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Référence pour ce cas: 16-oct-54-Plappeville.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Les journaux régionaux Le Provençal et Le Courrier Picard du 18 octobre 1954 évoquaient des témoignages de "soucoupes volantes" dont celui de Metz du 16 octobre 1954 - en fait causé par un météore. Le journal considérait que ce cas de Metz était confirmé par celui d'une sentinelle du poste de la police aérienne en faction sur la hauteur de Plappeville, dans les faubourgs de Metz.
[Ref. lpl1:] JOURNAL "LE PROVENCAL":
Un ouvrier agricole a également vu l'objet
Entraigues (C.P.).
M. Louis Ollier, cultivateur à Entraigues, travaillait, jeudi après midi, dans son champ, au quartier de Malgouverte, avec un tracteur, lorsque, entre 17 et 18 heures, il vit apparaître un engin qui lui parut avoir la forme d'un fuseau allongé, "dont, dit-il, les couleurs étaient nettement celles de l'arc-en-ciel". L'engin, qui semblait long de 8 mètres environ, s'immobilisa à une centaine de mètres de lui et à moins de deux mètres du sol.
M. Ollier appela un voisin, domestique chez M. Poutrot, qui travaillait non loin de là et qui vit lui aussi l'appareil s'élever rapidement et se diriger vers le Ventoux. Ils s'aperçurent alors que ce qu'ils avaient pris pour un fuseau allongé était un objet sensiblement circulaire. L'objet d'ailleurs disparut rapidement.
Paris (A.C.P.)
Les soucoupes volantes ont une fois de plus honoré de leur présence les régions les plus diverses de France: à Metz, à Saint-Malo, à Issoire, les engins mystérieux ont été aperçus.
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A Metz, M. Hellers a affirmé avoir vu samedi soir vers 21 heures 25, un engin lumineux de forme oblongue traverser le ciel d'Est en Ouest à une vitesse vertigineuse. L'objet, de couleur orange et de la grosseur d'un oeuf de poule, glissait silencieusement dans l'espace en laissant derrière lui une traînée incandescente. Le témoin a évalué la vitesse de cet engin à environ dix fois celle d'un avion à réaction.
Ce témoignage a été confirmé par une sentinelle du poste de police aérienne en faction sur la hauteur de Plappeville dans les faubourgs de Metz.
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Dans l'Ille-et-Vilaine, à Paramé, un ouvrier platrier a déclaré avoir vu samedi soir, vers 19 heures 45, deux disques lumineux qui montaient et descendaient dans le ciel à une vitesse extraordinaire. Un troisième disque lumineux semblait suivre une ligne parallèle à l'horizon, à une allure beaucoup moins rapide que les deux autres. Les disques, en s'éloignant, laissaient derrière eux une queue semblable à celle d'une comète.
* * *
Enfin, le personnel du terrain d'aviation d'Issoire-le-Broc et le chef pilote Hebaut, qui était en vol, ont observé un engin brillant de forme circulaire qui plana pendant près de deux heures à très haute altitude avant de se diriger très lentement vers l'Ouest.
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
LILLE, 17 octobre. -- M. Maurice Ruant, cultivateur à Sinceny, près de Chauny (Aisne), a bien failli être la victime de la panique que cause à certains l'apparition des soucoupes et autres objets volants.
Vendredi soir, il était occupé à dépanner sa voiture, dans un pré proche de chez lui, quand deux coups de fusil de chasse furent tirés dans sa direction. Les plombs s'écrasèrent sur la carrosserie du véhicule, non loin de sa tête.
M. Maurice Ruant porta plainte et l'enquête aussitôt ouverte permit de retrouver rapidement l'auteur des coups de feu, qui était un voisin de M. Ruant, M. Faisan.
Ce dernier a déclaré à la police.
"J'ai cru, en voyant une silhouette évoluant dans la lumière de deux phares, être en présence d'un Martien en train de réparer sa soucoupe volante. Je suis allé chercher mon fusil et j'ai tiré."
Malgré sa bonne foi, M. Ruant sera poursuivi.
Les soucoupes volantes ont une fois de plus honoré de leur présence les régions les plus diverses de France: à Metz, à Saint-Malo, à Issoire, notamment, des engins mystérieux ont été aperçus.
A Metz, M. Hellers a affirmé avoir vu un engin lumineux de forme oblongue traverser le ciel d'Est en Ouest à une vitesse vertigineuse. L'objet, de couleur orange et de la grosseur d'un oeuf de poule, glissait silencieusement dans l'espace en laissant derrière lui une traînée incandescente. Le témoin a évalué la vitesse de cet engin à environ dix fois celle d'un avion à réaction.
Ce témoignage a été confirmé par une sentinelle du poste de la police aérienne en faction sur la hauteur de Plappeville, dans les faubourgs de Metz.
Dans l'Ille-et-Vilaine, à Paramé, un ouvrier plâtrier, a déclaré avoir vu deux disques lumineux qui montaient et descendaient dans le ciel à une vitesse extraordinaire. Un troisième disque lumineux semblait suivre une ligne parallèle à l'horizon, à une allure beaucoup moins rapide que les deux autres. Les disques, en s'éloignant, laissaient derrière eux une queue semblable à celle d'une comète.
Enfin, le personnel du terrain d'aviation d'Issoire-le-Broc et le chef pilote Hébaut, qui était en vol, ont observé un engin brillant de forme circulaire qui plana pendant près de deux heures é très haute altitude avant de se diriger lentement vers l'Ouest.
ROME, 17 octobre. -- De nombreux italiens ayant observé des "disques", "soucoupes", "cigares" etc... volant dans le ciel de la péninsule, le "Giornale d'Italia" a interviewé le professeur Antonio Eula, titulaire de la chaire d'aérodynamique, à l'Université de Rome.
Cet éminent savant à propos de l'éventuelle provenance des dits engins d'autres planètes, a notamment déclaré: "Nous ne connaissons pas à fond les mystères de notre système solaire. L'astronautique, lorsqu'elle pourra être mise en pratique, nous permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons dès à présent que des êtres semblables à nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activité de caractère humain".
En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit ne pas se croire autorisé à exclure, de manière absolue, qu'il puisse s'agir "d'engins expérimentaux destinés à une usage militaire, et protégés par un secret impénétrable". En conclusion, le professeur a déclaré; "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où leur secret sera dévoilé, car aucun secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé".
[Ref. aml7:] AIME MICHEL:
[... autres cas...]
Mais simultanément [à Dijon le 16 octobre, 1954] des gens l'ont vu à Hurecourt en Haute Saone, c'est-à-dire en un lieu à plusieurs douzaines de miles sur la droite de la trajectoire définie par les observations précédentes, et même à Metz et Plappeville, à quelques 100 miles à droite. Au lieu de parler de disques, les témoins ont évoqué une forme très allongée.
[... autres cas...]
La Commission d'Enquête de l'Armée de l'Air française, après avoir étudié le cas [des observations nocturnes du 16 octobre 1954], a conclu que l'objet était un "météore lent". La Commission n'a pas pris en compte le changement de direction de la dernière observation de Paris. Aux plusieurs témoins qui ont vu l'ovni s'arrêter dans le ciel, la Commission a répondu: "Illusion d'optique", et puisque les différences des heures rapportées suggéraient qu'un météore se serait déplacé à une vitesse incroyablement lente (2400 miles par heure), la Commission a supposé que les montres des témoins s'étaient cassées.
[... autres cas...]
Probablement le météore du 16 octobre 1954 à 21:30.
Les arguments d'Aimé Michel en son article de 1956 tenaient pas debout:
Vers 21:30, ce qui passe dans le ciel est décrit par les témoins comme ayant tout à fait l'aspect d'un météore, comme Michel le comprend deux ans plus tard.
Son argument de la vitesse trop lente a consisté à prendre la première heure et la dernière heure données lors de cette série d'observations, à imaginer que la première heure est au début de la trajectoire vue et la dernière à la fin, à imaginer que ces heures étaient précises à la minute près. C'est l'Armée de l'Air qui avait eu raison - si ce n'est que je doute qu'ils aient déclaré que les montres des témoins "s'étaient cassées" comme le dit Michel, je pense plutôt qu'ils les aient considérées comme parfois mal réglées.
L'argumentation sur les heures présentée en 1956 par Aimé Michel est aussi erronée que celle d'un autre pionnier de l'ufologie, Charles Garreau, que Michel connaissait. En 1958, Michel a sans doute réalisé que cela ne tenait pas la route, il n'en parle plus. Garreau de son côté ne renoncera pas à cette erreur.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Plappeville, Moselle, sentinelle, police, police de l'air
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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1.0 | Patrick Gross | 8 février 2020 | Première publication. |
1.1 | Patrick Gross | 25 février 2021 | Addition [aml7]. Dans les Explications, addition de la partie portant sur les arguments d'Aimé Michel. |