L'article ci-dessous est paru dans le quotidien France Soir, Paris, France, pages 1 et 3, le 30 septembre 1954.
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GRENOBLE, 29 septembre (dépêche "France-soir").
Le docteur Martinet, médecin dermatologiste à Chambéry, a déclaré qu'il avait suivi, au-dessus de la croix du Nivolet, les évolutions d'une soucoupe volante et il invoque le témoignage d'une quinzaine de personnes qui se trouvait à ses côtés et qui ont fait les mêmes observations que lui.
La soucoupe, affirme le médecin, a évolué de 17 h. 14' 30" à 17 h. 18' 40".
- Nous revenions en voiture du col du Chat, a-t-il dit, lorsque, soudain j'aperçus, à l'aplomb de la croix du Nivolet, à 2.000 mètres d'altitude environ, une masse gris aluminium foncé. J'arrêtais mon véhicule; trois autres automobilistes en firent autant et nous pûmes suivre les évolutions de la soucoupe. J'avais tout d'abord pensé à une trombe d'eau, mais le vent soufflait du nord-ouest et le phénomène venait du sud. Trente secondes plus tard, alors qu'une quinzaine de personnes étaient à mes côtés, observant la soucoupe, celle-ci descendit en feuille morte, puis se présenta sous forme d'une assiette creuse dont le relief était tourné vers le haut. A 17 h. 16, alors qu'elle se présentait de face, c'est-à-dire sous forme de disque, j'ai pu constater une zone plus claire qui occupaient le centre de l'engin et des taches sombres tout autour. Puis la soucoupe vint à l'aplomb de la gare du téléphérique du Revard. Il descendit légèrement pour disparaître soudain à la vitesse de l'éclair.
DANS LA REGION DE L'ARBRES, le directeur artistique d'un music-hall parisien, a déclaré hier avoir filmé un mystérieux appareil qui évoluait à une hauteur estimée par lui à environ 700 mètres. On saura ainsi, après développement du film, s'il s'agit ou non d'une illusion d'optique.
PRES DE FEYZIN (Isère), un jeune homme aurait aperçu dans la campagne, non loin du sol, un engin ayant la forme d'un dôme et d'où jaillissent est une lumière très vive. Le témoin la compara à celle provoquée par la combustion du magnésium. L'appareil, brusquement monta à la verticale en laissant derrière lui une de gerbes d'étincelles et disparut.
DANS LA DROME, une habitante de Valence, Mme L..., qui se promenait près de Chabreuil [sic], prétend avoir rencontré, dans le chemin qu'elle suivait, un être de petite taille vêtu si bizarrement qu'elle crut tout d'abord qu'il s'agissait d'un épouvantail en cellophane. Le chien qui accompagnait la promeneuse aboya furieusement, pris de terreur. Quant à Mme L..., terrifiée également, elle se cacha derrière une haie.
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C'est alors qu'elle vit d'élever du champ de maïs qui bordent le chemin, un disque d'où émanait un sifflement. Peu après, le témoin et des paysans se rendirent dans le champ où, selon eux, se distinguait nettement une trace circulaire d'environ trois mètres de diamètre avec épis de maïs couchés et branches cassées en bordure.
D'autres habitants de Chabreuil et ont également déclaré avoir aperçu ce jour-là une soucoupe volante évoluant au-dessus de la campagne.
Au Sauzet, dans le sud de la Drôme, trois personnes dignes de foi: MM. Biolatto, Gaspard et René Boulon ont aperçu lundi dernier, à 21 h. 40, deux cigares volants oscillant l'un au sud, l'autre à l'ouest de la localité. Tous deux se dirigeaient vers le sud.
LILLE, 29 septembre (dép. "France-soir"). -- Un habitant de Wimereux, M. Raoul Baptiste, 72 ans, entrepreneur en retraite, a déclaré avoir vu, dimanche soir, une soucoupe volante qui se dirigeait, à très basse altitude, vers le nord.
CHATELLERAULT, 29 septembre (A.F.P.). -- M. Yves David, 28 ans, cultivateur aux Brouloux, commune de Vouneuil-sur-Vienne (Vienne), a déclaré avoir vu s'avancer vers lui, sur la route de Cernon [sic] à Vouneuil, le 19 septembre, à 22 heures, une sorte de "scaphandrier".
Celui-ci, dit-il, vint lui caresser le bras, émit des sons inintelligibles et se dirigea vers un engin que M. David ne peut décrire. Un faisceau lumineux vert fut projeté dans la direction du fermier, le clouant sur place, puis l'engin disparut dans le ciel à la verticale, sans aucun bruit.
M. David déclare n'avoir rien voulu dire de cette bizarre rencontre, de peur qu'on se moquât de lui. Il en fit part, toutefois, à un ami, lui demandant si d'autres personnes n'avaient pas aperçu le "scaphandrier". Et l'ami répandit la nouvelle par tout le pays.
LA ROCHELLE, 29 septembre (dép. "France-soir"). -- Alors qu'il circulait en automobile, un directeur de brasserie de Sainte-Pezezze [sic], M. Picaud, a observé pendant quelques minutes un disques [sic] jaune étincelant dont le bas semblait partiellement masqué par l'horizon. Ce disque filait en direction de Fontenay-le-Comte. A Augé (Deux-Sèvres), une autre soucoupe volante aurait été aperçue au cours de l'autre nuit.
REDON, 29 septembre (dép. "France-soir"). -- Hier soir, vers 23 h. 10, M. Bernard, mécanicien de la S.N.C.F., et M. Potraux, chauffeur, tous deux du dépôt d'Auray, ramenaient de Nantes une machine haut-le-pied, lorsque près de Redon, alors que les lignes de chemin de fer longe les marais, ils virent s'élever de ceux-ci un engin de couleur foncée émettant une lumière violette, qui se dirigea sur eux et les accompagna, à quelques dizaines de mètres de hauteur, pendant une quinzaine de secondes, puis, sur un brusque virage, disparut dans la nuit. Leur émotion fut vive si M. Bernard put se remettre rapidement, il n'en est pas de même de M. Potraux qui, ce matin, a dû consulter un médecin.
