Science -> AccueilCliquez!

This page in EnglishClick!

OVNIS et science:

"Déclaration sur les Objets Volants Non Identifiés":

Cette déclaration a été soumise par James E. McDonald, physicien senior, de l'Institute of Atmospheric Physics, et professeur au Département de Météorologie de l'Université de l'Arizona, Tucson, Arizona, lors du symposium sur les objets volants non identifiés du House Committee on Science and Astronautics à Rayburn Bldg., Washington, D.C. le 29 juillet 1968.

Ajouté à ma traduction la table des matières ci-dessous, laquelle ne faisait pas partie de la publication scientifique originale. La publication de 56 pages occupe 250Kb et je l'ai divisée en plusieurs fichiers pour une vitesse d'accès acceptable par le web.

Visitez la section Science de ce site pour d'autres travaux et informations de James E. McDonald et d'autres scientifiques sur le sujet des OVNIS.

Table des matières:

Dr. James E. McDonald.

Pourquoi ne voit-on pas d'OVNIS au-dessus des villes? Pourquoi seulement dans des endroits reculés?

On ne peut pas étudier le problème des OVNIS longtemps sans être frappé par la prépondérance des rapports qui viennent des régions quelque peu éloignées, des secteurs non urbains. De même, on ne peut pas échapper à la conclusion que plus d'OVNIS sont rapportés la nuit que le jour; pour ces dernier, la luminosité et son effet évident sur la probabilité d'une détection visuelle par chance peuvent nous inciter à expliquer la variation journalière des observations d'OVNIS (bien que je suspecte que la plupart des gens ayant étudié le problème concluent qu'il y a un réel excès des occurrences nocturnes pour des raisons tout à fait inconnues). Pourquoi, se demandent certains, en ce qui concerne la répartition géographique, les OVNIS passent-ils la majeure partie de leur temps à ignorer nos villes? Ce n'est pas ce que nous ferions si nous arrivions sur Mars et y trouverions des grands complexes urbains, insistent certains sceptiques.

Il est étonnant de constater que les scientifiques ne voient pas clairement qu'il y a là une erreur homocentrique. S'il était vrai que nous ayons été sous la surveillance d'une certaine civilisation avancée d'origine extraterrestre, le modèle des observations, le motif de la surveillance, et le degré d'intérêt dans l'un ou un autre des aspects de notre planète pourrait être presque incompréhensible pour nous. Les indigènes sous observation anthropologique doivent trouver presque incompréhensible les motifs derrière les choses étranges que les équipes d'anthropologues pratiquent, les choses bizarres auxquelles ils s'intéressent. Mais le gouffre culturel et intellectuel qui nous séparerait de tous les êtres intelligents possédant une technologie tellement avancée qu'ils pourraient traverser des distances interplanétaires ou interstellaires pour nous examiner serait un gouffre incroyablement plus grand que celui qui sépare un anthropologue de terrain de Harvard d'un indigène de la Nouvelle-Guinée. Et, pour cette raison, je pense qu'on doit concéder que, dans l'argumentation effectuée sous la considération expérimentale d'une hypothèse extraterrestre pour les OVNIS, l'incompréhensibilité doit être prévue comme presque inévitable. Par conséquent il y a plus de fantasme que de raison dans les questions comme, "pourquoi ne débarquent-ils pas sur la pelouse Maison Blanche et pourquoi ne vont-ils pas serrer la main du Président?"

Néanmoins, les preuves nous donne les moyens de faire une réponse assez précise à la question des sceptiques, "pourquoi ne sont-ils jamais vus sur ou dans les villes?" Ils le sont.

1. Cas 16. New York City, 22 novembre 1966:

Un rapport dans le numéro de 1967 du NICAP UFO Investigator (réf. 33) dit ce qui suit:

"Un UFO a été censément vu le 22 Novembre 22 1966 au-dessus des Nations Unies dans la ville de New York. Les témoins comprennent au moins huit employés de l'association américaine des éditeurs de journaux, qui ont fait l'observation depuis leurs bureaux au 17ème étage du 750 de la troisième avenue à 16:20 lors de cette journée lumineuse et ensoleillée. L'OVNI était un objet rectangulaire, en forme de coussin... (qui) est venu depuis le Sud au-dessus de l'East River, puis a plané au-dessus du building de l'ONU... a flotté et a oscillé comme un bateau sur une mer agitée."

Les témoins mentionnés comprenaient le Dr McVay, directeur général adjoint de l'ANPA et M. W. H. Leick, directeur du département des publications de l'ANPA. J'ai téléphoné aux bureaux de l'ANPA et j'ai longuement discuté avec M. Leick au sujet de l'observation. Il a confirmé que huit ou neuf personnes sont sorties sur la terrasse du 17ème d'étage, observant l'objet qui planait au-dessus du building de l'ONU (d'après ce qu'ils ont pu estimer) pendant un certain nombre de minutes alors qu'il basculait et reflétait les rayons du soleil avec des éclairs dorés, avant de s'élever et s'éloigner vers l'Est à grande vitesse. J'ai demandé à Leick s'ils ont rapporté l'observation par un canal officiel quel qu'il soit, et il a dit qu'A.A. LaSalle a appelé un bureau de l'Armée de l'Air de New York et a été assuré qu'un officier viendrait le jour suivant pour les interviewer. Mais personne n'est jamais venu. Leick a ajouté qu'ils ont également téléphoné à un journal de New York "que nous ne nommerons pas," mais "ils n'ont pas été intéressés." Il a rendu compte au NICAP presque par hasard, et le NICAP a envoyé un de leurs questionnaires standard, Leick a indiqué qu'ils ont tous complété ce formulaire.

Discussion:

Quand un incident de ce type est cité par les sceptiques qui demandent, "pourquoi les OVNIS ne s'approchent-ils pas des villes? ", je constate que son idée est presque invariablement quelque chose comme; "si cela s'était vraiment produit, pourquoi des centaines ou des milliers de personnes ne l'auraient pas rapporté?" Il y a, je crois, deux facteurs qui expliquent cette situation. D'abord, il faut considérer la fraction minuscule des personnes dans n'importe quelle rue d'une ville dont la vision est dirigée vers le haut à un moment quelconque. En l'absence des bruits forts venus du haut, la plupart des gens des villes ne passent aucune quantité significative de temps à balayer les cieux. En plus de la rareté du regard vers le ciel, un autre obstacle urbain à la détection des OVNIS est la vision en général restreinte vers la voûte céleste; les bâtiments ou les arbres réduisent le champ visuel de manière à ce qu'il soit typiquement moins visible que ce qu'un fermier un garde forestier, ou un conducteur dans la campagne a moyen de voir. En outre, dans les études des OVNIS, il est toujours nécessaire de faire une distinction nette entre "les observations" et les "rapports d'observation." Le premier devient le second seulement si un témoin prend la peine d'informer un journal, un bureau de police, une université, ou une certaine agence officielle. Il est parfaitement clair, de par l'expérience des enquêtes sur les OVNIS que dans beaucoup de régions du monde, les facteurs psychologiques vont vers une réticence à être ridiculisé, qui décourage la plupart des témoins à effectuer le moindre rapport officiel sur un événement très peu commun. A plusieurs reprises on apprend d'une observation d'OVNI qu'elle a été connue tout à fait indirectement, de quelqu'un qui sait que quelqu'un a par le passé mentionné qu'il vu quelque chose de plutôt peu commun. En suivant de telles pistes de bouche à oreille, on en vient fréquemment à retrouver des observations extrêmement significatives qui ne sont jamais parvenues à un canal officiel en raison de la peur du ridicule, qui impose un filtrage énorme sur un grand nombre de bonnes observations dès leur source.

Pour en revenir au rapport de du 22.11.1966 de la ville de New York, je dois dire que, entre l'information obtenue des témoins par le NICAP et mes propres conversations directes avec Leick, j'accepte ce témoignage comme tout à fait valide, fait par des observateurs dignes de confiance dans des circonstances de vision qui sembleraient éliminer des explications conventionnelles évidentes. Quand l'objet est parti de l'endroit où il planait, il s'est élevé directement vers le haut rapidement, avant de filer vers l'Est, a indiqué Leick. Bien que lui et ses collègues puissent avoir fait des approximations dans leur évaluation de la distance et hauteur qui l'auraient placé au-dessus du building de l'ONU, leur description de sa forme et de ses manoeuvres sembleraient éliminer les hélicoptères, avions, ballons, etc...

2. Cas 17. Hollywood, Californie, 5-6 février 1960:

Un exemple encore plus saisissant dans lequel un objet totalement inhabituel a été observés par de nombreux témoins dans une cille, où des objets de faible altitude ont plané et ont montré des caractéristiques stupéfiantes, est un cas au centre de Hollywood qui a été très soigneusement vérifié par LANS, le sous-comité du NICAP de Los Angeles (réf. 34). Les deux incidents se sont produits juste après 23:00 lors de deux nuits successives, celle du vendredi 05.02.1960 et du Samedi 06.02.1960, au-dessus ou près de l'intersection de Sunset Boulevard. et de l'avenue de La Brea, c.-à-d., au coeur du centre de Hollywood. Je suis allé sur les lieux de l'observation avec l'un des principaux investigateurs de ces incidents, Mme Idabel Epperson du LANS, j'ai examiné les comptes rendus dans la presse (réf. 35) qui ont traité (très superficiellement) des événements, et j'ai étudié la correspondance entre les investigateurs de LANS et les agences officielles au sujet de ce cas. La phénoménologie est trop complexe pour être rapportée dans tous ses détails ici; même le rapport condensé de 21 pages par le LANS était seulement un résumé des résultats de toutes les interviews des témoins effectuées par le NICAP pour valider les événements. Le rapport du LANS récapitule les descriptions des objets fournies par huit témoins dans la nuit de vendredi et par dix-huit témoins dans la nuit de samedi, plusieurs d'entre eux étant des officiers de police.

Les voitures étaient arrêtées par choc contre pare choc, selon des employés de plusieurs entreprises sur l'intersection de Sunset-La Brea au moment des événements principaux, avec des gens bouche bée regardant l'objet vers le haut. Les gens sur les toits des hôtels et appartements regardaient dehors "la lumière rouge cerise et circulaire" brillante qui a été présente lors des deux incidents. Les deux nuits successives, l'objet rouge est apparu la première fois à environ 23:15, et les deux nuits il s'est arrêté et a plané immobile pendant des périodes d'environ 10 minutes à chaque fois. Les évaluations angulaires de la taille de la lumière rouge ont changé, mais ont semblé suggérer une valeur d'un quart à un tiers du diamètre lunaire, disons 5 à 10 minutes d'arc. Presque tous ont convenu que la lumière était nette plutôt que brumeuse ou brouillée. Les désaccords habituels entre les témoins sont présentes dans le total d'environ deux douzaines de personnes interviewées, (par exemple, certains ont pensé que la lumière palpitait, d'autres se rappelait qu'elle était fixe, etc.), mais les caractéristiques communes, trouvées dans presque tout les témoignages, parlent en faveur d'un phénomène tout à fait peu commun.

Dans la nuit de Vendredi, la lumière rouge a été d'abord vue directement au-dessus de Sunset Boulevard et à La Brea. Deux préposés de station-service à ces intersections, Jerry Darr et Charles Walker, ont décrit aux interviewers du LANS comment, "... des centaines de personnes l'ont vu - tout le monde regardait" pendant que la lumière planait pendant au moins cinq minutes au-dessus de la rue pleine de circulation. Ken Meyer, un autre préposé de station-service à un tiers de mile au Nord, a estimé que cela a plané pendant environ 10 minutes. Harold Sherman, son épouse, et deux autres l'ont observé dans une période postérieures (également décrites par les témoins cités ci-dessus) au moment ou cela a recommencé à se déplacer très lentement vers l'Est. Après avoir procédé vers l'Est pour une distance que les témoins ont estimée grossièrement à un pâté de maisons ou deux, il a viré vers le Sud-Ouest et a parti hors de vue. (il n'est pas clairement établi s'il avait été occulté par des bâtiments pour quelques témoins, ou avait diminué en intensité, ou était passé réellement au loin dans la distance.) Aucun bruit n'a été entendu par-dessus le bruit de fond de la rue.

La nuit suivante, un objet qui a semblé être le même, pour ceux des quelques témoins qui ont vu les deux événements, est encore apparu dans le ciel, cette fois vu d'abord à environ un bloc plus à l'Ouest que dans la nuit du Vendredi. La triangulation basée sur des évaluations des altitudes angulaires telles que vues de divers endroits a été employée pour estimer sa hauteur au-dessus de la terre. Le LANS a conclu que, quand il a été vu au début, il était à environ 500 à 600 pieds au-dessus de l'intersection de Sunset Boulevard et Sycomore. Un certain nombre de témoins l'ont observé planer immobile à cette position pendant environ 10 minutes. Puis une explosion forte et un flash bleuâtre-blanc brillant ont été émis par l'objet, le bruit décrit par tous les témoins était différent de n'importe quel bruit de passage du mur du son ou explosion ordinaire qu'ils avaient jamais entendu. Le bruit a alerté des gens situés aussi loin que Curson et Hollywood Boulevard, c.-à-d, Tom Burns et deux amis qui ont demandé aux interviewers du LANS de ne pas mentionner leurs noms. En résumant de façon très considérable les descriptions données aux interviewers par les témoins indépendants qui ont regardé "l'explosion" depuis des endroits divers et dispersés autour d'un cercle d'un rayon d'environ un miles, une description sommaire serait la suivante: ce qui, juste avant l'explosion, avait été considéré par beaucoup "comme une grande boule rouge de Noël accrochée là dans le ciel," était soudainement la source du flash qui s'est prolongé vers le bas et à l'ouest, illuminant le sol tout autour d'un interviewé, (Sone Rosi) sur l'avenue de la Brea. Un "nuage en forme de champignon," avec une coloration qui a impressionnée tout ceux qui l'ont vu, a émergé vers le haut et s'est vite résorbé. En même temps, comme la lumière rouge s'est éteinte, un objet décrit par la plupart des témoins, mais pas tous, comme un projectile tubulaire a filé vers le haut. Les évaluations angulaires ont permis d'estimer que l'objet avait un plusieurs dizaines de pieds long, 70 pieds selon des évaluations approximatives de Harold Sherman. Clairement, il est difficile d'expliquer comment un objet d'une telle taille pourrait s'être matérialisé à partir d'une lumière à l'altitude de 500 pieds et occupant un angle de seulement 10 minutes d'arc, à moins qu'il n'ait été là tout le temps, invisible en raison de la brillance de la lumière rouge sous lui. Ou peut-être que les évaluations angulaires de taille sont erronées. Quelques témoins seulement ont suivi l'ascension de l'objet tubulaire, d'autres ont vu seulement quelque chose qui "est tombé en spiralant vers le bas" sous la source de l'explosion. Aucun témoin n'a semblé sûr de ce qui était descendu; certains ont parlé de "braises rougeoyantes;" personne ne semble avoir dit être allé voir au sol.

Passant au-delà d'autres détails portant sur cette "explosion" à 500 ou 600 pieds environ au-dessus de Sunset Boulevard et de Sycomore, les témoins se sont rendus compte après que la lumière rouge tout juste éteinte était redevenue visible en réapparaissant dans un nouvel endroit, à peu près un bloc à l'Ouest. Les officiers de police Ray Lopez et Daniel Jaffee, de la Polce de Los Angeles, situés au coin de Sunset Boulevard et de La Brea, ont entendu l'explosion et regardé le ciel, voyant la lumière à son nouvel emplacement "droit au-dessus" d'eux, de même que beaucoup d'autres à cette intersection, qui ont alors observé la lumière rouge planer vers un nouvel emplacement pendant environ 8 minutes. (le manque de place ne me permet pas de fournir toute l'information convenable sur les estimations des temps comme présentées dans le résumé de 21 pages du LANS. Par exemple, un temps bien précis pour l'explosion a été acquis grâce au fait qu'E.W. Cass, un entrepreneur vivant presque à un mile à l'Ouest, était juste en train de regarder son réveille-matin, quand l'illumination de l'explosion a "éclairé la chambre à coucher entière," juste au moment où le réveil a indiqué 23:30. Il est sorti, a observé la lumière rouge planant vers son nouvel emplacement, et d'autres détails supplémentaires que j'omettrai ici. D'autres ont pris leurs marques temporelles du fait que les films publicitaires de 11:30 étaient juste débutés sur les écrans de TV quand ils ont entendu l'explosion étrange et se sont précipiter dehors voir ce qui s'était passé, etc...)

La lumière rouge, maintenant au-dessus de Sunset Boulevard et de La Brea, était approximativement triangulée à environ 1000 pied de haut, un chiffre en accord avec plusieurs commentaires de témoins quand elle a réapparue environ 4 ou 5 secondes après "l'explosion," elle s'étendait non seulement légèrement à l'ouest de son premier emplacement, mais sensiblement plus haut. Après avoir plané là pendant un certain temps estimé être de huit minutes, elle a commencé à dériver lentement vers l'Est, de façon très semblable à la nuit précédente où les événements beaucoup moins spectaculaires s'étaient produits. Larry Moquin, un témoin qui avait pris un alignement plutôt soigneux en utilisant des lignes de toit comme repères, a remarqué que, à ce stade, La Brea et Sunset Boulevard étaient remplis d'observateurs: "tout le monde était sorti des voitures et regardait - des voitures était arrêtées dans les rues - et chacun se demandait, "qu'est-ce que c'est?"

Après s'être déplacé lentement mais de façon constante (les observateurs ont mentionné l'absence d'oscillations, de roulement ou d'autres irrégularité dans son mouvement) vers environ un bloc vers l'Est, vers son premier emplacement, elle a tourné brusquement vers le Nord-Nord-Est, accélérée, et est montée en une pente rapide, ne s'arrêtant pas avant d'être à une altitude très élevée bien au Nord. De la triangulation brute, les investigateurs du LANS ont estimé une nouvelle altitude de vol stationnaire de plus de 25.000 pieds, mais il est clair par les données concernées que cette évaluation est extrêmement grossière.

Discussion:

Bien que je n'aie fait aucune interview des témoins personnellement jusqu'ici dans le cas de Hollywood en février 1960, je puis me porter garant de la diligence et la fiabilité avec laquelle le groupe du LANS poursuit son étude du cas. Le grand nombre d'interviews réalisées et le degré d'uniformité trouvé là-dedans semblent arguer du fait que quelques dispositifs extrêmement peu communs ont manoeuvré au-dessus de Hollywood les deux nuits en question. A moins que l'on rejette simplement la plupart des caractéristiques marquantes des rapports, il est bien évident qu'aucune explication météorologique ou astronomique n'est raisonnable. Et aucun avion conventionnel ne peu expliquer les rapports.

La question qui se pose presque immédiatement est celle d'une plaisanterie, d'un canular. Cependant, les ressources exigées pour fabriquer un certain dispositif correspondant au comportement complexe (l'immobilité, le mouvement contre le vent, l'explosion dans la deuxième nuit, et en conclusion, dans l'événement de du 6.2.1960 l'élévation à une altitude plutôt élevée) ne sont pas vraiment disponibles à des potaches. Les phénomènes dépassent largement les possibilités de canulars à base de ballons, et il faudrait là une hypothèse de canular beaucoup plus raffinée pour expliquer les événements rapportés. Les ballons doivent dériver avec les vents, et le groupe du LANS a examiné les données locales des vents supérieurs pendant les deux nuits, et il n'y a aucun rapport entre les mouvements rapportés et les vents dans la zone des 1000 pieds. Et, quoi qu'il en soit, l'alternance entre le vol stationnaire et les mouvements de déplacement, plus les nets changements de direction sans changement d'altitude apparente, ne peuvent pas être correspondre avec la dérive d'un ballon. Ceci signifierait qu'un certain dispositif fortement contrôlé aurait été mis en oeuvre, capable (dans l'incident du 6 février) de planer en position presque précisément stationnaire relativement au sol (Moquin avait fait une observation soigneuse, en utilisant des objets structuraux pour prendre des repères précis quand la lumière rouge s'étendait juste au-dessus de La Brea et de Sunset Boulevard, et n'a perçu aucun mouvement pendant de nombreuses minutes). Pourtant le bureau de la météo rapportait des vents de 5 miles par heure venant du Sud-Ouest à 1000 pieds (altitude triangulée quand l'objet planait). C'est seulement si l'on présume que c'était une expérience coûteuse et raffinée de guerre psychologique que l'on pourrait expliquer les ressources financières requises pour établir un dispositif capable de simuler certains de ces phénomènes. Une telle hypothèse semble tout à fait peu raisonnable dans notre ère des 100 mégatonnes où les réalités des armements demandent des contraintes psychologiques plus importantes que de la pyrotechnie à la Walt Disney.

En fait, les observations d'OVNIS avec une phénoménologie aussi particulières ne sont en fait qu'une partie de tout le dossier de cet incident de Hollywood, et ne sont pas aussi uniques qu'on pourrait le penser de prime abord. A Hobart, en Tasmanie, j'ai interviewé un ingénieur électricien qui, avec un camarade ingénieur également employé par la Commission hydro-électrique Tasmanienne, a observé des phénomènes se produisant en plein jour au-dessus et près du fleuve Derwent à Risdon qui ont la même nature "absurde" que ce que l'on rencontre dans le cas de Hollywood. L'épouse d'un propriétaire d'un ranch du Texas m'a décrit un incident dont elle a été témoin à Juarez, Mexique, avec un quotient d'absurdité à peu près identique. Nous ne comprenons simplement pas ce à quoi nous avons affaire dans ces phénomènes OVNIS, mon avis actuel est que nous devons simplement concéder que, dans le cas de Hollywood, nous sommes confrontés avec des phénomènes décidément étranges d'OVNIS, dans un environnement clairement urbain.

Il ne semble y avoir eu aucune recherche officielle sur ces événements saisissants (réf. 35), et les journaux locaux lui ont accordé seulement la plus brève attention. Dans le cas de la ville de New York cité ci-dessus, les circonstances et descriptions ont été communiquées par téléphone à un grand journal de New York, mais le journal n'a pas été intéressé, et aucun compte rendu n'a été publié. De même dans le cas du 04.02.1968 à Redlands, les journaux locaux ont jugé que seul un article extrêmement bref était justifié. Ce schéma se reproduit à plusieurs reprises encore; les journalistes ont été menés à croire que les OVNIS ne sont vraiment pas plus qu'un sujet de petites histoires occasionnelles. En de rares occasions, pour des raisons qui ne sont pas vraiment claires pour ceux qui étudient le problème des OVNIS, certains cas comme l'incident du Michigan de 1966 font les gros titres dans tout le pays pendant un jour ou deux et seront oubliés dans les limbes journalistiques. Ceci, additionné au rejet scientifique du problème, et aux déclarations officielles sur le sujet, s'est combiné pour maintenir le public presque totalement dans l'ignorance de la vraie situation en ce qui concerne la fréquence et la nature des incidents OVNIS. Pour bien insister, laissez-moi redire que je ne vois pas la raison de cela, je ne vois en tout cas pas là quelque tentative bien menée de nous maintenir dans l'ignorance pour quelque sinistre raison ou dessein secret de nous protéger. Plus je réfléchis sur l'histoire de la façon dont le problème des OVNIS a été depuis longtemps traité, plus je peux voir comment une chose en a mené à une autre jusqu'à ce que nous ayons atteint l'intolérable situation actuelle qui demande absolument à être changée très rapidement.

3. Cas 18. Baytown, Texas, 18 juillet 1966:

Baytown, dans le Texas, sur la baie de Galveston, a une population de près de 30.000 habitants. Plusieurs personnes ont vu un objet intéressant là à environ 09:00 heure du matin sur le 18.07.1977. Ma source originale sur ce cas était un article qui est paru dans le Houston Post le 08.10.1966 à partir des dossiers de NICAP. L'article, par le reporter du Post Jimmie Woods, présente une de ces rares affaires d'OVNI dans lesquelles le fait a réellement suscité l'intérêt humain, comme je l'ai compris quand j'ai plus tard interviewé un des principaux témoins, W. T. Jackson, lequel à participé à l'observation depuis sa station-service en compagnie de son aide Kelly Dikeman. Tous deux étaient à l'intérieur de la station quand Jackson a repéré un objet immobiles planant à environ 100 yard de distance. (le Post a indiqué 1000 yards, mais Jackson a précisé que Woods l'a interviewé tandis qu'il s'occupait de clients de sa station et que le journaliste n'a pas bien compris.) Jackson m'a expliqué que l'objet "se trouvait bien au-dessus de la laiterie Dairy Queen." Il l'a décrit comme un objet blanc lequel "ressemblait à deux soucoupes accolées et comportait aussi une rangée de fenêtres carrées," et il a estimé qu'il pourrait avoir au dans les 50 pieds de diamètre. Il a appelé Dikeman, et ils l'ont regardée pendant quelques secondes et puis se sont en même temps dirigés vers la porte pour mieux voir. Presque juste à ce moment il a commencé à se déplacer vers l'ouest. Dikeman était à la porte avant Jackson et a eu un dernier aperçu de l'objet alors qu'il passait au-dessus d'un château d'eau, au-delà des bâtiments d'une raffinerie qu'il s'en aille "plus rapidement que n'importe quel avion." Jackson l'a décrit comme étant d'un blanc pur, et ne tournant certainement pas sur lui-même, puisqu'il a vu clairement des dispositifs qu'il a qualifié de "fenêtres." Jackson a gardé l'incident pour lui pendant un certain temps; quand il est sorti, deux infirmières qui étaient peu disposées à lui donner leurs noms parce qu'elles "ne voulaient pas être ridiculisées" se sont arrêtées à sa station et lui ont dit qu'elles l'avaient vue depuis une autre partie de Baytown.

Discussion:

Des explications par des "feux follets" étaient alors encore utilisées dans des discussions par la presse concernant les OVNIS, et Jackson a précisé dans ses commentaires qu'il n'y a aucun marais à proximité et que c'était "trop haut pour toutes les formations de gaz" qu'il pouvait connaître. "Ce n'était bon sang pas un météore," déclara Jackson au journaliste du Post, et il a également commenté, "Feller, quand vous êtes là et que vous comptez les hublots alors ce n'est pas une fichue réflexion." J'ai reçu des commentaires bien appuyés semblables sur diverses hypothèses quand j'ai parlé avec Jackson. Aucun bruit n'avait été entendu, pourtant, comme Jackson le disait "si cela avait été n'importe quel genre de jet, nous aurions été assourdis." Comme dans beaucoup d'autres cas, il y a là distinctement une machine, avec des contours définis, des "fenêtres," qui forment une description qui ne suggère aucun phénomène naturel mal interprété. Qu'il ait plané bas au-dessus d'une ville de taille modérée avec seulement un total de deux témoins avoués et deux autres non déclarés n'est pas si difficile à comprendre quand on a interviewé un grand nombre de témoins pour qui la perspectives d'être tournés en dérision avait été une force dissuasive suffisante se refuser à en parler ouvertement.

4. Cas 19. Portland, Oregon, 4 juillet 1947:

Au cours de mes contre-vérifications d'un échantillonnage de cas de 1947 qui ont été considérés dans l'étude de Bloecher (Réf. 8), les nombreuses observations diurnes dans le centre de Portland le 04.07.1947 ont semblé intéressantes à vérifier, particulièrement parce que plusieurs des rapports provenaient de la police et de la patrouille portuaire. Ici encore, nous traitons d'un cas pour lequel la place disponible ne permet aucunement de présenter une synthèse proportionnée aux événement (voir le référence 8). J'ai parlé avec l'adjoint Fred Krives qui, avec plusieurs autres adjoints, avait vu certains des nombreux objets au-dessus de Portland de la Chambre du Tribunal à travers le fleuve Columbia à Vancouver, état de Washington. Krives se rappelait qu'une demi-douzaine d'adjoints étaient dehors à regarder ce qu'ils ont estimé être environ 20 objets en forme de disque en plusieurs sous-groupes filant rapidement à travers le ciel à une altitude estimée à quelque 1000 pieds, se dirigeant vers le Sud-Ouest.

A la fois d'après les comptes rendus de la presse de l'époque et d'après mes propres vérifications, il est apparu évidents que plus d'une formation de disques a volé au-dessus de Portland ce jour-là. Le Capitaine K.A. Prehn de la patrouille portuaire, que j'ai localisé par téléphone, m'a dit qu'il a été appelé au-dehors par un autre officier qui a repéré des objets se déplaçant dans le ciel vers le Sud. Leur vitesse a semblé comparable à celle d'avions, leurs contours étaient tout à fait distincts, et ils ont semblé entièrement métalliques et étincelaient dans le soleil. Ils ont de temps en temps vacillé, et leur chemin a semblé être légèrement irrégulier. D'autres officiers avec qui j'ai parlé ont aperçu des disques d'autres parties de la région de Portland; l'un d'eux, l'Officier Walter Lissy, a souligné qu'il se rappelait qu'ils zigzaguant sur leur trajet "à une vitesse fantastique." Un autre officier, Earl Patterson, m'a dit avoir vu un objet unique qui "a fait un virage soudain à 90 degrés sans difficulté." J'ai également obtenu des comptes rendus écrits d'autres personnes dans la région de Portland qui ont vu des objets en forme de disque le même jour. C'est là un exemple précoce d'objets non identifiés manoeuvrant en plein jour au-dessus d'une ville importante.

Discussion:

Les observations du 4 juillet 1947 (pour lesquels Bloecher a recueilli plus de 80 comptes rendus dans la presse de diverses régions des États-Unis) ont été le sujet de nombreuses moqueries dans la presse, comme l'étude de Bloecher le montre clairement. Cependant, après avoir interviewé un certain nombre de témoins vers Portland au sujet de leurs souvenirs de ce qu'ils ont vu ce jour-là, je ne vois aucune base du tout pour rejeter ces observations. L'explication officielle pour les observations de Portland fut des "rubans de radar," basée évidemment (réf. 6) sur un rapport selon lequel un certain avion avait fait un lâcher de ces rubans dans ce secteur ce jour-là. Les "paillettes" en question sont des rubans de métal brillant de courte longueur, typiquement de quelques pouces dans la longueur, éjectées des avions militaires pour brouiller des radars. Les rubans flottent vers le bas à travers l'air, arrêtant et renvoyant les impulsions des radars. Il semble peu raisonnable de suggérer que les nombreux officiers de police confondent des rubans de brouillage radar, si petit qu'ils sont invisible au-delà de quelques cent yards, avec les manoeuvres d'objets en forme de disque. Je doute de que quiconque ayant pris le soin de parler directement à ces officiers pourrait avoir sérieusement proposé une telle explication. Il se trouve ici une difficulté: dans une majorité accablante de cas, les explications officielles ont été conçues sans aucune interrogation directe des témoins direct de la part de ceux responsables de la conception des explications.

5. Peut-être, compte tenu de l'objectif présent, que ces cas suffiront à indiquer qu'il y a eu des incidents d'OVNIS significatifs dans les villes. De nombreux autres exemples pourraient facilement être cités. Ailleurs (Réf. 2) j'ai discuté de mes interviews avec des témoins dans un cas à Beverly, Massachusetts, dans la soirée du 22 Avril 1966, où trois femmes adultes et plus tard un total de plus d'une demi-douzaine d'adultes (y compris deux officiers de police) ont observé trois objets lumineux ronds planer près d'un bâtiment scolaire au milieu de Beverly. Lors d'une première partie de l'observation, un des disques s'est déplacé rapidement au-dessus des trois femmes, planant au-dessus de l'une d'elles à une altitude de quelques dizaines de pieds seulement et terrifiant la femme malchanceuse jusqu'à ce qu'elle ait pris la fuite. Ce cas a été vérifié de manière tout à fait complète par M. Raymond E. Fowler, un des enquêteurs les plus compétents du NICAP, qui a étudié nombreux d'autres incidents d'OVNI dans la région de la Nouvelle Angleterre.

J'ai interviewé des témoins d'une observation intéressante à Omaha en janvier 1966, où un objet en forme de cigare tronqué avait été vu par un certain nombre de personnes du côté Nord-Ouest de la ville. Les cas urbains d'OVNIS dans d'autres régions du monde sont également un sujet de rapports journalistiques si ce n'est scientifiques. Pour résumer, bien que les rapports non urbains soient certainement plus nombreux, les rapports urbains existent, en fait.

 |  Début    <  Chapitre précédent   Chapitre suivant  >  

Valid XHTML 1.0 Strict



 eMail  |  Début  |  Retour  |  Avance  |  Plan  |  Liste |  Accueil
Cette page a été mise à jour le 21 septembre 2002.