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La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

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16 octobre 1954, Metz, Moselle:

Référence pour ce cas: 16-oct-54-Metz.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Les journaux régionaux Le Provençal et Le Courrier Picard du 18 octobre 1954 rapportait en page 8 qu'à Metz, Mr. Hellers avait selon ses affirmations vu "samedi" - donc le 16 octobre 1954 - vers 21:25, un "engin lumineux de forme oblongue traverser le ciel d'Est en Ouest à une vitesse vertigineuse."

Ces journaux rapportaient que l'objet, "de couleur orange et de la grosseur d'un oeuf de poule, glissait silencieusement dans l'espace en laissant derrière lui une traînée incandescente. Le témoin a évalué la vitesse de cet engin à environ dix fois celle d'un avion à réaction."

Ces journaux ajoutaient que ce témoignage avait été confirmé par une sentinelle du poste de police aérienne en faction sur la hauteur de Plappeville dans les faubourgs de Metz.

L'ufologue Charles Garreau - qui ne savait généralement pas identifier un météore - aurait évoqué plus tard ce cas de façon plus succincte dans un de ses livres.

L'ufologue Aimé Michel avait d'abord nié, en 1956, qu'il s'agisse d'un météore, mais avait changé d'avis dans son livre de 1958.

Rapports:

[Ref. lpl1:] JOURNAL "LE PROVENCAL":

Scan.

LE COURRIER DES SOUCOUPES (SUITE)

Un engin inconnu s'immobilise à 2 m. du sol et à 100 m d'un cultivateur d'Entraigues

Un ouvrier agricole a également vu l'objet

Entraigues (C.P.).

M. Louis Ollier, cultivateur à Entraigues, travaillait, jeudi après midi, dans son champ, au quartier de Malgouverte, avec un tracteur, lorsque, entre 17 et 18 heures, il vit apparaître un engin qui lui parut avoir la forme d'un fuseau allongé, "dont, dit-il, les couleurs étaient nettement celles de l'arc-en-ciel". L'engin, qui semblait long de 8 mètres environ, s'immobilisa à une centaine de mètres de lui et à moins de deux mètres du sol.

M. Ollier appela un voisin, domestique chez M. Poutrot, qui travaillait non loin de là et qui vit lui aussi l'appareil s'élever rapidement et se diriger vers le Ventoux. Ils s'aperçurent alors que ce qu'ils avaient pris pour un fuseau allongé était un objet sensiblement circulaire. L'objet d'ailleurs disparut rapidement.

Metz, Saint-Malo et Issoire survolés par des "disques lumineux"

Paris (A.C.P.)

Les soucoupes volantes ont une fois de plus honoré de leur présence les régions les plus diverses de France: à Metz, à Saint-Malo, à Issoire, les engins mystérieux ont été aperçus.

* * *

A Metz, M. Hellers a affirmé avoir vu samedi soir vers 21 heures 25, un engin lumineux de forme oblongue traverser le ciel d'Est en Ouest à une vitesse vertigineuse. L'objet, de couleur orange et de la grosseur d'un oeuf de poule, glissait silencieusement dans l'espace en laissant derrière lui une traînée incandescente. Le témoin a évalué la vitesse de cet engin à environ dix fois celle d'un avion à réaction.

Ce témoignage a été confirmé par une sentinelle du poste de police aérienne en faction sur la hauteur de Plappeville dans les faubourgs de Metz.

* * *

Dans l'Ille-et-Vilaine, à Paramé, un ouvrier platrier a déclaré avoir vu samedi soir, vers 19 heures 45, deux disques lumineux qui montaient et descendaient dans le ciel à une vitesse extraordinaire. Un troisième disque lumineux semblait suivre une ligne parallèle à l'horizon, à une allure beaucoup moins rapide que les deux autres. Les disques, en s'éloignant, laissaient derrière eux une queue semblable à celle d'une comète.

* * *

Enfin, le personnel du terrain d'aviation d'Issoire-le-Broc et le chef pilote Hebaut, qui était en vol, ont observé un engin brillant de forme circulaire qui plana pendant près de deux heures à très haute altitude avant de se diriger très lentement vers l'Ouest.

[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":

Scan.

Près de Chauny

Croyant se trouver en présence d'un "Martien"

UN CULTIVATEUR TIRE
deux coups de fusil sur un voisin

LILLE, 17 octobre. -- M. Maurice Ruant, cultivateur à Sinceny, près de Chauny (Aisne), a bien failli être la victime de la panique que cause à certains l'apparition des soucoupes et autres objets volants.

Vendredi soir, il était occupé à dépanner sa voiture, dans un pré proche de chez lui, quand deux coups de fusil de chasse furent tirés dans sa direction. Les plombs s'écrasèrent sur la carrosserie du véhicule, non loin de sa tête.

M. Maurice Ruant porta plainte et l'enquête aussitôt ouverte permit de retrouver rapidement l'auteur des coups de feu, qui était un voisin de M. Ruant, M. Faisan.

Ce dernier a déclaré à la police.

"J'ai cru, en voyant une silhouette évoluant dans la lumière de deux phares, être en présence d'un Martien en train de réparer sa soucoupe volante. Je suis allé chercher mon fusil et j'ai tiré."

Malgré sa bonne foi, M. Ruant sera poursuivi.

Cigares et soucoupes

Les soucoupes volantes ont une fois de plus honoré de leur présence les régions les plus diverses de France: à Metz, à Saint-Malo, à Issoire, notamment, des engins mystérieux ont été aperçus.

A Metz, M. Hellers a affirmé avoir vu un engin lumineux de forme oblongue traverser le ciel d'Est en Ouest à une vitesse vertigineuse. L'objet, de couleur orange et de la grosseur d'un oeuf de poule, glissait silencieusement dans l'espace en laissant derrière lui une traînée incandescente. Le témoin a évalué la vitesse de cet engin à environ dix fois celle d'un avion à réaction.

Ce témoignage a été confirmé par une sentinelle du poste de la police aérienne en faction sur la hauteur de Plappeville, dans les faubourgs de Metz.

Dans l'Ille-et-Vilaine, à Paramé, un ouvrier plâtrier, a déclaré avoir vu deux disques lumineux qui montaient et descendaient dans le ciel à une vitesse extraordinaire. Un troisième disque lumineux semblait suivre une ligne parallèle à l'horizon, à une allure beaucoup moins rapide que les deux autres. Les disques, en s'éloignant, laissaient derrière eux une queue semblable à celle d'une comète.

Enfin, le personnel du terrain d'aviation d'Issoire-le-Broc et le chef pilote Hébaut, qui était en vol, ont observé un engin brillant de forme circulaire qui plana pendant près de deux heures é très haute altitude avant de se diriger lentement vers l'Ouest.

L'avis d'un savant italien

ROME, 17 octobre. -- De nombreux italiens ayant observé des "disques", "soucoupes", "cigares" etc... volant dans le ciel de la péninsule, le "Giornale d'Italia" a interviewé le professeur Antonio Eula, titulaire de la chaire d'aérodynamique, à l'Université de Rome.

Cet éminent savant à propos de l'éventuelle provenance des dits engins d'autres planètes, a notamment déclaré: "Nous ne connaissons pas à fond les mystères de notre système solaire. L'astronautique, lorsqu'elle pourra être mise en pratique, nous permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons dès à présent que des êtres semblables à nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activité de caractère humain".

En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit ne pas se croire autorisé à exclure, de manière absolue, qu'il puisse s'agir "d'engins expérimentaux destinés à une usage militaire, et protégés par un secret impénétrable". En conclusion, le professeur a déclaré; "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où leur secret sera dévoilé, car aucun secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé".

[Ref. lon1:] JOURNAL "L'OISE-MATIN":

Scan

LES SOUCOUPES CONTINUENT
A PASSIONNER L'OPINION

...et le carrousel se poursuit

Contrairement à ce qui s'est passé la semaine dernière, les "soucoupes volantes" n'ont pas respecté le repos dominical et se sont montrées un peu partout, disent de nombreux témoignages, en Italie, en France où un automobiliste, pris pour un Martien, a évité de peu une décharge de chevrotine. C'est un cultivateur de Sinceny, près de Chauny, dans l'Aisne, M. Maurice Ruant, qui a failli être la victime de cette fâcheuse méprise.

Il était occupé, tard dans la soirée, a dépanner sa voiture dans un pré proche de chez lui quand deux coups de fusil de chasse furent tirés dans sa direction. Les plombs s'écrasèrent sur la carrosserie du véhicule, non loin de la tête de M. Ruant, qui porta plainte.

L'enquête a établi que l'auteur de ces coups de feu était un voisin, M. Faisan, qui a déclaré en protestant de sa bonne foi: "J'ai cru, en voyant une silhouette évoluant dans la lumière de deux phares, être en présence d'un Martien en train de réparer sa soucoupe volante. Je suis allé chercher mon fusil, et, j'ai tiré".

A cet incident, qui illustre fâcheusement la psychose de peur créée dans certains départements par les "soucoupes", il faut ajouter les nombreux rapports signalant celles-ci à: Rome, où, dit-on, un cigare volant a été aperçu par de nombreux habitants du quartier St Jean de Latran; Metz, où un témoin a vu ses déclarations confirmées par une sentinelle du poste de la police aérienne, à Paramé, dans l'Ile-et-Vilaine [sic], à l'observatoire du mont Ventoux, au terrain d'aviation d'Issoire-le-Broc où l'observation d'une soucoupe a été faite, précise-t-on pendant près de deux heures par le personnel au sol et le chef pilote Habau [sic], qui était en vol.

Enfin, encore en Italie, les rapports parlant de soucoupes sont parvenus de Varèse, près de Milan, Turin et Messine.

Pour le professeur Antonio Eula, titulaire de la gère d'aérodynamique a l'université de Rome les "soucoupes" ne peuvent être pilotés par des Martiens.

"Nous ne connaissons pas à fond a-t-il dit au "Giornale d'Italia" les mystères de notre système solaire. L'astronautique lorsqu'elle pourra être mis en pratique, nous permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons dès à présent que des êtres semblables à nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activité de caractère humain".

En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit, ne pas se croire autorisés à exclure, de manière absolue, qu'il puisse s'agir "d'engins expérimentaux destinés à un usage militaire, et protégé par un secret impénétrable". En conclusion le professeur a déclaré: "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où le secret sera dévoilée, car aucun secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé".

[Ref. aml7:] AIME MICHEL:

[... autres cas...]

Mais simultanément [à Dijon le 16 octobre, 1954] des gens l'ont vu à Hurecourt en Haute Saone, c'est-à-dire en un lieu à plusieurs douzaines de miles sur la droite de la trajectoire définie par les observations précédentes, et même à Metz et Plappeville, à quelques 100 miles à droite. Au lieu de parler de disques, les témoins ont évoqué une forme très allongée.

[... autres cas...]

La Commission d'Enquête de l'Armée de l'Air française, après avoir étudié le cas [des observations nocturnes du 16 octobre 1954], a conclu que l'objet était un "météore lent". La Commission n'a pas pris en compte le changement de direction de la dernière observation de Paris. Aux plusieurs témoins qui ont vu l'ovni s'arrêter dans le ciel, la Commission a répondu: "Illusion d'optique", et puisque les différences des heures rapportées suggéraient qu'un météore se serait déplacé à une vitesse incroyablement lente (2400 miles par heure), la Commission a supposé que les montres des témoins s'étaient cassées.

[... autres cas...]

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

Scan.

16 octobre [1954]

21 h 30 (vers): Centre-Est et Est de la France, Orly (Seine), Metz (Moselle), Montmirey (Jura), Hurecourt (Hte.Saône), Mailly-la-Ville (8 km 500 SSO. Vermenton--Yonne), Moulin? (Allier),: grosse boule lumineuse avec une queue (météore lent, vitesse=3.000 km/h?)

[Ref. aml1:] AIME MICHEL:

Aimé Michel écrit du météore du 16 octobre 1954 à 21:30:

LE TEST DU METEORE. Le 16 octobre, comme par un fait exprès, un splendide bolide traversa le nord de la France vers 21:30. Il fut observé sur une vingtaine de départements par des milliers de personnes, depuis l'Allier jusqu'à la Lorraine et de la frontière Suisse à Paris. Naturellement de nombreux témoins crurent avoir vu une Soucoupe Volante et le dirent. Les journaux imprimèrent "Soucoupe Volante à Orly", ou "à Montididier" ou "à Metz." Mais une fois encore la description faite par toutes ces cervelles débiles se révéla d'une remarquable honnêteté.

[...]

Les innombrables témoignages recueillis montrent en effet que même quand les témoins ont appelé "Soucoupe Volante" l'objet observé, leur description est identique sur 200.000 kilomètres carrés où le phénomène fut visible: une "boule orange suivie d'une traînée", une "grosse boule lumineuse avec une queue", un "oeuf volant suivi d'une traînée", un "cul de bouteille avec une traînée de trente fois son diamètre", etc. Le même phénomène est uniformément décrit.

[...]

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

L'auteur de la base indique qu'à Metz, en Moselle, le 16 octobre 1954 à 21:25, il y eut une observation d'un objet de forme oblongue, ayant la grosseur d'un oeuf de poule, glissant silencieusement dans le ciel à une vitesse de cinq à six fois celle d'un avion à réaction.

La source est indiquée comme "Alerte dans le ciel par Garreau Charles ** Alain Lefeuvre 1981".

Explications:

Le météore du 16 octobre 1954 à 21:30.

Carte.

Ce 16 octobre 1954 vers 21:30, c'est bien un gros météore qui avait suscité cette série d'observation. L'ufologue Aimé Michel l'admettra dans son livre de 1958, mais en 1956, lui et l'autre pionnier de l'ufologie Charle Garreau avaient commis l'erreur de prendre les heures d'observation rapportées comme étant des heures précises à la minute près. Prenant la plus avancée et la plus tardives, ils avaient cru bon, en les appliquant aux points extraêmes de la trajectoire de "l'objet", d'en déduire qu'il s'était déplacé à 30000 km/h, notant qu'une telle lenteur excluait un météore.

Michel opposait ce raisonnement à l'explication par un météore qui aurait été donnée par l'Armée de l'Air. L'Armée de l'Air avait, selon Michel, expliqué que les montres des témoins "s'étaient cassées" (je pense qu'ils avaient plus sagement expliqué qu'elles n'étaient pas forcément toutes réglées à la minute près).

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Metz, Moselle, nuit, objet, allongé, oeuf, rapide, Hellers, sentinelle, police, traînée, incandescent, orange, silencieux

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 1 mars 2006 Première publication.
1.0 Patrick Gross 27 décembre 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée.
1.1 Patrick Gross 14 décembre 2019 Addition du Résumé.
1.2 Patrick Gross 7 février 2020 Addition [cpd1]. Dans le Réumé, "Le journal régional Le Provençal" changé en "Les journaux régionaux Le Provençal et Le Courrier Picard"
1.3 Patrick Gross 26 février 2021 Additions [aml7], [gqy1]. Dans le Résumé, addition du paragraphe "L'ufologue Aimé Michel..." Dans les Explications, addition des paragraphes "Ce 16 octobre 1954..." et "Michel opposait ce raisonnement..."
1.4 Patrick Gross 16 mai 2021 Addition [lon1].

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Cette page a été mise à jour le 16 mai 2021.