La vague française de 1954:

Selon Harold Wilkins, le 28 décembre 1954 à 03:45 heures du matin, Mr. Paulin a vu dans le ciel, entre la tour Eiffel et le Parc des Expositions, à une hauteur qui n'était pas facile à estimer, un disque immobile émettant une phosphorescence bleuâtre. Ayant un appareil photo, M. Paulin a pris une photo de l'objet, donnant au film une exposition de deux minutes. Dans ce temps, le disque s'est lentement décalé vers la droite. Le disque a semblé étudier le centre de Paris, puis a disparu à très grande vitesse.

Un anonyme prétend par lettre au net parfum de canular avoir observé une soucoupes volante et ses occupants, et aussi avoir receuilli des preuves physiques, que personne n'a jamais pu voir et pris quatre photographie de la soucoupes, que personne n'a pu voir non plus

Jean Gérault, 23 ans, prétend avoir photographié une soucoupe et des Martiens se promenant autour. La presse en fait ses gros titres. Mais bien vite le jeune homme finit par avouer sa forfaiture aux gendarmes, qui posent devant la maquette de soucoupe et ses martiens désopilants en pâte à modeler.

L'intérêt ufologique de cette histoire me semble bien limité, et les informations données bien maigres. Je soupçonne, comme il y a eu deux articles sur deux jours dans le journal L'Yonne Républicaine, que ce journal avait d'abord publiée la photo en proposant aux lecteurs de devenir ce qu'était la soucoupe, et que dans l'édition suivante, le journal avait donné la réponse: une crêpe en cuisson.

Aux alentours des 17 heures, Emile Turpin, inspecteur à la SNCF, 34 ans s'était rendu au lieu dit La Pointe aux Oies, en bord de mer, à 7 kilomètres de Boulogne-sur-Mer, pour photographier un tombeau datant du néolithique. Il rapportera qu'il y a vu une soucoupe volante et en montrera deux clichés.

Le policier Muller avait trouvé dans son potager un radis dont la forme évoquait une sorte de "Martien", et l'avait montré autour de lui, simplement parce que c'était amusant. Des déCennies plus tard, il y a encore des ufologues qui s'émerveillent de ce qu'ils croiant avoir été une "rencontre rapprochée du troisième type" avec un "alien en forme de radis.

Un monsieur Couthure a photographié des jouets d'enfants qui ressemblaient à un vaisseau spatial et son équipage, espérant avec cette photographie remporter le prix d'un million de francs offert par le magazine Radar pour une photographie authentique de soucoupe volante.

Des gens voient un disque lumineux dans le ciel, plus grand que la lune, et quelqu'un en prend deux photographies, mais plus tard on montrera que le disque est un reflet de la lune sur les lentilles, ce qui s'ajoutait au fait qu'un météore est justement vu ce soir-là à cette heure-là.

L'ufologue Aimé Michel avait bien signalé que l'observatoire de Haute-Provence avait filmé un ballon de haute altitude, comme évident sur la photo, mais Jimmy Guieu voulait y voir une soucoupe volante.

Selon Michel Figuet, le journal La Montagne a écrit qu'un disque rouge entouré de lueurs blanches se dirigeant vers le nord à vive allure a été pris en photo par son observateur, un facteur lyonnais, Adrien Marguin.

Dans "UFO Photographs Around the World", 1986, Wendelle Stevens et August Roberts, citant "IRC Printout, source G 9V 1362M", les auteurs assurent qu'une photographie d'OVNI a été prise à Lagny-Rigollet le 4 octobre 1954.

Le groupe d'ufologie GEPSI a bien recopié l'article de journal, mais sans être fichu de noter la référence ni de reproduire la photographie qu'un lecteur aurait envoyé, d'une soucoupe volante, ou plutôt un "un engin indéfinissable, émettant des lueurs oranges".

Jacques Baccard, un ingénieur faisant partie du groupe d'étude des soucoupes volantes de Jimmy Guieu, a assuré avoir photographié cette soucoupe volante, dont l'image ne correspond pas trop à sa description visuelle, et dont le négatif n'a jamais été vu par des tiers.

Le journal régional L’Ardennais, de Charleville-Mézières, France, avait publié "en attendant" une vraie photographie de vraie soucoupe, dans son édition du 1 octobre 1954, un photomontage présenté comme tel.

In "UFO Photographs Around the World", 1986, Wendelle Stevens and August Roberts claim that a "writer living at the foot of the Eiffel Tower" who became "depressed about the insensibility of humanity" did not notice the Saturn-shaped UFO he had photographed. Apparently nobody ever did, as the photo and their report are nowhere to find.

La presse rapporte que René Valery, directeur artistique de l'Olympia de Paris, filme en 8 mm un météore, ou un "curieux cigare" avec "une large traînée de fumée blanche" qu'il observe à son épouse. Il ne sait pas si son film dont il attends le développement a bien capturé la chose, et il semble qu'il n'y en aura pas de nouvelles.

Une photographie par la fine équipe marseillaise Alyons et Ates, qui en totalise au moins sept. Semaine du Monde commente que l'engin ressemble "comme un frère à une soucoupe" et a "hésité longtemps, tantôt descendant jusqu'à 100 mètres et tantôt remontant à la verticale, à se poser sur les collines de Marseilleveyre pour le pastis du soir."

Un certain "L. Alyons" ou "Alyon", de Marseille, apparemment très chanceux, a envoyé cette prétendue photographies de soucoupe volante à un journal de sa région. Il n'y a strictement rien pour défendre celle-ci, d'autant que "Mr Alyons" est mêlée à trois autres envois de prétendues photographies de soucoupes volantes à la presse.

Présentée dans le magazine "Semaine du Monde" comme l'une de trois prises par deux correspondants de ce journal, L. Alyons et J. Ates. Celle-ci aurait été prise au téléobjectif. Quelle chance ont eu ces deux hommes de photographier tant de soucoupes volantes!

Envoyée au journal "Le Provençal" par un certain J. Ates affirmant que la photo a été prise par un photographe amateur souhaitant conserver l'anonymat. Présentée ensuite dans "Semaines du Monde" comme prise par "deux correspondants de notre journal, MM. L. Alyons et J. Ates." Ates et Alyons, encore eux!

Un membre non nommé des US Marines aurait pris une photo, parfois datée 3 juillet 1950 ou 7 juin 1954, qui ne serait qu'un nuage lenticulaire.

Un magazine de la RAF avait publié une photo de soucoupe qui pourrait être une version arrangée de celle de McMinville aux USA en 1951, mais présentée comme prise au-dessus de Rouen en 1957. Le NICAP la mentionne, mais avec une année erronnée, peut-être une simple erreur typographique: 1954. Elle devient un "photo de 1954 en France", d'autres ajoutent ensuite des détails inventés, un mois, voir un jour précis.

L'Est Républicain avait informé au début de février que Jean Hofmockel disait avoir vu une soucoupe volante de 25 mètres de diamètre descendre en "feuille morte" vers lui alors qu'il se promenait aux abords du crassier de Sainte-Marie-aux-Chênes. Il avait pu prendre trois photographies malgré sa peur avant que la soucoupe ne file.

Dite prise à Alès, une photographie de soucoupe volante, qui me semble trop conforme pour être honnête, a été "rejetée sans appel" par le magazine Radar qui avait offert un million de francs pour une authentique photographie de soucoupe volante.

Une autre photographie déclarée grossier trucage, dans le magazine Radar, suite à leur concours qui offrait un million de francs pour toute photographie authentique de soucoupe volante.

Une autre photographie parue dans le magazine Radar, suite à leur concours qui offrait un million de francs pour toute photographie authentique de soucoupe volante. Aurait été prise dans les Hautes-Pyrénées par un Mr. Sio.

Une autre photographie, dite prise de Paris et déclarée être un trucage réalisé avec un chapeau, dans le magazine Radar, suite à leur concours qui offrait un million de francs pour toute photographie authentique de soucoupe volante.

Une photographie astronomique, .

Une autre photographie, publiée dans le magazine Radar, qui a exclu qu'elle soit authentique, suite à leur concours qui offrait un million de francs pour toute photographie authentique de soucoupe volante.