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OVNIS et science:

"Déclaration sur les Objets Volants Non Identifiés":

Cette déclaration a été soumise par James E. McDonald, physicien senior, de l'Institute of Atmospheric Physics, et professeur au Département de Météorologie de l'Université de l'Arizona, Tucson, Arizona, lors du symposium sur les objets volants non identifiés du House Committee on Science and Astronautics à Rayburn Bldg., Washington, D.C. le 29 juillet 1968.

Ajouté à ma traduction la table des matières ci-dessous, laquelle ne faisait pas partie de la publication scientifique originale. La publication de 56 pages occupe 250Kb et je l'ai divisée en plusieurs fichiers pour une vitesse d'accès acceptable par le web.

Visitez la section Science de ce site pour d'autres travaux et informations de James E. McDonald et d'autres scientifiques sur le sujet des OVNIS.

Table des matières:

Dr. James E. McDonald.

Y a-t-il des preuves de risque ou d'hostilité dans le phénomène OVNI?

Les déclarations officielles ont souligné, pendant les deux dernières décennies, qu'il n'y a aucune preuve d'hostilité dans les phénomènes OVNI. Dans une large mesure, cette même conclusion semble également présente dans le vaste ensemble de preuves recueillies par les enquêteurs indépendants. La question relative aux risques est peut-être moins claire. Il y a dans les dossiers un certain nombre de cas (je dirais quelque chose comme quelques douzaines de cas) où des personnes dont la fiabilité ne semble pas devoir être douteuse ont rapporté de légers, ou dans très peu d'exemples, substantiels, dommages comme résultat d'une certaine action d'un objet non identifié. Cependant, je connais seulement deux cas pour lesquels j'ai fait une recherche personnelle approfondie dans lesquels je me sens obligé de décrire les actes comme "hostile." Par le fait que le nombre de tels cas est minuscule comparé au nombre de rapports d'OVNI corrects desquels j'ai la connaissance, je ne citerais pas "l'hostilité" comme étant une caractéristique générale des phénomènes OVNIS.

On peut accidentellement donner un coup de pied dans une fourmilière, tuant de nombreuses fourmis et détruisant l'entrée de la fourmilière, sans pour autant avoir aucune "hostilité" pour les fourmis. Marcher accidentellement dans une hélice en marche d'un avion est mortel, pourtant l'avion n'a eu aucune "hostilité" envers la malheureuse victime. Dans les phénomènes d'OVNI, nous semblons nous confronter à une gamme très étendue et inexpliquée de phénomènes inhabituels et si parmi elles nous discernons des exemples occasionnels de risque il serait prématurés de préjuger d'une hostilité. Cependant, aussi longtemps que nous restons si cruellement ignorants de la nature globale du problème des OVNIS, il semble prudent de prendre tous les jugements d'hostilité comme des suppositions. Si les OVNIS sont d'origine extraterrestre, nous devrons en savoir bien plus que ce que nous en connaissons actuellement avant que des conclusions solides puissent être tirées quant aux risques et à l'hostilité. Pour cette seule raison, je crois qu'il est instamment important d'accélérer les études sérieuses des OVNIS.

Dans le reste de cette section, je citerai brièvement un certain nombre de types de cas qui comportent la question des risques:

1. Cas d'arrêt de moteurs:

Dans une période de deux heures aux environs de minuit, du 2 au 3 Novembre 1957, neuf véhicules différents ont tous montré des échecs d'allumage, et beaucoup ont souffert de l'arrêt des phares pendant que des objets décrits comme ayant environ 100 à 200 pieds de long, incandescents avec un rougeoiement général ou une lueur bleuâtre, ont été vus sur des routes à proximité de la petite communauté de Levelland, Texas. (Réf. 10, 13, 14). Cette série d'incidents a fait les gros titres des nouvelles nationales jusqu'à ce qu'ils soient officiellement expliqués en termes de foudre en boule et de bougies de voitures humides. Cependant, quand j'ai vérifié les données de la météo, j'ai constaté qu'il n'y avait aucun orage ou que ce soit à ou près de Levelland cette nuit, et qu'il n'y avait eu là aucune pluie capable de mouiller les bougies des voitures. Bien que je n'aie localisé aucun de ces conducteurs impliqués, j'ai interviewé le Shérif Weir Clem de Levelland et un journaliste de Levelland, qui ont tous les deux étudiés les incidents de cette nuit. Ils ont confirmé l'absence complète de l'activité de pluie ou de foudre. Les incidents ne peuvent pas être considérés comme expliqués.

Cette classe d'effet des OVNIS est nullement rare. En France dans la vague d'observation d'OVNIS de 1954, Michel (14) a décrit de nombreux cas de ce type comportant les échecs de l'allumage de motocyclettes, de voitures, etc... Des exemples semblables ont été produits dans mes contrôles sur des cas OVNIS australiens. Il y a probablement quelque chose de l'ordre de cent cas dans le dossier (voir le réf. 10 pour une liste de quelques douzaines). Dans seulement très peu de cas, on a rapporté quelques dommages permanents au système électrique du véhicule. Dans le cas de Levelland, par exemple, dès que l'objet lumineux a reculé d'un véhicule dérangé donné, ses lumières se sont rallumées automatiquement (dans les exemples où les commutateurs avaient été laissés en marche), et les moteurs étaient immédiatement re-démarrables. Ce dernier point en soi permet de qualifier l'explication "d'allumage humide" de peu raisonnable, naturellement.

La façon dont de tels effets peuvent être produits n'est pas claire. Une suggestion qui a été faite quant aux échecs à l'allumage des moteurs est que des champs magnétiques très puissants pourraient ainsi saturer le noyau de fer de l'enroulement au point qu'il conduirait l'enroulement de fil électrique à ne produire que très peu de courant. Seulement quelques oersteds devraient être produits envers le bobinage pour accomplir ce genre d'effet, mais quand on refait les calculs, en tenant compte des effets de blindages de l'armature et des distances typiques, et en assument un champ magnétique contraire à celui nécessité dans le bobinage, les hautes valeurs requise à quelques pieds de l'extrémité du dipôle formé avec l'OVNI, pour parler ici un peu vaguement, doivent atteindre des valeurs qui s'expriment en mégagauss. Curieusement, un certain nombre d'autres re-calculs des champs magnétiques finissent par arriver également à de telles valeurs; mais les technologies terrestres ne permettraient évidemment pas facilement de telles intensités. Aucune trace des persistances dans le temps de rémanences magnétiques de telles intensités qui pourrait être prévue dans l'hypothèse ci-dessus n'existent pas, autant que je sache. Le mécanisme réel peut être tout à fait différent que celui mentionné ici.

Comment des lumières sont éteintes est même encore moins clair, bien que, dans quelques véhicules, les relais dans les circuits d'éclairage pourraient être fermés par un magnétisme. Les lumières posent plus de mystère que l'allumage. De tels cas ne constituent pas des questions très inquiétantes de risque ou d'hostilité. On pourrait arguer du fait que des accidents de route pourraient être provoqués par des échecs de moteurs et d'éclairage; cependant, des dangers plus sérieux d'accident de la route sont implicites dans d'autres cas d'OVNI où aucune perturbation électrique n'a été causée. Beaucoup d'automobilistes ont rapporté avoir quasiment perdu le contrôle de leur véhicule quand des OVNIS ont volée bas au-dessus d'eux; ce risque est nettement plus évident que le risque du phénomène de l'arrêt des voitures. En effet, le nombre d'exemples de ce que nous pourrions nommer les exemples de "voitures survolées par des OVNIS" qui ont impliqué des risques d'accident de la route est assez modérément dérangeant, pourtant je ne connais aucune reconnaissance officielle de cette facette du problème des OVNIS d'une manière ou d'une autre. Un incident que j'ai appris en Australie a causé une telle peur chez les passagers du véhicule "survolé" qu'ils ont sauté de la voiture avant qu'elle se soit arrêtée, et elle est entrée dans un fossé. Un cas similaire s'est produit il n'y a pas bien longtemps aux États-Unis. Pour des raisons de limitations de l'espace , je ne citerai pas d'autres cas de ce genre, bien qu'il ne soit pas difficile d'assembler une liste qui en comporterait peut-être quelque douzaines.

2. Exposition à des radiations légères:

Par "radiations", ici, je ne veux pas dire une exposition à la radioactivité ou à d'autres rayonnements nucléaires, mais des irritations de la peau comparables au coup de soleil, etc... J'ai interviewé un certain nombre de personnes qui ont éprouvé des rougeurs de la peau suite à l'exposition à des rayonnements (visibles) près d'OVNIS. René Gilham, de Merom, Indiana, a observé un OVNI planer au-dessus de sa maison dans la soirée du 6 novembre 1957, et a souffert de légères brûlures de la peau, par exemple. J'ai trouvé en parlant avec lui que les symptômes ont disparu en quelques jours, sans répercussions. Les témoins dans un incident d'arrêt de voiture au barrage de Raven Loch, Md., dans la nuit du 26 Octobre 1958, qui étaient près d'un objet en forme de dirigeable brillamment lumineux, après être sorti de leur voiture arrêtée, ont expérimenté des rougeurs de la peau, pour lesquelles ils ont obtenu un traitement médical. Sans citer d'autres tels exemples, je dirais que ces cas ne suggèrent aucun risque sérieux, mais qu'ils justifient une attention scientifique.

3. Blessures physiques plus sérieuses:

James Flynn, de Fort Myers, Floride, dans un cas qui a été plutôt bien vérifié par des investigateurs de l'APRO et du NICAP, a censément souffert de dommages peu communs et d'effets physiques quand il a cherché à vérifier ce qu'il avait pris pour un engin en cours de test de Cap Canaveral qui aurait eu des ennuis et est tombé dans les Everglades, le 15 Mars 1965. J'ai parlé avec Flynn et d'autres qui le connaissent et croient que son cas mérite beaucoup plus que l'attention officielle superficielle qu'il a reçu quand il l'a rapporté aux autorités compétentes. Il a été hospitalisé pendant environ une semaine, traité pour une hémorragie profonde d'un oeil (sans aucune preuve médicale d'un coup quelconque), et a souffert de la perte de tous les principaux réflexes automatiques des tendon pendant un certain nombre de jours, selon le rapport de son médecin, publié par l'APRO (réf. 45).

Un exemple de quelques dommages au-delà de simples rougeurs de peau, associé au contact direct avec un objet non identifié atterri s'est censément produit à Hamilton, dans l'Ontario, le 29 mars 1966. Charles Cozens, âgée alors de 13 ans, a indiqué aux forces de maintien de l'ordre et aux journalistes (et à moi-même dans une interview par téléphone avec lui et son père) qu'il avait vu deux objets lumineux blanchâtres plutôt petits, descendre dans un terrain ouvert à Hamilton ce soir-là. Il s'est approché vers eux par curiosité, et déclare qu'il s'est finalement avancé jusqu'à être à côté d'eux, et a touché la surface de l'un d'eux pour voir quel sensation cela pouvait causer. Il n'était pas chaud, et semblé exceptionnellement lisse. Un des deux petits objets (8 pieds par 4 pieds dans la largeur, 3 ou 4 pieds de haut) objets en forme de brioche avaient une excroissance sur une extrémité que le garçon a supposé être une sorte d'antenne, et donc il l'a touchée, pour aussitôt enlever sa main rapidement car quelque chose comme une étincelle à jailli ver l'air depuis la projection. Il s'est mis à courir, pensant d'abord aller à une sous-station de police voisine. Mais, en regardant par-dessus son épaule après être arrivé au bord du champ et en ne voyant plus aucun objet, il a décidé que la police ne pourrait pas le croire et a couru chez lui. Ses parents, après avoir discuté de l'incident assez longuement avec le garçon effrayé, ont informé la police, et c'est ainsi que l'incident est arrivé aux oreilles du public. Deux autres personnes à Hamilton ont vu des objets apparemment semblables cette nuit, mais en l'air plutôt que sur le sol. Cozens a été traité pour une brûlure ou blessure sur sa main qui avait été en contact avec la projection au moment où l'étincelle avait été émise. Lors de l'interrogatoire du garçon et de son père, j'ai été laissé avec l'impression que, en dépit de la nature peu ordinaire du rapport, cela a été décrit avec honnêteé et le souci que lui soit donné une considération sérieuse. Il est clair que l'on aurait préféré un certain nombre de témoins adulte à un garçon isolé; pourtant je crois que le cas résistera à un examen minutieux.

Il y a quelques autres tels rapports de dommages modérés censément produits en contact physique direct avec des objets aériens ayant atterri pour lesquels je ne me sens pas encore satisfait du degré disponible d'authentification. Il serait très souhaitable de conduire des enquêtes bien plus complètes sur quelques cas étranges de ce type, pour vérifier le poids des indications fournies. Le fait que seulement un nombre très petit de tels cas soient connus devrait être souligné.

4. Cas rares suggérant une hostilité ouverte:

Dans ma propre expérience d'enquêteur, je n'ai rencontré que deux cas de dommages subis qui pourraient être descriptibles comme causés par une hostilité manifeste, et pour lesquels les preuves actuelles plaident en faveur de l'authenticité. Il y a d'autres rapports dans les dossiers qui pourraient être interprétés en termes d'hostilité manifeste, mais je ne puis pas me porter garant pour ces cas en termes de mes propres investigations personnelles.

A Beallsville, dans l'Ohio, dans la soirée du 19 Mars 1968, un garçon a souffert de brûlures modérées de la peau dans un incident de nature embarrassante. Gregory Wells avait juste fait un pas hors de la maison de son grand-mère pour marcher quelques dizaines de yards au bas de la caravane de ses parents quand sa grand-mère et mère ont entendu ses cris perçants, ont couru dehors et l'ont trouvé roulant par terre, sa veste en train de brûler. Après avoir été traité dans un hôpital voisin, il a décrit à ses parents, aux adjoints du shérif, et à d'autres ce qu'il avait vu. Planant au-dessus de quelques arbres à travers la route de son quartier, il avait vu un objet ovale avec quelques lumières dessus. D'une zone centrale au-dessous une annexe en forme de tube a émergé, tourné autour, et émis un flash qui a coïncidé avec l'embrasement de sa veste. Il avait juste tourné loin de l'objet et la brûlure était donc sur le dos du haut de son bras. Au cours de vérifications de ce cas, j'ai interviewé un certain nombre de personnes dans la région de Beallsville, dont une partie avait vu un long objet cylindrique se déplacer à basse altitude très proche de la propriété des Wells cette nuit. Il y a beaucoup plus de détail que l'on ne peut récapituler ici. Mes conversations avec les personnes qui connaissent le garçon, y compris son professeur, ne suggèrent aucune raison de rejeter le récit, en dépit de son contenu peu commun.

Après mes vérifications de l'incident de Beallsville, j'ai vérifié un autre rapport dans lequel des dommages par brûlures à caractère plus sérieux ont été subis dans un contexte plus fortement indicatif d'une hostilité manifeste. Je préfère ne pas donner de noms et ni citer de détails trop explicites, mais je remarque qu'il m'apparaît là, sur la base de mon information et de cinq entrevues avec les personnes impliquées, pour me permettre d'accepter l'incident comme vrai. En partie en raison de sa nature inégalée, et aussi parce qu'une partie des preuves est toujours en conflit, j'omettrai les détails et énoncerai seulement que le cas, pris avec d'autres rapports dispersés de dommages lors de la rencontre avec des OVNIS, ne doivent inciter à aucune panique mais justifie une recherche bien plus complète que toutes celles qui ont été menées jusqu'ici.

5. OVNIS et autres effets électromagnétiques:

Il y a tant d'exemples dans lesquels le passage rapproché d'un objet volant non identifié a mené à la perturbation de radios et de téléviseurs que ce mode particulier d'effet électromagnétique des OVNIS semble incontestable. Cela ne demanderait rien de plus qu'un simple bruit électromagnétique de large spectre expliquer ces exemples, naturellement.

Il y a un nombre beaucoup plus petit d'exemples, dont j'ai vérifié certains, dans lesquels le courant électrique a manqué dans une seule maison en coïncidence avec le passage voisin d'OVNI. Une saturation magnétique du noyau d'un transformateur pourrait peut-être expliquer ce phénomène.

Ensuite il y a des exemples dispersés dans lesquels de larges systèmes de distribution d'énergie sont tombés en panne à peu près ou tout à fait au moment de l'observation de phénomènes aériens semblables, en parlant largement, à un ou un autre phénomène d'OVNI. J'ai personnellement vérifié plusieurs tels exemples et je suis assuré que la coïncidence de l'observation d'OVNI et de la panne de courant s'est au moins produite. S'il y a un lien de cause à effet ici, et dans quelle direction coure ce lien, cela reste tout à fait incertain. Même pendant la grand panne totale de courant du Nord-Est, le 9 novembre 1965, il y avait eu de nombreuses observations d'OVNI, dont j'ai personnellement vérifié plusieurs. Je me suis enquis à la Commission Fédérale de l'Energie pour obtenir les données qui pourraient élucider la question de base, à savoir si ce sont des faits simplement fortuits, mais les données disponibles sont insatisfaisantes pour permettre toutes conclusions fermes. Dans d'autres régions du monde, il y a également eu des rapports des pannes de courant coïncidant avec des observations d'OVNI. Encore une fois les preuves sont tout à fait peu claires quant aux relations causales.

Il y a peut-être suffisamment de preuves nous dirigeant vers des champs magnétiques puissants en rapport avec au moins certains OVNIS que l'on pourrait présumer d'un mécanisme par lequel un OVNI pourrait par inadvertance déclencher une panne de courant. Peut-être qu'un OVNI, avec un champ magnétique fort l'accompagnant, pourrait passer à grande vitesse à travers les conducteurs d'une ligne de haute tension, induisant des montées subites de courants asymétriques d'intensité passagère et élevée, et de ce fait les disjoncteurs et autres protections pourraient déclencher la panne. Il y a quelques difficultés avec cette hypothèse, naturellement; mais elle pourrait peut-être avoir une certaine relation avec ce qui s'est parfois censément produit.

Je crois que les preuves sont suffisamment incertaines pour que l'on puisse simplement demander instamment que les scientifiques et les ingénieurs compétents et armés avec une information substantielle sur des phénomènes d'OVNI et avec des informations appropriées sur l'électrotechnique des systèmes d'énergie, jette un coup d'oeil très étroit sur ce problème. Je ne suis pas au courant si quelque à étude proportionnée de ce problème potentiellement important a été menée. Il faut noter qu'un problème, un risque, pourrait exister dans ce contexte sans que quoi que ce soit ne fasse intervenir l'idée de l'hostilité.

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Cette page a été mise à jour le 21 septembre 2002.