Par Patrick Gross, 2004.
Résumé:
Nous montrons que les propositions du rédacteurs de magazine d'aviation Philip Klass soutenant que des rencontres entre avions et OVNIS s'expliquent par des phénomènes de foudre en boule sont absurdes. Ces propositions sont faites en dépit des facteurs quantitatifs relatifs aux phénomènes de foudre en boule et en dépit des descriptions des récits circonstanciés de telles rencontres.
La proposition que des, sinon les, comptes rendus d'observation d'OVNIS par des témoins aéroportés puissent être expliqués par le phénomène physique atmosphérique des plasma a été maintes fois répétée, par exemple proposée par le Lunar and Planetary Laboratory de l'Université de l'Arizona et par l'éditeur senior de magazine d'aviation Philip J. Klass qui la propose comme une explication pour beaucoup d'OVNI dans plusieurs articles de magazines, (voir Réf 1. pour un exemple) puis comme explication généralisé dans ses ouvrages (voir Réf 2. pour un exemple), et souvent lors de ses interventions dans les media. Elle a reçu un large écho dans le public, qui, sans connaître nécessairement ses détails, semble souvent avoir construit une image floue mais persistante que des OVNIS pourraient s'expliquer par ces phénomènes, et que parce que ces phénomènes sont mal connus, il serait certain ou au moins possible que cette explication soit valide pour retirer tout mystère aux OVNIS qui ne seraient globalement qu'un phénomène naturel, excepté un certain nombre de cas de fraudes et quelques autres causes triviales.
La foudre en boule est un phénomène qui a été longtemps ignoré par les chercheurs, d'une part parce que son existence prétendue reposait sur des témoignages visuels, d'autre part parce que peu de chercheurs voyaient un intérêt particulier à travailler sur un phénomène fugace et sans attrait particulier. La foudre ordinaire elle-même, dont l'existence n'est évidemment pas contestée, n'avait pas fait l'objet de recherches particulières au sujet des mécanismes électriques, physiques, chimiques de sa formation. La foudre existe, c'est une sorte d'arc électrique, et avait longtemps suffit à éteindre la curiosité qu'elle pourrait susciter.
Il est cependant faux de croire que nous en somme toujours là. Le phénomène est maintenant bien compris. Et surtout, les conditions de son apparition son bien cernées.
Il y a plusieurs conditions de base indispensables. La première est qu'il y ait de la foudre normale. S'il n'y a aucun tonnerre, aucun orage, si les conditions météorologiques qui permettent la foudre normale ne sont pas présentes, alors, il n'y a pas de foudre en boule.
La seconde, est que la foudre doit frapper une structure telle qu'un bâtiment, le sol, ou un arbre. L'objet frappé doit avoir un composant métallique ou d'oxyde, tel que l'oxyde de silicium. La foudre ramène cet oxyde à l'état de métal de silicium, exactement de la manière dont le silicium est produit industriellement. La vapeur de silicium se condense pour former des nanosphères de silicium, qui se rassemblent en longs filaments qui forment une sphère.
La troisième condition est la présence des "fulgérides," de longs trous dans le sol remplis de vapeur chaude. Ces fulgérides sont créés quand la foudre normale frappe la terre: les géologues ont creusé le sol après qu'il ait été frappé par la foudre et ont trouvé que ces trous sont faits d'oxydes qui ont été fondus puis à nouveau solidifiés, souvent sous forme de tubes.
La vapeur de silicium est alors éjectée du sol, formant un vortex qui forme une sphère. Une fois cette forme prise, la boule peut se déplacer sur une certaine distance. La couche d'oxyde sur la surface de chacune des particules ralentit le processus de disparition jusqu'à ce que chaque particule manque de métal. A ce moment la boule s'éteint ou implose.
Bien entendu, comme tout un chacun n'est pas un spécialiste de la question, et comme la compréhension du mécanisme est vraiment très récente (2002 pour les meilleures vérifications) les explications pseudo-scientifiques abondent et persistent. On y trouve l'annihilation matière-antimatière, des bouffées de ce que la astrophysiciens appellent "la matière noire" de l'univers, des phénomènes spontanés de fusion nucléaire et ainsi de suite, toutes explications totalement démenties par les faits.
De plus, une certaine confusion règne du fait des nombreuses recherches qui se proposent de créer des plasma en laboratoire. Il y a certes bien des méthodes pour créer un phénomène de plasma "in vitro," méthodes qui ne doivent rien à la composition du sol, ni ne requièrent qu'un orage éclate au-dessus du laboratoire. Mais croire que, puisqu'il est possible de faire apparaître un phénomène de plasma quelconque par quelque appareillage de laboratoire, alors cette méthode est celle utilisée par la nature, est évidemment erroné.
Il est aisé de trouver dans la casuistique du phénomène un sous-ensemble de cas circonstanciés pour lesquels cette explication ne peut en aucune façon être appliquée. Philip Klass semble considérer comme admis que les OVNIS se présentent visuellement comme des masses amorphes, brumeuses ou floues, incandescentes ou lumineuses, de forme mal déterminées ou vaguement sphériques. Or des OVNIS sont aussi, parfois, rapportés comme des objets visuellement nets, solides, structurés, ayant des formes géométriquement incompatibles avec les phénomènes de foudre en boule, telles des formes cylindriques, parallélépipédiques, en disque avec diverses formes de protubérances telles que dômes et anneaux et ainsi de suite. La texture des phénomènes observés est parfois décrite comme nettement solide, métallique, et les couleurs sombres ou réparties en teintes selon des limites géométriques (dessus sombre et dessous clair, anneau de couleur différente du corps par exemple, s'accommodent plutôt mal avec la théorie des plasma. D'autres récits d'observation comprennent des descriptions nettes de caractéristiques s'accommodant à la théorie des plasma qu'avec une peine immense: lumières disposées géométriquement, telles des phares, découpes espacées régulièrement montrant des luminosités ou couleurs différentes du corps du phénomène observé, évoquant fenêtres, hublots, tuyères, voire occupants, et ainsi de suite. A aucun moment Philip Klass ne propose une explication de la manière dont les plasma pourraient produire de telles impressions visuelles.
Une des très rares photographies de foudre en boule. |
Agrandissement d'une des photographies de l'OVNI du Lac Chauvet. |
Toutefois nous allons ici discuter de situations ou Philip Klass propose effectivement la foudre en boule comme explication, cas ou les observations d'OVNIS sont rapportées par des pilotes en vol, en faisant fi de l'objection présentée ci-dessus, laquelle reste cependant une objection fondamentale et non contournée.
Une caractéristique essentielle à la fois des récits d'observation de foudre en boule et plasmoïdes, et des modèles mathématiques proposés pour les expliquer, a permis de dégager un large consensus parmi les spécialistes selon lequel la foudre en boule soit un phénomène étroitement lié à la foudre des orages communs.
Klass au contraire argumente que la foudre de boule est également produite par temps clair exempt de toute activité orageuse, son argument pour l'affirmer se trouve précisément dans des rapports d'observations de masses lumineuses que des témoins décrivent visuellement, et en sus de leur description, attribuent à la foudre en boule. L'argument est confus, consistant à nier que les phénomènes de foudre en boule et plasma ont pour condition nécessaire l'activité orageuse au motif que des phénomènes y ressemblant se déroulent en dehors de telles conditions. Tout au plus pourrait-on concéder qu'il existerait une autre cause, encore inconnue, pour les phénomènes de plasmoïdes en dehors des conditions orageuses qui les expliquent selon le consensus établi. En effet, Klass ne propose aucun argument ni aucune hypothèse n'est formulée sur une quelconque cause pour le phénomène par temps clair. Et en réalité, dans la plupart des cas cités à l'appui par Klass, il est arbitraire de définir l'observation comme étant celle d'un plasma; ceci revient en fait à un simple détournement d'interprétation: puisque des masses lumineuses sont vues en dehors de conditions orageuses et ne sauraient être expliquées autrement que par des plasma, concluons que les plasma doivent exister également en dehors des conditions orageuses. En consultant les exemples donnés par Klass, on peut effectivement se rendre compte que ce qu'il considère comme exemple de plasma vu en temps clair sans orages sont en réalité pris parmi la casuistique des OVNIS, et qu'il n'est nullement évident que ces cas doivent être qualifiés de plasmoïdes.
Mieux, une consultation de sources relatives aux témoignages d'observations de foudre en boule, telle celle donnée en Annexe 1, montrent bel et bien que la quasi totalité des phénomènes de foudre en boule ont bien lieu pendant des orages. Ignorant les détails des observations d'OVNIS qui ne sont aucunement compatibles avec la foudre en boule, Philip Klass ignore également, d'une manière qui ne nous surprend que peu, la cause essentielle de la foudre en boule, et effectue donc sans état d'âme apparent un rapprochement illicite entre deux phénomènes pourtant nettement distincts.
Je ne peux m'empêcher de remarquer une phrase étrange notée sur le site Internet du CSICOP, une association de personnes diverses convaincues de l'inexistence du phénomène OVNI comme quoi que ce soit d'autre qu'une collection de fraudes et phénomènes triviaux: "These glowing balls of light appear very rarely in association with thunderstorms" (ces boules de lumière incandescentes apparaissent rarement en association avec des orages.) Nous avons là une ambiguïté dont, si elle n'est pas volontaire, je suis convaincu qu'elle est particulièrement propre à jeter le lecteur dans une confusion terrible: le CSICOP nous dit-il que la foudre en boule est rare, ou bien nous dit-il que la foudre en boule est rarement associée aux orages?
Le CSICOP nous dit également en une courte présentation du phénomène par un géologue, que "puisque même la foudre ordinaire est mystérieuse, l'activité de la foudre en boule dans la nature l'est encore plus." Là encore, loin de nous éclairer sur ce qui est connu du phénomène, le CSICOP entretient un doute favorable à ses vues sur les OVNIS. En effet, même si l'on a pu convenir longtemps de ce que l'explication des causes physiques profondes du phénomène soit encore matière à études, il est proprement trompeur de passer sous silence ce que nous connaissons maintenant bien mieux ce phénomène. Pire, la circonstance principale et essentielle d'apparition du phénomène, à savoir les orages, est connue depuis bien longtemps. C'est en passant sous silence cette connaissance que le CSICOP renonce à la véritable recherche sur les origines du phénomène OVNI en faveur des thèses de l'un de ses membres, Philip Klass.
Cependant un problème plus fondamental existe et est bien connu des spécialistes de la foudre en boule et des plasmoïdes: les aspects quantitatifs impliqués ne peuvent créer ces phénomènes dans l'air libre, au delà de zones tectoniques actives ou les phénomènes assimilés des "lumières tectoniques" peuvent être causés par des phénomène piézo-électriques liés à la nature des sols et aux tensions tectoniques. En plein air, par temps clair, dans les lieux où volent les avions, il n'y a simplement pas assez d'électricité dans l'air pour permettre l'apparition de foudre en boules et plasmoïdes sauf justement dans les conditions orageuses.
En dehors de conditions orageuses, si nous tentons d'évaluer la surface du secteur d'air nécessaire pour rassembler assez de courant électrique, sur une hauteur de 100 mètres, afin d'aboutir à un échauffement en Joules correspondant à 100 Watts, cette surface s'élève à 10.000 kilomètres carrés, sachant qu'un plasmoïde correspond bien plutôt à un minimum de 1000 Watts. Ce sont là évidemment des conditions qui rendent plutôt absurde la proposition de Philip Klass.
Un autre grave problème pour la théorie de Philip Klass est celui des aspects cinétiques: si le phénomène réel des plasmoïdes comporte encore bien des inconnus, toutes les données observationnelles montrent des caractéristiques de déplacement quasi nulles en regard des caractéristiques trouvées dans les rapports d'observation d'OVNIS. Certes des plasma se déplacent, mais en aucun cas n'ont été observés des plasma supersoniques par exemple. Philip Klass ne propose d'ailleurs aucune explication concernant le déplacement rapide des OVNIS et n'explique pas comment des OVNIS qui seraient des plasmoïdes pourraient montrer des caractéristiques cinétiques jamais observés pour les plasmoïdes.
Il propose toutefois un cas de figure dans lequel l'avion lui-même serait la cause de la création du plasmoïde, dans des conditions particulières qui ne s'appliquent à aucun cas où avion et OVNIS sont distants et restent à distance. Nous discutons maintenant de cela.
L'idée de Klass est la suivante: les avions en se déplaçant se chargent électriquement par le frottement de leur structure avec la vapeur d'eau, la poussière, la pluie ou la neige de l'air, et ceci attire les plasmoïdes qui semblent alors se rapprocher des avions du fait de l'attraction de Coulomb entre corps de charges électriques opposées.
Le physicien atmosphérique James E. McDonald à pris cette hypothèse au sérieux, et notant que Klass n'a effectué aucune vérification quantitative de son hypothèse, a montré qu'une telle attraction, même en arrondissant les facteurs quantitatifs de manière systématiquement et grandement favorables à l'hypothèse de Klass, était une théorie tout à fait ridicule: dans le meilleur des cas, notre plasmoïde se déplacerait à la lenteur d'un piéton dans la direction de l'avion.
Il reste également qu'il n'est aucunement établi en quoi avion et plasmoïde devraient avoir des charges électriques opposées, et Klass ne remarque aucunement que si les charges impliquées étaient de même signe, avion et plasmoïde s'éloignerait. Philip Klass aurait sans doute vu là une théorie explicative concernant les tentatives d'interceptions d'OVNIS par des avions de chasse dans lesquelles l'intercepteur ne parvient pas à rattraper la cible.
Il reste également une objection amusant à formuler contre cette hypothèse: si les plasmoïdes sont attirés vers les avions, comment expliquerait-on que cette attirance ne se termine pas par une collision systématique? De fait, Klass a abordé cette objection, et propose une explication totalement fabriquée, là encore sans aucune étude quantitative, selon laquelle le plasmoïde s'arrêtera à quelque distance de l'avion en raison des courants d'air qu'il génère. Klass ne nous explique cependant pas en quoi de tels courants d'air ne favoriseraient pas la collision, notamment si le plasmoïde abordait l'avion de front. Il semble que Klass ait là profité du manque de connaissances des détails d'observations par ses lecteurs, ignorant tout rapports concernant l'arrivée d'OVNIS à proximité d'avions devant leur front et laissant régner l'image de l'avion exclusivement suivi par l'OVNI, mais qui serait de quelque façon miraculeuse repoussé par des flux d'air en arrière de l'avion.
De façon qui d'étonne plus une fois que l'on s'est familiarisé avec les théories de Philip Klass, sont également exclus de cette considération toutes les observations d'OVNIS se rapprochant puis s'éloignant d'avions, à l'occasion de manière répétée. Egalement exclu de la discussion, le problème d'OVNIS se rapprochant et s'éloignant les uns des autres ou capable de vol en formation, ou de rupture de formation, ou de l'adoption de formations diverses.
Bien que ceci dépasse le cadre de cette discussion, nous souhaitons rappeler que Klass propose également que les véhicules au sol et même les piétons attireraient les OVNIS en raison de leurs charges électriques opposées, là encore il s'agit d'un aspect de son hypothèse explicative des OVNIS par les plasmoïde qui est peut-être mal connue des chercheurs.
Egalement peu connue, la réponse de Philip Klass au physicien James McDonald dans laquelle il pense réfuter les calculs quantitatifs de McDonald: ayant confondu Volts et Watts, il a cru pouvoir rétablir son hypothèse mais a en fait établi son incapacité à soutenir toute discussion sérieuse sur la question des aspects quantitatifs et sa méconnaissance fondamentale de la physique. A sa décharge, il convient de préciser que Philip Klass n'est nullement un scientifique, et entre autre aucunement compétent dans le domaine de la physique des plasma.
L'un dans l'autre, il est quantitativement absurde de proposer une telle chose que des plasmoïdes fuyant ou approchant des avions en raisons de charges électriques opposées ou égales, et je doute que le public ou même nombre de chercheurs familiarisés ou non avec la problématique des OVNIS ait réellement pris connaissance de ce type de proposition; il me semble au contraire que de telles propositions de Klass sont perçues globalement comme des hypothèses relevant du probable et que leur description échappent à l'attention générale.
L'un des arguments s'opposant à la théorie des plasma de Philip Klass est le problème de la durée du phénomène.
Si l'on s'en réfère aux quelques milliers de témoignages oculaires recensés, la durée de vie moyenne d'un plasma est de l'ordre de quinze secondes, bien que quelques rares témoignages mal vérifiés comportent des durées estimées de l'ordre de 40 secondes, certain, encore plus rares, étant décrit comme d'une durée de plusieurs minutes. (Sont exclus ici des phénomènes atmosphériques électriques tels les feux de Saint Elme et aurores boréales où australes, lesquels s'adaptent encore moins aux observations d'OVNIS soit par leur localisation géographique, soit par leur aspect visuel, et également par les raisons données ici pour les plasmoïdes). Tantôt le plasma s'évanouit simplement, tantôt il explose.
Outre la proposition d'une création spontanée de plasmoïdes dans des cieux dégagés et non orageux, Klass propose que les avions eux-mêmes puissent créer des plasma, à l'extrémité de leurs ailes. Il nous propose que les avions créent une pollution, laquelle pollution se trouverait convertie en plasma par les tourbillons générés par les saumons d'ailes des avions.
La proposition est absurde sur tellement de points que l'on doit sérieusement considérer la possibilité que Klass n'ait réellement aucun souci de vraisemblance dans ses théories. Ainsi, la création de charges électrostatiques par les avions nécessite en réalité leur traversée de zones de pluie ou de neige; dans un air sec, aucune charge n'est créée. Si les avions avaient une telle capacité de pollution qu'elle approcherait les quantités impliquées par la pluie ou la neige, nous aurions bel et bien un problème d'aviation majeur, dont nulle trace n'est pourtant apparue à ce jour. Nous avons également peine à comprendre l'étrange proposition de la création de plasmoïde survenant selon Klass à l'extrémité des ailes, certainement le lieu ou cette pollution à la moindre chance de provoquer un tel effet. En réalité il s'agit là d'une proposition tout à fait ad-hoc faites par Klass en rapport avec un récit d'observation d'OVNIS volant de concert avec un avion à proche distance des saumons d'aile de cet avion. Tous ceci nous laisse entrevoir que la nature des hypothèses de Klass est celle d'explications forcées par les comptes rendus. On en peut que se demander pourquoi, si un tel effet était possible, il n'aurait pas plutôt lieu en arrière de l'avion, là où des échappements polluants, bien qu'insuffisants, ont effectivement lieu, tandis que les avions selon mes connaissances ne rejettent aucun produit de combustion ou carburant à l'extrémité de leurs ailes. Il me semble pourtant assez clair que de tels échappements, sauf cas de fuites de réservoir, se feraient systématiquement à la sortie des propulseurs et non au bout des ailes.
La production de plasma in vitro a été tentée, de ces tentatives on peut retenir les facteurs quantitatifs qui ne font que confirmer que l'air sec et sans phénomènes de type orageux ne permet pas la production de plasma, et que les plasma ne persistent jamais au-delà de quelques secondes dès lors qu'ils ne sont plus alimentés.
Selon John Abrahamson et James Dinniss, de l'Université de Canterbury, en Nouvelle-Zélande, lorsque la foudre touche le sol, elle vaporise des particules de silicium, d'oxygène et de carbone, qui s'associent entre elles pour former de longues chaînes. Leur explication sur la formation des plasma propose que ces filaments, brûlant plutôt lentement, ont tendance à se replier sur eux-mêmes pour former des boules creuses qui dérivent au gré des vents. Si l'on considère ces travaux et théories, (qui ne sont pas largement acceptés, mais simplement parce qu'ils ne sont pas largement connus), il faudrait donc également expliquer comment des particules de silicium pourraient se trouver dans le ciel, pour y participer à la formation de plasma.
La première photographie au monde connue de la foudre en boule aurait été prise par un étudiant à Nagano, Japon, le 25 juillet 1987. Depuis, de nombreux projets amateurs ont été menés et ont donné quelques résultats, les photographies étant toujours réalisées dans des conditions d'orages avec éclair et montrant bien l'apparition de la foudre en boule comme suivant celle de l'éclair. Bien que ceci ne soit pas l'objet de notre étude, notons que l'un des principaux arguments contre la réalité des OVNIS, celui du trop petit nombre de photographies en regard du nombre d'observations visuelles pourrait être discuté en rapport avec cela.
Selon le Dr Michael Persinger, un chercheur américain, des, sinon les, OVNIS s'expliquent par le phénomène des lumières tectoniques. Sa théorie TST (Tectonic Strain Theory) indique que dans des zones ou une activité sismique provoquent des pressions considérables entre des portions de la croûte terrestre, si certaines roches et de l'eau est présente, il se produit un phénomène piézo-électrique dont un indice apparaît sous forme de lumières stationnaires ou à mouvements erratiques, au-dessus du sol, se manifestant à des hauteurs allant jusqu'à des dizaines de mètres au dessus du sol, et caractérisées par des couleurs variées et une longévité allant bien au-delà de celle de la foudre en boule. Divers lieux bien connus semblent bien d'adapter à cette théorie, tel Marfa dans le Texas, où ces phénomènes se produisent de façon répétées et sont observés depuis plusieurs décennies. Cependant, la totalité des arguments développés ici au sujet de la foudre en boule s'appliquera sans difficulté aux lumières tectoniques également: ici, la condition nécessaire n'est plus l'orage mais les pressions tectoniques sur les roches. L'objections les plus fortes s'appliquent: le fait que ces phénomènes piézo-électriques se manifestent uniquement à proximité du sol, que ces phénomènes ne sauraient poursuivre des avions, et qu'ils ne correspondent aucunement au caractéristiques des observations visuelles comportant corps solides, non lumineux, structurés ou montrant des détails pouvant être interprétés en terme de phares, de hublots, d'émissions de rayons, et ainsi de suite. Sensible à l'argument, le Dr. Persinger a ensuite ajouté un pan très controversé même parmi la communauté scientifique traditionnelle, selon lequel le phénomène lui même induirait des perceptions illusoires telles que soucoupes volantes et êtres extra-terrestres dams le cerveau des témoins; laissons ce point en suspens pour un futur examen, en accordant que ce pourrait être un point intéressant, mais en rappelant que cet ajout à la TST ne s'adapte toujours pas à des témoignages d'observations depuis des avions.
Un ami scientifique m'a permi il y a quelque temps de prendre la mesure de l'effort d'information nécessaire avant que l'ufologie n'ait sa place dans le monde académique quand il a pensé m'apprendre que ce que les pilotes voient d'étrange dans le ciel a maintenant reçu une explication triviale. Mon ami se référait à une classe de phénomènes électriques atmosphérique dont les manifestations ont été rapportées par les pilotes avec les mêmes hésitations que les témoignages sur des OVNIS, ce depuis longtemps, et ce accueilli par les dénégations et le scepticisme général identique à celui dont fait l'objet le phénomène OVNI. Absence de photographies, descriptions imprécises, et d'autres points rendaient en fait ces témoignages à vrai dire encore plus étranges que ceux des OVNIS. Les phénomènes en questions, désignés comme "Blue Jets" et "Red Sprites," (voir Ref. 3) nommés "sylphes" en français, sont effectivement enfin reconnus comme réels. Il s'agit de phénomènes électriques atmosphériques liés comme les plasma à la foudre, mais cette fois bel et bien haut dans le ciel, se manifestant sous forme d'immense "champignons" de lumière rouge ou bleue s'étendant sur des hauteurs allant jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres. Ces phénomènes ne sauraient cependant constituer une explication des rapports d'OVNIS qui occupent les ufologues en raison d'une caractéristique systématique bien particulière: exactement comme la foudre vue au sol, les Blue Jets et Red Sprites ont une brièveté inférieure de deux ordres de grandeur (0.01) à la seconde. C'est précisément cette brièveté qui a souvent motivé les pilotes à ne plus rapporter le phénomène, lequel pouvait être interprété à tort à des problèmes psychologique ou de vision. En aucun cas ces phénomènes ne correspondent de près ou de loin à ce que les pilotes et passagers de lignes aériennes rapportent comme étant des OVNIS au sens objets matériels volants. En aucun cas ces phénomènes ne peuvent être présentés comme ayant poursuivi ou été poursuivi par des avions, ou ayant manoeuvré autour d'eux; il n'est même pas ici possible de parler de vitesse, de virages, de déplacement. Et, il n'est pas inutile de le rappeler, ces phénomènes se produisent également exclusivement sur le lieu d'un orage, dont il sont le pendant dans la haute atmosphère.
Il doit être noté que le consensus des chercheurs concernant la foudre en boule est qu'elle est associée à un coup de foudre ordinaire, suivant un éclair, qui lorsqu'il s'éteint, laisse en de rares occasions quelques sphères lumineuses flotter dans les airs au niveau du sol durant quelques secondes. La plupart du temps, ces sphères sont de couleur jaunâtre tirant vers l'orange, et d'un diamètre situé entre 20 et 40 cm. Certains témoignages rapportent cependant des couleurs allant du vert au bleu et des diamètres de moins de 5 cm jusqu'à plus de 1 mètre, quoiqu'il faille prendre ces estimations de taille avec autant de prudence que les estimations de taille données par les témoignages d'OVNIS qui ne comprennent pas de mesure objective des tailles et distances. Ce consensus est étrangement oublié ou ignoré non seulement par Philip Klass, mais par la plupart des chercheurs s'occupant d'ufologie dès lors qu'ils cherchent à établir que les OVNIS seraient essentiellement un phénomène naturel ou trivial.
Si l'on peut convenir aisément que de rares cas d'observations de foudre en boule par des témoins aéroportés ont eu lieu, on note que le récit ne fait nulle allusion à la moindre possibilité que le phénomène soit autre chose que celui de la foudre en boule. Au contraire les récits d'observations d'OVNIS qui occupent les ufologues soigneux montrent des caractéristiques nettes qui excluent les plasmoïdes comme explication.
Il semble évident que Philip Klass, pourtant souvent loué comme ayant avec succès expliqué le phénomène OVNI comme étant causé par des plasma, n'ait en fait que proposé avec l'explication par des plasmoïdes une explication relevant de la fantaisie et de la pseudoscience. Un regard à peine approfondi sur cette explication fait vite entrevoir qu'elle n'est qu'une proposition ad-hoc et confinant à un acte de foi, et aucunement un travail de recherche qualifié. De manière prévisible, nombre de personnes peu au fait des détails des observations d'OVNI et des caractéristiques des plasmoïdes ont été amenés à se désintéresser du phénomène OVNI, sauf en tant que phénomène naturel mal interprété, que la science aurait pourtant expliqué, notamment par des manifestations de plasmoïdes.
Récits d'observations de foudre en boule:
Les témoignages proviennent de www.amasci.com/weird/unusual/bl.html qui répertorie quelques deux cents témoignages relatifs au phénomènes de foudre en boule. Plus de 95 pour cent de ces témoignages précisent bien qu'un orage a lieu, les quelques autres ne précisent pas qu'un orage n'a pas lieu, ou sont quelque peu suspects, ou ne se rapportent pas nécessairement à la foudre en boule. Les récits ci dessous ne sont aucunement filtrés mais bien pris dans l'ordre; je ne peux pas être accusé d'avoir sélectionné des cas en fonction de leur capacité à appuyer ma thèse, comme le pratiquent ceux qui soutiennent une thèse contraire. Les descriptions du phénomène sont quasiment toujours identiques: pendant un orage, une sphère incandescente de 10 à 40 cm, qui finit par éclater au bout de 5 à 30 secondes avec une détonation plus ou moins importante. D'autres collections de tels récits seront facilement trouvées par un chercheur soigneux.
"There was a particularly nasty thunderstorm in the summer of 1998..."
("Il y avait un orage particulièrement violent en été de 1998...")
"This happened during the beginning of a thunderstorm in western lower Michigan..."
("Ceci s'est produit pendant le commencement d'un orage dans le Sud-Ouest du Michigan...")
"About 5 weeks ago a huge thunder storm approached my house..."
("Il y a environ 5 semaines un orage énorme avec tonnerre a approché ma maison...")
"There was a storm moving in, and ...."
("Il y avait un orage venant vers ici, et....")
"There was a severe electrical storm outside (sheet and forked lightening)..."
"Il y avait un grave orage électrique dehors (des éclairs en draperie et en fourches)..."
Voici maintenant le premier de cette série de témoignage ne comportant aucune indication d'orage, ni d'ailleurs d'absence d'orage. Le lieu est le Grand Canyon dans le Colorado. Il est notable que la description du phénomène semble très différent de celui de la foudre en boule et plutôt évocateur des lumières telluriques. Le témoin lui-même doute de ce que cela ait été la foudre en boule.
"The ball did not move, and lasted a few minutes, when it seemed to implode. The zigzag lasted for hours My boyfriend thought it was ball lightning, but it doesn't sound like anything I have read about..."
("La boule ne s'est pas déplacée, et a duré quelques minutes, puis elle a semblé imploser. Le zigzag a duré pendant des heures, pendant lesquelles mon petit ami a pensé que c'était de la foudre en boule, mais cela ne ressemblait pas à ce que j'en avais lu... ")
"It was a summers day... hot, muggy, the air very still and the weather man was calling for thunder storms and rain showers..."
("C'était une journée d'été... chaude, lourde, l'air très immobile et l'homme de la météo prévenait d'orages avec tonnerre et d'averses de pluie...")
Voici un témoignage de foudre en boule à bord d'un avion lors d'un orage. Notez la description tout à fait standard de la foudre en boule et tout à fait différente de celle des observations d'OVNIS qui nous intéressent.
"May of 1997 I was on a return flight out of Denver, CO heading to St. Louis, MO on a TWA 727 going through a thunderstorm. About 10 minutes into the flight there was suddenly a glowing sphere of light in the middle of our plane. It was very bright and about 12 inches across. It floated motionless for a few seconds then exploded. The sound was loud and frightening..."
("En mai de 1997 j'étais sur un vol de retour depuis Denver, Colorado, allant vers St Louis, Missouri, sur un 727 de la TWA, passant à travers un orage. A environ 10 minutes dans le vol il y avait eu soudainement une sphère de lumière incandescente au milieu de notre avion. C'était très lumineux et d'environ 12 pouces de diamètre. Elle a flotté immobile pendant quelques secondes et a alors éclaté. Le bruit était fort et effrayant...")
"Dad always loved thunderstorms (...) and he and I were sitting out on our old farm porch steps watching one blow by..."
("Père a toujours aimé les éclairs (...) et lui et moi étions assis dehors sur les vieilles marches du porche de la ferme en les regardant éclater l'un après l'autre...")
"It was really bad storm so my father and I..."
("C'était un orage vraiment mauvais donc mon père et moi...")
Je donne l'intégral du témoignage suivant. Il y a mention de tempête, et le témoin dit "je ne pense pas que cela était un OVNI, car ce serait ridicule."
"When I was younger (about 8) my dad and I were outside watching the sky, it was getting late so we were gonna head in, when this bright light I thought was an airplane started moving across the sky. When all of a sudden it started moving back and forth very erraticly, and started to slow down and all of a sudden it dimmed and disapeared, I found out several years later that several of my friends had seen it also, and that that stuff had actualy been spotted a lot in my area. I thought it was just some weird wheather like ball lighting as we were in a stormy weather system, but know I don't have any idea what it is as it was to bright to be natural. I don't think it was a U.F.O, because that would be ridiculous, but it was definately weird."
("Quand j'étais plus jeune (environ 8 ans) mon papa et moi étions à l'extérieur observant le ciel, il se faisait tard donc nous allions rentrer, quand cette lumière brillante dont j'ai pensé que c'était un avion a commencé à se déplacer à travers le ciel. Alors tout soudain cela a commencé à se déplacer dans les deux sens de façon très erratique, et a commencé à ralentir, et tout soudainement cela c'est obscurci et a disparu, j'ai découvert plusieurs années après que plusieurs de mes amis l'avaient vu également, et que ce truc avait été repéré par beaucoup de gens dans mon secteur. J'ai pensé que c'était juste un certaine météo étrange comme la foudre en boule tandis que nous étions dans un système de temps orageux, mais je n'ai aucune idée de ce que c'était parce que c'était trop lumineux pour être naturel. Je ne pense pas que c'était un OVNI, parce que ce serait ridicule, mais il était définitivement étrange.")
Je donne également l'intégralité du témoignage suivant: nulle mention des conditions météorologiques n'y figure, il n'est pas absurde de supposer que la petite lumière "jaune de la taille d'une balle de golf" vue sous le comptoir soit le reflet des yeux d'un animal; le furet de la maison ne s'y est peut-être pas trompé quand il a bondit vers la chose...
"En 1993 j'ai habité à Saskatoon dans le Saskatchewan avec mon frère et nous avons eu un furet. Nous avions eu un lave-vaisselle portatif dans la cuisine près de l'évier et le compteur. Un ami était chez nous et en soirée nous étions tous debout dans la cuisine face à face en causant tandis que je faisais le café. Soudain j'ai vu une petite lueur jaune de la taille d'une boule de golf qui semblait douce et luminescente jaillir du dessous du lave-vaisselle à approximativement 3 pouces au-dessus du plancher et elle a fait une courbe douce à environ 3 ou 4 pieds du lave-vaisselle et s'est éteinte rapidement avec un bruit comme un fssthst. L'autre chose, c'est que notre furet a couru juste derrière la boule de lumière et a semblé chasser la boule de feu juste pour tomber sur rien."
"...one humid may night we had a very intense thunderstorm..."
("...une nuit de Mai humide où nous avons eu un orage très intense...")
"...One humid night, we had a bad thunderstorm..."
("... une nuit humide, nous avons eu un vilain orage...")
Dans ce témoignage ancien, il n'y a pas mention de la météo; mais faut-il en conclure qu'il faisait nécessairement beau?
"The Medieval St Mary's Church at Swaffham Prior, Cambridgeshire, UK, suffered an incident that sounds like ball lightning, one Sunday in July 1779. The church guidebook (by Elisabeth Everitt & Roy Tricker, 1996) records that "during divine service the lightning fell upon the spire...a ball of fire descended into the body of the church and burst in the middle aisle with a most violent explosion..."
("L'église médiévale de St Mary à Swaffham au prieuré de Cambridgeshire, R-U, a subi un incident qui ressemble à de la foudre en boule, un dimanche de juillet 1779. Le guide de l'église (par Elisabeth Everitt et Roy Tricker, 1996) enregistre que "pendant la messe la foudre est tombée sur l'autel... une boule du feu est descendu dans le corps de l'église et a éclaté dans le milieu du bas-côté moyen avec une explosion des plus violentes...")
"My mother, Mrs P. McLeod, witnessed ball lightning in her garden in Dundee, UK, on 26 June 2001, at about 11.00 am. This was during the early stages of a thunderstorm..."
("Ma mère, Mme P. McLeod, a été témoin de la foudre en boule dans son jardin à Dundee, R-U, le 26 juin 2001, à environ 11,00 AM. C'était pendant les premières parties d'un orage...")
"It was 1962 and I was in Patrol Squadron Four in the U.S. Navy station on temporary duty on Adak Island in Alaska. The story was told to me and confirmed by fellow crewmen of the Tactical Commander of one of our planes ASW stations. The crew of a P3 Orion were on a routine flight in the Aleutians. Weather was turbulent with distant thunder. During the middle of the flight, a few hours out, a large red glowing translucent object came through the rear bulkhead of the plane near the galley and slowly "rolled down the deck" passing the tactical command center. Crewmen sucked back their feet less they get touched by it. Slowing it left through the right fuselage forward of the electronic load center. It did not damage. The Lt. Cmdr said it was the size of a basketball. It was in the plane less than a minute."
("C'était en 1962 et j'étais dans l'Escadron de Patrouille Quatre dans la station de l'U.S. Navy sur en service provisoire sur l'île d'Adak en Alaska. L'histoire m'a été racontée et confirmée par des camarades membres d'équipage du Commandement Tactique d'une de nos stations d'avions ASM. L'équipage d'un P3 Orion était sur un vol de routine dans les Aléoutiennes. La météo était turbulente avec un tonnerre éloigné. Pendant le milieu du vol, après quelques heures dehors, un grand objet translucide incandescent rouge est venu par la cloison étanche arrière de l'avion près du poste et lentement "est descendu le long de la plate-forme" dépassant le centre de contrôle tactique. Les membres d'équipage ont levé leurs pieds en arrière pour éviter qu'ils soient touchés par lui. Son ralentissement l'a laissé par le fuselage droit vers l'avant du centre de chargement électronique. Il n'a pas fait de dégâts. Le Lieutenant commandant a dit que c'était de la taille d'un ballon de basket. Il a été dans l'avion moins qu'une minute.")
"It was a friday night so my parents let me stay up late. Good thing too, because around 10:30 or so lightning just started striking, one after another after another. ..."
"C'était une nuit de Vendredi donc mes parents m'ont laissé rester éveillé tard. Bonne chose, ma foi, parce qu'autour de 22:30 environ la foudre a juste commencé à frapper, l'un après l'autre après l'autre. ..."
"I'm a professor and wouldn't want to spin yarns. But several years ago I was driving from Chicago to Buffalo with my wife and daughter. We seemed to be traveling east at the same speed as some wicked thunderstorms and heard about tornados near us on the radio..."
("Je suis un professeur et ne voudrais pas vous ennuyer. Mais il y a plusieurs années je conduisais de Chicago à Buffalo avec mon épouse et ma fille. Nous avons voyagé vers l'Est à semble-t-il la même vitesse que quelques mauvais orages et avons entendu parler des tornades près de nous à la radio...")
"I remember as a kid of about eight when a bad thunderstorm was blowing over our town of Florence, SC. ..."
("Je me rappelle en tant que gosse d'environ huit an, quand un mauvais orage soufflait au-dessus de notre ville de Florence, Caroline du sud...")
"It was during a thunderstorm..."
("C'était pendant un orage...")
"...our hooch was struck by lightning during the monsoon. ..."
("... notre hooch [?] a été heurté par la foudre pendant la mousson. ...")
"During stormy weather."
("Pendant un temps orageux.")
"...and a small storm was brewing outside. All the sudden I see a ball of light on the power line..."
("... et un petit orage rageait au-dehors. Tout soudain je vois une boule de lumière sur la ligne de haute tension... ")
"my partner and I could see a supercell storm..."
("Mon associé et moi avions pu voir un orage super-électrique...")
Voici un rétro-témoignage, le témoin avait neuf ans au moment des faits et "ne pense pas" qu'il y ait eu un orage. Le témoin vit une expérience similaire "il y a deux jours," il ne dit pas qu'il y a eu un orage, mais témoigne bien d'un coup de tonnerre.
"The first was when I was about 9 years old. I was standing in my bedroom doorway as a ball of green-white light (about 3 feet in diameter) streaked from one end of the house to the other. My father was standing near the end of the hall where the ball originated and saw it as well. I don't think there was a storm at the time. The second was two days ago. I was at a friend's house, sitting on the couch watching a movie when we both saw a brilliant ball of blue-white light burst in front of an inside wall, above the fireplace. This was accompanied by a pop and a "fizzt" sound. At the same time, we could see through a glass door in another room that all of outside was lit in that same blue-white light. A couple seconds later (I had enough time to start asking "what was that?") a huge boom of thunder shook the house."
("Le premier c'était quand j'avais environ 9 ans. Je me tenais a la porte de ma chambre à coucher quand une boule de lumière vert-blanche (environ 3 pieds de diamètre) a filé d'une extrémité de la maison à l'autre. Mon père était proche debout à l'extrémité du hall où la boule a commencé il l'a aussi vue. Je ne pense pas qu'il y avait un orage alors. La seconde était il y a deux jours. J'étais à la maison d'un ami, me reposant sur le divan regardant un film quand nous avons vu une boule de lumière brillante bleu-blanche qui a éclaté devant un mur intérieur, au-dessus de la cheminée. Ceci a été accompagné d'un pop et d'un bruit de "fizzt." En même temps, nous pouvions voir par une porte de verre dans une autre chambre que tout l'extérieur était illuminé dans cette même lumière bleu-blanche. Quelques secondes plus tard (j'ai eu assez de temps pour commencer à me demander "qu'est ce que c'était?") un énorme coup de tonnerre a secoué la maison.")
Ici, nous n'avons pas clairement un orage, mais des précipitations torrentielles et un événement près des lignes à haute tension. Le témoin n'est pas sûr qu'il se soit agit de foudre en boule. Il pourrait effectivement aussi s'agir d'un effet Corona ou feu de Saint-Elme.
"...in a torrential downpour (daylight). Ahead in the distance (difficult to say how far away) I saw something small and whitish, but not glowing, in the sky moving right to left. It then flashed green and continued moving as a very bright greenish glowing spot. It all happened very quickly. My first thoughts were that it could have been a swan or seagull being blown into power lines, but the green spot continued moving across the sky. I never saw any reports of anything unusual in the press. I wonder if I saw ball lightning."
("... dans une pluie torrentielle (de jour). En avant dans la distance (difficile de dire à quelle distance) j'ai vu quelque chose de petit et blanchâtre, mais qui n'était pas luisant, dans le ciel, se déplaçant de la droite vers la gauche. Elle a alors clignoté en vert et a continué à se déplacer comme une tache incandescente verdâtre très lumineuse. Elle tout s'est produite très rapidement. Mes premières pensées étaient que ce pourrait avoir été un cygne ou une mouette qui aurait été pris dans des lignes de haute tension, mais la tache verte a continué à se déplacer à travers le ciel. Je n'ai jamais vu aucun rapport de n'importe quoi d'anormal dans la presse. Je me demande si j'ai vu de la foudre en boule.")
Un des rares cas de cette liste dans lequel le témoin précise être sûr qu'il n'y ait pas eu d'orage à sa connaissance, ni d'éclairs ä proximité, quoi qu'il y ait eu de la pluie. Noter la taille minime du plasma.
"I saw a golfball sized brightly glowing scarlet red ball hover just above ankle height around me for about 5 seconds... appearing and disappearing without effect. It was on a street at night and i hadnt been drinking which was also an unusual combination, however it had been raining shortly before and the night was damp and calm in Autumn, no thunderstorm had recently taken place as i was aware of certainly i hadnt seen any nearby lightning strike."
("J'ai vu une boule de la taille d'une balle de golf stationnaire, rouge incandescente, brillamment d'écarlate juste au-dessus de la hauteur de la cheville autour de moi pendant environ 5 secondes... apparaissant et disparaissant sans effet. C'était dans la rue a nuit et je n'avais pas bu quoi que ce soit qui serait un mélange inhabituel, toutefois il avait plu peu avant et la nuit était humide et calme en automne, aucun orage n'avait récemment eu lieu pour autant que je le sache et je n'avais vu aucun éclair frapper dans le voisinage.")
"...the area experienced a severe series of electrical rain storms."
("...le secteur a éprouvé une série grave d'orages électriques pluvieux.")
"During a thunderstorm..."
("Pendant un orage...")
"...during a thunderstorm. I noticed a bright ball of light..."
("...pendant un orage. J'ai noté une boule de lumière brillante...")
A huit ans, le témoin avait vu une sphère orange brillante, il pleuvait, il n'est rien précisé quant à un orage.
"I was 8 at the time. I was looking out of the front windows of the house, watching the rain. I then saw this bright orange ball..."
("J'avais 8 ans alors. Je regardais hors des fenêtres avant de la maison, observant la pluie. J'ai alors vu cette boule orange lumineuse...")
"...but I think it was 1962 when hurricane "FREDA" hit Vancouver, British Columbia."
("... mais je pense que c'était 1962 quand l'ouragan "FREDA" a frappé Vancouver, Colombie Britannique.")
Le témoin dit avoir filmé la boule en foudre, a consulté le net, et se demande si sa cassette a quelque valeur. S'il avait dit avoir observé un OVNI, nul doute que ceci aurait été interprété comme tentative de fraude pour faire de l'argent.
"I had the fortunate encounter of what I now learn to be ball lightning by looking it up on the net (...) I had my sony handycam on ... Could this tape be valuable?"
("J'ai eu la chance de rencontrer ce dont j'apprends maintenant que c'est de la foudre en boule en regardant sur l'Internet (...) je l'avais eu sur mon handycam Sony sur... Est-ce que cette vidéo pourrait avoir de la valeur?")
"..on a hill during a thunderstorm. Not very smart is it?"
("..sur une colline pendant un orage. Pas très futé n'est-ce pas?")
"While sitting in my lounge room, on a stormy night, ..."
("Tout en me reposant dans mon salon, une nuit orageuse...")
Dans ce récit, un groupe d'amis débattent du "paranormal" et le narrateur raconte l'irruption d'une boule de foudre. Aucune mention d'orage. Là encore, si un groupe de personnes discutant du "paranormal" avait rapporté un OVNI, on aurait sans doute parlé de "penchants à voir des OVNIS."
"Well, we were talking about paranormal things ..."
("Et bien, nous étions en train de parler du paranormal...")
"One day I was sitting in my living room in a thunderstorm."
("Un jour j'étais assis asseyais dans mon living pendant un orage.")
"Summer 2001. Camping on top of mountain, a storm stayed all night."
("Eté 2001. Campant sur la montagne, un orage est resté toute la nuit.")
"...and we were stopping at a restaurant during a ferocious thunderstorm."
("...et nous nous étions arrêtés dans un restaurant pendant un orage féroce.")
"There were thunderstorms in the distance..."
("Il y avait des orages dans la distance...")
"The weather was stormy but not unusually so..."
("Le temps était orageux mais pas de manière exceptionnelle...")
"One evening a violent storm approached..."
("Un soir un orage violent s'est approché...")
"...one Saturday afternoon just after a thunderstorm."
("... un samedi après-midi juste après un orage.")
"There had just been a sever thunderstorm and it was still raining outside..."
("Il y avait juste eu un orage sévère et il pleuvait toujours à l'extérieur...")
Pas de mention d'orage, pas de mention contraire non plus:
"A Ball Lightning went through my room (...) The ball of lightning was about the size of an orange."
("Une boule de foudre est passée par ma pièce (...) La boule de foudre était à peu près de la taille d'une orange.")