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La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

24 septembre 1954, Grenoble, Isère:

Référence pour ce cas: 24-sep-54-Grenoble.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Mr. Jacques Baccard, présenté dans la presse comme un radio-électricien de 34 ans de Grenoble, fils d'un observateur d'avion et propriétaire d'un magasin de radio 2 rue du Crepu, s'était interessé aux "soucoupes volantes" dès 1949. Il avait réuni autour de lui un groupe de techniciens qui partagaient sa curiosité et fondé un groupe de recherche, qui avait fusionné avec le groupe d'enquête organisé par le pionnier de l'ufologie française Jimmy Guieu, la Commission Internationale d'Enquête "Ouranos".

En 1953, Baccard et plusieurs automobilistes auraient observé "un disque lumineux sur la route d'Annecy", et par la suite son groupe aurait vu "une énorme boule de feu qui a manoeuvré pendant plusieurs secondes sur le massif Moucherotte". Observant la lune avec son petit télescope, Baccard aurait vu un corps sombre traverser sa face, et lui et son groupe pensaient que cela pourrait être un satellite artificiel.

Encouragé par ces succès, Baccard et ses amis avaient orgainsé un programme systématique d'observation du ciel. Ils utilisaient des jumelles puissantes, un détecteur de champ magnétique conçu par Baccard, et il transportait toujours sont appareil photo prêt pour une utilisation instantanée.

Scan.

Ci-dessus: La photo montre Jimmy Guieu à gauche et Jacques Baccard à droite, en train de tester un "détecteur magnétique réagissant au passage de soucoupes volantes" réalisé par Baccard.

L'observation qui nous intéresse ici aurait été rapportée d'abord dans le journal national Le Parisien Libéré du 30 septembre 1954. On la retrouve dans le journal régional L'Est Républicain du 1 octobre 1954. Ce journal indique que Baccard avait remarqué depuis sa fenêtre que des lueurs étranges s'élevaient vers le ciel à un point précis, plusieurs fois par semaine.

A chacun de ses instants de détente dans son travail, ils surveillait ces points qui l'intriguaient. Le dimanche 24 septembre 1954, à peu près au moment où des habitnts de Chambéry auraient vu une soucoupe volante, il aurait vu sur l'horizon "un véhicule aérien qu'il prit tout d'abord pour un avion" parce que l'engin se présentait comme l'empennage d'un avion vu de face, au centre duquel on distinguait une protubérance circulaire pouvant être la carlingue. Mais la vitesse de l'engin luis semblant excessive, il a eu "l'impression qu'il était enfin en présence d'une soucoupe."

Au moment où l'engin est passé à la verticale, il a ralenti puis a viré en émettant une fluorescence; par ce virage, l'engin a laissé voir qu'il avait une forme circulaire. Baccard avait son appareil photo et auait pris un cliché qui "malgré la distance (environ 2.000 mètres)" montrait un disque dans le ciel "suivi d'une traînée lumineuse." Quelques secondes après la prise de vue, l'engin se serait élevé à la verticale et aurait disparu "à une vitesse prodigieuse."

Le journal concluait que M. Baccard se proposait d'aller à Paris montrer sa photographie, "qui est très floue, mais qui rend songeur les plus sceptiques."

Scan.

Ci-dessus: la photo de l'engin allégué.

On trouvera la photo avec un article dans le magazine La Semaine du Monde le 5 novembre 1954. Ce magazine précisait que Chambéry "était à l'heure du digestif" quand la "chose" s'est produite, "ce qui explique le petit nombre de témoins." Baccard est cité comme disant qu'il était précisément 13:10 quand son attention avait été attirée par une silhouette apparue dans l'espace que la vallée de l'Isère coupe entre les massifs du Vercors et de la Chartreuse. Il explique qu'il avait d'abord pensé que c'était avion puisque les avions venant du nord utilisaient ce passage. A peine 15 secondes plus tard, l'engin se trouvait au-dessus de la banlieue de Grenoble, il a alors compris que cette vitesse excluait un avion, et avait également noté l'absence de bruit de moteur.

Le magazine Ouranos publiera un rapport de Jacques Baccard sur son observation dans son N° 12 du 4ème trimestre 1954, avec la fameuse photo.

Le rapport indique que le 24 septembre 1954, à 13:10 dans la région de Grenoble, leur correspondant régional Jacques Baccard, Président du Groupe d'Etude OURANOS de Grenoble et de son Centre de Recherches Scientifiques. ils avaient "relevé de l'angle d'observation" que l'engin est passé au-dessus de l'Isère très légèrement en avant du mont Rachais; à une altitude de 1.000 à 2000 mètres, qu'il avait un diamètre d'environ 80 mètres "évalué par mesure comparative", que sa traînée avait environ 900 mètres et était due "à la condensation de l'air en milieu ionisé (?)."

Le corps de l'engin était dit "de couleur foncée et ovoïde", le pourtour de l'engin "fluorescent" blanc. L'assistant de Jacques Baccard aurait suivi pendant une minute avec une lunette 20 x 55 qui "ramène à 500 mètres un objet vu à 10 kilomètres", "les différentes évolutions de l'engin." La vitesse de déplacement de l'engin lors de son ascension droite aurait été "environ 7 fois celle d'un avion supersonique."

Baccard notait que la soucoupe était d'abord apparue dans le lointain et à haute altitude, sur la tranche, laissant distinguer une coupole supérieure. Elle venait d'un point situé dans la partie gauche de la photo et se dirigeait vers la droite. L'objet avait grossi à vue d'oeil en s'approchant et descendant. Au bout de 30 secondes, il s'était incliné et ne présentait plus qu'une silhouette elliptique; sa trajectoire se redressait progressivement, jusqu'à l'horizontale. Une dizaine de secondes plus tard, il y a eu une forte décélération, et c'est à ce moment qu'apparut la trainée visible sur la photo était apparue. Puis, en 3 secondes, à une vitesse foudroyante et avec une augmentation de "fluorescence", le disque était remonté vers la droite, en position horizontale, présentant de nouveau sa coupole supérieure, de profil, et a disparu aux regards, restant seulement visible quelques secondes à la lunette.

La photo aurait été prise au 1/200 de seconde.

Enfin, Jimmy Guieu, fondateur d'Ouranos, rapportera le cas dans son livre de 1956 "Black-Out sur les Soucoupes Volantes". Le récit est similaire, mais on apprend aussi que voyant la soucoupe, Baccard avait appelé sa mère et son épouse auprès de lui, qu'il avait eu pendant une dizaine de secondes l'appareil dans le champ de sa lunette de grossissement 20.

Il indique que la forme de l'engin qui lui apparaissait en perspective comme celle d'un fuseau ou d'un cigare était en réalité celle d'un disque "devenant légèrement ovoïde vers l'arrière et comportant en son centre une sorte de carlingue sphérique dont les deux hémisphères se trouvaient également répartis de part et d'autre du plan du disque. Autour de celui-ci, un halo lumineux de forte intensité en rendait imprécis les contours. Le corps de l'engin était d'un gris métallique très sombre et sa périphérie d'un blanc fluorescent."

C'est quand il avait vu que la soucoupe volante qui survolait maintenant Grenoble amorçait un virage en direction de la Chartreuse, qu'il avait quitté sa lunette et pris le cliché. Quelques instants plus tard, l'engin s'élevait à la verticale, dans une accélération foudroyante, prenant 6 à 7 secondes pour disparaître de leur vue.

Rapports:

[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":

Scan.

La soucoupe photographiée

Un éminent ingénieur électricien grenoblois, M. Baccard, correspondant de la société "Uranos" [sic, "Ouranos"], organisme privé dont le rôle est de collationner les témoignages recueillis sur les "soucoupes volantes", s'était aperçu que des lueurs étranges s'élevaient à un point précis, plusieurs fois par semaine dans le ciel, formant l'horizon du champ visuel de ses fenètes [sic].

L'ingénieur surveillait à chacun de ses instants de détente dans son travail, ces points qui l'intriguaient, et dimanche dernier, à peu près aux mêmes heures où les Chambériens voyaient une soucoupe volante, voici ce que M. Baccard aperçut:

Il vit à l'horizon un véhicule aérien qu'il prit tout d'abord pour un avion. En effet, l'engin se présentait comme l'empennage d'un avion vu de face, au centre duquel on distinguait une protubérance circulaire pouvant être la carlingue. Mis en alerte par la vitesse inusitée de l'engin, M. Baccard eut l'impression qu'il était enfin en présence d'une soucoupe.

Au moment où ce mystérieux appareil passait à la verticale, il ralentit puis vira en émettant une fluorescence; dans ce virage, la soucoupe (car c'en était une!) révélait ainsi sa forme circulaire.

M. Baccard avait à sa portée un appareil photographique de précision: il prit un cliché qui malgré la distance (environ 2.000 mètres) montre dans le ciel un disque suivi d'une traînée lumineuse.

Quelques secondes après la prise de vue, la soucoupe s'élevait à la verticale et disparaissait à une vitesse prodigieuse.

M. Baccard se propose d'aller à Paris montrer sa photographie, qui est très floue, mais qui rend songeur les plus sceptiques.

R. L.

[Ref. sme1:] "SEMAINE DU MONDE" TRANSCRIPT BY LEX MEBANE:

Scan.

Les Soucoupes: Semaine du Monde

5 (ou 11) novembre 1954

(Photographie montrant une tache sombre (avec une traînée sombre d'aspect suspect))

Le négatif, maintenant sous examen d'expert, ne semble pas avoir été falsifié. Il a été pris par M. Jacques Baccard, radio-électricien de Grenoble. Fils d'un observateur d'avion et actuellement propriétaire d'un magasin de radio (2 rue du Crepu, Grenoble), Jacques Baccard, 34 ans, étudie le ciel dans ses temps libres. Ainsi, les premières apparitions de "soucoupes volantes" ont eu un intérêt particulier pour lui. C'était en 1949.

Réunissant un groupe de techniciens qui partagent sa curiosité, il fonde un groupe de recherche, puis fusionne avec la Commission internationale d'enquête. Cette organisation a reçu plusieurs rapports importants d'observateurs à Grenoble. L'année dernière, Baccard et plusieurs automobilistes ont observé un disque lumineux sur la route d'Annecy. Plus récemment, le groupe a vu une énorme boule de feu qui a manoeuvré pendant plusieurs secondes sur le massif Moucherotte. Enfin, en observant la lune avec son petit télescope, Baccard vit un corps sombre traverser sa face. Nos (sic) chercheurs ont suggéré que ce corps peut avoir été un satellite artificiel. Encouragé par ces succès, Baccard et ses amis décident de forcer leur chance par un programme systématique d'observation du ciel. Installé entre les tableaux de mesure et les deux jumelles de fort grossissement utilisées par le groupe, il avait son appareil photo, qu'il transporte toujours, prêt pour une utilisation instantanée. La ville était à l'heure du digestif quand la "chose" s'est produite, ce qui explique le petit nombre de témoins.

"Il était précisément à 13 h 10", raconte-t-il, "lorsque mon attention fut attirée par une silhouette apparue dans l'espace que la vallée de l'Isère coupe entre les massifs du Vercors et de la Chartreuse.

"Je l'ai pris d'abord pour un avion, car les avions venant du nord utilisent ce passage. A peine 15 secondes plus tard, il se trouvait au-dessus de la banlieue de Grenoble. Frappé par cette vitesse fantastique, et par l'absence de bruit de moteur, j'ai pris la petite paire de jumelles

[Ref. ous1:] JACQUES BACCARD - MAGAZINE D'UFOLOGIE "OURANOS":

Scan.

NOTRE CORRESPONDANT REGIONAL DU S. E. (ZONE2) A PHOTOGRAPHIE UNE SOUCOUPE VOLANTE

Nous reproduisons ci-dessus, sans agrandissement ni retouche - dût la netteté du documnent s'en ressentir - la photo prise le 24 septembre dernier dans la région de Grenoble par notre correspondant régional M. Jacques Baccard, Président du Groupe d'Etude OURANOS de Grenoble et du Centre de Recherches Scientifiques. (Vy. infra. la rubrique consacrée à cet Organisme.)

Voici le rapport de M. J. Baccard:

Observation faite le Vendredi 24 Septembre 1954, à 13 h. 10. Après relevé de l'angle d'observation, nous évaluons que l'engin passa au-dessus de l'Isère très légèrement en avant du mont Rachais; son altitude: 1.000 à 2000 mètres et son diamètre: environ 80 mètres (diamètre évalué par mesure comparative); longueur de la traînée: environ 900 mètres); cette traînée due à la condensation de l'air en milieu ionisé (?).

Le corps de l'engin était de couleur foncée et ovoïde, le pourtour de l'engin "fluorescent" blanc.

Mon assistant a pu suivre pendant une minute avec la lunette 20 x 55 les différentes évolutions de l'engin. Cet appareil d'optique de grande précision, avec écran U.V. permet des observations très nettes. Cette lunette ramène à 500 mètres un objet vu à 10 kilomètres.

Cette photo est du plus grand intérêt; elle a été prise au 1/200 de seconde et la pellicule expertisée.

Vitesse de déplacement de l'engin lors de son ascension droite: environ 7 fois celle d'un avion supersonique.

J. BACCARD, Ing.

NOTA. - La S.V. apparut d'abord dans le lointain et à haute altitude, sur la tranche, laissant distinguer une coupole supérieure. Elle venait d'un point situé dans la partie gauche de la photo et se dirigeait vers la droite. L'objet grossit à vue d'oeil en s'approchant et descendant. Au bout de 30 secondes, il s'était incliné et ne présentait plus qu'une silhouette elliptique; sa trajectoire se redressait progressivement, jusqu'à l'horizontale. Une dizaine de secondes plus tard, on observait une forte décélération. C'est à ce moment qu'apparut la trainée visible sur la photo. Puis, en 3 secondes, à une vitesse foudroyante et avec une augmentation de "fluorescence", le disque remonta vers la droite, en position horizontale, présentant de nouveau sa coupole supérieure, de profil, et disparut aux regards, restant seulement visible quelques secondes à la lunette.

A noter que la traînée qui apparut à l'arrière de 1a S.V. au moment de la décélération semble incompatible avec l'hypothèse de la propulsion par réaction.

[Ref. ous2:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "OURANOS":

Dans ce magazine d'ufologie du 4ème trimestre de 1954, figure une bibliographie d'articles concernant les récentes soucoupes volantes, dont:

Radar, 31 Octobre: Témoignage de M. Jacques Baccard, membre du Comité d'Etude et correspondant régional de la C.I.E. OURANOS, président du Centre de Recherches Scientifiques. Observation de Déret. - Divers.

[Ref. nfe1:] MAGAZINE "NORD FRANCE":

Scan.

SCIENCES

DES SAVANTS NOUS DONNENT
LES EXPLICATIONS D'UN MYSTERE

LES SOUCOUPES

Ne riez pas! Ce document est à classer pour le moment avec les 12 à 15% de témoignages concernant les "Soucoupes volantes" et pour lesquels il n'y a pas jusqu'à présent d'explications satisfaisantes.

Le négatif, qui est actuellement soumis à des expertises, ne semble pas avoir été maquillé ni truqué. Il est dû à M. Jacques Baccard, radioélectricien de Grenoble. Voici les renseignements et la déclaration recueillie par notre correspondant particulier.

Fils d'un observateur d'aviation, actuellement propriétaire d'un magasin de radio, 2, rue de Crepu, à Grenoble, Jacques Baccard, 34 ans, consacre ses loisirs à l'étude du ciel. Aussi, les premières apparitions de ce qu'on devrait baptiser, faute de mieux, les "soucoupes volantes", allait susciter chez lui un intérêt tout particulier.

C'était en 1949. Réunissant autour de lui quelques techniciens qui partageaient la même curiosité, Jacques Baccard fonda un groupe de recherche, qui devait s'affilier bientôt à la "Commission internationale d'enquête pour l'étude des soucoupes volantes et problèmes connexes".

Cet organisme a déjà recueilli plusieurs communications importantes émanant de correspondants grenoblois. L'an dernier, c'était un disque lumineux, observé sur la route d'Annecy, par Baccard et plusieurs automobilistes de la région. Plus récemment, une énorme boule de feu dont le groupe put suivre pendant plusieurs secondes les évolutions au-dessus du massif de Moucherotte. Dernièrement, alors que la petite équipe se livrait à des observations du disque lunaire, elle vit une forme noire, que l'obscurité ne lui avait pas permis de distinguer auparavant, se profiler sur la silhouette de l'astre. Nos chercheurs ont émis l'hypothèse

VOIR AU DOS

Scan.

SOUCOUPES (Suite)

Quatre secrets font la différence

que l'engin, qui se déplaçait dans le sens de la marche de la terre et n'émettait aucune lueur, pouvait être un satellite artificiel.

Encouragés par ces diverses observations, Baccard et ses amis décidèrent de forcer le hasard en multipliant les observations systématique du ciel.

Vendredi, 24 septembre, Jacques Baccard était postés sur le balcon de sa villa sur la route d'Eybens dans la banlieue de Grenoble, qu'il a transformé en véritable petit observatoire. Installé entre les planches de mesure et les de lunettes de fort calibre qui servent aux travaux du groupe, il avait gardé à portée de sa main l'appareil photographique qui l'accompagne en permanence. Assoupi par les dernières chaleurs de la belle saison, la ville qui s'étendait au pied de l'observateur en était à l'heure du digestif lorsque la "chose" se produisit, ce qui explique le petit nombre de ses témoins.

"Il était exactement 13h10, raconte Jacques Baccard, quand mes regards furent attirés par une silhouette qui venait d'apparaître dans la trouée que la vallée de l'Isère creuse à la sortie de Grenoble, entre le massif du Vercors et celui de la Chartreuse. Tout d'abord, je pris la chose pour un avion. Ce passage est en effet celui qu'utilise des appareils venant du nord pour aborder le terrain de Grenoble.

"15 secondes s'était à peine écoulées que déjà l'engin arrivés aux abords de Grenoble. Intrigué par cette vitesse fantastique, tout comme par le fait que ce déplacement n'était accompagnée d'aucun bruit de moteur, je braquai la plus petite de mes lunettes d'observation. En même temps, l'engin qui se trouvait alors au-dessus de la ville marquait une brusque accélération, suivie d'un fort dégagement lumineux semblable à la lumière d'un arc électrique. En outre, il laissait derrière lui une traînée gris clair, plus sombre dans sa partie axiale, et légèrement lumineuses sur les bords.

"Ayant appelé ma mère et ma femme auprès de moi, je tenais pendant une dizaine de secondes l'appareil dans le champ de ma lunette (dont le grossissement est de vingt). Sa forme, qui m'apparaissait en perspective comme celle d'un fuseau - ou d'un cigare - était en réalité celles d'un disque devenant est légèrement ovoïde vers l'arrière et comportant en son centre d'une sorte de carlingue sphérique dont les deux hémisphères se trouvait également répartie de part et d'autre du plan du disque. Autour de celui-ci, un halo lumineux de forte intensité qui en rendait précis les contours. Le corps de l'engin était d'un gris métallique très sombre.

"Je photographie l'engin"

"Voyant que la "soucoupe", qui survolait maintenant Grenoble, amorcé un virage en direction de la Chartreuse, j'abandonnais alors mon observation et saisi mon appareil photo pour prendre ce cliché, qui a été réalisée au 5/100 de seconde. Quelques instants plus tard, l'engin s'élever à la verticale, dans une accélération véritablement foudroyante. Il mit environ six à sept secondes pour disparaître un autre vue. D'après mes calculs, le diamètre de l'engin était d'environ quatre-vingt mètre, sa distance par rapport à moi de 2 kms, son altitude de 1.000 à 1.200 mètres".

Jacques Baccard est formel: il ne pouvait s'agir ni d'un ballon sonde, ni d'un vol de oiseaux, ni d'un phénomène atmosphérique connu.

Que penser d'un tel témoignage? Parmi tous les récits que la presse publie quotidiennement, il semble être de ceux qui présentent une apparence de sérieux et de bonne foi. En fait, la plupart des dépositions les plus intéressantes ne voit pas le jour; elles sont envoyées à des organismes scientifiques ou à des journaux comme le nôtre par des correspondants qui demandent la discrétion par crainte du ridicule.

Voilà longtemps que les milieux scientifiques ont fini par s'émouvoir. Nombre de personnalités éminentes se refuse systématiquement à prendre ces récits où ces documents au sérieux. D'autres proposent des explications "naturelles" qui - il faut le dire et nous aurons peut-être l'occasion de les résumer - sont d'une faiblesse extrême. D'autres enfin admettent qu'un doute subsiste.

[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:

L'auteur reproduit l'image, indiquant qu'elle n'a pas été retouchée, et prise près de Grenoble le 24 septembre 1954.

[Ref. ous3:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "OURANOS":

Dans ce magazine d'ufologie du 1er trimestre de 1955, figure une bibliographie d'articles concernant les récentes soucoupes volantes, dont:

Semaine du Monde (Paris), 5 nov.: Les soucoupes (observation de M. Jacques Baccard, président du Centre des Recherches Scientifiques et du Groupe régional d'étude OURANOS, de Grenoble; avec photo du 24 sept. - Article du Lt Plantier).

[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:

Scan.

Cette photo non retouchée d'un objet noir inconnu laissant une trace derrière lui a été prise près de Grenoble, dans le sud-est de la France, le 24 septembre 1954.

[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:

Jimmy Guieu rapporte que le 24 septembre 1954, un des enquêteurs de son propre groupe de recherche sur les OVNIS put enfin non seulement observer mais aussi photographier une soucoupe volante au-dessus de Grenoble.

Le photographe fut M. Jacques Baccard, ingénieur et spécialiste de l'électronique, président du Groupe d'Etude Ouranos de Grenoble et de son Centre de Recherches Scientifiques qui avait mis au point le premier détecteur magnétique spécialement conçu pour "la détection automatique des soucoupes."

Jimmy Guieu reproduit ce rapport de Mr. Baccard:

Il était exactement 13h10, quand mes regards furent attirés par une silhouette qui venait d'apparaître dans la trouée que la vallée de l'Isère creuse à la sortie de Grenoble, entre le massif du Vercors et celui de la Chartreuse. Tout d'abord, je pris la chose pour un avion. Ce passage est en effet celui qu'utilisent les appareils venant du Nord pour aborder le terrain de Grenoble.

Quinze secondes s'étaient à peine écoulées que déjà l'engin arrivait aux abords de Grenoble. Intrigué par cette vitesse fantastique, tout comme par le fait que ce déplacement n'était accompagné d'aucun bruit de moteur, je braquai la plus petite de mes lunettes d'observation. En même temps, l'engin qui se trouvait alors au-dessus de la ville marquait une brusque accélération suivie d'un fort dégagement lumineux semblable à la lumière d'un arc électrique. En outre, il laissait derrière lui une traînée grise claire, plus sombre dans sa partie axiale, et légèrement lumineuse sur les bords.

Ayant appelé ma mère et ma femme auprès de moi, je tins pendant une dizaine de secondes l'appareil dans le champ de ma lunette (grossissement 20). Sa forme, qui m'apparaissait en perspective comme celle d'un fuseau ou d'un cigare était en réalité celle d'un disque devenant légèrement ovoïde vers l'arrière et comportant en son centre une sorte de carlingue sphérique dont les deux hémisphères se trouvaient également répartis de part et d'autre du plan du disque. Autour de celui-ci, un halo lumineux de forte intensité en rendait imprécis les contours. Le corps de l'engin était d'un gris métallique très sombre et sa périphérie d'un blanc fluorescent.

Voyant que la soucoupe volante qui survolait maintenant Grenoble amorçait un virage en direction de la Chartreuse, j'abandonnai alors mon observation et saisis mon appareil photo pour prendre un cliché qui a été réalisé au 200e de seconde. Quelques instants plus tard, l'engin s'élevait à la verticale, dans une accélération foudroyante. Il mit environ 6 à 7 secondes pour disparaître à notre vue. D'après mes calculs, le diamètre de l'engin était d'environ 80 mètres (évalué par mesure comparative); sa distance par rapport à moi de 2 kilomètres; son altitude de 1.000 à 1.200 mètres. Longueur de la traînée: environ 900 mètres (traînée probablement due à la condensation de l'air en milieu ionisé). Vitesse de l'engin lors de son ascension verticale: 7 fois celle d'un avion supersonique.

Il convient de noter que c'est précisément au moment de sa forte décélération qu'apparut la longue traînée! Ce seul fait est incompatible avec l'hypothèse de la propulsion par réaction.

Scan.

Scan.

Ci-dessus: La photo montre Jimmy Guieu à gauche et Jacques Baccard à droite, en train de tester un "détecteur magnétique réagissant au passage de soucoupes volantes" réalisé par Baccard.

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

Scan.

24 septembre [1954]

13 h 10: Grenoble (Isère):disque évoluant à 900 m. d'alt.photog.Baccard

[Ref. aml3] AIME MICHEL:

Ecrivant sur l'alignement d'observations Bayonne-Vichy du 24 septembre 1954 qu'il pensait avoir découvert, Aimé Michel notait:

J'avais, au terme de mon enquête en 1957, trouvé neuf points en tout. En fouillant pendant des années, Jacques Vallée en trouva cinq autres.

Il se trouve que sur cinq observations supplémentaires une (Sierra de Gardunha; Portugal) se situe sur Bavic, qui devient ainsi un alignement de sept points d'une énorme improbabilité, et que les quatre autres (Vierzon, Clermont-Ferrand, Besançon et Grenoble) forment deux alignements nouveaux.

[Ref. jde1:] J. BERNARD DELAIRE:

Scan.

0092; 1954: 24 septembre Heure: non notée.

Près de Grenoble, FRANCE.

Une sphère noire remorquant de la fumée. (photographe non nommé).

Refs: Wilkins, 1956, pl. face.p.65.

[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":

09 24 54 (13) Grenoble (isère) H 03 M T 104C2 Y

[Ref. mju1:] MICHEL JEANTHEAU:

En recherchant dans sa documentation pour vérifier les cas situés au 24 septembre 1954 supposé formé un alignement avec Bayonne et Vichy comme points de référence, Michel Jeantheau vérifie un cas que Jacques Vallée indique au 24 septembre 1954 à Grenoble.

Il trouve l'affaire publiée dans le journal régional Le Parisien Libéré du 30 septembre 1954. La photographie le laisse sceptique puisqu'elle ne correspond pas à l'observation visuelle.

Il note plus loin que Mr. Baccard était seul avec deux membres de sa famille en pleine ville.

[Ref. jdn1:] JEAN-PHILIPPE DAIN:

Réf. UFOTO : 0503
24 SEP 1954
Location : Grenoble (FRA) / Author : BACCARD Jacques

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

L'ufologue belge indique qu'en 1954, le 24 septembre en France, à région de Grenoble "A 13 h 10 Jacques Baccard réussit à photographier un OVNI."

La source est indiquée comme "Jimmy GUIEU: 'Black-out sur les S.V.' - Fleuve Noir 1956 - p. 146".

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

3830: 1954/09/24 00:00 1 5:44:00 E 45:15:00 N 3331 WEU FRN ISR 6:6

nr GRENOBLE,FR:PHOTO= SCP ou ORB NOIRE:LAISSE TRNEE SOMBR DERR:voir sectio photo:NFD

RefN°107 WILKINS,Harold: F.S. UNCENSORED Page No. 136 : MONTAGNES

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique que dans l'Isère à Grenoble le 24 septembre 1954 à 13:10 heures "Il était exactement 13h10, quand mes regards furent attirés par une silhouette qui venait d'apparaître dans la trouée que la vallée de l'Isère creuse à la sortie de Grenoble, entre le massif du Vercors et celui de la Chartreuse. Tout d'abord, je pris la chose pour un avion. Ce passage est en effet celui qu'utilisent les appareils venant du Nord pour aborder le terrain de Grenoble."

"Quinze secondes s'étaient à peine écoulées que déjà l'engin arrivait aux abords de Grenoble. Intrigué par cette vitesse fantastique, tout comme par le fait que ce déplacement n'était accompagné d'aucun bruit de moteur, je braquai la plus petite de mes lunettes d'observation. En même temps, l'engin qui se trouvait alors au-dessus de la ville marquait une brusque accélération suivie d'un fort dégagement lumineux semblable à la lumière d'un arc électrique. En outre, il laissait derrière lui une traînée grise claire, plus sombre dans sa partie axiale, et légèrement lumineuse sur les bords."

"Ayant appelé ma mère et ma femme auprès de moi, je tins pendant une dizaine de secondes l'appareil dans le champ de ma lunette (grossissement 20). Sa forme, qui m'apparaissait en perspective comme celle d'un fuseau ou d'un cigare était en réalité celle d'un disque devenant légèrement ovoïde vers l'arrière et comportant en son centre une sorte de carlingue sphérique dont les deux hémisphères se trouvaient également répartis de part et d'autre du plan du disque. Autour de celui-ci, un halo lumineux de forte intensité en rendait imprécis les contours. Le corps de l'engin était d'un gris métallique très sombre et sa périphérie d'un blanc fluorescent."

"Voyant que la soucoupe volante qui survolait maintenant Grenoble amorçait un virage en direction de la Chartreuse, j'abandonnai alors mon observation et saisis mon appareil photo pour prendre un cliché qui a été réalisé au 200e de seconde. Quelques instants plus tard, l'engin s'élevait à la verticale, dans une accélération foudroyante. Il mit environ 6 à 7 secondes pour disparaître à notre vue. D'après mes calculs, le diamètre de l'engin était d'environ 80 mètres (évalué par mesure comparative); sa distance par rapport à moi de 2 kilomètres; son altitude de 1.000 à 1.200 mètres. Longueur de la traînée: environ 900 mètres. Vitesse de l'engin lors de son ascension verticale: 7 fois celle d'un avion supersonique."

"Il convient de noter que c'est précisément au moment de sa forte décélération qu'apparut la longue traînée!"

"Il est à noter que si cette observation est si précise c'est que le témoin est ufologue. Il s'agit de Jacques Baccard, membre de la C.I.E.O. et ami de Jimmy Guieu."

Luc Chastan note comme sources "Les OVNI vus de près par Gross Patrick ** http://ufologie.net" [l'ancienne addresse de la page d'accueil de mon site web] et "Black-out sur les Soucoupes volantes par Guieu Jimmy ** Fleuve Noir 1956 omnium 1977".

Il publie une image de la photo, de petites dimensions.

[Ref. jbs1:] VICENTE-JUAN BALLESTER-OLMOS, "FOTOCAT 1954":

(50)

DATE: 24 Septembre 1954
LIEU: Grenoble (France)
FORMAT: Image
PHOTOGRAPHE: Jacques Baccard
EXPLICATION: Non disponible

REFERENCES: Harold T. Wilkins, Flying Saucers Uncensored (Citadel, 1955), reproduction. Jimmy Guieu, Black out sur les soucoupes volantes (Editions Fleuve Noir, 1956), pages 128-130 and reproduction 12. Gianfranco de Turris and Sebastiano Fusco, Obiettivo sugli UFO. Fotostoria dei Dischi Volanti (Edizioni Mediterranee, Rome, 1975), page 115.

Voir la galerie de photo d'OVNIS par Stéphane Bernard:

http://moumra.onzenet.com/moumraV12/soucoup/ddnbdate/19540924ddnbfr5364.jpg

REMARQUES: Aucune

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 24 septembre 1954 à 13:10 à Grenoble, France, "Photo de disque ou de sphère noire. A laissé traînée foncée de fumée derrière." Et: "Un objet a été observé et photographié. Une sphère noire a été observée par un témoin à une montagne pendant 30 secondes (Baccard)."

Les sources sont indiquées comme Guieu, Jimmy, Flying Saucers Come from Another World, Citadel, New York, 1956; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Delaire, J. Bernard, UFO Register Volume 6 (1975), Data Research, Oxford, 1975; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002.

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas 4 fois:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19540924 24.09.1954 Grenoble France CE I
19540924 24.09.1954 Grenoble Mt. Rachais France
19540924 24.09.1954 Grenoble France
19540924 24.09.1954 Grenoble France

[Ref. jbs2:] VICENTE-JUAN BALLESTER-OLMOS, "FOTOCAT 1954":

(57)

Date: 24 septembre 1954
Heure: 13:10
Lieu: Grenoble, Isère (France)
Format: Image
Photographe: Jacques Baccard
Explication: Non disponible
Références: Ouranos, 12, 4e Trimestre 1954, page 10. Harold T. Wilkins, Flying Saucers Uncensored (Citadel, New York, 1955), planche. Jimmy Guieu, Black out sur les soucoupes volantes (Editions Fleuve Noir, 1956), pages 128-130 and plate 12. Gianfranco de Turris and Sebastiano Fusco, Obiettivo sugli UFO. Fotostoria dei Dischi Volanti (Edizioni Mediterranee, Rome, 1975), page 115. Patrick Gross, http://ufologie.net/1954/24sep1954grenoblef.htm [ancienne addresse web de ma page].

REMARQUES: Aucune

Explications:

Carte.

Faux probable. La soucoupe volante a l'apparence d'une tache d'encre qui a été essuyée quand elle a été presque sèche, causant ainsi une trace représentant la traînée.

Il est clair que la chose sur la photographie et sa traînée sont sombres, ne montrant aucune "fluorescence" ou luminosité, ce qui ne correspond pas à la description visuelle.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Grenoble, Isère, Jacques Baccard, Ouranos, disque, gris, métallique, traînée, éjection, flou, dôme, rond, photographie, virage, rapide, élévation, durée, jumelles, fluorescent, blanc

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 8 novembre 2006 Première publication.
1.0 Patrick Gross 10 février 2010 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [goe1], [lcn1], [uda1].
1.1 Patrick Gross 27 février 2017 Additions [ler1], [ubk1].
1.2 Patrick Gross 2 mars 2017 Addition [sme1].
1.8 Patrick Gross 20 avril 2018 Addition [jbs2].
1.9 Patrick Gross 22 janvier 2019 Additions [ous1], [ous2], [ous3], [lhh1], [jde1].
2.0 Patrick Gross 24 septembre 2019 Additions [aml3], Résumé.
2.1 Patrick Gross 30 décembre 2020 Addition [nfe1].
2.2 Patrick Gross 15 mars 2021 Addition [gqy1].
2.3 Patrick Gross 6 avril 2022 Additions [hws1], [gep1].

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Cette page a été mise à jour le 6 avril 2022.