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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Combat, Paris, France, page 8, le 13 octobre 1954.

Scan.

DES "OBJETS INCONNUS"
traversent notre ciel

et rien ne s'oppose à ce qu'ils viennent un autre monde

La question est maintenant posée: des objets inconnus traversent notre ciel. Ils étonnent, intriguent, inquiètent parfois. Ce n'est pas encore un sujet de préoccupation, mais c'est matière à conversation.

- Y croyez vous ou pas?

- A quoi?

- Aux soucoupes volantes...

- Ben... Euh...

La question sera résolue, bientôt, plus tard ou jamais... Mais elle existe. Ces phénomènes extraordinaires qui se manifestent dans notre ciel et qui se multiplient posent une divertissante ou angoissante énigme.

Mirage? Hallucination? Lueurs venues d'un autre monde? On s'interroge. On se répond par des hypothèses dont aucune ne convainc, étant donné d'une part l'attrait du rêve et d'autre part la bonne foi matérialiste qui déblaie le mystère.

Mais le fait est là.

Des dizaines de personnes, chaque jour, déclarent, sous la foi du serment si on l'exige, qu'elles ont vu, de leurs yeux vu, ce qui s'appelle vu, ces mystérieux engins. Elles en mettraient, ces bonnes âmes, leur main droite au feu. A priori, sauf supercherie éventée dès qu'un brave "pandore" de gendarmes entre en piste, il y a là une série de témoignages dont il faut bien tenir compte.

La "paix armée"

Concordants, les témoignages? Oh; que non... Variés à l'infini.

"L'engin" est toujours lumineux. Le jour comme la nuit. Il est le plus souvent étrangement silencieux. Mais il lui arrive de "siffler". Il est de petite taille - quelques mètres d'envergure ou de diamètre. Mais il affecte les formes aérodynamiques et variées de la soucoupe, du cigare et du tonneau.

"Ad libitum" [sic]...

Il est capricieux dans ces évolutions. Il est fixe parfois comme la lune. Rapide comme l'éclair. Il démarre en chandelle, descend en feuille morte, comme piloté par des aéronautes qui n'ignorent plus rien du secret du manche à balais.

Des aéronautes? On en a vu. Dans le Nord et en Corrèze, notamment. Tout petits ou très grands. Bizarre d'allure ou normalement constitués. Vêtus en hommes de la rue ou recouverts d'une sorte de scaphandre. Bref, des hommes ou des personnages sortis d'une bande dessinée.

"Ad libitum", encore...

Mais toujours pacifiques. Craintifs même. Dès qu'on les approche, dès que l'on veut sympathiser avec eux - fraterniser - pfuit! ils remontent dans leurs engins brillants et disparaissent en trois rotations de soucoupe...

Craintifs et méfiants. Pacifiques, mais prêts a user d'armes défensives secrètes et toute puissantes. Dans un cas, "celui du Nord", "ILS" ont usé d'un "rayon paralysant", le fameux "rayon vert" qui laissa baba un garde-barrière un peu curieux.

"Si vis pacem, para bellum..."

Ces gens-là connaissent par coeur les pages roses du Larousse. Ils ne veulent pas de mal aux pauvres terriens, mais ils ont appris, comme ces pauvres Terriens, les avantages de la paix armée. Et le "rayon vert" ne laisse pas d'inquiéter si l'on veut prendre contact (amical) avec eux.

Les "Martiens" s'enhardissent

D'où viennent-ils? Pardon: d'où viendraient-ils? En Europe, en France, on parle volontiers de "Martiens". En Amérique, aux Etats-Unis, on préfère évoquer les "Vénusiens".

Sans doute que, de l'autre côté de l'Atlantique, on rêve vaguement de l'apparition d'une nouvelle Marilyn Monroe ou d'une seconde Jane Russel, qui ferait le succès des "burlesques" de Chicago et des théâtres de Broadway.

On n'en est pas là. Miss Vénus ne participera pas aux prochaines élections de "Miss Univers" et l'équipe des Martiens trustera pas les records du monde aux Jeux Olympiques de Melbourne.

Non, on n'en est pas là. Mais tout se passe, en vérité, comme si les habitants d'une autre planète multipliaient les "vols de reconnaissance" en direction de la Terre.

On en a parlé pour la première fois en 1947 en Amérique. Chacun sait que les Etats-Unis se flattent d'être toujours toujours à la pointe du progrès... Les engins volaient alors à haute altitude et en escadrille.

Il s'enhardirent, les engins.

Ils effectuèrent d'impressionnants rase-mottes, qui laisseraient éberlués les bonnes populations rurales. Puis ils osèrent, ça et là, risquer des atterrissages furtifs.

Les témoins se dédoublèrent à l'envi. Les premiers ne furent accueillis que par des hochements de tête sérieux, dans le genre de ceux qui, a Marseille, saluèrent la construction de la "maison du fada". On a le droit d'être sceptique - réservé - devant l'avenir.

La course interplanétaire

Et quand d'autres témoins se présentèrent, dignes de foi, on se demande à ce que l'on devait croire.

Pour l'heure toutes les hypothèses sont encore bonnes. Mais celle qui repose sur l'existence d'une autre planète habitée gagne chaque jour du terrain.

Pourquoi pas?

Qui dit qu'il n'y a pas, "ailleurs", une terre où le Dieu créateur mit des hommes? Ces hommes, rien ne s'y oppose, peuvent être d'un "âge" en avance sur les pauvres petits Terriens. Il ne serait pas ahurissant qu'ils ne soient pas "à notre image et à notre ressemblance", comme dit la Bible.

L'Amérique et la Russie préparent des fusées "pour la lune". Elles ont peut-être été battues dans la course interplanétaire. Ce n'est peut-être pas la Terre qui réalisera la liaison avec Mars et Vénus, mais c'est peut-être Mars ou Vénus qui réalise, plutôt qu'on ne le croit, la liaison avec la Terre.

Fiction que tout cela?

Peut-être. Qui vivra verra.

Mais les hypothèses "naturelles" envisagées se font de jour en jour trop insuffisantes.

Phénomènes météorologiques, effets électriques, méfaits des ballons sonde, hallucinations collectives, divagation de "simplet" de village, rien de tout cela ne retient vraiment l'attention.

Les soucoupes "existent"...

Au moins pour ceux qui maintenant se vantent d'en avoir vu. Et il n'est que de lire la rubrique désormais quotidienne que la presse y consacre pour admettre qu'ils sont de plus en plus nombreux.

Deux Martiennes de "rêve"

QUIMPER. -- M. Corentin Couarch, 38 ans, domicilié au bourg d'Elliant (Finistère), ouvrier agricole a aperçu dans le ciel à 200 mètres d'altitude, un engin lumineux dont il ne peut préciser ni la forme, ni la grandeur.

TOULOUSE. -- Dans la nuit de samedi à dimanche, un boulanger de Bompas (Pyrénées-Orientales), M. Sebelli, a aperçu, posé dans une rue de ce village, un objet en forme de cigare d'environ deux mètres de longueur, entouré de lueurs irisées. M. Sebelli réveilla des voisins qui assistèrent au départ rapide de l'engin.

RIOM. -- Les gardiens de la paix Roger Thévenin et Albert Daury, qui effectuaient une ronde, ont aperçu un engin en forme de cigare. Trois boules de feu rouge s'en sont détachées et ont illuminé pendant quelques instants une partie du ciel.

LA ROCHELLE. -- Un instituteur colonial, en congé dans l'île d'Oléron, M. Martin, affirme avoir rencontré dans l'île deux jolies martiennes mesurant environ 1 m. 70, bottées, gantées et casquées de cuir. Les deux Martiennes se saisirent du stylo de M. Martin et tracèrent des signes incompréhensibles sur son carnet, tout en essayant de se faire comprendre. M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit.

Cigare à Melun

MELUN. -- M. Jules Lefranc, employé de banque, habitant à Paris, a aperçu dans le ciel, à proximité du stade François de Tessan, à Meaux, pendant trois minutes environ, un objet brillamment éclairé de l'intérieur qui a-t-il déclaré, avait la forme d'un petit ballon de football. Cet engin disparut en laissant derrière lui, une traînée lumineuse.

Des habitants de Trilport auraient aperçu un engin identique immobile.

MELUN. -- M. Demarcy, boucher à Seine-Port, et un de ses amis, qui circulaient en auto à Nandy, ont déclaré avoir vu un disque lumineux évoluant à 300 mètres environ.

ALBI. -- Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique, a déclaré avoir rencontré, à la tombée de la nuit, sur la route nationale N° 631, les passagers d'une soucoupe volante.

"Rentrant de Toulouse, en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route, à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'envoler d'un pré voisin un grand disque rouges d'un diamètre de six mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut en quelques secondes."

Des pierres calcinées

NANCY. -- Les habitants d'une ferme de Moncourt (Meurthe-et-Moselle), ont été mis en émoi par un sifflement extérieur anormal. A travers les persiennes ils distinguèrent une leur aveuglante qui paraissait fixée à flanc de coteau et qui disparut peu après en s'élevant verticalement. Les recherches entreprises en direction du lieu indiqué ont fait découvrir, sur un chemin de terre, des traces de calcination intenses. Des prélèvements de pierres et de terre ont été opérés pour être soumis à des experts.

La Gazette de Lausanne a publié hier cette "dépêche particulière":

(Dpa). -- M. Hoge, opérateur de cinéma à Muenster, en Westphalie, a affirmé avoir observé, dans la nuit de samedi à dimanche, pendant une dizaine de minutes, un cigare volant qui s'était posé dans un champ, à une distance d'une soixantaine de mètres de lui. Dimanche, M. Hoge a déclaré un représentant de l'agence Dpa: "Je rentrais chez moi après la dernière représentation du soir lorsque, dans les environs de Rinkerode, district de Muenster, j'aperçus dans un champ bordant la route une lumière bleuâtre. Je m'approchais et je constatais qu'un corps en forme de cigare, entouré d'une lumière bleuâtre, oscillait à un mètre et demi au-dessus du sol. Il y avait autour quatre êtres vivants mesurant environ 1 m. 20. Ils portaient des vêtements qu'on aurait dit faits de caoutchouc, mais ne faisaient aucun bruit. J'ai pu observer cet objet volant pendant dix minutes, à une soixantaine de mètres, ainsi que ces êtres vivants. Je n'ai pas eu le courage de m'approcher davantage. Soudain, ces êtres vivants, dont le corps était épais et surmonté d'une tête démesurée, aux jambes grêles, montèrent dans leur appareil à l'aide d'une sorte d'échelle. Le cigare se pencha sur le côté, se mit de travers en un clin d'oeil et prit son envol. Au bout de quelques mètres déjà il a pris la forme de disques lumineux."

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Cette page a été mise à jour le 4 juin 2025.