ne rien supposer. La peur qu'a éprouvée M. Dewilde à leur vue, en admettant que son aventure été véritablement vécue, a très certainement faussé ses appréciations, tant sur la taille que sur l'aspect des occupants de la soucoupe. D'autant plus que la nuit de vendredi à samedi était particulièrement noire.
Une chose est cependant officielle: les représentants de la police de l'air ont découvert, sur les traverses de la voie de chemin de fer des griffes profondes et des points d'impact qui peuvent laisser croire à l'atterrissage en cet endroit d'un appareil. Ils ont, en outre, relevé des pierres de ballast comportant des traces suspectes.
Nous ajoutons que des jeunes gens des villages voisins, c'est-à-dire d'Onnaing et de Vicq, ont aperçu dans le ciel, à l'heure indiquée par M. Dewilde, et se dirigeant vers l'Ouest, un disque lumineux.
En tout cas, l'affaire paraît troublante.
L'aventure de Marius Dewilde, le fermier de Quarouble, qui vit deux hommes s'embarquer dans un engin sidéral, n'est pas unique.
Il y a mieux, s'il faut en croire un cultivateur du hameau de Mouriéras (Corrèze). Celui-ci, M. Antoine Mazoud [sic], aurait fait le 10 septembre dernier une rencontre extraordinaire.
Il était 20 h. 30 ce jour-là, la nuit commençait à tomber et le cultivateur suivait un chemin creux quand il se trouva nez-à-nez avec un inconnu de taille moyenne coiffé d'un casque de motocycliste sans oreillères.
Les deux hommes furent également surpris et le cultivateur quelque peu inquiet, esquissa un geste de défense avec sa fourche.
Cette alors que l'inconnu s'approcha du cultivateur, la main tendue, comme pour lui manifester ses bonnes intentions. Puis craignant de ne pas se faire comprendre, il s'approcha du fermier en prononçant des mots incompréhensibles et l'embrassa.
Il s'éloigna ensuite vers un engin bizarre ayant la forme d'un cigare. Et, avant que M. Mazaud soit revenu de sa surprise, l'appareil décolla à la verticale et disparut en direction de l'Ouest.
Par la suite, le cultivateur rentrant chez lui raconta son aventure à sa femme, mais lui demanda de n'en souffler mot à quiconque:
"On se moquerait de moi", dit-il.
Mme Mazaud ne put résister au plaisir de raconter - sous le sceau du secret, bien entendu - cette aventure à une voisine et bientôt tout le pays fut au courant.
La gendarmerie d'Ussel a interrogé M. Mazaud qui a confirmé son récit. Mais il était trop tard pour relever des traces. M. Mazaud ne passe pas dans le pays pour être sujet à des hallucinations.
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
TULLE, 15 septembre. -- In ne s'agit plus, cette fois de soucoupe volante ni d'être bizarre, semblant appartenir à un autre monde. La rencontre faite par M. Mazaud, un solide paysan quinquagénaire de Bugeat, est tout autre. Il se montre des plus formels. Il y a dans ses déclarations un indiscutable accent de sincérité. Il n'a pas, tant s'en faut, la réputation d'un farceur ou d'un illuminé et les enquêteurs n'ont pas relevé la moindre faille ou la moindre contradiction dans ses déclarations.
L'homme qu'il rencontra sur un plateau désert le 10 septembre vers 20 h. 30, n'avait rien d'anormal dans son aspect, si ce n'est la forme assez particulière du casque qu'il portait sur la tête.
Quand il se trouva face à face avec le paysan corrézien, il fit plusieurs inclinations de tête pour le saluer, lui tendit la main puis lui donna l'accolade. Il ne répondit pas autrement au bonsoir de M. Mazaud et n'articula pas une syllabe, au point que l'agriculteur le prit pour quelque simple d'esprit et aurait certainement bien vite oublié cette rencontre, si, quelques secondes après la disparition de l'inconnu, M. Mazaud, qui poursuivait sa route, n'avait entendu un léger bruissement.
Il se retourna et c'est à ce moment qu'il aperçut un engin qui s'élevait du sol en oblique de la même façon que décolle un avion. La machine avait vaugement la forme d'un cigare (celle d'un à réaction vu de profil à quelques choses près). Elle volait vers l'ouest très rapidement en prenant de la hauteur. Le bruit était très léger. On n'apercevait pas la moindre fumée ni la moindre lueur.
M. Mazaud se garda bien de parler de ce phénomène dans le voisinage, craignant que l'on se moquât de lui. Seule, l'indiscrétion de sa femme permit aux gendarmes d'être avisés. Ils l'entendirent chez lui et se rendirent sur les lieux mais deux jours s'étaient écoulés et il avait beaucoup plu. On ne releva pas la moindre trace sur le sol.
Le commissaire des renseignements généraux de Tulle a entendu lui aussi, très longuement, M. Mazaud et s'est rendu sur les lieux de la rencontre. Il a été frappé, comme tout le monde, par le sérieux de celui qui fut témoin de cet étrange phénomène.
[Ref. cdn1:] JOURNAL "LA CROIX DU NORD":
De plus en plus fort... Le métallo de Quarouble avait donné de sa rencontre avec les étranges passagers d'un mystérieux engin une description trop conforme aux normes de la "science-fiction" pour ne pas susciter le scepticisme. Néanmoins la police de l'air enquête très consciencieusement au grand dam d'un journal parisien qui proclame que les fonctionnaires de l'état ont autre chose à faire qu'à perdre leur temps à des calembredaines. Mais voici qu'un cultivateur corrézien fait maintenant état d'une rencontre d'autant plus curieuse qu'elle est moins fantastique. Il ne s'agit plus cette fois de soucoupe volante ni d'être bizarre semblant appartenir à un autre monde.
La rencontre faite par M. Mazaud, un solide paysan quinquagénaire de Bugeat, est tout autre. Il se montre des plus formels. Il y a dans es déclarations un indiscutable accent de sincérité. Il n'a pas, tant s'en faut, la réputation d'être un farceur ou un illuminé, et les enquêteurs n'ont pas relevé la moindre faille où la moindre contradiction dans ses déclarations que l'agence France-Presse rapporte en ces termes:
L'homme qu'il rencontra sur un plateau désert le 10 septembre, vers 20 h. 30, n'avait rien d'anormal dans son accoutrement ni dans son aspect, si ce n'est la forme assez
Suite en dernière page,
en quatrième colonne, sous le titre
"SOUCOUPES"
particulière du casque qu'il portait sur la tête. Quand il se trouva face à face avec le paysan corrézien, il fit plusieurs inclinaisons de tête pour le saluer, lui tendit la main, puis lui donna l'accolade. Il ne répondit pas autrement au bonsoir de M. Mazaud et n'articula pas une syllabe, à tel point que l'agriculteur le prit pour quelque simple d'esprit et aurait certainement bien vite oublié cette rencontre. Mais quelques secondes après la disparition de l'inconnu, M. Mazaud, qui poursuivait sa route, entendit un léger bruissement. Il se retourna et c'est à ce moment qu'il a aperçu un engin qui s'élevait du sol en oblique de la même façon que décolle un avion. La machine avait vaguement la forme d'un cigare (celle d'un avion à réaction en vue de profile à quelque chose près.) Elle volait vers l'Ouest très rapidement en prenant de la hauteur. Le bruit était très léger. On n'apercevait pas la moindre fumé ni la moindre lueur.
M. Mazaud se garda bien de parler de ces phénomènes dans le voisinage, craignant que l'on se moquât pas de lui. Seule, l'indiscrétion de sa femme permit aux gendarmes d'être avisés. Ils l'entendirent chez lui et se rendirent sur les lieux mais deux jours s'étaient écoulés et il avait beaucoup plu. On ne releva pas la moindre trace sur le sol.
Le commissaire des renseignements généraux de Tulle a entendu lui aussi, très longuement, M. Mazaud et s'est rendu avec le fermier sur les lieux de la rencontre. Il a été frappé comme tout le monde du sérieux de celui qui lui fut le témoin involontaire de cet étrange phénomène.
L'éminent astronome allemand Hans Haffner ne verrait sans doute dans cette affaire que l'atterrissage, plus ou moins régulier, d'un aviateur étranger. Il se montre en effet très sceptique, dans l'hebdomadaire "Die Zeit", à l'égard des histoires de soucoupes, de cigares ou de martiens qu'on nous signale chaque jour.
"Les soucoupes volantes, écrit-il, en dehors des hallucinations et reflets aériens, sont des boules de feu produites par la foudre à haute altitude. Il affirme que sa théorie cadre avec toutes les observations de soucoupes volantes signalées jusqu'à présent.
"Qu'on en finisse avec la psychose des soucoupes volantes, écrit-il. Les soucoupes volantes sont en fait un phénomène naturel qui se produit dans la couche d'air entourant la terre ».
M. Haffner, professeur d'astronomie à l'Université de Hambourg et chef de section à l'observatoire de Brandebourg-Bergedorf, déclare que toutes les soucoupes volantes qui ont été vus jusqu'à maintenant, peuvent être classées en quatre groupes.
1. Hallucination, plus fréquentes qu'on ne croit généralement.
2. Illusion d'optique trompant même l'objectif de l'appareil photographique. Les prétendues photographies de soucoupes volantes sont des reflets souvent constatés quand on prend des photos à contre-jour.
3. Ballons météorologiques.
4. Objets volants inconnus.
Tous les objets de la quatrième catégorie peuvent être expliqués parce que l'on sait des boules de feu produites par la foudre. Ce phénomène se produit rarement et l'on n'en possède que deux ou trois photographies. La taille, la forme, la vitesse, la couleur, la luminosité, la durée, la composition électrique est et le mode de dissolution de ces boules de feu sont "remarquablement similaires" aux descriptions des soucoupes volantes, écrit le professeur Haffner.
Les boules de feu émettent souvent des rayons lumineux très brillants, ce qui correspond encore au récit des gens qui disent avoir vu des soucoupes. De même, les boules de feu peuvent changer de forme et de direction en moins d'une seconde, tout comme les soucoupes.
[Ref. ads1:] JOURNAL "L'ARDENNAIS":
TULLE. -- Il ne s'agit plus cette fois de soucoupe volante ni d'être bizarre semblant appartenir à un autre monde. La rencontre, que nous avons relatée hier, faite par M. Mazaud, un solide paysan quinquagénaire de Bugeat (Corrèze) est tout autre. Il se montre des plus formels. Il y a dans ses déclarations un indiscutable accent de sincérité. Il n'a pas, tant s'en faut, la réputation d'un farceur ou d'un illuminé, et les enquêteurs n'ont pas relevé la moindre faille ou la moindre contradiction dans ses déclarations.
L'homme qu'il rencontra sur un plateau désert le 10 septembre, vers 20 h. 30, n'avait rien d'anormal dans son accoutrement ni dans son aspect, si ce n'est la forme assez particulière du casque qu'il portait sur la tête. Quand il se trouva face à face avec le paysan corrézien, il fit plusieurs inclinaisons de tête pour le saluer, lui tendit la main puis lui donna l'accolade.
Il ne répondit pas autrement au bonsoir de M. Mazaud et n'articula pas une syllabe, à tel point que l'agriculteur le prit pour quelque simple d'esprit et aurait certainement bien vite oublié cette rencontre. Mais quelques secondes après la disparition de l'inconnu, M. Mazaud, qui poursuivait sa route entendit un léger bruissement. Il se retourna et c'est à ce moment qu'il aperçut un engin qui s'élevait du sol en oblique de la même façon que décolle un avion. La machine prit rapidement la forme d'un cigare (celle d'un avion à réaction vu de profil à quelque chose près). Elle volait vers l'ouest très rapidement en prenant de la hauteur. Le bruit était très léger. On n'apercevait pas la moindre fumée ni la moindre lueur.
M. Mazaud se garda bien de parler de ce phénomène dans le voisinage, craignant que l'on se moquât de lui. Seule, nous l'avons dit, l'indiscrétion de sa femme permit aux gendarmes d'être avisés. Ils l'entendirent chez lui et se rendirent sur le lieu, mais deux jours s'étaient écoulés et il avait beaucoup plu. On ne releva pas la moindre trace sur le sol.
(Voir la suite en 6ème page.)
(Suite de la première page)
Le commissaire des renseignements généraux de Tulle a entendu lui aussi, très longuement M. Mazaud et s'est rendu avec le fermier sur les lieux de la rencontre. Il a été frappé comme tout le monde du sérieux de celui qui fut le témoin involontaire de cet étrange phénomène.
Il semble bien que M. Mazaud ne fut pas le seul. Un habitant de Limoges, M. George Frugier, 30 ans, a déclaré hier, avoir aperçu le 10 septembre, peu après 20 h. 30, sillonnant le ciel d'est en ouest, un disque rouge laissant échapper une traînée bleutée.
Or, le jour et l'heure de cette observation coïncident avec l'étrange rencontre de M. Mazaud.
M. Frugier fit part à sa famille du spectacle dont il avait été le témoin, mais il rencontra un franc scepticisme. Cependant, la publication dans la presse, hier matin, de l'aventure survenue à M. Mazaud, imposa un rapprochement: Limoges est située au nord-ouest de Bugeat, direction prise par le mystérieux engin, d'après les déclarations du cultivateur.
[Photos de Marius Dewilde, avec la légende:]
M. Marius Dewilde, accroupi, montre des traces relevées sur une voie de chemin de fer passant près de sa maison, à Quarouble, où se serait posé récemment un engin de forme de cigare. De cet engin, affirme M. Dewilde, seraient sortis deux êtres d'apparence humaine, vêtus de scaphandres, tandis qu'un rayon émanant de l'appareil le paralysait. Quand 11 retrouva, dit-il, l'usage de ses membres, l'engin s'élevait déjà dans le ciel et les deux êtres avaient disparu (Photo AP) (Cliché "L'Ardennais")
[Ref. ner2:] JOURNAL "NORD-ECLAIR":
Il ne s'agit plus cette fois de soucoupe volante ni d'être bizarre semblant appartenir à une autre monde. La rencontre faite par M. Mazaud, un solide paysan quinquagénaire de Bugeat (Corrèze) est toute autre. Il y a dans ses déclarations un indiscutable accent de sincérité. Il n'a pas, tant s'en faut, la réputation d'un farceur ou d'un illuminé, et les enquêteurs n'ont pas relevé la moindre faille ou la moindre contradiction dans ses déclarations.
L'homme qu'il rencontra sur un plateau désert, le 10 septembre, vers 20 h. 30, n'avait rien d'anormal dans son accoutrement ni dans son aspect, si ce n'est la forme assez particulière du casque qu'il portait sur la tête. Quand il se trouva face à face avec le paysan corrézien, il fit plusieurs inclinaisons de tête pour le saluer, lui tendit la main, puis lui donna l'accolade. Il ne [...]
La suite en dernière page sous le titre: CORREZE
[Légende photo:] "Et pourtant c'est vrai!", dit M. MAZAUD, cultivateur de Corrèze, après son extraordinaire récit aux gendarmes. (A.P.)
[...]
[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":
Que voulez-vous, toutes ces histoires de soucoupe [illisible] Et si M. Mazaud, de Bugeat (Corrèze) avait vraiment reçu le baiser d'un martien?... Nos incrédulités auraient bonne mine...
D'autant qu'il y a un autre témoin, en la personne de M. Frugier, de Limoges, qui a vu, au jour et à l'heure même où prenait fin la rencontre aussi affectueuse qu'interplanétaire de Bugeat, un disque rouge sillonnant le ciel d'Est en Ouest. Or, Limoges est au nord-ouest de Bugeat, direction prise par le mystérieux engin selon les déclarations faites par le cultivateur corrézien.
Il y a là plus qu'un rapprochement...
[Ref. lfe1:] JOURNAL "LA FRONTIERE":
On parle trop des soucoupes volantes pour qu'il n'y ait pas anguille sous roche... et il devient difficile de croire, à mon avis, que tous ceux prétendant avoir vu quelque chose d'anormal dans le ciel... ou même sur la terre aient eu des visions! Tel cet homme de Quarouble qui a raconté cette semaine l'histoire d'un appareil inconnu, atterri près de sa maison de garde-barrière, de sa rencontre avec ces petits hommes casqués de verre et de cette lumière qui l'aveugla lorsque s'ouvrit la porte du sidéral engin, lequel démarra sans bruit, à la vertciale dans un halo rougeoyant...
Tel encore ce fermier de Corrèze qui a prétendu avoir rencontré dans un chemin creux, à son retour de travail, un pilote de "cigare volant"... qui lui aurait parlé dans un langage inconnu. Telles encore ces jeunes finlandaises ou danoises (je ne sais plus) au juste qui ont déclaré avoir vu une soucoupe volante atterrie dans un champ.
Que ces étranges appareils viennent d'une autre planète, rien n'est moins certain. Ce qui est curieux, c'est la fréquence de leurs apparitions depuis quelques mois!
Mais les gens sont ainsi faits qu'ils ne croient, comme Saint-Thomas, que ce qu'ils ont vu. Et il y a au moins un Maubeugeois qui a vu quelque chose d'anormal dans notre ciel septentrional.
En effet ce soir-là, c'était le précédent mercredi, le réputé violoniste-solo du Cercle Symphonique, rentrait d'avoir dirigé sa répétition hebdomadaire à l'Harmonie de Louvroil. Il revenait par la rue du Gauche Pied à son domicile du Faubourg Sat-Lazare, quand son attention fut attirée par deux disques éclairés et oscillants, se déplaçant à grande vitesse dans le ciel noir... Et pourtant il n'a pas la berlue Robert Romain.
Le célèbre astronome allemand Hans Haffner a beau prétendre que les "soucoupes volantes" ne sont que des boules de feu produites par la foudre, à haute altitude... Il n'en reste pas moins vrai que la foudre a toujours existé et qu'on n'avait encore pas tellement signalé ces phénomènes!
***
En attendant que des explications plus plausibles viennent éclairer notre lanterne, le Bribeux nous sonnera sans doute un jour la clef de ces mystères. En effet, depuis que circulent toutes ces nouvelles abracadabrantes, l'ami Albert, a toujours dans sa besace de quoi prendre au lasso la première soucoupe ou le premier Martien - si Martiens il y a - qui passeraient à sa portée...
Cela nous promet une belle histoire pour un de ces jours!
[Ref. cdp1:] JOURNAL "LE CRI DU PEUPLE":
LE plateau de Millevaches, en Corrèze, est dans l'émoi. Les Martiens ont fait leur apparition!
Les gendarmes de Bugeat (Corrèze) viennent d'être alertés par la rumeur publique. Un cultivateur prétendait avoir rencontré le 10 septembre dernier, un Martien.
Le brave homme, interrogé, confirma la chose. Le Martien était vêtu en motocycliste. Il s'avança à la rencontre de l'honnête paysan, l'embrassa en bredouillant des paroles inintelligibles et s'en fut dans un engin en forme de cigare posé non loin de là dans un champ. L'engin décolla à la verticale et disparut dans les cieux.
Le cultivateur, fort troublé, rentra chez lui et raconta la chose à sa femme en lui faisant jurer le secret.
La femme jura et raconta à la chose tout le village, et c'est ainsi que les gendarmes furent mis au courant.
Cependant, l'enquête entreprise ne permis de relever aucune trace du mystérieux Martien et de son engin.
Du coup, quelques mauvais esprits en déduisent qu'il s'agissait peut-être d'un motocycliste ou d'un mauvais plaisant.
Et de mauvais sujets envisagent paraît-il de raconter à leurs femmes qu'ils ont vu les Martiens, pour justifier les rentrées tardives à la maison.
Mais attention: rien ne permet d'affirmer que les Martiens mettent du rouge à lèvres.
AUTRE histoire extraordinaire près de Valenciennes. M. Marius Dewilde, alerté par les aboiements de son chien, a aperçu en pleine nuit deux êtres étranges, à forme à peu près humaine, mais ne dépassant pas un mètre. Les deux étranges personnages, dérangés par M. Dewilde, s'engouffrèrent dans un "cigare volant" de six mètres de long qui les attendait près de là.
Une lumière intense jaillit de l'engin, empêcha M. Dewilde d'approcher et l'obligea à fermer les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, l'engin et les visiteurs du soir avaient disparu.
La police de l'air enquête. Elle aurait relevé une trace bizarre sur une traverse de voies ferrée.
Diable, l'affaire se corse!
Cependant, les sceptiques restent nombreux dans la région et font remarquer que M. Dewilde, qui a subi un grave accident il y a un an, est peut-être impressionnable à l'excès.
De toute manière il n'y a pas à s'inquiéter outre mesure. Ces Martiens semblent, jusqu'à présent, bien pacifiques... beaucoup plus que certains Terriens...
[Ref. lbe1:] JOURNAL "LA BAILLEULOISE":
- A Quarouble, vendredi 10 septembre, à 23 h., un garde-barrière aurait aperçu une soucoupe volante posée sur la voie. S'étant approché à la lumière de sa lampe électrique, il vit y rentrer rapidement deux petits hommes surmontés d'une "tête de verre". La gendarmerie a enquêté sans résultat.
- Un cultivateur de Corrèze a déclaré avoir été abordé par le passager d'une soucoupe volante qui lui a serré la main. C'était un individu assez semblable à un homme. Il est ensuite monté dans un engin en forme de cigare qui s'est élevé verticalement.
- Une "soucoupe volante" d'un diamètre d'environ dix mètres, aurait atterri dans un champ près d'Amiens. Deux maçons, qui se rendaient à leur travail s'en sont approchés à près de 100 m. et l'ont vue disparaître rapidement en s'élevant en diagonale.
[Ref. lpn1:] JOURNAL "LE PROGRES DU NORD":
Je l'avoue. Malgré mon serment de ne croire à ça que quand je l'aurai vu, de mes yeux vu, je faiblissais.
Quoi, des gens qui n'ont pas la réputation de chevaucher la chimère, des "nés natifs" d'Acheux, près d'Amiens, des Picards à la tête froide et, par-dessus le marché, des maçons habitué à manier des choses consistantes, avaient vu, eux.
Et ils donnaient des précisions telles!...
J'allais me rendre, faire amende honorable.
Survient l'aventure de l'habitant de Quarouble. Cela se rapproche de nous.
Sans doute, le visionnaire, qui se prénomme Marius par hasard, ne se contenta-t-il pas de voir quelque chose dans le genre de ce qu'ont rapporté nos deux braves maçons.
Il en remet un peu, jusqu'à avoir été frôlé par les passagers de la soucoupe volante - car c'en était une, pas de doute - des petits êtres casqués, et les avoir vu s'engouffrer dans le mystérieux appareil qui reprit son vol en pétaradant.
Peut-être comme de simples aviateurs plus ou moins bien de chez nous dans un avion plus ou moins ordinaire.
Et puis patatras!
Ce cultivateur corrézien qui se laisse embrasser par le passager de la soucoupe volante parlant un dialecte inconnu, va un peu plus fort : il flanque que tout par terre.
Y compris les soucoupes volantes qui ne laissent pas de trace de leur passage tout en en laissant.
Alors, adieu soucoupe! Ce sera pour une autre fois.
Quand vos passagers seront plus sérieux.
[Ref. lsr1:] HEBDOMADAIRE "LE SEMEUR":
Il y a quelques temps, des jeunes norvégiennes prétendaient avoir rencontré un mystérieux aviateur qui était reparti à bord d'une soucoupe volante. Voici maintenant qu'un ouvrier de Valenciennes puis un paysan de la Corrèze disent avoir fait une rencontre analogue.
Ce dernier, M. Mazaud, de Bugeat, déclare avoir rencontré dans une lande, à la tombée de la nuit, un homme d'allure pacifique qui, sans parler, lui a tendu la main, puis est parti dans un engin de la forme d'un cigare et qui planait avec un bruit léger.
[Ref. let1:] HEBDOMADAIRE "L'EVENEMENT":
Des Martiens ont atterri en France; les uns en Corrèze, les autres à Quarouble (Nord). Mais alors que les premiers endormaient les malheureux terriens, venus les saluer, d'un coup de rayon vert, les seconds poussèrent la gentillesse jusqu'à les baiser au front.
Telles sont les invraisemblables balivernes publiées par nos "grands" confrères quotidiens. Elles témoignent plus du goût du canular cher à certains que du respect du lecteur.
Mais il y a plus fort!
La police de l'Armée de l'Air a été enquêter à Quarouble (Nord) à la suite des déclarations du "témoin".
Elle s'est livrée à de longues investigations, elle a analysé les cailloux prétendument brûlés par le passage de la soucoupe plotée par les Martien, mesurant AU CENTIMETRE les traces des béquilles supportant, selon le narrateur, l'aéronef intersidéral.
Un peu de sérieux.
[Ref. cpe1:] JOURNAL "LA CROIX DE PICARDIE":
Les soucoupes volantes se multiplient à une cadence vertigineuse. En effet les témoins des évolutions de ces mystérieux engins sont légion en France depuis quelques temps.
C'est d'abord M. Marius Dewilde qui a déclaré avoir vu une soucoupe le 10 septembre, à 22 heures, posée sur une voie ferrée près de Valenciennes. Quand il approcha de l'engin, deux hommes étranges et trapus, dont la taille ne dépassait pas un mètre, se dirigèrent rapidement vers l'engin. Quelques instants plus tard, un carré de lumière intense apparut sur les flancs de la soucoupe. Le témoin fut ébloui, et lorsqu'il rouvrit les yeux, tout avait disparu.
A Onnaing, 70 kilomètres plus loin, c'est un jeune homme, M. Auverlot et un retraité, M. Hublard, qui ont révélé avoir aperçu le même jour, à la même heure, une lueur rouge se déplaçant dans le ciel. Quant à M. Emile Renard, il affirme avoir vu une soucoupe qui s'était posée dans un champ près d'Acheux-en-Amiénois. L'appareil oscillait légèrement au-dessus du sol, et quand il voulut s'en approcher, l'engin prit son vol et disparut.
Mieux encore, M. Mazaud, cultivateur de Mourieras (Corrèze), aurait rencontré sur un sentier un individu inconnu, coiffé d'un casque, qui lui serra la main et l'embrassa en prononçant des paroles inintelligibles. L'inconnu monta ensuite dans un engin en forme de cigare, non éclairé, d'une longueur de quatre mètres qui, décollant à la verticale, partit en direction de l'Ouest, en ne faisant pas plus de bruit qu'une abeille.
A Origny-en-Thiérache et dans la région de Château-Thierry (Aisne), des habitants affirment avoir vu un météore ayant à peu près les dimensions d'une roue de motocyclette. Son passage dans la vallée de la Marne a été accompagné d'une déflagration entendue de plusieurs localités.
[Ref. pmh1:] PARIS MATCH:
Dans un article général en quatre pages à propos des soucoupes volantes, Paris-Match cite Antoine Mazaud comme l'une des trois seules personnes, avec Aasta Solvag et Marius Dewilde, "qui aient pris un contact personnel avec les passagers des soucoupes volantes" sur le vieux continent. L'article dénonce par ailleurs l'escroquerie américaine des faux fragments de soucoupe volante de Frank Scully et donne un récit clairement dubitatif des affirmations d'Adamski.
Le magazine indique que ces passagers de soucoupes volantes ont embrassé M. Mazaud, ajoutant que selon ses propres paroles, M. Mazaud sentit contre sa joue une chair chaude "comme celle d'un gars de chez nous."
[Ref. rdr1:] MAGAZINE "RADAR":
USSEL. -- Antoine Mazaud, paisible cultivateur de Bugeat, sur le plateau de Millevaches, dans le Limousin, rentre chez lui la fourche sur l'épaule. Dans le sentier qui conduit à sa ferme, un inconnu s'avance. Sur sa tête, un casque, assez semblable à celui des motocyclistes prudents, mais sans oreilles. Ce personnage, trapu et d'allure bonhomme s'approche d'Antoine et tend vers lui une large paume que terminent cinq doigts très humains. Puis il se détourne du sentier. Antoine le suit des yeux et voit un engin en forme de gros cigare d'environ 3 m. L'inconnu s'y introduit et décolle à la verticale (comme dans le Nord et dans la Somme) "en ne faisant pas plus de bruit qu'une abeille."
[Ref. tst1:] JOURNAL "THE STAR TRIBUNE":
LYON, FRANCE, -- (Reuters) -- Le cirque des soucoupes volantes de la France a continué à susciter l'intérêt du pays mercredi, car de plus en plus de témoignages oculaires parlent de "soucoupes", "assiettes" et d'autres objets célestes volants qui continuent de se déverser.
Maintenant, un fermier dit qu'une créature s'est approchée de lui sur une route isolée, lui a caressé le bras et a fait des bruits inintelligibles. Ensuite, il s'est dirigé vers sa "soucoupe" que le fermier n'a pas pu décrire car un rayon vert l'a paralysé temporairement.
[Ref. prs1:] JOURNAL INCONNU:
Auxerre (de notre C.P.). -- Vendredi matin Mme Veuve Geoffroy. habitant au hameau des Jolivets, commune de Dizes [sic] (Yonne), s'en allait rejoindre le lavoir où elle travaille habituellement, au lieudit "En Bécard", lorsque son attention fut attirée par un engin bizarre reposant à gauche d'une clairière.
Il s'agissait d'un appareil genre "soucoupe volante", tel que la presse en a décrit depuis quelques semaines.
De forme allongée, mesurant six ou sept mètres, le cigare (vu de profil) était de couleur brune et présentait un renflement à sa partie centrale supérieure. A côté, un homme de taille moyenne regardait justement Mme Geoffroy, qui prit peur et ne revint que deux heures plus tard.
Heureusement, une autre personne, Mlle Gisèle Fin, qui gardait ses chèvres de l'autre côté du bois, fut avertie de cette présence insolite par les aboiements de ses chiens. Elle vit, à une trentaine de mètres, un homme accroupi paraissant de taille normale, qui s'affairait autour d'un engin.
Suite page 6, sous le titre
SOUCOUPE
Cet engin est décrit de la même manière que le fit Mme Geoffroy.
Mlle Fin ramena ses chiens prudemment par le sentier en direction de la route afin de mieux regarder tout en étant en sécurité. Elle quitta donc l'appareil des yeux pendant trois ou quatre minutes. Lorsqu'elle voulut regarder de nouveau, elle ne vit plus rien. Sans bruit, l'engin avait disparu.
Sur la rosée, à la place où il avait été vu, se trouvaient des traces d'herbes sèches, distantes de 80 centimètres, attestant que la soucoupe, montée sur patins, "je les ai nettement vus", dit Mlle Fin, s'était bien posée là.
D'autres personnes passant quelques instants plus tard purent le vérifier.
Les déclarations des leaunaises correspondent à celles données par un paysan de Bugeat, qui aperçut un engin et une personne identiques sur le plateau de Millevaches, en Limousin.
Il y a un mois, une habitante de Dizes, hameau de Varennes, Mme Lucas, avait aperçu un appareil qui planait et qui, d'un seul coup, partit en flèche à la verticale. Il faisait un clair de lune superbe. Mme Lucas n'osa rien dire, de peur que l'on se moquât d'elle.
La région de Dizes, en raison de la présence de tas d'ocre extraits des puits de Sully, attire-t-elle, par ses taches claires, l'attention des observateurs des vaisseaux interplanétaires?
[Ref. els1:] JOURNAL "L'ECHO DE LA LYS":
Quel beau "terrain de bla-bla-bla" pour la presse en mal de sensationnel...
Mais jusqu'à preuve du contraire (et elle n'a pas encore été apportée) les soucoupes volantes ne sont qu'un mythe, qu'une vaste blague. Elles n'existent pas!
Certes l'imagination populaire souvent plus ou moins bien équilibrée, multiplié par les ragots et la malice, cela donne des résultats fertiles (dans tous les domaines).
Tout dernièrement, dans le département de la Somme, deux hommes avait certifié avoir vu une soucoupe volante (dont ils s'étaient approchés) atterrir dans un champ (qu'ils désignèrent) où naturellement on ne retrouva aucune trace (le chaume n'était même pas écrasé).
Les cas d'hallucinations individuelles ou collectives se multiplient. Nous donnons ci-dessous une relation toute récente (elle vient, il est vrai, d'un pays méditerranéens où les galéjades et autres gasconnades...):
Le journal "Diario de Lisboa" (Portugal) révèle qu'à l'instar d'un cultivateur français qui fit connaissance récemment d'un Martien venu sur terre à bord d'un engin mystérieux, quatre paysans portugais venaient de rencontrer, eux aussi, des visiteurs arrivés un autre monde.
Ceux-ci ne les ont toutefois pas embrassés.
"En nous apercevant, rapporte l'un des témoins, ils se dirigèrent vers nous et émirent quelques sons. Devant notre incompréhension, ils nous invitèrent, par gestes, à monter dans leur machine. Mais nous avons refusé".
C'est le 25 septembre, à 18h00, que se seraient produit ces faits, auxquels on aimerait pouvoir ajouter ici, en un point situé dans les monts Gardunha, à la frontière hispano-portugaise.
Une sphère apparut dans le ciel, à l'est, disent encore les témoins. Elle volait à une vitesse vertigineuse et lançaient des éclairs multicolores. Elle atterrit sans bruit à 200 mètres de nous et deux silhouettes hautes de 2 m. 50 environ en descendirent. On eut dit des hommes d'aluminium. Il cueillirent d'abord des herbes et ramassèrent des cailloux qu'il déposèrent dans une boîte d'un éclat aveuglants.
N.D.L.R. - Ainsi, ils ont refusé de monter dans la machine! Quelle belle occasion ratée de faire un splendide voyage.
Les silhouettes avaient 2 m. 50. Précédemment elles ne dépassaient pas 25 centimètres : elles ont grandi, comme la bêtise humaine.
[Ref. lbe2:] JOURNAL "LA BAILLEULOISE":
- Des soucoupes volantes existent-elles? si oui, que sont-elles? La première question suscite des controverses interminable. La seconde demeure sans réponse.
Il y a quelques semaines, deux charmantes Norvégiennes, cueillant des myrtilles, purent contempler une soucoupe d'où sortit un Martien souriant. Renseignements pris, la soucoupe n'était qu'un hélicoptère et le Martien qu'un pilote américain.
Et un paysan de Corrèze raconte qu'il aurait été fraternellement embrassé par un Martien descendu de son "cigare"!
Malgré les incertitudes, une docte assemblée de savants australiens a conclu à la réalité des soucoupes volantes. Et un religieux allemand, le R. F. Demauer, dans une allocution récente et retentissante, a déclaré que les fameuses soucoupes abritaient des êtres raisonnables, venus d'un autre monde.
[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":
Une invasion de "soucoupes volantes" et autres engins mystérieux déferle sur l'Europe, et le nombre des témoignages enregistrés montre que la France semble être particulièrement visée. Il n'est guère de jours, depuis des semaines, que plusieurs de ces manifestations ne soient signalées de la Vendée à la Moselle et du Quiévrain à la Bidassoa.
Dans le Limousin, notamment, où un cultivateur fut embrassé, le 10 septembre, par un inconnu pourtant bien pacifique, la terreur s'est installée, surtout dans la région de Roches (Creuse), où les enfants n'osent plus aller seuls à l'école et où les bergères ne veulent plus garder leurs troupeaux depuis qu'une ombre inquiétante a été signalée se cachant dans les fourrées. On redoute que le Martien aimable ne se soit rembarqué en laissant sur la terre un de ses compagnons.
A Diges (Yonne), deux femmes ont vu, chacune de leur côté, un cigare posé dans une prairie et son pilote penché, peut-être sur son moteur. L'"être" était de taille normale, vêtu de kaki et coiffé d'un calot, mais elles eurent si peur que, par un réflexe identique, elles s'enfuirent et s'enfermèrent.
Un pseudo-littérateur, au contraire, tout heureux que ces êtres fantastiques viennent rejoindre ses divagations philosophiques, assimile, les "anti soucoupistes" à des trublions et des fauteurs de guerre. Il écrit sans sourire: "Ces cigares et soucoupes pourraient bien nous mettre tous d'accord. C'est peut-être pour cela que d'aucuns n'en veulent pas entendre parler. Pensez-donc! Eisenhover et Malenkov se donnant la main autour d'une soucoupe! A-t-on idée!"
Que faut-il penser de cette nouvelle poussée de fièvre? Devons-nous suivre dans leur réprobation dédaigneuse ceux qui estiment sans vérification, qu'il s'agit d'hallucinations - parfois collectives - ou croire avec les autres à la visite d'engins réels issus du génie humain ou plus romantiquement venus d'un autre monde?
Sans doute vaut-il mieux examiner les choses de plus près. L'affaire prend maintenant un tour trop sérieux pour qu'on la traite en baliverne ou qu'on admette tous les romans. Il est temps de reprendre le problème et de raisonner sainement sur la somme d'éléments accumulés depuis plus de sept ans.
Car c'est le 24 juin 1947 que les premières "soucoupes" furent signalées dans les formes décrites des milliers de fois depuis.
C'est un homme d'affaires américain, Kenneth Arnold, qui aperçut ce jour là "neuf disques lumineux en formation de vol à très haute altitude" alors qu'il venait de décoller lui-même de Chehalis (Washington) sur un avion personnel. Il put constater que ces "engins" étaient "plats comme des poêles à frire ou des soucoupes" avant leur disparition et, si l'affaire ne fit guère de bruit, le terme "flying saucers" (soucoupes volantes) étaient déjà lancé.
Il fallut attendre six mois pour qu'une nouvelle apparition fut signalée à nouveau en Amérique, mais celle-là devait se terminer dans le drame, commençant à inquiéter l'opinion publique. C'est le 7 janvier 1948 que la police de Fort Knox (Kentucky) avertit l'aérodrome militaire de Godman qu'"un énorme objet ardent, environné d'une lueur rougeâtre" volait dans sa direction. Trois pilotes de chasse réservistes étaient précisément en vol, à ce moment, sur des "Mustang" à l'hélice, et la tour de contrôle les alerta. Le capitaine Mantell, leader de l'escadrille, aperçut aussitôt l'"objet" et mettant les gaz, se lança à sa poursuite bien que ses deux camarades et lui-même, partis pour un vol à basse altitude, fussent démunis d'inhalateurs. Les deux équipiers ne dépassèrent pas 4.000 mètres. Seul Mantell monta jusqu'à près de 7.000 mètres avant de confier à la radio, dans un souffle:
- C'est effrayant...
Ces paroles furent les dernières et nul ne sut jamais ce qu'elles signifiaient. L'avion se brisa en vol et le corps du malheureux pilote fut retrouvé affreusement désarticulé. La première réaction des amis de Mantell fut naturellement de penser qu'il avait été "descendu" par l'engin mystérieux. Son exclamation parut signifier que ce qu'il avait vu était affreux et que des monstres avaient tirés sur lui.
C'est cette première victime - ce premier - "martyr" - qui marque tragiquement la véritable arrivée "des soucoupes" sur la terre.
Une commission d'enquête fut nommée, mais son travail fut long et difficile à cette époque où les phénomènes de compressibilité à grande vitesse étaient encore mal connus. Lorsqu'elle remit son rapport sur l'accident, elle expliquait enfin que le pilote était monté trop haut, sans doute à la poursuite d'un phénomène atmosphérique. Privé d'oxygène, il avait probablement poussé l'exclamation en constatant qu'il perdait connaissance. L'avion, livré à lui-même, s'était vraisemblablement disloqué en piquant à une vitesse proche du "mur du son".
Mais la psychose faisait déjà son chemin. Que peuvent les suppositions honnêtement prudentes des techniciens contre le goût du merveilleux et du surnaturel?
Il est en tout cas étrange de constater que les apparitions de "soucoupes volantes" se multiplièrent aussitôt en Amérique où 1.192 cas furent signalés, par vagues, de 1947 à 1952. Et il n'est pas moins étonnant d'observer que, petit à petit, des vagues parallèles se manifestèrent en France avec trois à cinq semaines de retard sur celles enregistrées aux U.S.A.
Bien sûr, les "pro-soucoupistes" interprètent cette régularité à leur avantage: - Nous faisons partie de la même humanité que les Américains et les "soucoupes" n'ont aucune raison de nous dédaigner lorsqu'elles visitent la terre. Leurs pilotes d'où qu'ils viennent peuvent s'intéresser autant à la France qu'aux Etats-Unis et si nous en voyons moins, c'est que notre territoire est dix-sept fois plus petit que celui des U.S.A.
C'est assurément flatteur pour notre orgueil national. Mais les "anti-soucoupistes" plus cartésiens que sentimentaux, s'inquiètent de ce décalage régulier:
Juste le temps nécessaire aux journaux pour vous communiquer le virus, répliquent-ils. Après l'accident de Mantell en tout cas; l'Amérique fut si bien en proie à la peur des soucoupes meurtrières qu'elle accepta toutes les fables.
L'histoire la plus sensationnelle fut publiée par un certain Franck Scully de Denver, qui raconta dans un hebdomadaire, puis dans un livre comment un engin circulaire, venu d'une autre planète, s'était écrasé aux Etats-Unis, décrivit l'autopsie par un célèbre praticien, des seize petits êtres trouvés à bord et affirma qu'un débris métallique de la machine, chauffé à 10.000 degrés, n'avait pas fondu. Cette "soucoupe" enfin palpable et ces petits hommes aux vêtements de toile bleue firent tant de bruit qu'une commission d'enquête - encore une - s'en mêla. Franck Scully, interrogé, dut avouer le "canular". Son morceau de métal fondit à 637 degrés et l'affaire se termina par deux condamnations pour escroquerie.
Mais une fois de plus, l'explication arrivait trop tard. Le livre s'était magnifiquement vendu et l'auteur avait gagné beaucoup de dollars.
1953 n'a pas été une année à "soucoupes".
En France, la première "soucoupe" connue fut signalée à Antibes, en août 1949, mais les suivantes vinrent par vagues parallèles, répétons-le, aux crises américaines. On note une poussée de fièvre en 1950, deux en 1951 et une autre particulièrement importante en 1952. Cette année-là, on compte chez nous, onze apparitions en mai, seize en juin, six en juillet, deux en août et deux autres en septembre, huit enfin en octobre.
C'est précisément l'époque où l'Amérique voit aussi le plus d'"objets volants" et nous fait connaître son anxiété. Nous verrons comment le calme revint ensuite Outre-Atlantique. Chez nous, l'année 1953 fut également calme. Les soucoupes disparurent de notre ciel jusqu'au mois d'août dernier où une nouvelle vague s'amorça discrètement en Norvège avec la rencontre d'un hélicoptère par deux jeunes qui cueillaient des myrtilles.
Cette fois l'Europe avait l'exclusivité. L'affaire grossit lentement, rappelant le monstre du Loch Ness qui revenait naguère au coeur de l'été meubler les trous de l'actualité. Mais le serpent écossais était prisonnier de son lac alors que les "soucoupes" ne connaissent de frontières ni aux pays ni aux rêves et les faits réels sont maintenant mêlés aux dérèglements.
Il nous faut bien rejeter dès l'abord cinq témoignages récents - les plus sensationnels hélas! - vraiment trop sujets à caution.
A Vernon, le jeune témoin jouit d'une solide imagination bien connue dans la région.
A Quarouble, près de Valenciennes, le garde-barrière qui vit des "petits êtres" a été victime, il y a un an, d'un traumatisme crânien et est sujet, depuis, à des troubles nerveux. Des marques apparaissent, sur les traverses de la voie de chemin de fer, mais elles peuvent donner lieu à une infinité d'interprétations.
Près d'Amiens, quatre farceurs ont dû avouer qu'ils avaient voulu se moquer de leur amis. A Bugeat (Corrèze), M. Mazaud a sans doute été embrassé par quelqu'un mais la police de l'air croit surtout à un avion léger venu, en cet endroit désert et à la tombée de la nuit, au rendez-vous d'un contrebandier.
A Craintilleux, enfin, près de St-Etienne, le géant, sosie de Hitler, à double face, (l'une grimaçante devant et l'autre, joviale, derrière) montant dans sa soucoupe sans ouvrir de porte, à la façon des fantômes passemurailles, semble vraiment d'un merveilleux trop enfantin. Les témoins, comédiens et auteurs, ont sans doute l'esprit romantique qui convient à ce genre d'apparition. Et le Martien qu'ils crurent voir aura au moins l'avantage de leur fournir un sujet de sketch ou de roman.
La médecine connaît bien ces hallucinations éveillées auxquelles peuvent être sujets des hommes tout à fait normaux. Qui n'a vu dans l'obscurité, des ombres bouger là où il n'y avait rien? Il faut bien noter à cette occasion que la quasi totalité des atterrissages de "soucoupes" signalés ont eu lieu la nuit et que personne n'a encore aperçu en plein jour des Martiens ayant une forme sensiblement différente de la nôtre.
Doit-on en conclure que tous les témoignages enregistrés sont le fait d'imaginations débridées?
Certainement pas.
Kenneth Arnold et Mantell n'étaient pas des rêveurs. La plupart des témoins français non plus.
[Ref. fso1:] JOURNAL "FRANCE-SOIR":
Les plus récents témoignages sur les étranges passagers des soucoupes, cigares et engins divers qui se sont posés en différentes régions de France, concordent sur un point: les Martiens présumés sont de petites taille, et différents de ceux qui seraient apparus au Portugal et mesuraient 2 m. 50.
Nous résumons les récits des témoins qui pourront donner une idée de ce que pourrait être le "Martien moyen":
M. Marius DEWILDE, 34 ans, métallurgiste à Quarouble (Nord), a vu deux êtres mesurant un mètre, larges d'épaules, mais apparemment sans bras. Ils étaient vêtus de combinaisons et munis de casques-scaphandres. Ils ont braqué sur le témoin un rayon qui l'a paralysé pendant quelques secondes.
M. Pierre LUCAS, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), a vu sortir d'une soucoupe un "individu" mesurant 1 m. 30 qui lui tapa sur l'épaule en proférant des sons inintelligibles. Il avait le visage ovale et poilu et des yeux "de la grosseur d'un oeuf de corbeau".
M. André NARCY, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), a vu débarquer d'une soucoupe un être mesurant 1 m. 20 "vêtu d'une houppelande couverte de poils".
M. Antoine MAZAUD, de Bugeat (Corrèze), a vu un être de "taille moyenne" et coiffé d'un casque de motocycliste.
M. Lucien BORDET, magasinier, 9 rue Lapérouse, à Paris, a vu au bois de Boulogne trois "êtres" de 1 mètre de haut, vêtus de combinaisons lumineuses et coiffés de casques dont les hublots dissimulaient les yeux. L'un d'eux, qui semblait être le chef, avait "six rotondités sur l'abdomen".
[Ref. dmi1:] JOURNAL "LA DEPECHE DU MIDI":
Dans l'incroyable sarabande que chaque jour (ou chaque nuit) soucoupes et cigares et engins de toutes sortes mènent dans le ciel de notre planète, la Corrèze ne s'est pas, jusqu'ici, taillé la part du lion.
Mais je suis tenté d'écrire que si nous n'avons pas eu la quantité par contre nous avons eu la qualité.
J'entends par là que les quelques observations faites dans notre région l'ont été par des gens sérieux dont on ne peut mettre en doute la bonne foi ni le jugement.
M. Mazaud de Bugeat s'est taillé une solide réputation non parce qu'il fut le premier à apercevoir le "cigare volant" avant même les constations faites dans le ciel de Rome, mais aussi parce que sa rencontre d'un curieux personnage, que l'on suppose être le pilote ou le passager du mystérieux engin, un personnage du type le plus "terrestre" qui soit contrairement à ce qu'écrivent certains avec un peu trop de fantaisie.
Plusieurs semaines après d'autres témoins tout aussi sérieux que M. Mazaud apercevaient dans le ciel entre Forgès et Saint-Chamont un autre cigare volant qui évoluait un peu à la façon d'un aéronef et qui piqua soudain à la verticale.
Mais voilà qu'à ces deux observations sérieuses viennent s'ajouter une troisième observée par un fonctionnaire qui tient à garder l'anonymat. Je le comprend un peu.
"Samedi, m'a-t-il dit, je roulais en voiture sur la route d'Egletons à Lapleau en compagnie de ma femme, profitant d'une belle matinée nous allions vers les bois voisins chercher des champignon. Il pouvait être 16 h. 15 et nous étions arrivés au lieu dit "La Cloche". Soudain, j'aperçus dans le ciel un engin allongé et très renflé au centre, lançant vers le sol des éclats métalliques. L'appareil descendait graduellement puis il disparut soudain derrière la colline boisée dans la direction sud-est. Parvenu sur une crête je scrutait le ciel mais je m'aperçus que l'engin mystérieux avait disparu."
Mon informateur est formel, il a bien observé cet extraordinaire vaisseau aérien; il ne s'agissait pas d'un avion, tout au moins pas d'un avion de type connu. Il n'y avait pas de [?]. Il appartient donc à la catégorie des cigares volants.
Dans la catégorie "soucoupes volantes", l'observation la plus sérieuse semble être celle de M. Besse que nous avons rapporté dans le détail. Il a pu observer l'engin à l'aide de jumelles. D'autres faits troublants ont été constatés. Mais ils n'ont pas la précision des observations de M. Besse.
C'est ainsi qu'à Puy-de-Noix, commune de Sainte-Fortunade sur la route de Tulle à Beaulieu plusieurs personnes ont observé un phénomène à leurs yeux inexplicable.
C'est M. Sol qui donna "l'alarme". Au moment où il entrait chez lui, de son perron d'où l'on découvre un vaste [hameau?], il aperçut à la hauteur d'une crête lointaine, en direction de Falazinges une boule lumineuse qui se déplaçait en changeant d'intensité. M. Sol appela son fils. M. Lherbe, un voisin fut invité lui aussi à venir observer la boule lumineuse, elle se déplaçait irrégulièrement, à un moment il sembla qu'elle voulut se diriger vers le village de Puy-de-Noix, mais elle revint vers Falazinges. La nuit était noire, on envisage donc plusieurs explications, un phare d'automobile, un phare de tracteur effectuant ses labours nocturnes. Mais on fut bien obligé de consentir qu'il ne pouvait s'agir d'un phare puisqu'on n'apercevait pas sur le terrain le pinceau lumineux.
Au village de Puy-de-Noix on s'interroge encore.
Telles sont parmi les différentes observations faites en Corrèze et parvenues à notre connaissance celles qui nous paraissent les plus sérieuses. Elles sont troublantes mais elles n'apportent pas, hélas, le mot de l'énigme. -- V. A.
[Ref. ssr1:] JOURNAL "SAMEDI-SOIR":
[...]
Mouriéras (Corrèze), vendredi 10 septembre 1954, 19 h. 15:
ANTOINE MAZAUD vienne de lier sa dernière botte d'avoine. Il songe que la nuit tombe déjà bien vite en cette saison et qu'il a bien fait de travailler tard pour terminer avant les premières gelées. D'un coup de reins, il ajuste la bretelle de sa musette et sa fourche sur l'épaule, casquette rejetée en arrière, il se dirige à grandes enjambées vers le hameau situé à environ deux kilomètres.
C'est un solide gaillard, le père Mazaud. Il a beau avoir cinquante-huit ans, on en trouverait peu comme lui pour cultiver cette terre aride du plateau de Millevaches, où les genêts et la bruyère poussent mieux que le blé. Il faisait presque nuit, mais ce chemin creux, bordé de fougères, il en connaît les moindres pierres, les moindres ornières. Il presse le pas, car il craint d'être en retard pour la soupe. Justement, voici le raccourci qui, à travers la lande, conduit à sa ferme. Il s'y engage, fait cinquante mètres, et soudain s'immobilise. A trois pas devant lui, le long d'un buisson, se profile une silhouette inquiétante.
Antoine Mazaud, cependant, n'a aucune raison d'avoir peur. Tout le monde a le droit de se promener sur le plateau, même à huit heures du soir, et ce ne serait pas la première fois que Mazaud rencontrerait un braconnier en revenant de son champ. Et pourtant le fait est là: Antoine Mazaud a peur. Inexplicablement peur.
Quelque chose lui dit que l'homme n'est pas d'ici. Il ne peut distinguer ses traits, mais ses vêtements sont de couleur sombre, et sa tête, qu'il tient obstinément baissée, paraît enserrée dans un casque comme ceux que portent les motocyclistes. Il est de petite taille, et se balance sur lui-même, sans dire un mot.
Dans sa paume calleuse, le père Mazaud serre le manche de sa fourche. Si l'inconnu lui veut du mal, il trouvera à qui parler.
Quelques secondes se passent, puis soudain, l'homme tend la main. C'est un signe de paix évident. Mazaud tend la sienne. L'inconnu s'avance, toujours en baissant la tête. Il pend la main de Mazaud, la serre fortement, et, attirant vers lui le cultivateur, il l'embrasse. Sidéré, Antoine Mazaud se laisse faire et vient à peine de réaliser ce qui lui est arrivé que déjà l'inconnu s'éloigne à grands pas sur la lande. Toute la scène a duré une minute et ni l'un ni l'autre des protagonistes n'a prononcé une seule parole.
Encore sous le coup de la surprise, Antoine reprend machinalement sa route.
- Je craignais une nouvelle rencontre de ce genre, qui peut-être aurait été moins pacifique, dira-t-il plus tard.
Mais à peine a-t-il parcouru vingt mètres qu'il voit "la Chose", ou plutôt il entend un léger bruissement qui le fait se retourner. A une cinquantaine de mètres de lui, un engin de forme allongée, brillant faiblement, mesurant environ de quatre à cinq mètres de long, s'élève doucement du sol et prend peu à peu de l'altitude.
Après avoir passé sous la ligne électrique qui borde la route de Tarnac, "la Chose" disparaît dans la nuit. Antoine Mazaud, de Mouriéras (Corrèze), va devenir l'homme de l'actualité.
Il raconte l'affaire à sa femme, d'abord, puis à son fils, qui est instituteur à Bort-les-Orgues. Bientôt, tout le village est au courant et, de fil en aiguille, le cas du père Mazaud parvient aux oreilles de la brigade mobile de Tulle, qui dépêche sur place le commissaire Bernard, des renseignements généraux. A lui comme aux autres, Antoine Mazaud ne peut répéter que ce qu'il a dit: L'homme... le baiser... la Chose...
Sur place, les enquêteurs ne découvrent rien. Aucun indice d'atterrissage, aucune trace. Avant même d'avoir commencé, l'enquête est bloquée aux déclarations d'Antoine Mazaud. Le mystère reste entier.
Telle est la manière dont a été relatée l'aventure de M. Mazaud. Cette histoire paraissait assez surprenante pour justifier l'intérêt passionné du public et faire pousser des clameurs de triomphe à ceux qui considèrent les soucoupes volantes comme des engins interplanétaires.
Une enquête locale a tout de même révélé certains détails assez étranges.
"L'ETRE QUE J'AI EMBRASSE ETAIT DE PETITE TAILLE" a dit Antoine Mazaud et il a ajouté plus tard "IL M'A EMBRASSE SANS LEVER LA TETE". Antoine Mazaud a une taille de 1 m 80 environ, il paraît assez difficile qu'un individu de petite taille l'embrasse sans relever la tête.
L'OBSCURITE L'A EMPECHE DE DECRIRE LES TRAITS DE L'INCONNU, dit Antoine Mazaud. Cela ne l'a pourtant pas empêché de distinguer certains détails vestimentaires tels que le casque de motocycliste.
L'ENGIN EST PASSE SOUS UNE LIGNE ELECTRIQUE affirme M. Mazaud. Près de l'endroit où il se trouvait et à l'heure où se déroulait l'événement, il lui aurait fallu une vue de chouette pour remarquer avec certitude ce détail.
Enfin, il semble que certaines précisions sont venues se greffer par la suite sur le récit du témoin. Est-ce tellement étonnant, lorsqu'une nuée de personnes ont accablé M. Mazaud de questions et qu'il a répété son récit plus de cent fois?
Qui a soumis Antoine Mazaud à un questionnaire portant sur des faits absolument irréfutables? Qui a essayé de ramener son aventure à des données qu'il aurait jugées lui-même certaines?
Le mystère n'est peut-être pas aussi impénétrable qu'il le paraît, mais Saint-Thomas ne serait peut-être pas de trop pour l'éclaircir.
[Ref. eum1:] "EUROPE MAGAZINE:
"Un Martien m'a donné l'accolade", nous dit, avec le plus grand sérieux, M. Mazaud, cultivateur dans la Corrèze.
[Ref. smh1:] JOURNAL "SYDNEY MORNING HERALD":
De June GODDARD à Paris
La France, la terre de la logique, est en prise avec la fièvre des soucoupes volantes et des petits hommes dans des casques spatiaux, qui font des avances amicales, bien qu'inintelligible, vers des paysans effrayés ou les figent sur avec un "rayon vert" hypnotiseur.
Au cours des 10 derniers jours il y a eu des rapports innombrables de soucoupes volantes par des paysans, des médecins, des laitiers, des charcutiers, des agriculteurs, des ménagères, des gendarmes, des enseignants, de la côte de la Manche à la Méditerranée, des Pyrénées vers les Ardennes, de la Bretagne à l'Alsace.
Selon tous ces témoins, le ciel sur la France est illuminé par des "soucoupes" jaunes étincelantes, des globes bleuâtres, des "cigares volants" (Comme une fois dramatiquement signalés par Mulhouse en Alsace, entouré de "12 petits satellites"), des soucoupes en aluminium simple, des "cigares lumineux," 10 "soucoupes" qui semblaient faire une sorte de ballet dans le ciel, et parfois même de simples "machines mystérieuses."
Contrairement aux soucoupes volantes précédentes, celles qui survolent la France volent bas, parfois à environ 600 pieds, et ne filent pas à travers le ciel, mais restent en vue pendant 15 minutes ou restent apparemment immobiles.
Elles crachent indifféremment des flammes, forment des rideaux lumineux de lumière, changent de couleur, atterrissent et décollent verticalement sans son.
Beaucoup de scientifiques français, jusque-là sceptiques sur la question de la soucoupe volante, se révèlent un peu ébranlés par la multiplicité des rapports et par le fait que certains sont des observations de groupe ou des rapports individuels qui concordent avec d'autres provenant de régions adjacentes.
Au sujet des petits hommes ou martiens, ils réaffirment que les astronomes n'ont jamais fait d'observations qui pourraient indiquer une forme de vie évoluée sur Mars.
Ils soulignent que Mars est mille millions d'années plus vieille que la terre, et que, si la vie y a existé autrefois, elle a probablement disparue dans les déserts glacés roses qui semblent abonder sur la planète.
Les protagonistes des soucoupes volantes et les petits hommes de Mars ont été fortement encouragés par un article dans le journal sérieux "Forces Aériennes Françaises" écrit par un jeune ingénieur aéronautique, le Lieutenant J. Plantier, et approuvé par un ingénieur en chef du Ministère de l'Air.
Le Lieutenant Plantier ne prend pas parti, mais démontre simplement théoriquement et par étude mathématique que tout le comportement phénoménal attribué aux soucoupes volantes est parfaitement explicable si de telles machines utilisaient l'énergie des rayons cosmiques,
Le Lieutenant Plantier montre que les rapports que les soucoupes volantes restent immobiles dans le ciel, accélèrent de l'immobilité à 10000 m.p.h. en quelques secondes sans bruit, et que les êtres vivants peuvent voler à l'intérieur sans être blessés par l'accélération, sont complètement logiques si l'on admet que l'énergie des rayons cosmiques a été exploitée et que ces machines peuvent voler à la vitesse de la lumière.
Quelles que soient les vues des scientifiques, cependant, les hommes et les femmes de France continuent de signaler les apparences quotidiennes des soucoupes et des cigares et leurs rencontres avec les hommes de l'espace.
La première réaction de l'honnête citoyen français face à tout événement ou danger inhabituel - y compris, semble-t-il, des phénomènes de l'espace extra-atmosphérique - est d'informer les gendarmes.
Par conséquent, dans les villages et les villes, des gendarmes audacieux ont été "alertés", comme le dit la presse française, et ont été occupés à vérifier les rapports et à examiner les prétendues zones d'atterrissage de soucoupes volantes pour trouver des "traces."
Deux gendarmes à Chateauroux en France centrale ont eux-mêmes vu trois objets volants verts lumineux.
Leur entraînement de police s'est immédiatement affirmé, ils ont arrêté un automobiliste et un cycliste afin qu'ils puissent aussi regarder et témoigner. Ensuite, les gendarmes ont fait un rapport complet.
La seule preuve tangible à ce jour d'un atterrissage est celle produite par M. Marius Dewilde, un ouvrier métallurgiste de 28 ans dans le nord près de Valenciennes.
M. Dewilde, un jeune homme à la fine moustache, avec un visage long - et il faut l'admettre, humoristique - a déclaré qu'il avait vu les "Martiens" pour la première fois depuis son jardin près de la ligne de chemin de fer.
"Deux petits êtres, d'au plus trois pieds de haut", a-t-il déclaré, "chacun portant une sorte de costume de plongée avec casque en métal, se tenaient près d'un "cigare volant" qui avait atterri sur les traverses de chemin de fer."
M. Dewilde n'a eu aucune chance de se serrer la main ou d'accueillir les visiteurs au nom de la Quatrième République parce que, dès qu'ils l'ont vu, ils l'ont hypnotisé avec un "rayon vert" alors qu'ils rentraient dans leur machine qui, bien sûr, a décollé verticalement dans un nuage épais de fumée sans faire de bruit.
Le lendemain, les gendarmes "alertés" par M. Dewilde et deux inspecteurs de la police de l'armée de l'air ont trouvé une série de marques régulières étranges sur les traverses de chemin de fer, qui auraient pu être causées par la "soucoupe" à l'atterrissage.
Le contact direct avec les hommes de l'espace a été signalé par M. Antoine Mazaud, agriculteur âgé de 58 ans, avec une moustache grise broussailleuse, qui vit près de Limoges dans le Massif central de la France.
M. Mazaud allègue qu'un "martien" d'environ trois pieds de haut a émergé d'un "cigare volant" et a commencé à parler dans une langue inintelligible. Quand il se rendit compte que M. Mazaud ne pouvait pas le comprendre, il embrassa le fermier sur la joue.
Les compatriotes argumentateurs de M. Mazaud, doutant de cette étrange histoire, ont immédiatement voulu savoir pourquoi une créature d'un autre monde devrait adopter l'habitude - pas même universelle sur la terre, ont-ils pointé - de s'embrasser.
"Il est surprenant qu'il n'ait pas épinglé une médaille sur votre torse et ne vous ait pas embrassé sur les deux joues", se moquèrent-ils.
Compte tenu de cette réponse antipathique à l'histoire de M. Mazaud, il n'est donc pas surprenant que M. Yves David, agriculteur de Chatellerault, ait caché pendant quelques jours qu'il avait été touché au bras par un "homme de l'espace" avant d'être momentanément hypnotisé par le "rayon vert" comme M. Dewilde.
M. David avait eu peur d'être moqué, dit-il, mais il a finalement demandé à un ami si quelqu'un d'autre avait vu l'homme de l'espace. L'ami a répandu la nouvelle et, bien sûr, a alerté les gendarmes.
Deux femmes du département de l'Yonne ont donné des rapports indépendants d'avoir vu une machine étrange dans une clairière avec un pilote à côté. Aucune d'elle n'est restée pour enquêter.
TOUJOURS, les histoires continuent. Aucun Parisien n'a encore signalé une rencontre avec un "martien", même si, comme l'indiquent les esprits malins, on s'attendrait à ce qu'ils se posent sur le Champs de Mars, l'esplanade devant l'école de l'armée.
Les caricaturistes exploitent pleinement la saison "martienne" et les soucoupes volantes. L'un, dans la vraie veine gauloise, a dessiné le classique mari trompé qui rentre à la maison de façon inattendue. Il a ouvert la porte du placard pour révéler un petit personnage étrange dans un costume et un casque d'astronaute, et dit à sa femme coupable, recroquevillées au lit: "Et ça, je suppose que tu va me dire que c'est un martien."
La plus célèbre "repéreuse" de soucoupe volante à ce jour à Paris est la star du cinéma Michèle Morgan, qui a signalé en avoir vu une près de la Tour Eiffel vers 22h.
Lorsque Mademoiselle Morgan se plaignit plus tard de l'inondation d'appels téléphoniques de fans et d'amis qui voulaient entendre d'autres détails, sa mère a fait ce commentaire sec et très français:
"Tu as perdu une bonne occasion cette nuit de te taire."
[Ref. tht1:] JOURNAL "TERRE HAUTE TRIBUNE":
Les histoires de soucoupes volantes sont originaires des Etats-Unis, se sont répandues au Canada et ont éclaté en France. Les histoires de soucoupes françaises ont une qualité gauloise qui ajoute à leur fascination.
Par exemple, un agriculteur français prétend qu'alors qu'il marchait sur une route isolée, une créature s'approcha de lui, caressa son bras et fit des bruits inintelligibles. Ensuite, il s'est déplacé vers une soucoupe en attente, dit le fermier, qu'il n'avait pas pu voir parce qu'il a été aveuglé et temporairement paralysé par un rayon vert dirigé vers lui. (Il n'y a qu'en France qu'une créature de l'espace extra-atmosphérique caresserait un homme qui l'aurait croisé sur une route isolée.)
Puis un ancien officier d'artillerie en France a signalé avoir vu un objet gris foncé sur quelques montagnes à environ 6.000 pieds. Tandis qu'il avait arrêté sa voiture pour regarder, la masse a soudainement "filé comme l'éclair et a disparu." L'élément de romance manque ici, mais pas celui du merveilleux.
Il est impossible de dire que les soucoupes volantes n'existent pas; certainement les histoires à leur sujet semblent être universelles. Mais aussi, en un temps, les histoires de sorcières et de fées venaient de partout dans le monde. Ce qui est universel aujourd'hui est la peur. C'est peut-être cette dernière, ainsi que les appareils fantastiques construits par la science, qui font que les gens voient des choses dans le ciel qui n'existent que dans leur imagination.
[Ref. esr1:] JOURNAL "EVENING STAR":
PARIS. -- Les lecteurs des colonnes classiques d'annonces du Télégramme de Brest ont écarquillé récemment les yeux à l'annonce suivante:
RECOMPENSE
Offre de 10 millions de francs (1000000) à toute personne qui m'apporte un habitant vivant de la planète Mars. Contacter PRÉ à LOCRONAN (Finistère).
Il se peut que ce Mr. Pre ait perdu la boule et ait bien plus que 10 millions de francs le nez. Mais considérant ce qui se passe en Europe en ce moment, on ne sait jamais...
Cedric Allingham, si son intérêt était plus financier que scientifique, pourrait s'em être réjoui. Mr. Allingham est un [illisible]. Il est également un ornithologue professionnel et un astronome amateur. Sa grande chance est venue le 18 février dernier, à environ 15:30 lors d'une promenade entre [... Illisible. Allingham est un "contacté" qui avait à ce moment prétendu avoir rencontré des Vénusiens, et non des Martiens, et donc était "hors concours".]
[...] chances de gagner la récompense de Mr. Pre, il n'a aucun atout sur le marché des Martiens. Dans les semaines récentes, des journaux européens ont été inondés d'une quantité de rapports à peine moins intrigants:
Dans la nuit du 10 septembre, près de Quarouble dans le nord de la France, une machine oblongue d'environ 10 pieds de long a atterri sur une voie de chemin de fer à quelques mètres de la maison du fermier Marius Dewilde. Deux petites créatures comme des hommes ont émergé, habillé dans des costumes qui ont ressemblé les costumes de plongeurs. Pendant que Mr. Dewilde marchait vers la machine, il a été paralysé par une lumière verte. Avant qu'il ait récupéré, la machine était haut dans le ciel. D'autres investigations ont montré des éraflures symétriques sur les traverses en bois de chemin de fer, suggérant que l'objet se soit reposé sur un train d'atterrissage en trépied.
Le même soir, un fermier du plateau de Millevache en France méridionale nommé Antoine Mazaud a confié un rapport semblable aux autorités locales. Marchant vers sa maison, Mr. Mazaud s'était trouvé soudainement face à face avec un petit étranger mystérieux portant quelque chose qui a ressemblé un casque antichoc. Le fermier Mazaud a prudemment avancé sa fourche. L'étranger, au contraire, a fait des mains des gestes d'amitié, a marché vers lui, a poussé quelques bruits, et a embrassé Mr. Mazaud sur la joue. Avant que le fermier ne puisse récupérer son équilibre, l'aimable intrus a grimpé la haie du bord de la route et est entré dans un objet en forme de cigare qui a décollé avec un faible bruit de ronflement.
Le 24 septembre à 10 heures du matin dans les montagnes de Gardunha près de la frontière espagnole, trois paysans portugais étaient ont été frôlés par une sphère volant rapidement qui a atterri dans un champ à 200 mètres d'eux. Cette fois, deux grandes créatures dans des équipements métalliques brillants ont émergé et ont commencé à rassembler de l'herbe et des pierres dans une boîte brillamment polie. Repérant les paysans, ils ont déambulé vers eux et ont invité les hommes par gestes à venir voler dans leurs machines, où des ombres mobiles pouvaient être vues derrière la section centrale semi-transparente. Quand leur offre a été déclinée, les étrangers ont disparu par une trappe. Quelques secondes plus tard, la sphère a décollé verticalement et a rapidement disparue. [Au Portugal, un canular, dossier ici.]
"Champignon Volant"
Le 30 septembre 30 à 17:10 Bernard Goujon et Armand Pichet travaillaient à la route entre Maisoncelles et Meaux quand un "champignon volant" de huit pieds de large s'est gracieusement posé tout près. Mr. Pichet, d'une position avantageuse dans le fossé du bord de la route, a invité Mr. Goujon "à courir là-bas et aller jeter un oeil." Selon le rapport de Mr. Goujon aux gendarmes, le champignon a semblé être fabriqué à partir d'aluminium et reposer sur trois béquilles. Il a décollé pendant qu'il approchait "en faisant des spirales comme une feuille morte" et s'est perdu dans les nuages. Le lendemain matin
[Ref. ree1:] JOURNAL "THE RECORD-EAGLE":
Les histoires de soucoupes volantes sont originaires des Etats-Unis, se sont répandues au Canada et ont éclaté en France. Les histoires de soucoupes françaises ont une qualité gauloise qui ajoute à leur fascination.
Par exemple, un agriculteur français prétend qu'alors qu'il marchait sur une route isolée, une créature s'approcha de lui, caressa son bras et fit des bruits inintelligibles. Ensuite, il s'est déplacé vers une soucoupe en attente, dit le fermier, qu'il n'avait pas pu voir parce qu'il a été aveuglé et temporairement paralysé par un rayon vert dirigé vers lui. (Il n'y a qu'en France qu'une créature de l'espace extra-atmosphérique caresserait un homme qui l'aurait croisé sur une route isolée.)
Puis un ancien officier d'artillerie en France a signalé avoir vu un objet gris foncé sur quelques montagnes à environ 6.000 pieds. Tandis qu'il avait arrêté sa voiture pour regarder, la masse a soudainement "filé comme l'éclair et a disparu." L'élément de romance manque ici, mais pas celui du merveilleux.
Il est impossible de dire que les soucoupes volantes n'existent pas; certainement les histoires à leur sujet semblent être universelles. Mais aussi, en un temps, les histoires de sorcières et de fées venaient de partout dans le monde. Ce qui est universel aujourd'hui est la peur. C'est peut-être cette dernière, ainsi que les appareils fantastiques construits par la science, qui font que les gens voient des choses dans le ciel qui n'existent que dans leur imagination.
[Ref. prs2:] JOURNAL OU MAGAZINE INCONNU:
Ce cultivateur corrézien M. Mazaud aurait été affectueusement embrassé par un "Martien" descendu d'un "Cigare" volant de 6 mètres de long.
[Ref. tms1:] JOURNAL "THE MARION STAR":
Par CROSBY S. NOYES
PARIS (NANA) - Les lecteurs des colonnes d'annonces classées du Brest Telegram ont tiqué récemment à l'avis suivant:
Récompense - Offre de 10 millions de francs (28 000 $) à quiconque m'apporte un habitant vivant de la planète Mars. Contactez Pre à Locronan (Finistère).
C'est peut-être que M. Pre est un blagueur et a beaucoup moins que 10 000 000 francs dans sa poche. Mais compte tenu de ce qui se passe en Europe ces jours-ci, on ne sait jamais...
Cedric Allingham, dans son intérêt, avait été plus mercantile. Allingham est un écossais. Il est également un ornithologue professionnel et un astronome amateur. Sa grande chance est arrivée le 18 février dernier, vers 15h30, au cours d'une promenade entre Lossiemouth et Buckle en Ecosse. La soucoupe volante a atterri sur le fossé à seulement quelques mètres de là.
"Une machine magnifique", a rapporté Allingham plus tard. "Environ 50 pieds de largeur et 20 pieds de haut. Fabriqué en métal, plus brillant que l'aluminium. Lorsque je me suis avancé vers elle, une trappe dans la partie inférieure s'est ouverte et un homme a sauté gracieusement. Je lui ai fait un signe de la main et il m'a fait signe en réponse. Puis nous nous sommes juste regardé pendant un moment."
"Nous étions tous deux à peu près semblables - environ 5 pieds 8 pouces, vers le même âge (32), les cheveux courts et noirs. Les vêtements, bien sûr, étaient tout à fait différents. Il avait une sorte de tunique qui l'enveloppait complètement jusqu'au cou, ne laissant que ses mains libres. Une chose a surtout attiré mon attention: son nez, ou plutôt deux petits tubes qui émergeaient de ses narines, reliés par une barre de métal pas plus épais qu'une allumette."
- * -
REFLECHISSANT VITE, Allingham a décidé que sa responsabilité à la fois celle d'un scientifique et d'un terrien et lui imposait de prendre l'initiative de la conversation. Dans une tentative d'ouverture évidente, il a pointé un doigt interrogatif vers le ciel.
"L'homme hocha la tête affirmativement et sourit", a déclaré Allingham. "Il a eu un sourire charmant. J'ai dit 'Mars' et il a répété 'Mars' dans une voix qui ne peut pas être décrite, mais pourrait être comparée au son de l'eau de source".
Après ce début prometteur, la conversation est retombée. D'autres questions n'ont produit que peu de nouvelles informations sur la vie sur Mars ou le fonctionnement des soucoupes volantes. Il a été établi, cependant, que les martiens avaient également fait des voyages à Vénus et avaient atterri sur la lune. Enfin, le martien, qui a montré un incroyable manque de curiosité à propos d'Allingham, a décidé qu'il était temps de partir.
- * -
AVANT de partir, cependant, il accepta de poser pour quelques instantanés de lui-même et de sa machine. Malheureusement, avec tout son savoir-faire sur les oiseaux, l'astronomie et les discours interplanétaires, M. Allingham s'est avéré être un piètre photographe. Son film développé ne montrait que le dos flou mais étonnamment humain du voyageur de l'espace repartant. L'image de la soucoupe a toute la définition d'un oeuf mal poché.
Bien qu'Allingham ait écrit un livre sur son expérience et ait la meilleure chance de gagner la récompense de M. Pre, il n'a pas de monopole sur le marché du martien. Au cours des dernières semaines, les journaux européens ont été inondés de dizaines de rapports à peine moins intrigants.
Dans la nuit du 10 septembre, près de Quarouble, dans le nord de la France, une machine oblongue d'environ 10 pieds de long a atterri sur une voie ferrée à quelques mètres de la maison d'un fermier, Marius Dewilde. Deux petites créatures semblables à des hommes en ont émergé, habillées de costumes qui ressemblaient à des tenues de plongeurs. Alors que M. Dewilde marchait vers la machine, il a été paralysé par une lumière verte. Au moment où il s'est rétabli, la machine s'était élevée dans le ciel. Une enquête plus approfondie a montré des éraflures symétriques sur les traverses de chemin de fer en bois, suggérant que l'objet avait reposé sur un train d'atterrissage tripode.
Le même soir, un agriculteur nommé Antoine Mazaud du plateau de Millevaches dans le sud de la France a donné un rapport similaire aux autorités locales. À la maison, Mazaud s'était retrouvé soudain face à face avec un petit inconnu mystérieux, portant quelque chose qui ressemblait à un casque. Le fermier Mazaud a prudemment étendu sa fourchette. L'inconnu, au contraire, tendit la main dans un geste d'amitié, marcha, poussa quelques sons et embrassa Mazaud sur la joue. Avant que l'agriculteur puisse récupérer son équilibre, l'intrus aimable avait escaladé la haie de la route et entra dans un engin en forme de cigare qui a décollé avec un léger bourdonnement.
- * -
LE 24 SEPT. à 10 heures dans les montagnes de Gardunha près de la frontière espagnole, trois paysans portugais ont été surpris par une sphère volante qui a atterri dans un terrain à 200 mètres d'eux. Cette fois, deux grandes créatures ont émergé dans des tenues métalliques brillantes et ont commencé à collecter de l'herbe et des pierres dans une boîte brillamment polie. Voyant les paysans, ils les ont invité par des gestes à grimper dans leur machine, où des ombres en mouvement pouvaient être vues derrière la section centrale semi-transparente. Lorsque l'offre a été refusée, les étrangers ont disparu à travers une trappe. Quelques secondes plus tard, la sphère a décollé verticalement et a rapidement disparu.
Le 8 octobre à 7h15 du matin, un cantonnier nommé Gustave Narcy était sur un vélo pour aller travailler près de Wassy, une banlieue de Paris, lorsqu'il a remarqué une créature inhabituelle qui sortait d'un cigare de 30 pieds. La description de Narcy était très précise. L'inconnu avait 3 pieds et 11 pouces de hauteur. Son corps était couvert de poils. Il portait un grand corset orange et un casque en peluche. Un instant de regard mutuel s'ensuivit après quoi Narcy dit bonjour. L'inconnu, apparemment farouche, retourna dans son fuselage et s'envola. Une enquête sur le terrain a révélé des marques de glissement sur l'herbe et une étrange substance laiteuse.
- * -
DES RAPPORTS COMME ceux-ci sont pris en vrac, choisis au hasard dans des centaines d'incidents similaires, qui ont été portés à l'attention du public au cours des deux dernières semaines. Les histoires ont un mélange intéressant de diversité et de cohérence. Les bidules volants sont toujours lumineux de jour comme de nuit. Ils sont décrits comme des soucoupes, des champignons, des cigares, des barils, des bananes, des sphères et des pots de chambre. Les pilotes varient en taille et en garde-robe, allant des nains aux géants. Dans tous les cas, les visiteurs ont été représentés comme plutôt timides. Dans plusieurs cas, l'utilisation d'armes inoffensives a été signalée - dans plusieurs autres, les intrus ont montré un intérêt à collecter des spécimens végétaux et minéraux à portée de main.
Les scientifiques ont eu beaucoup d'explications. Un rapport de la Russie selon lequel l'été dernier a été exceptionnellement chaud sur Mars a conduit à la déduction journalistique que les martiens viennent pour prendre l'air frais. Cet été en Europe de l'Ouest n'a pa vraiment été chaud. En Afrique, le vice-président de l'association astronomique de Nairobi suggère que Mars mène actuellement une étude géographique de la terre concentrée sur l'Europe et l'Afrique. Les politiciens commencent également à agir: en France, Jean Nocher, député gaulliste du district de la Loire, a formellement demandé une enquête du Secrétariat de l'Air.
Tout cela, probablement, prouve très peu. Sauf que les gens en Europe aujourd'hui ont des choses plus sérieuses à craindre que de réarmer les Allemands. Et si M. Pre de Locronan est stupide, il a en tout cas beaucoup de compagnie.
[Ref. cia1:] CIA:
INFORMATION VENANT DE
DOCUMENTS OU EMISSIONS DE RADIO DE L'ETRANGER
PAYS: | Non-Alignés | DATE D'INFORMATION: | 1954 | |
SUJET: | Militaire, Objets Volants Non Identifiés | |||
PUBLIE DANS: | Journaux quotidiens | DATE DE DISTRIBUTION: | 29 octobre 1954 | |
PUBLIE A: | Comme indiqué | NOMBRE DE PAGES: | 5 | |
DATE DE PUBLICATION: | 31 juillet - 20 septembre 1954 | |||
LANGUAGES: | Divers | EN SUPPLEMENT AU RAPPORT N.: | ||
[Censuré] | [Censuré] | CES INFORMATIONS N'ONT PAS ETE EVALUEES | ||
SOURCE: | Comme indiqué |
OBSERVATIONS D'ENGINS VOLANTS NON IDENTIFIES
31 JUILLET - 20 SEPTEMBRE 1954
EUROPE DE L'OUEST
[... (Rapports concernant d'autres pays) ...]
France
[... (Rapports précédents)]
SUPPOSE PILOTES DE "SOUCOUPE VOLANTE" ETAIENT DES CONTREBANDIERS -- Paris, Franc-Tireur, 16 sep. 54
(Ce qui suit est une information additionnelle concernant les rapports de deux cas cités dans le compte-rendu FBIS du 14 septembre 1954.)
Deux des supposés récents atterrissages (du 10 septembre) de "soucoupes volantes" en France sont considérés par la police de l'air locale comme n'étant rien de plus que des avions utilisés en contrebande. En outre, dans un cas, un fermier du département de Corrèze a déclaré que le pilote avait prononcé des mots inintelligibles; mais le fermier n'était certainement pas polyglotte et pouvait avoir été facilement abusé. Dans l'autre affaire, dans le département de Valenciennes, le témoin peut avoir été sincère, mais il devrait être noté qu'il a subi un traumatisme crânien, un an auparavant, et connaissait depuis quelques troubles nerveux. Il est vrai, cependant, que dans le dernier cas, la police de l'air trouva quatre marques inhabituelles sur la voie ferrée, près de l'endroit indiqué par le témoin, traces qui n'ont pas pu être faites par les outils des ouvriers travaillant sur la voie.
[... (Fin des rapports pour la France)]
Note: "l'autre affaire" est l'affaire Maris Dewilde, se référer au dossier correspondant du 10 septembre 1954 à Quarouble, Nord.
[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:
L'auteur indique que quelques jours après le rapport venu de Quarouble, est venu un rapport de Clermont Ferrand, dans la région isolée de montagnes de l'Auvergne: Antoine Mazaud, marchant au crépuscule le long d'un sentier piéton isolé vers une hameau nommé Ussel, avait rencontré un être casqué de quatre pieds six pouces de taille, qui a échangé une poignée de main avec lui et l'a embrassé sur les deux joues.
Cet être parlait une langue étrange, puis a tourné et sauté dans un en objet en forme de cigare de 12 pieds de long; lequel a décollé verticalement dans le ciel, et a disparu à l'ouest à grande vitesse.
Mazaud a informé la police, qui a seulement secoué leurs têtes et en ont parlé au propriétaire du bistrot local dont les clients ont ri de Mazaud; ce qui ne lui a pas fait plaisir.
L'auteur indique plus loin dans son livre qu'en France en 1954, à Bugeat, un homme a allégué que des êtres d'apparence normale ou un être d'apparence normale s'est approché, l'a embrassé, a bavassé de façon inintelligible, est ensuite entré dans une soucoupe en forme de cigare de dix pieds de long et a décollé.
[Ref. gbr1:] GRAY BARKER:
L'histoire de Dewilde fut quelque peu confirmée, et une touche strictement freudienne fut injectée, quand, le soir même, un fermier nommé Antoine Mazaud, du Plateau des Millevaches, dans le sud de la France.
Il marchait à la maison quand il est tombé pile sur un petit gars portant ce qu'il pensait être un casque de protection. Bien que l'agriculteur ne soit pas très effrayé, il a décidé de jouer la sécurité et a tenu sa fourchette d'une manière menaçante.
Mais le petit étranger ne fut pas offensé: il tendit la main dans un geste d'amitié, et quand Mazaud posa sa fourche, la créature marcha vers lui, dit quelques mots inintelligibles et l'embrassa sur la joue.
Avant que Mazaud ne retrouve son équilibre, le soucoupien grimpa sur une haie de route, sauta dans un engin en forme de cigare et s'éloigne avec un bourdonnement.
[Ref. mtn1:] MARC THIROUIN:
L'affaire Mazaud -- On se souvient de l'aventure survenue à ce cultivateur de Corrèze qui affirmait avoir été embrassé par un passager de S. V., le 10 sept. 1954. Les interrogatoires subis par M. Mazaud se multiplièrent tellement qu'à la fin, excédé, il revint sur ses dires et admit que l'être ne l'avait pas embrassé. Nous en étions restés sur cette déclaration lorsque notre correspondant, M. Avignon fit une contre-enquête et reçut du témoin la confirmation écrite et signée de sa première version.
[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:
10 septembre [1954]
20 h 30: Mouriéras-de-Bugeat (à 40 km AVDO de Tulle--Corrèze): humanoïde + engin enforme de fuseau au sol.
[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:
Jimmy Guieu rapporte que le 10 septembre 1954, à 20:30, près du hameau de Mouriéras en Corrèze, sur le plateau de Millevaches, M. Antoine Mazeau, un cultivateur de 50 ans, rentrait après avoir travaillé dans le champ.
Sur un sentier, à 1500 mètres de chez lui, il a rencontré un individu inconnu, de taille normale, coiffé d'un casque analogue à ceux que portent les motards mais sans oreillères. L'individu marchait vers lui.
M. Mazaud et l'individu se surprirent l'un l'autre en réalisant leurs présences respectives, et M. Mazaud esquisse un geste de défense avec la fourche qu'il portait sur l'épaule, tandis que l'individu s'avance alors vers lui en souriant, les mains tendues, pour le convaincre de ses bonnes intentions. L'individu parle, mais ses paroles sont incompréhensibles pour M. Mazaud. L'individu prend les mains de M. Mazaud dans les siennes et "les serra avec chaleur."
M. Mazaud n'étant pas encore revenu de sa surprise, l'individu enjamba le talus qui bordait le sentier et sauta dans un engin bizarre ayant la forme d'un gros cylindre métallique ayant de 3 à 4 mètres de long. L'appareil, non éclairé, décolle à la verticale en émettant un curieux bourdonnement de ruche et disparut en direction de l'Ouest.
Jimmy Guieu ajoute que les dires de M. Mazaud ont été déformés par certains, qui ont écrit qu'il avait été embrassé par l'individu, tandis qu'en réalité l'individu n'a fait que serrer les mains de M. Mazaud en signe d'amitié.
Jimmy Guieu indique que M. Mazaud a été longuement interrogé par le Lieutenant de Gendarmerie d'Ussel et a maintenu formellement ses déclarations, mais en déplorant le tapage qui avait été fait autour de son aventure. La Gendarmerie avait été prévenue 5 jours après les faits, s'est rendu sur place et n'a pas trouvé de traces à l'emplacement de l'atterrissage.
Jimmy Guieu ajoute enfin que les accents de sincérité de M. Mazaud et l'absence de contradictions dans son récit ont convaincu les enquêteurs de la justesse de son récit, et que M. Mazaud était honorablement connu et n'avait pas la réputation ni d'un farceur ni d'un visionnaire.
[Ref. aml1:] AIME MICHEL:
Aimé Michel offre un récit vivant des événements, dont la substance est ce qui suit. Il note que dans cette région peu peuplée, tout le monde connaît tout le monde et un "inconnu" est en soi une étrangeté.
Le 10 septembre 1954, Antoine Mazaud robuste paysan quinquagénaire calme et sensé, vient de passer l'après-midi à travailler dans son champ d'avoine. A 20:30, alors que la nuit tombe, il met sa fourche à l'épaule et prend le chemin creux surplombé par les monts Monneidières et qui serpente entre deux haies et mène à sa maison du hameau de Mouriéras, près de Bugeat, à 1.5 kilomètre de l'endroit où il se trouve.
A la hauteur d'un petit bois, il pose sa fourche pour fumer une cigarette, pendant une ou deux minutes, puis reprend sa fourche et sa marche. Michel reprend le récit de M. Mazaud:
"A peine avais-je fait quelques pas, que, dans l'obscurité commençante, je me trouvais nez à nez avec un "personnage" inconnu accoutré de façon bizarre. De taille moyenne, le "personnage" avait une espèce de casque sans oreillères, un peu comme les motocyclistes. Mon premier réflexe fut d'empoigner ma fourche. J'étais glacé de peur. "L'autre" aussi était immobile. Soudain, tout doucement, il s'avança vers moi, en faisant avec son bras une espèce de geste au-dessus de sa tête. Je crus comprendre qu'il voulait me calmer, me saluer peut-être, ou m'exprimer son amitié. Son autre bras se tendait vers moi, mais je n'eus pas l'impression d'une menace, au contraire. Je ne savais que faire. Après un moment d'affolement, où je me demandais à qui ou à quoi j'avais affaire, je pensais qu'il s'agissait d'un fou qui se serait déguisé. Comme il continuait à s'avancer lentement vers moi en faisant des gestes bizarres, j'en déduisis qu'il n'avait pas l'intention de m'attaquer. Il était devant moi. Alors tenant toujours ma fourche dans ma main droite, je lui tendis la gauche, un peu hésitant. Il la saisit vivement et la serra très fort, puis brusquement, me serra contre lui, en attirant ma tête contre son casque. J'étais sidéré. Tout cela s'était déroulé dans un silence complet. Revenant de ma stupeur, je m'enhardis à lui dire bonsoir. Il ne dit rien, passa devant moi et s'éloigna de quelques mètres dans l'ombre épaisse du bois. Il me sembla qu'il se mettait à genoux. Quelques secondes après, j'entendis un sifflement léger comme un bourdonnement d'abeille et vis s'élever entre les branches vers le ciel un espèce d'appareil sombre qui me parut avoir la forme d'un cigare renflé d'un côté et long de trois ou quatre mètres. Il passa sous les fils à haute tension et disparut dans le ciel vers l'Ouest en direction de Limoges. C'est à ce moment-là que je repris mes esprits. Je m'élançais dans la direction où il avait disparu, mais c'était trop tard, évidemment."
A 20:50, Antoine Mazaud arrive chez lui. Sa femme l'interroge sur ce qui s'est passé, car il est pâle et ses mains tremblent. Pressé par sa femme, il accepte de lui donner son récit de la rencontre, mais lui demande de ne pas en parler à d'autres, par crainte des moqueries. Mme Mazaud racontera cependant toute l'histoire à sa voisine, sous promesse de n'en rien répéter, celle-ci fit de même, et dès le lendemain, tout le monde dans le secteur était au courant.
Le 12 octobre, le lieutenant de la Gendarmerie d'Ussel ouvre son enquête et interroge Mazaud, d'abord fâché et réticent, mais qui finit par raconter les événements. Sur les lieux de la rencontre, les gendarmes ne trouvent aucune trace, aucun indice. Michel note que deux jours s'étaient écoulés et qu'il avait beaucoup plu.
Les gendarmes ne purent en rien prouver que Mazaud mentait, et ne purent en rien prouver qu'il disait vrai. Ils cherchèrent à vérifier la réputation de l'homme, elle était excellente, Mazaud étant décrit comme un homme taciturne, travailleurs, équilibré et dépourvu de la moindre imagination. Michel extrait un article par un journaliste de "Combat" venu enquêter:
"Il y a dans ses déclarations un indiscutable accent de sincérité. Il n'a pas, tant s'en faut, la réputation d'un farceur ou d'un illuminé, et les enquêteurs n'ont pas relevé la moindre faille ou la moindre contradiction dans ses déclarations."
Michel note que le commissaire des Renseignements Généraux de Tulle dit avoir été "frappé comme tout le monde su sérieux de celui qui fut le témoin involontaire de cet étrange phénomène."
Michel indique que les autorités auraient sans doute classé l'affaire comme histoire à dormir debout, si il ne s'était pas révélé au cours de l'enquête que le même soir, quelques instant après que M. Mazaud ait vu partir l'engin en direction de Limoges, vers l'Ouest, des habitants de Limoges avaient effectivement aperçu un objet volant dans le ciel, arrivant de l'Est et allant en direction de l'Ouest, décrit comme un disque rougeâtre qui laissait échapper une traînée bleuté. Ces témoignages ont été recueillis par la police avant que la rencontre de M. Mazaud ait put avoir été connue des habitants de Limoges. Michel note entre autre le témoignage de M. Georges Frugier, trente ans, qui rapporta son observation dès le soir du 10 Septembre, en ayant noté l'heure avec certitude: quelques instants après 20:30. Michel ajoute que la famille de M. Frugier ne prit pas son témoignage au sérieux avant le 14 Septembre, date à laquelle les journaux mentionnent l'observation de M. Mazaud.
Michel ajoute plusieurs précisions. Ainsi, il semble que M. Mazaud ait regretté de ne pas avoir "tué" l'inconnu "à coup de fourche pour savoir ce que c'était." C'est là, si cela est vraiment un propos de M. Mazaud, une indication ferme que pour lui, l'inconnu n'était pas un humain. Par ailleurs, la nature de l'inconnu, si l'on s'en tient au récit de Mazaud donné par Michel, est humaine: rien ne laisse penser le contraire.
Pour ajouter à la difficulté, Michel note que sur le moment, Mazaud n'avait pas eu la pensée que son visiteur pouvait être un être extraterrestre, que l'idée de "Martiens" et de "soucoupes volantes" lui était inconnue, et que c'est par la suite, avec les suggestions de la presse entre autre qu'il a fini par désigner son inconnu comme: "mon Martien."
Enfin, Aimé Michel note avec justesse que M. Mazaud n'a en rien le profil d'un "contacté" du type "Adamski" en ce sens que rien ne laissait prévoir à son entourage qu'il allait rencontrer un "Martien", et que suite à sa rencontre, Mazaud n'a pas été changé, il n'a notamment pas monté de culte. Il a rencontré un "Martien," et cela s'arrête là.
[Ref. mcs1:] "MICHEL CARROUGES":
Michel Carrouges indique que l'observation Mazaud est l'un ces cas dans lequel un pilote de soucoupe a touché la main ou l'épaule du témoin.
[Ref. hdl1:] "HISTOIRE DE L'INSOLTE":
Les commentaires et les résumés [sur le livre du Britannique Cédric Allingham qui racontait ses prétendus contacts avec des "Vénusiens" à Lossiemouth] publiés dans les journaux français impressionnèrent un cultivateur de la Corrèze. Antoine Mazaud annonça, le 11 septembre 1954, qu'un Martien casqué l'avait embrassé, la veille, à la tombée de la nuit, dans un chemin de terre qui conduit au hameau de Mourieras.
Le 10 septembre, à 19 heures 15, Antoine Mazaud, après avoir attaché une dernière botte d'avoine, quitta son champ et s'engagea dans le sentier qu'il prenait chaque jour pour se rendre chez lui. A 500 mètres du champ, il aperçut auprès d'un buisson une silhouette curieuse. Dans sa déclaration aux journalistes, il reconnut avoir eu peur: "L'homme n'était pas d'ici... Il avait des vêtements sombres et il portait sur la tête un gros casque comme les motocyclistes. Il était tout petit et il se balançait en marchant d'une jambe sur l'autre. Il venait vers moi, en baissant la tête... J'hésitais à avancer. J'avais peur d'être attaqué et je serrais bien fort le manche de ma fourche... Il s'approchait. D'un seul coup, il se trouve devant moi. Il me tend la main. Je ne pouvais pas refuser... Je lui tends la mienne. Il me la serre à craquer et voilà qu'il me tire vers lui et m'embrasse sur la joue, sans lever la tête... Je n'ai même pas eu le temps de comprendre ce qui m'arrivait qu'il avait déjà filé..."
M. Mazaud s'enfuit à son tour. Ayant entendu un bruit de moteur, il se retourna et aperçut un oeuf brillant qui mesurait 5 à 6 mètres: "J'ai regardé la machine s'élever tout doucement et monter dans le ciel, au-dessus de la route de Tarnac..." Le baiser du Martien fit grand bruit. On publia le portrait d'Antoine Mazaud, "l'homme qui a embrassé un Martien". II allait devenir célèbre, lorsque les enquêteurs de la brigade de Tulle communiquèrent les résultats de leurs travaux. Antoine Mazaud avait dit: "L'être que j'ai rencontré était tout petit... il m'a embrassé sans lever la tête..." Or, Antoine Mazaud mesurait 1,80 mètre...
Ce petit mensonge ne ralentit pas la course des oeufs volants et des globes lumineux.
[Ref. jve8:] JACQUES VALLEE - "FLYING SAUCER REVIEW":
Date | Lieu | Pays | Observé par | Description des "Pilotes" | Total |
10 sept. 1954 | Mouriéras | France | Mazaud | Un être de taille moyenne, casques sans oreillères, apprache gentiment en gesticulant avec son bras au-dessus de sa tête, l'enserre et serre les mains. | 1 |
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
116 | -001.92600 | 45.61650 | 10 | 09 | 1954 | 20 | 30 | 105 | MOURIERAS-CORREZE | F | 0111 | 2C | 038 |
[Ref. cln1:] CORAL ET JIM LORENZEN:
Les auteurs indiquent qu'à Mourieras, France, le 10 septembre 1954, un fermier retournant à la ville à la tombée de la nuit a vu un homme de taille moyenne, portant un casque, qui a fait des gestes amicaux et est entré dans les broussailles, et ensuite objet en forme de cigare estimé de 16 pieds de longueur a décollé.
[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:
10 Septembre 1954, 20h30. Mouriéras (France).
Un fermier, M. Mazaud, regagnait son domicile lorsqu'il se vit soudain en face d'un être casqué, de taille moyenne, faisant des gestes amicaux, qui s'en alla dans les broussailles. L'être entra dans un objet en forme de cigare d'environ 4 mètres de long qui s'envola en direction de Limoges. Quelques minutes plus tard des témoins de Limoges rapportèrent avoir vu un objet rouge, en forme de disque, laissant une traînée bleuâtre. (7; M 40)
Antoine Mazaud, en 1954. |
[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:
L'auteur indique que le 10 septembre 1954, un fermier qui revenait de Mouriéras à la tombée de la nuit s'est soudain trouvé face à face avec un être casqué de grandeur moyenne qui lui a fait des gestes amicaux, puis s'en est retourné, est entra dans un buisson, et a pénétré dans un objet en forme de cigare d'environ 4 mètres de long qui s'est envolé.
[Ref. aml2:] AIME MICHEL:
[...]
Pour le premier récit qui va suivre [ldl1], le fait intéressant (si l'on peut dire!) est que le témoin est mort et que c'est son épouse qui parle. Il y a lieu selon moi, d'accorder une plus grande créance à ce récit indirect, car il est évident que M. Mazaud dut se montrer plus confiant à l'égard de son épouse qu'à l'égard de mon correspondant. Et Mme Mazaud, d'autre part, peut parler à froid, sachant que l'intérêt suspect des journaux (si néfaste en temps de vague) n'existe plus.
Je m'étais longuement interrogé sur l'apparence humaine de l'être observé par M. Mazaud. Etait-ce un homme? Un humanoïde très humain? Il semble que la contre-enquête ait tranché: c'était un homme, un homme terrestre. Ce cas est donc à rapprocher de celui du Lac de Saint-Point (1) également rapporté dans mon livre, et implique les mèmes immenses questions (quoique la jeune femme témoin du Lac de Saint-Point, effrayée du bruit fait autour d'elle, m'ait écrit par la suite qu'elle avait peut-être mal vu): les O.V.N.I.S. ont-ils des comparses parmi nous? Utilisent-ils des hommes, enlevés à la Terre? Les petits humanoïdes eux-mêmes sont-ils des produits d'élevage obtenus à partir de souches humaines, avec hypercéphalisation artificielle, réduction des organes végétatifs et de la taille, modification des sens, etc...? Ou encore, selon une théorie plus subtile, les similitudes, différences et aberrations perçues par le témoin sont-elles imputables à une impuissance de notre pensée intégratrice devant un phénomène qui la dépasse?
[...]
[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:
Les auteurs indiquent que leurs informations pour le cas de Mourieras, commune de Bugeat, Corrèze, du 10 septembre 1954, vers 20:30, a comme source des coupure de presse et leurs dossiers personnels.
Ils indiquent que pour ce "classique", le cultivateur Antoine Mazaud, rentrant de son travail dans les champs, a rencontré un être étrange de taille moyenne coiffé d'une sorte de casque de motocycliste. Il y a eu surprise réciproque, et le cultivateur a raconté:
"Mon premier réflexe fut de me servir immédiatement de ma fourche, que je serrais fortement dans ma main droite, car je n'étais pas rassuré du tout. J'étais figé sur place par la peur. Puis, tout doucement, il s'est avancé vers moi, tout en faisant des salamalecs et en tendant une main. Quand il fut à ma hauteur, je lui tendis la main gauche, qu'il étreignit très fort. Puis, me tirant d'un geste sec, il m'embrassa sur les deux joues. J'en suis resté "baba". Il n'avait pas prononcé une parole. M'enhardissant, je lui dis: "Bonsoir!" Il ne répondit rien, passa devant moi, et s'éloigna de quelques mètres. Dans l'ombre épaisse du bois, il me sembla qu'il se mettait à genoux. J'entendis alors un léger sifflement. Puis une sorte de cigare, plus gros à l'avant qu'à l'arrière, s'éleva vers le ciel, presque à 1a verticale. Il passa sous les fils à haute tension et disparut en direction de Limoges."
Les auteurs indiquent que l'enquête ouverte par la gendarmerie d'Ussel permit d'établir que ce soir du 10 septembre 1954, peu après 20:30, des habitants de Limoges avaient aperçu dans le ciel, volant d'ouest en est, un disque rougeâtre qui laissait échapper une traînée bleutée. Le rapport de ces témoins avait été recueilli avant que l'aventure d'Antoine Mazaud ait été publiée dans la presse.
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:
10 septembre 1954. Heure: 20 h 30 L'affaire Mazaud.
"Qui avez-vous rencontré?"
"'Qui? Vous feriez mieux de demander quoi"
Après avoir travaillé toute la journée, le fermier français M. Antoine Mazaud est rentré chez lui le soir du 10 septembre à 20h30. Lorsqu'il atteignit sa porte d'entrée, son apparence choqua sa femme. Madame Mazaud lâcha: "Es-tu malade? tu semble pâle; et tes mains tremblent. Que s'est-il passé?"
Son mari a répondu: "Non, mais j'ai vécu une expérience bizarre - une rencountre vraiment inexplicable."
Inquiète, la femme le pressa: "Qui as-tu rencontré?"
Il a répondu: "Qui? Tu ferais mieux de demander quoi. Je vais te le dire. Mais je t'interdis de le dire à personne. Je ne veux pas de problème."
Selon M. Mazaud, il avait arrêté de travailler, avait porté sa fourche à l'épaule et entamé la longue marche vers la maison sur le chemin de terre qui serpentait à travers les collines épaisses de haies. En chemin, il fit une pause et roula une cigarette, puis repartit. Il a dit à sa femme:
"Je n'avais fait que quelques pas, quand dans l'obscurité du début je me suis retrouvé face à face avec un être étrange habillé d'une manière particulière. Il était de taille moyenne et portait une sorte de casque, sans oreillettes, un peu comme un casque de moto."
"Ma première pensée a été de me défendre avec ma fourche."
"J'avais vraiment peur. L'autre était également immobilisé. Puis, très lentement, il s'est approché de moi, faisant un geste au-dessus de sa tête avec un bras. Je pense qu'il voulait me calmer, peut-être pour me saluer ou pour exprimer son amitié. Son autre bras a été tendu vers moi mais pas de manière menaçante."
"Je ne savais pas quoi faire. Après un moment de panique, pendant lequel je me demandais à qui et à quoi j'avais affaire, j'ai pensé que c'était peut-être un fou qui s'était déguisé. Comme il continuait à venir lentement vers moi, faisant des gestes étranges comme des salamalecs, j'ai décidé qu'il n'avait pas l'intention de m'attaquer."
"Il était devant moi. Puis, comme je tenais toujours ma fourche dans ma main droite, je lui ai offert ma main gauche, hésitante. Il l'a prise, l'a secouée très fort puis, brusquement, en tirant ma tête contre son casque. Tout cela s’est déroulé dans un silence complet."
"Je me remettais de ma stupeur. J'ai pris courage et lui ai parlé. Il n'a pas répondu, mais est passé devant et est parti à quelques mètres dans les ombres épaisses des bois. Il m'a semblé alors qu'il s'agenouillait. Quelques secondes plus tard, j'ai entendu une sorte de sifflement bourdonnant et j'ai vu s'élever, presque verticalement, vers le ciel entre les branches une sorte de machine sombre. Elle semblait avoir la forme d'un cigare gonflé d'un côté et d'environ trois ou quatre mètres de long. Il est passé sous les fils à haute tension et a disparu à l'ouest, en direction de Limoges."
"Ce n'est qu'à ce moment-là que ma raison est revenue. J'ai couru dans la direction où il avait disparu mais visiblement il était trop tard." 53.
La source "53" est décrite comme "Liberté de l'Est, 15 septembre 54."
[Ref. qsj1:] MICHEL DORIER ET JEAN-PIERRE TROADEC:
Le 10 septembre 1954 est marqué par deux affaires très étranges. La première se déroule à 20 h 50 avec Antoine Mazaud, cinquante ans, qui revient à sa ferme à Mouriéras (Corrèze). Dans l’obscurité naissante, il se trouve face à face avec un être inconnu, de taille normale, vêtu de façon anormale et portant sur la tête un casque sans oreillères. Le personnage lui prend la main et l’attire contre son casque. Aucune parole n’est prononcée. Après quoi il s’en va. Quelques secondes plus tard M. Mazaud entend comme un bourdonnement d’abeilles, et voit s’élever une espèce d’appareil sombre, de 3 à 4 m de long.
[Ref. re1:] KEVIN RANDLE ET RUSS ESTES:
Les auteurs indiquent que le 10 septembre 1954, à Mourieras, France, un fermier sur son chemin a vu un homme de taille normale portant un casque. L'homme a fait des gestes amicaux, puis finalement s'en est retrourné et a marché dans une forêt. Un instant plus tard un engin en forme de cigare a décollé.
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
1954, 10 septembre
FRANCE, Mourieras-Millevache (Corrèze)
Antoine Mazaud, cultivateur, en rentrant des champs à 20 h 50, rencontra à 1500 m de son habitation dans un chemin entre deux haies, un individu de taille normale, coiffé d'un casque marchant vers lui. Grande surprise de part et d'autre mais Mazaud inquiet, esquissa un geste de défense avec la fourche qu'il portait sur l'épaule. L'individu s'avança rapidement vers lui, souriant, les mains tendues, pour le convaincre de ses bonnes intentions. Tout en prononçant des paroles incompréhensibles il saisit les mains de Mazaud et les lui serra avec chaleur. Puis, avant que Mazaud ne soit revenu de sa surprise, il enjamba le talus bordant le sentier et sauta dans un engin bizarre ayant la forme d'un gros cigare métallique de 3 à 4 m de long. L'appareil qui n'était pas éclairé décolla à la verticale en émettant un curieux bourdonnement de ruche, passa sous les fils à haute tension et disparut vers l'ouest. (Jimmy GUIEU: "Black-out sur les S.V." - Fleuve Noir 1956 - p. 125) (Aimé Michel: "M.O.C." - éd. Seghers, p. 56 à 60)
[Ref. rbn1:] RICHARD BOYLAN, PhD:
Richard Boylan est un ufologue américain. Dans un article intitulé "races extraterrestres: types et apparitions variées" pour le journal du MUFON d'Avril 2000, il a reproduit le résumé du listing Magonia de Jacques Vallée tel quel:
Le 10 septembre 1954 à Mourieras, France, un fermier, M. Mazaud, regagnait son domicile lorsqu'il se vit soudain en face d'un être casqué, de taille moyenne, faisant des gestes amicaux, qui s'en alla dans les broussailles. L'être entra dans un objet en forme de cigare d'environ 4 mètres de long qui s'envola en direction de Limoges. Quelques minutes plus tard des témoins de Limoges rapportèrent avoir vu un objet rouge, en forme de disque, laissant une traînée bleuâtre.
[Ref. jmb1:] JOURNAL MUNICIPAL DE BUGEAT, N. 25:
Dans la cuisine de la ferme familiale de Mouriéras, l'un des hameaux de la commune de Bugeat, Antoine Mazaud, 56 ans, se remémore, une fois encore, la folle succession des événements qu'il vient de vivre: l'enquête de la gendarmerie, la venue du commissaire des Renseignements Généraux de Tulle, les questions des voisins puis celles des journalistes. Et voilà sa photographie à la Une de La Montagne, le quotidien de Clermont-Ferrand! C'est sûr, maintenant: badauds et curieux vont se précipiter pour lui faire raconter ce qui s'est passé le jeudi 10 septembre 1954.
Ce jour-là, à la tombée de la nuit, il traversait à pied le plateau des Piloux à quelques centaines de mètres de Mouriéras. Terre rude et désolée que cette lande de bruyères et de fougères, à peine hérissée de massifs de genêts et de buissons épineux. Après avoir roulé une cigarette, il rentrait chez lui, la fourche à la main, au terme d'une longue après-midi de travail. Soudain, au détour d'un arbuste, Antoine Mazaud se heurta à un inconnu. L'obscurité naissante ne lui permit guère de distinguer les traits du visage de celui qui se trouvait face à lui. Il remarqua que l'homme "se contentait de rester à l'endroit où il était apparu, balançant curieusement sa tête et son corps sans dire un mot. Il portait une coiffure assez singulière. Elle ressemblait à un bonnet très collant de couleur sombre. Ses vêtements étaient également de teinte foncée". Bien qu'interloqué par une telle rencontre, le paysan corrézien se vit pourtant avancer la main vers celle que lui tendait l'inconnu. Tout "en continuant son étrange mimique", ce dernier l'attira alors vers lui pour l'embrasser et s'éloigner immédiatement après.
Là ne s'arrête pas le plus extraordinaire de l'histoire. Antoine Mazaud avait-il seulement fait une vingtaine de mètres qu'il entendit un léger bourdonnement, pareil à celui d'une abeille. Se retournant, il aperçut "un engin de forme allongée qui planait comme un oiseau très près du sol. Il ressemblait à un long cigare de 4 à 5 m. Sa couleur rappelait celle du zinc. Il passa sous les fils électriques et disparut silencieusement dans la nuit" en direction de l'ouest. De retour à son domicile, Antoine Mazaud se tut, de peur de ne pas être cru. Néanmoins, le secret était trop lourd à porter; en soirée, il se confia à sa femme qui, le lendemain, en fit part à ses voisines. A partir de ce moment, la nouvelle s'amplifia et provoqua l'enquête de la gendarmerie.
Celle-ci ne put mettre en doute la sincérité de l'agriculteur de Mouriéras, décrit comme un homme pondéré et jouissant de l'estime de tous dans la région. En revanche, sur le plateau des Piloux aucun indice ne fut relevé. Le mystère resta entier, même si d'autres témoins, à Limoges, déclarèrent avant que ne fut connu "l'atterrissage" de Bugeat, avoir aperçu dans le ciel à la même heure, ce 10 septembre, un disque rougeâtre suivi d'une traînée bleutée se déplaçait d'est en ouest.
Quelques jours plus tard, le 20 septembre, un cultivateur de Lachassagne d'Alleyrat vit, lui aussi, un objet volant lumineux qui se positionna pratiquement au-dessus de son tracteur, lui occasionnant la peur de sa vie... Une nouvelle aubaine pour les journalistes! En cette année 1954 qui correspond à la plus grande vague d'observations françaises d'OVNI - 178 cas d'engins posés au sol ou sur le point d'atterrir et 62 descriptions d'humanoïdes, rappelle Guy Quincy -, les rudes terres de la Haute-Corrèze auraient donc particulièrement attiré les extraterrestres, si tant est qu'ils existent.
(récit tiré du livre de Jean-Michel VALADE "100 ans en Corrèze" (Editions Les Trois Epis à BRIVE)
en vente à la Maison de la Presse à BUGEAT
Ce livre présente 100 événements caractéristiques qui se sont passés en Corrèze (1 par an) de 1901 à 2000
[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
(Cas N° 143 de "Un Siècle d'Atterrissages" - 10 Septembre 1954)
Cas de M. Antoine Mazaud à MOURIERAS, Commune de BUGEAT (Corrèze) relaté dans le livre "MYSTERIEUX OBJETS CELESTES" d'Aimé Michel, édition 1966, page 54: "un crépuscule mouvementé".
Nous étant déplacés à Mouriéras en septembre 1968, nous avons appris que M. Mazaud était décédé depuis 4 ans et que Mme Mazaud se trouvait à MEYMAC. Bien que passablement désappointé nous décidâmes d'effectuer ce nouveau déplacement pour lui rendre visite.
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Cette brave femme, qui répondit de bonne grâce à toutes nos questions, n'ayant pas été un témoin oculaire, il convient donc de faire certaines réserves, dûes au fait que nous nous trouvons dans l'impossibilité d'apprécier l'apport personnel qu'elle risquait d'introduire, à son insu, dans ses déclarations. Aussi nous sommes-nous efforcés, plutôt que de relater toute notre entretien avec elle, de faire apparaître, avec le plus d'objectivité possible, les détails ou les faits tendant à renforcer ou au contraire, à contredire le texte publié par Aimé Michel.
Précisons également, que nous n'avons pu nous rendre sur les lieux mêmes de l'événement (Mme Mazaud étant à MEYMAC lors de notre visite) ce qui constitue indiscutablement une grave insuffisance de notre contre-enquête. Mais nous pensons que, de toute façon, les réponses de Mme Mazaud ne nous étant formulées qu'à partir des explications fournies par son mari, il est probable qu'elle n'aurait pas changé le contenu fondamental de ses propres déclarations. Aussi, les considérons-nous, jusqu'à preuve du contraire, comme véridiques, car, pas plus que nous-mêmes, au cours de la conversation, elle n'était en mesure d'apprécier l'incidence que pourrait prendre telle ou telle donnée, dont elle aurait volontairement dénaturé l'exactitude, sur les conclusions que nous serions amenés à dégager.
L'analyse des 2 récits, nous a montré un grand nombre de points de concordance, qu'il nous paraît inutile d'énumérer, pour autant que ces points ne servent pas de support à une appréciation ou une interprétation subjective différente. Les points de divergence, moins nombreux, qui nous ont semblé tout d'abord d'apparence anodine, portent essentiellement sur le lieu de l'observation, son environnement et les détails chronologiques de la rencontre:
Dans le texte d'Aimé Michel, M. Mazaud, rentrant à sa ferme en empruntant un chemin creux bordé de haies et s'étant arrêté à proximité d'un petit bois pour rouler une cigarette, se trouve nez à nez, après avoir repris sa marche, avec un "personnage inconnu accoutré de façon bizarre"! Retenons également qu'à la fin de la rencontre ce "personnage" s'éloigna de quelques mètres, dans l'ombre et pèse du bois, et qu'il sembla s'agenouiller.
Mme Mazaud nous donne une description apparemment différente (car il s'agit du même lieu) et nous signale un détail dont ne fait pas état Aimé Michel. D'après elle le chemin creux bordé de haies et de taillis, dans lequel marchait son mari, débouche brusquement sur un espace libre dépourvu d'arbre et d'arbuste (champ, prés...) et sur cet espace, a 10 ou 15 pas, stationne un engin agricole genre tracteur ou moissonneuse-lieuse ou batteuse.
Venons en maintenant à l'examen des détails de la rencontre:
D'après le récit que lui fit son mari, c'est en émergeant brusquement à découvert (les haies bordant le chemin creux cessant net) qu'il aperçut le "personnage". Il semble que les 2 protagonistes se découvrirent simultanément, l'un parce que étant dans le chemin, ne pouvait voir l'espace libre caché par les haies et les taillis, l'autre pour la même raison, ne pouvait apercevoir ce qu'il y avait dans le chemin, et marquèrent l'un et l'autre un mouvement de surprise. Mme Mazaud n'a pu évidemment être formelle sur ce point, mais elle pense se souvenir que son mari lui avait dit: "qu'il s'étaient arrêtés tous les deux à 5 ou 6 mètres l'un de l'autre", ce qui sous-entend très que le "personnage" se déplaçait lui aussi.
Enfin, relevons dans son récit, que son mari ne vit pas "l'inconnu qui sembla s'agenouiller". (Nous avons insisté sur ce point, car pour nous, en premier lieu, il contredisait le récit d'Aimé Michel, et nous en étions un peu déçus).
Il ne vit pas non plus l'engin s'élever entre les branches, mais derrière les engins agricoles).
Nous avons également quelques divergences sur des éléments ayant trait aux impressions ou aux conclusions prêtées à M. Mazaud: "J'étais glacé de peur"... "Je pensais qu'il s'agissait d'un fou qui se serait déguisé" pour Aimé Michel.
"J'étais interloqués, méfiant"... "Un pauvre bougre, un peu demeuré, drôlement accoutré" pour Mme Mazaud.
Les termes employés ne s'opposaient pas, tout au plus, différaient-ils par une notion de degrés. Ce qui nous parut encore moins important que les petites divergences portant sur les lieux, les gestes, etc... D'autant plus, que pour les uns et les autres, exposés par deux conteurs différents, nous n'espérions qu'un recoupement des deux récits, sans qu'ils soient absolument, et en tout point, identiques!
Mais en mettant au propre la rédaction de cette contre-enquête, une remarque de Mme Mazaud nous intrigua:
Le fait le plus marquant qui avait littéralement sidéré M. Mazaud, n'avait pas été la rencontre avec l'inconnu et tout ce qu'elle comportait de bizarre, mais l'apparition de la masse volumineuse apparemment très lourde qui s'élevait silencieusement derrière les engins agricoles et démarrait à grande vitesse presque instantanément, toujours silencieusement, donnant ainsi une impressionnante démonstration de puissance et cela sans aucun bruit de moteur, autre qu'un bourdonnement, qu'il décrivit comme celui que ferait une guêpe ou une abeille évoluant à proximité de son visage.
"Mon mari avait fait la guerre de 14 18 dans les chars d'assaut et il ne pouvait pas comprendre qu'une chose pareille puisse se faire sans qu'on puisse entendre le fracas du moteur!"
Et il rentra chez lui, encore complètement abasourdi et inquiet, pris d'une peur rétrospective, l'affaire prenant un caractère presque surnaturel.
Nous avons alors longuement réfléchi!
En présence de deux récits, émanant de deux personnes différentes, basés l'un et l'autre sur l'exposé des faits par un autre témoin, l'un par Aimé Michel, nous incite à considérer le phénomène vivant (nous englobons dans cette appellation tout ce qui touche à la rencontre) comme étant le plus percutant dans l'esprit de M. Mazaud. L'autre, par Mme Mazaud nous indique, sans insistance particulière sur ce point, et sans minimiser l'importance des réactions
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émotionnelle du témoin en présence du "phénomène vivant" que ce qu'il a le plus marqué a été le phénomènes physique" (départ silencieux de l'engin).
Nous avons essayé de discerner le "Pourquoi?" et nous nous sommes demandé si, devant la multiplication des détails sur le "phénomène vivant" dans les 2 récits, et la relative pauvreté de ces mêmes récits sur le "phénomène physique", la quantité des éléments d'information sur le premier, n'altérait pas nos conclusions sur sa véritable valeur qualitative?
Nous avons repris l'analyse des récits en tenant compte, non seulement, des faits, mais aussi des réactions de M. Mazaud, en tant qu'homme, face à deux phénomènes distincts dans une situation géographique et temporel presque identique où, seule, se trouve modifiée, la nature de ces phénomènes.
Nous pensons que dans l'un et l'autre cas, le pouvoir réactionnaire du Témoin relève du même processus mental, partant de l'observation ou de la perception des éléments extérieurs qu'il apprécie comparativement, selon son équation personnelle, aux éléments de connaissance dont l'ensemble constitue son patrimoine sensoriel, intellectuels, mental et psychique. En d'autres termes, il observe, reconnaît (ou non) un ou plusieurs éléments extérieurs, se détermine et prend l'initiative éventuelle qui lui semble la mieux adaptée au bilan comparatif qu'il est en mesure d'établir. (Ce qui ne veut pas dire que ce processus ne soit pas entaché d'erreurs, soit dans l'observation où la perception, soit dans le bilan comparatif ou dans le choix de l'initiative).
Or, quelles ont été les réactions ou les initiatives de M. Mazaud?
"Je lui tendit la main gauche... Je m'enhardis à lui dire bonsoir..." (Aimé Michel) "Qu'est-ce que vous voulez?... Qu'est-ce que vous faites là?..." (Mme Mazaud)
IL TEND LA MAIN ET ADRESSE LA PAROLE A SON VIS-A-VIS!
On ne réalise pas immédiatement, les deux choses nous étant tellement familières, banales en elles-mêmes, ce qu'elles ont de symptomatique et ce qu'il y a d'énorme, d'impensable dans le fait que M. Mazaud tend la main et adresse la parole à un être qu'un contexte nous incite à considérer comme un extra-terrestre et si l'on tient compte du lieu, de la solitude environnante, de l'heure tardive (éléments extérieurs incitant à une surestimation de l'importance des détails suspects) on ne peut qu'être admiratif devant son sang-froid?
Quand Aimé Michel écrit que: "devant un inconnu d'allure à peine humaine; M. Mazaud resta stupéfait... Qu'il était glacé de peur" (Mme Mazaud nous a dit: interloqué, méfiant)... " Je pensais qu'il s'agissait d'un fou qui se serait déguisé" (Mme Mazaud); un pauvre bougre, un peu "demeuré" drôlement accoutré)... M. Mazaud regretta toujours de n'avoir pas retenu de force son étrange visiteurs et même de ne pas l'avoir tué à coups de fourche pour savoir ce que c'était" (Contesté formellement par Mme Mazaud)... "Qu'il n'eût peut-être pas l'impression d'être réellement devant un homme" et que lorsqu'il vit l'engin démarrer: "C'est à ce moment seulement que je repris mes esprits, poursuit M. Mazaud. Je m'élançais dans la direction où il avait disparu, mais c'était trop tard évidemment". Il nous semble que la logique nous oblige à considérer la situation ainsi décrite, et plus ou moins subjectivement présentée, comme étant l'inverse de ce qu'elle devrait être en réalité, et qu'elle était peut-être! (ce que nous ne formulant qu'avec beaucoup de prudence)
Les petites différences perceptibles entre les deux récits, allant toutes dans le même sens, depuis la description du lieu jusqu'aux impressions prêté à M. Mazaud? il nous semble impossible que Mme Mazaud ait volontairement orienté, d'une façon aussi subtile, le sens de ses déclarations, dans le but de nous amener à une telle conclusion!
Il nous paraît probable, sinon certain, que M. Mazaud n'ayant discerné ou perçu aucun caractère d'étrangeté capable de l'alerter et ainsi de modifier le bilan comparatif établi dans son subconscient, s'est comporté, comme un homme face à un autre homme!
Rien, ni dans la démarche, (il a vu l'inconnu se déplacer) ni dans la taille (il ne sait qu'à peine inclinée pour l'accolade) ni dans les gestes (qu'il a classé globalement comme provenant d'un être d'un niveau mental inférieur) ni dans le contact de la main, ni dans le contact de la joue (d'après Mme Mazaud IL Y A EU CONTACT EPIDERMIQUE) ne permet à M. Mazaud, pendant tout le temps de la rencontre, de mettre en doute l'authenticité bien humaine de son vis-à-vis.
Imaginons qu'elles pourraient être les réactions d'un homme qui croyant saisir une main, ne trouve qu'une espèce de pinces, où s'apprêtant à sentir le contact d'une joue contre la sienne, ne rencontre qu'un épiderme comparable à de la peau de requin? A défaut d'épouvante ne nous attendrions nous pas, au moins, à une réaction de répulsion instinctive?
Or, M. Mazaud, si l'on peut dire, n'a pas "bronché".
Le casque, l'accoutrement, le comportement même, avec cette main tendue et l'autre s'agitant au dessus de la tête, tous ces "salamalecs" (Mme Mazaud) que faisait l'inconnu en s'avançant, ne semblent pas avoir été suffisants pour déclencher l'alerte: "Attention, danger! ce n'est pas un homme".
Ajoutons ce détail fourni par Mme Mazaud: son mari, la rencontre terminée, reprenant son chemin, commençant à se demander le sens de tout ce "carnaval" et se souvenant de l'engin agricole, se retourna, pris d'un doute soudain, pour s'assurer que la présence de l'inconnu, en ce lieu est à cette heure, n'était pas motivée par des intentions malveillantes (vol, détérioration) à l'égard du matériel laissé là par ses utilisateurs, intention prêtée, qui ne sont malheureusement pas, en marge des possibilités bien humaines!
Mais il ne vit plus personne!
Avant d'examiner la suite des deux récits retenons cette première conclusion, dont nous admettons
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bien volontiers qu'elle n'est pas prouvé est qu'en conséquence on ne peut la retenir que comme une hypothèse vraisemblable, assorti d'un certain facteur de probabilité, et qui peut être formulée suivant deux processus déductifs;
1) L'être rencontré par M. Mazaud présentait suffisamment de caractéristiques permettant de l'identifier à un homme.
ou bien
2) Il ne présentait pas de caractéristiques d'un niveau d'étrangeté suffisamment élevée permettant une identification contraire
Qu'en conséquence:
La qualité d'extraterrestre ne peut lui être attribuée que par le lien subjectif que nous inspire la proximité géographique et temporelle du deuxième phénomène (que nous avons appelé phénomène physique) car la probabilité pour que ces deux phénomènes soit totalement étrangers l'un à l'autre, nous paraît ridiculement minime.
Nous avons écrit que la situation qui nous était présentée par le premier phénomène nous paraissait être l'inverse de ce qu'elle était peut-être en réalité (quand nous écrivons situation, nous envisageons surtout le côté réaction du témoin face au fait qu'il perçoit). Nous pensons qu'il en est de même pour la seconde (celle du phénomène physique).
N'oublions pas ce que nous a dit Mme Mazaud: le départ silencieux de l'engin avait terriblement impressionné M. Mazaud, qui répéta plusieurs fois à sa femme: "Mais comment cela peut-il se faire?"
A notre avis, nous retrouvons là une réaction que nous qualifierons de logique. Car c'était bien là, la chose invraisemblable, incroyable, le conscient de M. Mazaud ne pouvait plus reconnaître et que son subconscient, lui aussi, enregistré comme étant sans commune mesure avec des éléments d'appréciation en sa possession. Et nous comprenons fort bien le véritable traumatisme psychique que subit le brave homme!
Se retournant pour jeter un coup d'oeil sur les engins agricoles, n'apercevant plus personne, mais voyant alors s'élever une masse importante, volumineuse, aux contours ne s'identifiant à rien de connu pour lui, avec seulement un léger bourdonnement, puis s'éloigner obliquement vers le ciel, passer sous les fils de la ligne à haute tension avec une accélération formidable et disparaître à l'horizon, en quelques secondes, le brave paysan crut certainement en perdre la raison. Nous l'imaginons mal, brandissant sa fourche et s'élançant face à cette manifestation quasi-surnaturelle, mais plutôt véritablement pris de panique, scrutant l'ombre environnante où chaque détail devait soudain devenir anormalement suspect.
"Il était comme hébété", nous dit Mme Mazaud, nous relatant l'arrivée de son mari, et les longues minutes qui s'écoulèrent avant qu'il ne se décide, par bribes, à raconter son histoire, sous le sceau du secret!
Que dans son esprit, et peut-être encore plus dans celui de ses auditeurs, les deux phénomène s'associait se complètent paraît normal. La valeur élevée du deuxième phénomène en étrangeté "déteignant" sur le premier, l'ensemble forme un tout impressionnant que nous nous garderons bien de vouloir minimiser.
On nous objectera que nous venons, dans le fond, de raconter d'une autre façon la même histoire. Peut-être ! Mais nous pensons que cette contre-enquête et les conclusions que nous en avons tiré, apportent des éléments de crédibilité supplémentaire à ce tout, surtout en ce qui concerne la présence d'un engin et de son envol, qui demeurent inexplicables dans l'état actuel des connaissances scientifiques humaines.
Si en face de ce qu'il identifie à un homme, M. Mazaud réagit, disons normalement, c'est non moins normalement qu'il réagit devant ce qu'il ne peut plus cette fois identifier!
Ce qui nous pousse d'autant plus à considérer son témoignage comme véridique.
Si nous examinons maintenant nos deux conclusions:
- Le témoignage paraît entièrement véridique.
La qualification d'extra-terrestre ne peut être attribuée à l'être rencontré que par relation subjective (ce qui ne veut pas dire qu'il n'en est pas un). Nous constatons qu'elles ne font qu'augmenter notre perplexité. Elles nous obligent en effet à admettre comme vraisemblable les déductions suivantes:
M. Mazaud n'a rencontré qu'un homme dont la présence fortuite était totalement étrangère à celle de l'engin (probabilité très faible). Seule la partie du témoignage concernant celui-ci serait à retenir.
La présence de l'homme et de l'engin sont liées (probabilité très forte). Il était donc un passager ou le pilote de l'engin: des êtres humains, vivant sur terre utilisent des engins d'un niveau technologique bien supérieur à celui de notre planète. En ce cas où vivent-ils?
- Si ce n'est pas sur terre: une ou plusieurs planètes offrent des conditions de vie identique à la nôtre, l'origine de leurs habitants étant terrestre (ils ne seraient en sommes que des émigrés).
- S'ils sont d'origine extra-terrestre, il faut admettre en ce cas que la vie est un phénomène universel et que dans des conditions identiques de développement, elle a comme aboutissement une forme, une apparence, physiquement peu évolutive (humaine). Seule continuerait une évolution du néo-cortex cérébral permettant à l'homme (pris dans son sens universel) d'atteindre un niveau de connaissance tel que nous ne pouvons encore qu'en soupçonner la possibilité.
N'oublions pas les hypothèses de Koestler sur le fait que l'homme des cavernes avait déjà sans doute dans la tête le même cerveau (nous pourrions dire le même outil) que celui qui permet à l'homme d'aujourd'hui de concevoir des engins qui lui permettent d'aller marcher sur la lune, mais qu'il ne savait pas encore s'en servir!
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Mme Mazaud ne fit part à personne des révélations de son mari. Mais son fils, instituteur, malgré l'avis défavorable de M. Mazaud, décida d'alerter la gendarmerie.
Y. GAILLE
Dans la première partie de l'exposé de cette contre-enquête, nous n'avons concentrer notre attention que sur le comportement de M. Mazaud face à deux phénomènes, et notamment face à celui que nous avons dénommé "phénomène vivant" dans le but de bien discriminer l'être rencontré, du "phénomène physique" qui lui est étroitement associée: l'envol de la soucoupe (ou M.O.C.). Mais l'étude du comportement de cet être est également très intéressante.
Nous sommes, en particulier, très intrigués par le fait que l'inconnu n'a proféré aucun son (tout au moins audible de M. Mazaud), alors que celui-ci lui a adressé la parole.
Par contre, toutes ces "salamalecs" ressemblent étrangement à un langage gestuel: courbe répétée, main agitée au dessus de la tête, autre main tendue en avant, mains de M. Mazaud fortement serrée, accolade.
Rapide et merveilleuse démonstration, en apparence, d'amitié spontanée de la part d'un extra-terrestre envers un inconnu!
Et cela, si les dires de Mme Mazaud sont exacts, à l'insu de la soucoupe, masquée par les engins agricoles!
A notre connaissance, c'est le seul cas de contact entre un être présentant une grande similitude avec un homme véritable, et un "terrien" (dont nous ne pouvons suspecter l'origine) où il y a une tentative d'expression, à première vue "sentimentale" de la part du premier! (ou tentatives d'exprimer quelque chose d'autre) sans que la scène se passe directement dans le champ, disons visuelle, d'une soucoupe ou de la présence de petits êtres! (voir Valensole [1965], Quarouble, Vezenay).
Si une coïncidence, ou bien, l'inconnu a-t-il cherché à profiter de l'écran que faisait le tracteur ou la moissonneuse-batteuse pour exprimer quelque chose, de la façon la plus compréhensible, et cela sans émettre le moindre sont ou onomatopées, comme pour ne pas donner l'alerte!
Qu'a-t-il voulu faire comprendre à M. Mazaud? Un deuxième point nous intrigue également: c'est la brièveté de la rencontre!
Il semblerait que le temps "pressait" pour l'inconnu! Apparemment, nous sommes enclins à voir en lui le maître de la situation et c'est M. Mazaud qui paraît être sur la défensive. C'est l'autre qui s'est approché de lui, qui a fait des gestes, qui a fortement serré la main... mais qui aussitôt s'est éloigné, laissant M. Mazaud ébahi. Qui ou quoi, l'a empêché de prolonger davantage la rencontre? Puisqu'il a pris l'initiative du contact, qu'il a exécuté des gestes à l'intention de M. Mazaud, que de ce fait, il tentait, nous pouvons même écrire qu'il exprimait quelque chose, on ne peut qu'être étonné de son manque d'insistance! Le terme furtif nous vient tout naturellement à l'esprit pour qualifier la brièveté de l'action.
Peut-être est-il exagéré? M. Mazaud n'a eu aucun geste agressif qui aurait pu justifier cette retraite. Alors pourquoi l'inconnu n'a-t-il pas poussé un peu plus sa manifestation expressive? Car, en tout état de cause, elle apparaît complètement gratuite et inutile. Si l'on voyage à bord d'une soucoupe volante et que l'on appartient à une civilisation de haut degré, à quoi bon tracasser un brave homme, qui de toute façon n'y comprendra absolument rien, à moins d'avoir le temps et la patience de lui permettre de saisir une toute petite partie de ce que l'on cherche à lui exprimer! A défaut, que peuvent bien en retirer l'un et l'autre des protagonistes?
M. Mazaud, en tout cas, ne paraît avoir rien appris, ni rien retenu d'un échange d'information quelconque. Il y a une discordance profonde entre l'intention que semble manifester l'inconnu et la manière dont il s'y prend pour la rendre perceptible. Et, si l'on tient compte de ses velléités manifestes, on peut se demander si un contact intellectuel de sa part était possible, puisqu'à nos yeux il paraissait être recherché, mais qu'il n'a pas eu lieu! Pourquoi?
Parmi les hypothèses possibles, compte tenu de la situation particulière et très troublante, où, ne l'oublions pas, la soucoupe se trouvait masquée (ce qui est peut-être là le point capital de toute l'étude de ce cas) nous avons retenu celle où d'autres occupants étaient présents à l'intérieur de l'engin! et que c'est peut-être là l'explication du comportement anormal de l'inconnu!
Nous pensons (en dépit de certaines opinions) que depuis 20 ans (au moins) que le phénomène soucoupe côtoie notre existence, le contact avec l'humanité n'est pas recherché, mais au contraire évité! Si une telle règle existe, M. Mazaud a été témoin (et peut-être la cause) d'un véritable début "d'infraction" de la part de son vis-à-vis!
Celui-ci, peut-être un de nos semblables, prisonnier ou dominé, par les occupants de l'engin, a-t-il pu jouir (sous leur injonction) d'une semi-liberté, pendant que ceux-ci s'affairaient par ailleurs? Le lieu étant apparemment désert, rassurant pour ses "maîtres", puis, tout à coup, au détour d'une haie, cette rencontre imprévue, impensable?
Etonnement, choc, et notre inconnu a peut-être eu alors comme un éclair de lucidité; pendant quelques instants une partie de sa sensibilité est revenue; il manifeste sa joie de rencontrer un frère de race et essayait vainement d'expliquer ce qui lui est arrivé!
Retour brutal aux réalités, peut-être rappel psychique de ces maîtres? Il interrompt ses manifestations et s'en va vers son destin, impuissant et soumis, laissant son partenaire décontenancé!
Que de mystère dans cette affaire Mazaud!
Celui-ci est mort en 1964, alors qu'il se rasait, il s'écroula devant la glace! Son épouse, qui l'avait quitté quelques instants plus tôt, en bonne santé, le retrouva étendu à terre, victime semble-t-il d'une crise cardiaque.
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[Ref. prn1:] PETER ROGERSON:
318 10 septebbre 1954 2030 MOURIERAS (FRANCE)
Antoine Mazaud, un agriculteur, rentrait chez lui à pied quand il a été soudainement confronté à un être casqué de taille moyenne qui a fait des gestes amicaux, puis est retourné dans la brousse, est entré dans un objet en forme de cigare d'environ 4 m de long, qui a décollé vers Limoges. Quelques minutes plus tard, des témoins à Limoges ont signalé un objet rouge en forme de disque laissant une traînée bleuâtre.
(Le Parisien, Combat, L'Aurore, 14 septembre 1954; Paris Presse, 16 september 1954; Michel II, 40)
[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:
N° de cas | Date | Heure | Localisation | Département | Nom témoin(s) |
---|---|---|---|---|---|
018 | 09/10/1954 | 20.30 | Mouriéras | 19 | Mazaud. |
[Ref. jsx1:] JACQUES SCORNAUX:
Quant au contact physique entre témoin et humanoïde, il semble moins rare qu'on pourrait le penser. Voici brièvement quelques exemples que nous n'avons eu aucune peine à trouver dans la littérature spécialisée.
- Mouriéras (Correze, France, 10-9-1954): ce cas est célèbre. M. Antoine Mazaud, agriculteur, rentrait un soir de son travail quand il rencontra dans un chemin creux un personnage casqué et bizarrement habillé. Celui-ci, après quelques gestes d'apaisement, serra vigoureusement la main du témoin, puis le serra contre lui... Il disparut dans les buissons et quelques instants plus tard un engin cigaroïde s'élevait entre les branches. (18).
Les sources (18) sont données en fin d'article comme:
18. Aimé Michel, A propos des soucoupes volantes, éd. Planète, 1966, pp. 54-58; Michel Carrouges, Les Apparitions de Martiens, éd. Fayard, 1963, pp. 95:97.
[Ref. pmi1:] PAUL MISRAKI:
Paul Misraki rapporte le cas ainsi:
Le 10 septembre 1954, un cultivateur limousin se trouva nez à nez, en pleine campagne, avec un personnage accoutré de façon bizarre qui esquissait des gestes d'amitié, notamment en levant un bras au-dessus de sa tête. Il s'éloigna, et quelques secondes plus tard un objet en forme de cigare s'élevait verticalement vers le ciel avec un sifflement.
[Ref. idb1:] ISABEL DAVIS ET TED BLOECHER:
34. Rencontre à Mourieras (Corrèze), 10 septembre, par Antoine Mazuad [sic]: Paris Combat, 14 septembre; Samedi-Soir, 14 octobre; Radar Magazine, 26 septembre; Crosby S. Noyes, op. Cit.; Aimé Michel, op. cit., Pages 40-44.
[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
"Martiens" de type A H
10/09/1954 Mouriéras (Corrèze)
Vers 20h30, M. Antoine Mazaud qui rentrait de ses champs se trouva nez à nez avec un personnage inconnu curieusement accoutré. L'être de taille moyenne était coiffé d'un casque sans oreillères. Il s'approcha du témoin, lui serra la main et l'embrassa (contact joue nue) puis il disparut. M. Mazaud resta persuadé qu'il avait eu affaire à un fou jusqu'à l’instant où il vit une masse sombre s'élever en silence de derrière une machine agricole ... (J. Guieu)
Que dire de cette affaire qui fut analysée de long en large? Incontestablement, M. Mazaud se trouva en présence d'un «Homme» ou pour le moins d'un être identique à un homme. Dans le numéro 105 de la revue "Lumières dans la Nuit", M. Yves Gaille (enquêteur responsable régional) publia un compte rendu de la contre-enquête à laquelle il s'était livré sur le cas Mazaud. Cet article constitue un document extraordinaire démontrant de façon plus que convaincante que des humains seraient impliqués dans les observations de "Soucoupes Volantes". Nous tenterons plus tard d'expliquer cela. De tels faits exigent la plus extrême des prudences de la part de ceux qui veulent essayer de les interpréter. Sans preuve formelles, il est extrêmement délicat de parler d'enlèvements (ou prélèvements) sans tomber aussitôt dans la fiction du roman. Les faits sont troublants mais les preuves font défaut. Nous conclurons ce paragraphe en nous contentant de cette statistique: les "Martiens" de type A H [=à apparence humaine] n'apparaissent que dans 20% des observations, ils sont donc loin de constituer une majorité.
[Ref. gab2:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
Si nous admettons comme principe que les "Martiens" ne parlent pas notre langue (et pourquoi la parleraient-ils?), la forme de contact la plus naturelle nous semble celle des gestes et des signes. Si tant est que le geste ait une valeur universelle. L'exemple le plus parfait de ce type de comportement eut lieu le l0/09/l954 à Mourriéras (Corrèze) vis-à-vis de M. Mazaud. Ce soir-là, vers 20h30, ce brave paysan corrézien se trouva soudain face à face avec un inconnu qu'il prit pour un pauvre bougre. M. Mazaud lui dit bonsoir, pour toute réponse, l'inconnu lui serra la main et l'embrassa. Pas un instant, M. Mazaud ne pensa avoir affaire à un "Martien". Il ne commença à réagir que lorsque, tout étant fini, il vit une "Soucoupe Volante" s'envoler. Il y eut tentative de contact, c'est indéniable (et à ce sujet nous ne saurions trop recommander l'extraordinaire étude que M. Gaillé fit de ce cas d L.D.L.N. numéro 105 d'Avril 1970), mais ce contact, le terrien ne le comprit pas, dès lors la tentative était vouée à l'échec. Pour qu'elle ait eu une chance de réussir, il aurait fallu que M. Mazaud se rende compte qu'il était en présence d'un "Martien". Il fut tout le temps persuadé d'être en face d'un homme. Le contact, au sens que nous accordons à ce terme, n'est pas possible avec un "alter ego"! Mais pour ce qui est d'établir un contact avec un "Martien" en ayant conscience totale du fait, cela nécessiterait une dose de courage, de sang froid et de présence d'esprit que nous ne sommes même pas certains de posséder nous-mêmes. Il nous est donc difficile de l'exiger d'un témoin qui, contrairement à nous, serait totalement pris au dépourvu. L'homme a lui aussi ses limites!
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
10091954 20 h 30 Mourieras, commune de Bugeat 19170 A4 M72/20.
TÉMOIN. M. Antoine Mazaud, 48 ans, décédé en 1964.
OBSERVATIONS.
a) Cigare d'environ quatre mètres de long, plus gros à l'avant qu'à l'arrière.
b) Un être de taille normale, portant un casque identique à ceux des motocyclistes.
DEROULEMENT. Marchant dans un chemin creux bordé de haies et de taillis, le témoin débouche brusquement sur un espace libre dépourvu d'arbres et d'arbustes où stationne un engin agricole. Il tombe nez à nez avec un "personnage" accoutré de façon bizarre, portant un casque. Il a une main tendue, l'autre, faisant des "salamalecs", s'agite au-dessus de sa tête. "Quand il fut à ma hauteur, relate le témoin, je lui tendis la main gauche" (dans l'autre main, le témoin tenait une fourche, qu'il étreignait très fort). "Puis il m'embrassa sur les deux joues. Je m'enhardis à lui dire bonsoir, (Voir: A noter), il ne répondit rien, il s'éloigna de quelques mètres, j'entendis un léger siffiement, puis une sorte de cigare, plus gros à l'avant qu'à l'arrière, s'éleva dans le ciel, presque à la verticale, en passant sous une ligne à haute tension."
A NOTER. En 1968, une contre-enquête effectuée par MM. Ameil, Gaille, et Pulvin, du groupement "LUMIERES DANS LA NUIT" permit à ces derniers de rencontrer Mme Mazaud. Elle apprit aux enquêteurs des points divergents.
"J'étais glacé de peur, je pensais qu'il s'agissait d'un fou qui s serait déguisé", rapporte M. Aimé Michel.
"Un pauvre bougre, un peu demeuré, drôlement accoutré", dira Mme Mazaud.
"Je lui tendis la main gauche.. Je m'enhardis à lui dire bonsoir...", rapporte Aimé Michel.
"Qu'est-ce que vous voulez?... Qu'est-ce que vous faites-là?", selon Mme Mazaud.
Cette contre-enquête a été effectuée quatorze ans après l'événement. M. Mazaud n'a rencontré qu'un homme dont la présence fortuite était totalement étrangère à celle de l'engin (probabilité faible). Les présences de l'homme et de l'engin sont liées (probabilité forte). Nous pouvons nous poser la question: était-ce un hélicoptère? (Voir "Erreurs d'interprétation": cas Garreau à Chaleix, Dordogne le 4 octobre 1954, hélicoptère de l'O.T.A.N., L.D.L.N. N° 126, p. 24 et le cas de Becar le 24 sept. 1954, traces de patins.) L'objet a la forme d'un cigare, mais plus gros à l'avant qu'à l'arrière: cette forme est celle d'un hélicoptère. Mais nous voyons très mal un hélicoptère passer sous une ligne à haute tension, ni faire un bruit comparable à celui d'une abeille. Une enquête ouverte par la gendarmerie d'Ussel permit d'établir que le soir du 10 septembre, peu après 20 h 30, M. Frugier et d'autres habitants de Limoges virent passer un disque rougeâtre dans le ciel.
LE MEME JOUR. Le soir à Quarouble (Nord): affaire M. Dewilde.SOURCES. Catalogue Vallée, cas n° 143. - Michel Carrouges: les Apparitions de Martiens, p. 95 à 97. - Aimé Michel: Mystérieux Objets Célestes, édition 1966, p. 54. - Jimmy Guieu: Black out sur les soucoupes volantes, p. 125. - C. Garreau et R. Lavier: Face aux E.T., p. 70. - Lumières dans la nuit, n° 105, p. 9 à 12. - Dépêche de Tunisie, 14 oct. 1954.
[Ref. rmy1:] ROGER-LUC MARY:
Chronologie des événements survenus en France, a Quarouble et dans sa région, le 10 septembre 1954
1er témoignage, 20 h 30.
Prés du hameau de Mourieras, commune de Bugeat, en Corréze, un témoin, M. Mazaud (décédé) fait une rencontre amicale avec un humanoïde. Puis l'engin décolle et s'éloigne en direction de Limoges.
[Ref. cck1:] GILBERT CORNU ET HENRI CHALOUPEK:
Les deux ufologues français Gilbert Cornu et Henri Chaloupek indiquent que le 19 septembre 1954, M. Mazaud, un fermier de Corrèze rentre à sa ferme peu avant 22 heures et se serait trouvé face à face avec un inconnu vêtu de façon inhabituelle et coiffé d'un casque sans oreillères. En silence, l'inconnu prit la main de M. Mazaud et l'attira contre son casque et puis s'en alla. Quelques mètres plus loin, l'inconnu se mit à genoux. Quelques secondes plus tard, M. Mazaud entend un sifflement "comme un bourdonnement d'abeilles" et vit s'élever dans le ciel "une sorte d'appareil sombre."
Ils font remarquer que la scène est curieuse, pratiquement unique, et qu'il est difficile de se prononcer d'après ces seules données. Ils évoquent la possibilité d'une "rencontre humaine insolite" "d'un pauvre bougre un peu simplet" concordant avec un phénomène OVNI, quoique la concordance entre les deux serait étrange.
[Ref. bus1:] JOURNAL "LE BUGEACOIS":
5.3 - LE 10 SEPTEMBRE 1954, UN EXTRATERRESTRE EN VISITE À BUGEAT
Dans la cuisine de la ferme familiale de Mouriéras, l'un des hameaux de la commune de Bugeat, Antoine Mazaud, 56 ans, se remémore, une fois encore, la folle succession des événements qu'il vient de vivre : l'enquête de la gendarmerie, la venue du commissaire des Renseignements Généraux de Tulle, les questions des voisins puis celles des journalistes. Et voilà sa photographie à la Une de La Montagne, le quotidien de Clermont-Ferrand ! C'est sûr, maintenant : badauds et curieux vont se précipiter pour lui faire raconter ce qui s'est passé le jeudi 10 septembre 1954.
Ce jour-là, à la tombée de la nuit, il traversait à pied le plateau des Piloux à quelques centaines de mètres de Mouriéras. Terre rude et désolée que cette lande de bruyères et de fougères, à peine hérissée de massifs de genêts et de buissons épineux. Après avoir roulé une cigarette, il rentrait chez lui, la fourche à la main, au terme d'une longue après-midi de travail. Soudain, au détour d'un arbuste, Antoine Mazaud se heurta à un inconnu. L'obscurité naissante ne lui permit guère de distinguer les traits du visage de celui qui se trouvait face à lui. Il remarqua que l'homme "se contentait de rester à l'endroit où il était apparu, balançant curieusement sa tête et son corps sans dire un mot. Il portait une coiffure assez singulière. Elle ressemblait à un bonnet très collant de couleur sombre. Ses vêtements étaient également de teinte foncée". Bien qu'interloqué par une telle rencontre, le paysan corrézien se vit pourtant avancer la main vers celle que lui tendait l'inconnu. Tout "en continuant son étrange mimique", ce dernier l'attira alors vers lui pour l'embrasser et s'éloigner immédiatement après.
Là ne s'arrête pas le plus extraordinaire de l'histoire. Antoine Mazaud avait-il seulement fait une vingtaine de mètres qu'il entendit un léger bourdonnement, pareil à celui d'une abeille. Se retournant, il aperçut "un engin de forme allongée qui planait comme un oiseau très près du sol. Il ressemblait à un long cigare de 4 à 5 m. Sa couleur rappelait celle du zinc. Il passa sous les fils électriques et disparut silencieusement dans la nuit" en direction de l'ouest. De retour à son domicile, Antoine Mazaud se tut, de peur de ne pas être cru. Néanmoins, le secret était trop lourd à porter ; en soirée, il se confia à sa femme qui, le lendemain, en fit part à ses voisines. A partir de ce moment, la nouvelle s'amplifia et provoqua l'enquête de la gendarmerie.
Celle-ci ne put mettre en doute la sincérité de l'agriculteur de Mouriéras, décrit comme un homme pondéré et jouissant de l'estime de tous dans la région. En revanche, sur le plateau des Piloux aucun indice ne fut relevé. Le mystère resta entier, même si d'autres témoins, à Limoges, déclarèrent avant que ne fut connu "l'atterrissage" de Bugeat, avoir aperçu dans le ciel à la même heure, ce 10 septembre, un disque rougeâtre suivi d'une traînée bleutée se déplaçait d'est en ouest.
Quelques jours plus tard, le 20 septembre, un cultivateur de Lachassagne d'Alleyrat vit, lui aussi, un objet volant lumineux qui se positionna pratiquement au-dessus de son tracteur, lui occasionnant la peur de sa vie... Une nouvelle aubaine pour les journalistes ! En cette année 1954 qui correspond à la plus grande vague d'observations françaises d'OVNI - 178 cas d'engins posés au sol ou sur le point d'atterrir et 62 descriptions d'humanoïdes, rappelle Guy Quincy -, les rudes terres de la Haute-Corrèze auraient donc particulièrement attiré les extraterrestres, si tant est qu'ils existent.
(récit tiré du livre de Jean-Michel VALADE "100 ans en Corrèze" (Editions Les Trois Epis à BRIVE) en vente à la Maison de la Presse à BUGEAT
Ce livre présente 100 évènements caractéristiques qui se sont passés en Corrèze (1 par an) de 1901 à 2000
[Ref. bus2:] JOURNAL "LE BUGEACOIS":
Un témoin de l'époque livre son explication dans le n°26 du Journal Municipal de Bugeat (section 5.5):
Le dernier numéro (25) du BUGEACOIS a fait état, sous le titre "le 10 septembre 1954, un extraterrestre en visite à BUGEAT " de la rencontre d'Antoine MAZAUD avec quelqu'un et quelque chose.
Ceci fait partie de mes souvenirs... J'Y ÉTAIS! Ou presque.
LA MONTAGNE dans sa relation de l'événement indiquait que Antoine MAZAUD s'était entretenu sur la route avec un voisin et son fils. Le voisin était mon père, et donc le fils: moi.
Cela se passait au lieu-dit "Les Fonfreydes" à la limite des communes de BUGEAT et TOY-VIAM. Mon père et moi revenions en vélo de chez ma grand-tante à La Bâtisse de TOY-VIAM. Antoine MAZAUD venait de tourner du foin, et la fourche sur le dos, remontait vers Mouriéras.
Après quelques propos anodins, et le jour baissant, nous nous séparions, nous en vélo par la route, lui à pied par le chemin qui traversant le plateau "des Piloux" regagnait directement Mouriéras par le chemin du Mazaud.
N'en déplaise au journaliste, ce n'était pas une lande de genêts et buissons épineux, car ce plateau a toujours été et est encore travaillé, présentant une surface plane, d'une superficie importante, propice à un atterrissage.
Antoine MAZAUD, traversant notre plantation, avant le plateau, fut pris d'un besoin subit et "posa culotte" (ça un journaliste ne peut l'écrire).
C'est en se relevant, qu'il se trouva nez à nez avec un homme habillé comme il est décrit (vêtement et bonnet collant de teinte sombre).
Antoine était grand et fort, brave, n'ayant pas froid aux yeux, mais... la culotte à la main, il est dur de tenter un geste d'attaque ou de défense.
Ils se sont donc "toisés", et l'individu inquiet sur le parti à prendre, s'est alors approché et... l'a embrassé sur la bouche, avant de se retourner et partir.
Notre Antoine a fini de se rajuster, repris sa fourche et repris son chemin, il a alors été attiré par un bourdonnement, et levant les yeux, il a vu, non pas comme l'ont dit les journalistes en mal de papier "un engin de forme allongée comme un cigare" mais une COUADIERE!
Explication pour nos plus jeunes: la couadière était l'étui en bois, ou plus généralement dans nos régions, une corne de vache que le faucheur pendait à sa ceinture pour mettre dedans la pierre à aiguiser sa faux.
Arrivant à Mouriéras, Antoine n'a rien dit, mais sans doute troublé, son comportement inquiétant son épouse, celle-ci a réussi à lui faire avouer, son expérience, bien sûr sous le sceau du secret... Quatre jours après toute la France et le monde entier savaient.
Autant je me suis souvent passionné pour les OVNIS et rencontres du 3° type, dévorant de nombreux ouvrages, autant dans le cas MAZAUD, il paraît curieux
Pardon pour le rêve. Antoine a vu un homme, ni petit, ni macrocéphale ni vert; et une couadière ne laissant aucune des traces relevées dans les cas d'atterrissage d'OVNI.
Peut-être notre étrange pilote avait-il lui aussi été pris d'un besoin subit le contraignant à un atterrissage en rase campagne...
Marc ORLIANGES.
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
3765: 1954/09/10 20:50 10 1:55:40 E 45:37:00 N 3333 WEU FRN CRZ A:8
MOURIERAS,FR:FERMIER:PSH W/CASQUE GESTES:EMBARQUENT 4M CGR:>W:/r30p74+/LDLNN°105
RefN°197 WEINSTEIN, D: French Newsclips 1954 Page No. 5 : PAYS DE FERMES
[Ref. lgm1:] LUIS GONZALES:
10 septembre 1954 - Mouriéras
20:30. Un paysan, Mr. Mazaud, rentrait à sa maison quand il s'est trouvé devant un homme de taille normale et coiffé d'un casque, qui lui a fait des gestes amicaux, l'a serré contre lui, est entré dans un objet haut de 1 mètre et large de 4 mètres, qui est parti en direction de Limoges. Une minute plus tard, plusieurs habitants de cette cité virent passer un objet rouge et discoïde, qui dégageait une lueur bleuté.
Sources: Catalogue MAGONIA N.142 - Le Populaire du Centre (Limoges).
[Ref. -:] SOURCE NON TROUVEE:
Ce résumé dont la source n'est pas indiquée circule sur l'Internet:
Un cultivateur, Antoine Mazaud, qui rentre de son travail dans les champs, rencontre un être étrange, de taille moyenne, coiffé d'une sorte de casque de motocycliste.
"Mon premier réflexe, a raconté le cultivateur, fut de me servir immédiatement de ma fourche, que je serrais fortement dans ma main droite, car je n'étais pas rassuré du tout. J'étais figé sur place par la peur. Puis, tout doucement, il s'est avancé tout doucement vers moi, tout en faisant des salamalecs, et en tendant une main. Quand il fut à ma hauteur, je lui tendis la main gauche, qu'il étreignit très fort. Puis, en me tirant d'un geste sec, il m'embrassa sur les deux joues. J'en suis resté "baba". Il n'avait pas prononcé une parole. M'enhardissant, je lui dis: "bonsoir". Il ne répondit rien, passa devant moi et s'éloigna de quelques mètres. Dans l'ombre épaisse du bois, il me sembla qu'il se mettait à genoux. J'entendis alors un léger sifflement. Puis une sorte de cigare, plus gros à l'avant qu'à l'arrière, s'éleva vers le ciel, presque à la verticale. Il passa sous les fils à haute tension et disparut en direction de Limoges."
L'enquête ouverte par la gendarmerie d'Ussel permit d'établir que, ce soir du 10 septembre, peu après 20h30, des habitants de LIMOGES avaient aperçu dans le ciel, volant d'ouest en est, un disque rougeâtre qui laissait échapper une traînée bleutée.
[Ref. sdn1:] STEVEN DUNN:
DATE | DESCRIPTION | MICAP_CLAS | REF |
---|---|---|---|
10.09.1954 |
Mourieras. FR 10 Sep 54 Un fermier revenant chez lui a vu un homme de taille moyenne portant un casque qui a fait des gestes amicaux, puis est entré dans une forêt. Un instant plus tard un engin en forme de cigare a décollé. |
CE-3-102 |
Randle/Estes, FOV pg 264 |
[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:
Ce jour là
10 septembre
[...]
1954 - Mourieras, France. Un fermier, M. Mazaud marchait vers sa maison quand il a été soudainement confronté à un être casqué de taille moyenne qui a fait des gestes amicaux, et est alors retourné dans les broussailles, est entré dans un objet en forme de cigare d'environ quatre mètres de long, qui a décollé vers Limoges. Quelques minutes plus tard les témoins à Limoges ont rapporté un objet en forme de disque rouge laissant une traînée bleuâtre. (Sources: Le Parisien, 14 septembre 1954; Aime Michel, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 40; Jacques Vallee, Passport to Magonia, p. 209).
[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:
78.
Lieu. Mourieras France
Date: 10 septembre 1954
Heure: 2030
Alors qu'il retournait chez lui, Antonie [sic] Mazaud a rencontré une personne de stature normale, portant un casque sans oreillettes, qui a serré ses mains en souriant, tout en prononçant des mots inintelligibles. L'homme a alors grimpé dans son engin en forme de cigare de 15 ou 20 pieds de long, et a décollé verticalement, avec un bruit comme le bourdonnement d'une abeille.
Humcat 1954-47
Source: Aime Michel
Type: B
[Ref. rhl1:] RICHARD HALL:
TABLE 1. OBSERVATIONS D'OCCUPANTS D'OVNIS, 1954-1963
[...]
10 septembre 1954 Antoine Mazaud, Mourieras, France 20:50.
Un être de taille moyenne, couvre-chef du type "casque"; engin en forme de cigare; l'être a confronté le témoin, allongé le bras, l'a touché.
[...]
[Ref. ro1:] PETER ROGERSON:
10 septembre 1954, 2035hrs.
MOURIERAS (CORREZE : FRANCE)
Le fermier Antoine Mazaud rentrait à Mourieras, le long d'une route de campagne tranquille, après avoir travaillé dans ses champs d'avoine à 1,5 km du village, venant de terminer une cigarette dans un petit bois et reprenant son chemin. Dans la nuit tombante, il rencontra un homme de taille normale portant une forme de casque de moto. Secoué par l'apparition inattendue d'un étranger dans cette région reculée, Antoine a attrapé sa fourche. Après être resté immobile l'inconnu s'approcha, faisant une sorte de geste au-dessus de sa tête en s'inclinant. Antoine a maintenant décidé qu'il avait affaire à un fou, et donc quand il a été juste en face de lui, Antoine tendit la main à l'étranger, qui l'a fermement, puis l'a tiré, attirant la tête d'Antoine contre son casque. Antoine très ébranlé murmura une salutation. L'inconnu ne répondit pas et entra dans l'ombre de la forêt à quelques mètres de là, où il sembla qu'il se mit à genoux. Quelques secondes plus tard, Antoine entendit un grondement sourd et a vu un objet en forme de cigare sombre 4,5 à 6 m de long, renflé d'un côté, monter presque à la verticale entre les branches, passer sous le fil à haute tension et disparaître dans le ciel en direction de Limoges, où un quelques minutes plus tard, des témoins ont vu un disque rouge avec une traînée bleue volant d'est vers l'ouest. Antoine est arrivé chez lui blanc et tremblant. Les enquêtes de police n'a trouvé aucune trace.
Michel 1958, p.40.
Vallee cas 143 citant Le Parisien + Combat + L’Aurore tous au 14 sept 1954.
[Ref. rtl1:] "RTL":
RTL loisirs > Détente > Paranormal
Les personnes qui inventent des rencontres avec des extraterrestres, nous en rencontrons (presque) tous les jours. Mais quand, comme cela a été le cas avec Antoine Mazaud, ils répètent 100 fois la même chose, on commence à avoir des doutes... A moins qu'il ne soit maso, le Mazaud...
24 Février 2012 09h12
Nous sommes le 10 septembre 1954, dans la bourgade de Bugeat, un coin un peu perdu en Corrèze. Antoine Mazaud a coupé du blé noir durant toute la journée. Il jette sa fourche sur l'épaule et s'apprête à rentre chez lui quand un 'petit bonhomme' affublé d'un casque aussi ridicule qu'inhabituel se jette sur lui et l'embrasse.
La surprise passée, l'agriculteur veut voir à qui il a affaire, mais cet être qu'il perçoit comme n'étant pas humain repart aussi vite qu'il est arrivé. Abasourdi, Antoine, plutôt un garçon pragmatique, ne parvient pas à le rattraper et n'aura le temps que de voir ce 'visiteur' grimper dans un curieux engin de forme cylindrique. Il parlera même de cigare d'acier géant disparaissant sans laisser de traces.
Certes, Antoine ne dédaigne jamais un chtit canon pour se désaltérer, mais ce 10 septembre est froid et il n'a pas bu une goutte d'alcool. Il est fermement décidé à ne parler de cette aventure à personne. Personne. Rentré chez lui, il ne résiste pas à l'envie de tout raconter à sa femme. Il n'en faut pas plus pour que, deux jours plus tard, le village soit envahi par les journalistes et les gendarmes.
Des dizaines de fois, les enquêteurs poseront les mêmes questions. Antoine donnera les mêmes réponses, ajoutant de plus en plus souvent qu'il ne peut pas dire autre chose puisqu'il dit la vérité.
Dans les jours qui ont suivi, les journalistes, sceptiques de nature, ont trouvé quelque explication au phénomène, allant du mauvais plaisantin à l'essai d'une nouvelle voiture de course. Certains ont même parlé d'un problème de boisson chez notre homme. Mais pourquoi alors répéter autant de fois la même chose sinon si l'on est maso.
[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":
Lieu: Chatellerault & Bugeat France
Date: octobre 1954
Heure: inconnue
Deux hommes, à des endroits séparé de 120 miles de là, ont indépendamment allégué que des êtres d'apparence normale se sont approchés d'eux, les ont embrassé, ont baragouiné de façon inintelligible, puis sont entrés dans des objets en forme de cigare, de 10 pieds de long, et ont décollé.
Source: Harold T Wilkins, Flying Saucers Uncensored
[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT"
Date: 10 septembre 1954
Lieu: Mourieras France
Heure: 2030
Résumé: En rentrant à la maison, Antonie [sic] Mazaud a rencontré une personne de taille normale, coiffée d'un casque sans oreillettes, qui lui a serré les mains en souriant, tout en prononçant des paroles inintelligibles. L'homme est ensuite monté dans son engin en forme de cigare, de 15 ou 20 pieds de long, et a décollé verticalement, avec un bruit comme un bourdonnement d'abeille.
Source: Aime Michel
[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:
L'auteur indique qu'il y a eu une rencontre rapprochée du troisième type à Bugeat, hameau de Mourieras, Corrèze, le 10 septembre 1954 vers 20:30:
M. Antoine Mazeau, cultivateur, rentrait de son travail dans les champs. Marchant dans un chemin creux bordés de haies et de taillis, il a débouché brusquement sur un espace libre à dépourvu d'arbres et d'arbustes où stationnait un engin agricole.
Il est alors tombé nez à nez avec un être étrange, de taille moyenne, accoutré de façon bizarre et coiffé d'une sorte de casque de motocycliste mais sans mentonnière.
Sans dire le moindre mot, il s'est avancé tout doucement vers le témoin, avec une main tendue, l'autre faisant des "salamalecs" s'agitait au-dessus de sa tête. Quand l'être est arrivé à la hauteur de M. Mazaud, ce dernier lui a tendu sa main gauche. L'âtre l'a étreint fortement puis lui a donné l'accolade. S'enhardissant, le témoin lui dit "bonsoir!". L'être n'a pas répondu, il est passé devant lui puis s'est éloignée de quelques mètres.
Dans l'ombre épaisse du bois, il lui a semblé que l'être s'est mis à genoux.
Quelques instants plus tard, le témoin a entendu un léger sifflement puis il a observé un engin en forme de cigare, plus gros à l'avant qu'à l'arrière, qui s'est élevé dans le ciel, presque à la verticale, en émettant un curieux bourdonnement de ruche. L'objet est ensuite passé sous les fils à haute tension et a disparu en direction de Limoges.
L'auteur se demande s'il s'agissait d'un hélicoptère, disant que l'objet à la forme d'un cigare, mais plus gros à l'avant qu'à l'arrière ce qui est effectivement la forme d'un hélicoptère. Mais il voit très mal un hélicoptère passer sous une ligne à haute tension ni faire un bruit comparable à celui d'une abeille.
Il indique que la gendarmerie d'Ussel a permis d'établir que le soir du 10 septembre, peu après 20:30, M. Georges Frugier et d'autres habitants de Limoges avaient aperçu dans le ciel, volant d'ouest en est, un disque rougeâtre qui laissait échapper une traînée bleuté. Le rapport de ces témoins avaient été recueilli avant que l'aventure d'Antoine Mazaud ne soit publiée dans la presse.
L'auteur indique qu'une contre-enquête a été faite en 1968 par MM. Ameil, Gaille et Pluvin, du groupement ufologique Lumières Dans La Nuit. M. Mazaud était décédé en 1964 mais sa veuve a confirmé les déclarations de son défunt mari.
L'auteur indique comme sources:
Aimé Michel, Mystérieux Objets Célestes, pages 58-64; Jimmy Guieu, Black-out sur les soucoupes volantes, pages 108-109; Michel Carrouges, Les apparitions de Martiens, page 95-97; C. Garreau et R. Lavier, Face aux Extra-Terrestres, pages 70-71; Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, page 74-75; Lumières Dans La Nuit, n° 105, pages 9-12 (enquête de MM. Ameil, Gaille et Pulvin); Le Populaire du Centre du 15 septembre 1954; La Montagne du 15 septembre 1954.
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
*10 sep. 1954 - Mourieras, France. Un fermier, M. Mazaud marchait pour rentrer chez lui quand il a été soudainement confronté à un être casqué de taille moyenne qui a fait des gestes amicaux, puis rentra dans les broussailles, entra dans un objet d'environ quatre mètres de long en forme de cigare, qui a décollé vers Limoges. Quelques minutes plus tard, des témoins ont rapporté à Limoges, un objet rouge en forme de disque laissant une traînée bleuâtre. (Sources: Le Parisien, 14 septembre 1954; Aime Michel, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 40; Jacques Vallee, Passport to Magonia, p. 209).
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Cette base de données a enregistré ce cas 19 fois:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
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19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | Nightfall | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras Bugeat | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | RR III | ||||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | RR III | ||||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | Nuit | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Mourieras | France | 20.30 | RR III | |||||
19540910 | 10.09.1954 | Plateau de Milleraches | France | |||||||
19541013 | 13.10.1954 | Bugeat | France | RR III |
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
10 septembre 1954. 2035hrs.
MOURIERAS (CORREZE : FRANCE)
Le fermier Antoine Mazaud rentrait chez lui à Mourieras, le long d’une route de campagne tranquille, après avoir travaillé dans ses champs d’avoine à 1,5 km du village. Il venait juste de finir une cigarette dans un petit bois et de reprendre la route. Dans l'obscurité, il a rencontré un homme de taille normale portant une sorte de casque de moto. Secoué par l'apparition inattendue d'un étranger dans cette région reculée, Antoine s'empare de sa fourche. Après être resté immobile, l'étranger s'est approché, faisant une sorte de geste au-dessus de sa tête et s'inclinant très bas. Antoine a alors décidé qu'il avait affaire à un fou, et quand il a été juste devant lui, Antoine a tendu la main à l'inconnu, qui l'a secouée très fort, puis l'a tiré droit, tirant la tête d'Antoine contre son casque. Très secoué Antoine murmura une salutation. L'inconnu ne répondit pas et entra dans l'ombre du bois, à quelques mètres de là, où il parut se mettre à genoux. Quelques secondes plus tard, Antoine entendit un léger bourdonnement et vit un objet sombre en forme de cigare de 4,5 à 6 m de long, gonflé d'un côté, s'élevant presque verticalement entre les branches, passant sous le fil à haute tension et disparaissant dans le ciel en direction de Limoges, où quelques minutes plus tard, des témoins ont vu un disque rouge avec une traînée bleue volant d'est en ouest. Antoine est arrivé à la maison blanc et tremblant. Les enquêtes policières n'ont trouvé aucune trace.
Voir Patrick Gross 1954 pour les détails sur la presse
En cours de recherche. Une hypothèse est abordée ci-dessous.
Aimé Michel indique qu'un hélicoptère peut être exclu comme explication pour l'objet volant. Si depuis Mouriéras, on emprunte la route vers Le Mazaud on se retrouve vite dans des chemins forestiers peu propices à l'atterrissage d'un tel engin:
Si, en revanche, on contourne le Puy Perdu qui domine la route de ses 738 mètres, le paysage est parfaitement apte à un atterrissage d'hélicoptère. Or c'est peut-être là qu'a atterri le 10 septembre 1954 l'étrange objet décrit par Antoine Mazaud, du moins si l'on en croit un habitant de la région, auteur de ces feux photographies illustrant ses conseils de promenade dans cette région:
Il conviendrait de vérifier exactement où se trouve le point de rencontre entre M. Mazaud et l'homme ou l'être casqué. Son engin ayant été posé proche de lui, cela devrait permettre de déterminer si Aimé Michel a juste imaginé ou lu dans un journal que l'endroit est impraticable pour un atterrissage d'hélicoptère, ou si au contraire c'est bien le cas.
Il y a toutefois encore le problème du passage décrit de l'objet sous une ligne à haute tension, si toutefois ce détail est exact. Les pilotes d'hélicoptère ne se livrent pas ordinairement à ce genre de choses. De même subsiste le problème de la concordance avec le témoignage: Mazaud dit avoir entendu un faible sifflement quelques secondes après que l'inconnu se soit peut-être mis à genou à quelques pas de lui. Comment, si le récit de M. Mazaud n'est pas totalement faux, imaginer que l'on puisse décrire le son du décollage d'un hélicoptère à quelque pas comme un "faible sifflement?" Comment peut-on imaginer que M. Mazaud décrive l'engin et son décollage tel qu'il l'a fait, si c'était un hélicoptère? Les pales du rotor auraient quasiment tournées au-dessus de la tête de M. Mazaud, et le bruit aurait été assourdissant.
Les hélicoptères ne manquent pas à cette époque, mais sont encore peu connus dans les campagnes. Le SE 3000, de Sud-Est aviation, reprise du prototype Focke-Achgelis Fa 223 des Allemands durant la guerre, ne ressemble-t-il pas à un cigare (mais n'en existent que deux exemplaires vite abandonnés)? Notons également que les premiers hélicoptères utilisés par la Gendarmerie volent en 1953, ce sont des Hiller 360, des Bell 47, puis des Sikorsky S-55. En 1954, l'hélicoptère est encore une nouveauté, 1956 en fait l'année de l'explosion de l'utilisation de l'hélicoptère dans la Gendarmerie (Alouette). Quant aux hélicoptères en forme de "banane" mentionnés par l'auteur de l'article du Bulletin de Bugeat, il n'y en a aucun en France en 1954. Les hélicoptères partant de Russie ou des pays de l'Est n'atteignent pas la France.
Sud-Est aviation SE 3000 |
Mais comment peut-on imaginer que les enquêteurs de la Gendarmerie et des Renseignement Généraux n'aient pas expliqué l'affaire comme causée par un hélicoptère, si cela avait eu la moindre chance d'être l'explication?
Pour rendre compte des faits, si l'on admet qu'ils soient au moins un tant soit peu vrais et correctement rapportés, je peux faire l'hypothèse de l'hélicoptère à condition que:
De plus, l'hypothèse impose également d'ignorer les témoins sur Limoges, ou du moins, considérer que leur observation n'est pas celle du même phénomène que celui rencontré par Antoine Mazaud. Ceci affaiblit dans une certaine mesure toute hypothèse d'hélicoptère.
J'ai trouvé un premier candidat qui satisfasse plus ou moins à toutes les conditions posées, sauf une qu'il ne satisfait probablement pas du tout.
Après la seconde guerre mondiale, l'Union Soviétique tente de produire une hélicoptère léger qui doit un peu évoquer une "mobylette volante." Les bureaux Kamov s'attaquent à ce cahier des charges et produisent trois exemplaires d'un modèle Ka-8 à deux rotors contrarotatifs en 1947.
L'engin est monoplace, et son moteur léger à deux cylindres le handicape gravement sur le plan aéronautique, mais ce moteur est relativement silencieux, et l'engin est petit et léger. Il ne convient pas, car ces trois exemplaires n'ont très certainement pas quitté les environs des ateliers Kamov.
Mais le Ka 8 intéresse fortement la Marine Militaire Soviétique: très petit, il peut être embarqué à bord de n'importe quel petit navire, il décolle et atterrit très facilement, et pourrait assurer des missions de liaison, de reconnaissance de surveillance, entendons, de renseignement aérien discret.
J'ai trouvé un deuxième candidat qui satisfasse plus ou moins à presque toutes les conditions posées. Il satisfait certaines de ces conditions de façon étonnante.
La Marine Militaire Soviétique demanda une amélioration du Ka 8, ce sera le Ka 10, avec de bien meilleures capacités aéronautiques de par son nouveau moteur Ivchenko. Ce projet sera vivement soutenu par le commandant en chef de la Marine, l'amiral Kouznestov, et tout le projet sera avancé dans l'optique clairement établie de réaliser un petit hélicoptère utilisable depuis les petits navires de la Marine, sans qu'ils aient à être modifiés, pour des opérations de liaison, de reconnaissance, et cela va sans dire, de renseignement aérien.
Les premiers exemplaires opérationnels seront utilisés en Mer Noire par un escadron de la Marine spécialement créé, sous le commandement du Capitaine A.N. Voronine, en 1951.
Si nous testons le Ka 10 en regard de nos contraintes, nous avons:
Kamov Ka 8 |
Kamov Ka 10 |
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Mouriéras, Corrèze, Bugeat, Antoine Mazaud, rencontre, RR3, atterrissage, cigare, son, bruit, lumineux, rouge, bleu, contact, Gendarmes, Renseignements Généraux, hélicoptère
[-] Indique des sources que je n'ai pas encore eu l'occasion de localiser et consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 21 juin 2005 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 21 février 2010 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [prs1]. |
1.1 | Patrick Gross | 15 mars 2010 | Addition [mcs1]. |
1.2 | Patrick Gross | 17 juin 2010 | Addition [jve5]. |
1.3 | Patrick Gross | 26 octobre 2011 | Addition [gal1]. |
1.4 | Patrick Gross | 13 août 2013 | Addition [prn1]. |
1.5 | Patrick Gross | 7 octobre 2014 | Additions [mtn1], [qsj1], [tai1], [nip1]. |
1.6 | Patrick Gross | 23 novembre 2016 | Addition [ler1]. |
1.7 | Patrick Gross | 5 janvier 2017 | Additions [fso1], [ro1]. |
1.8 | Patrick Gross | 7 janvier 2017 | Additions [dmi1], [idb1], [ubk1]. |
1.9 | Patrick Gross | 24 janvier 2017 | Addition [gbr1]. |
2.0 | Patrick Gross | 15 septembre 2017 | Addition [smh1]. |
2.3 | Patrick Gross | 19 septembre 2017 | Addition [tms1]. |
2.4 | Patrick Gross | 21 septembre 2017 | Addition [tht1]. |
2.5 | Patrick Gross | 23 septembre 2017 | Addition [tst1]. |
2.6 | Patrick Gross | 8 janvier 2020 | Additions [ads1], [ppe1], [prn1], [krs1], [lhh1], [prn2]. |
2.7 | Patrick Gross | 15 janvier 2020 | Addition [let1]. |
2.8 | Patrick Gross | 17 février 2020 | Additions [cpd1], [lsr1], [pmi1]. |
2.9 | Patrick Gross | 23 février 2020 | Addition [nnm1]. |
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3.7 | Patrick Gross | 9 juin 2020 | Additions [nll1], [nll2]. |
3.8 | Patrick Gross | 12 juin 2020 | Addition [las1]. |
3.9 | Patrick Gross | 26 juin 2020 | Addition [ner1]. |
4.0 | Patrick Gross | 3 juillet 2020 | Addition [ner2]. |
4.1 | Patrick Gross | 27 janvier 2021 | Additions [bre1], [foe1]. |
4.2 | Patrick Gross | 29 janvier 2021 | Addition [els1]. |
4.3 | Patrick Gross | 3 février 2021 | Addition [ree1]. |
4.4 | Patrick Gross | 12 février 2021 | Additions [ldl1], [jgz1]. |
4.5 | Patrick Gross | 22 fLvrier 2021 | Additions [gqy1], [jve8], [rmy1], [rtl1]. |
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5.0 | Patrick Gross | 22 mars 2022 | Additions [aml2]. [jsx1]. |
5.1 | Patrick Gross | 6 juin 2022 | Additions [agd1], [eum1]. |
5.2 | Patrick Gross | 14 juin 2022 | Addition [fru1]. |
5.3 | Patrick Gross | 1 juillet 2022 | Additions [goe1], [bus1]. |
5.4 | Patrick Gross | 19 juillet 2022 | Additions [hdl1], [gab1], [gab2]. |