France 1954 -> Accueil 

This page in EnglishClick!

La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

9 janvier 1954, Neuvelle-lès-Champlitte, Haute-Saône:

Référence pour ce cas: 9-jan-54-Neuvelle-lès-Champlitte.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le journal régionalLa Bourgogne Républicaine, de Dijon, rapportait en page 6 le 11 janvier 1954, que "l'engin", soucoupe ou pas, qui avait été vu le matin du 9 janvier 1954 sur l'Est de la France, avait été au-dessus de Neuvelle-les-Champlitte à 06:10.

Le journal La République du 12 janvier 1954 indiquait parmi d'autres observations dans la région au 9 janvier 1954, que plusieurs habitant de Neuvelle-lès-Champlitte, tous gens sérieux, avaient "remarqué dans le ciel une sorte d'engin fantastique du genre de celui vu dans la région du nord ces jours derniers."

Charles Garreau, alors journaliste de La Bourgogne Républicaine et déjà passionné par la question des soucoupes volantes, avait mis les observations de ce jour sur une carte pour montrer que puisque la chose avait zigzaguée, elle n'était pas un météore. Il avait naïvement pris pour argent comptant les heures citées, 07:20 du matin pour cette observation, alors qu'elles n'étaient pour la plupart, évidemment, que des heures approximatives. C'est à cause de cela que certains parlent encore d'un "brusque changement de cap" du phénomène, alors qu'il n'en était rien.

Garreau parlait, sans citer sa source, d'une lueur rouge qui "jette un reflet de sang sur la campagne enneigée." Très haut, un objet assez long, suivi d'une traînée incandescente, "décrit un immense arc de cercle, et file vers le Nord" alors que par coïncidence, au même moment, la région a été privée de courant électrique.

Cet évident météore a été expliqué comme tel par les ufologues "sceptiques" Gérard Barthel et Jacques Brucker dans leur livre de 1979, mais certains ont continué à citer l'observation comme si elle était "inexpliquée".

Rapports:

[Ref. bre1:] JOURNAL "LA BOURGOGNE REPUBLICAINE":

Scan.

SOUCOUPE OU PAS SOUCOUPE?

Un engin mystérieux
a été observé
sur l'est de la France

Soucoupe ou pas soucoupe? Un engin mystérieux a survolé samedi matin l'est de la France. Nous donnons ci dessous - par souci d'impartialité - les dépêches reçues de nos correspondants. On remarquera que si des observations sont concordantes, d'autres diffèrent sensiblement.

Nous laissons à nos lecteurs le soin d'en tirer les conclusions...

EN COTE-D'OR

Gemeaux (de notre C.P.). -- Cela devait arriver! Depuis que notre commune a la visite des étoiles du music-hall, Misstinguett, Et des étoiles de la publicité, "Miss Lux", on s'attendait à la venue des soucoupes volantes!

Samedi matin, vers 7 h. 45, un étrange phénomène s'est produit dans le ciel de Gemeaux. Plusieurs observateurs ont vu pendant quelques secondes une boule rouge venant de la direction d'Is-sur-Tille, à une vitesse vertigineuse, absolument silencieuse et ne laissant aucune trace derrière elle. Soudain, la boule s'immobilisa, un quart de seconde dit un jeune observateur, puis elle repartit, toujours aussi vite, en direction de Tilchâtel et disparut.

Les enfants qui ont vu "la soucoupe" ont été surpris par la lueur rouge vif et la vitesse de déplacement qui les ont quelque peu effrayés.

Soucoupe ou pas soucoupe? Mystère. Toujours est-il qu'il s'agit là d'une chose étrange, différente d'une étoile filante, ne serait-ce que par le changement de direction!

EN HAUTE-MARNE

Langres (de notre C.P.). -- Un engin mystérieux a survolé samedi matin la région de Langres et le sud de la Haute-Marne. Il a été aperçu par de nombreux témoins en des lieux et heures différents.

A 6 h. 10, il était au-dessus de Neuvelle-les-Champlitte; à 8 h. 10, près de Langres. Les habitants de Jorquenay, Lannes, Champigny-les-Langres et des employés de gare à Langres-Marne pouvaient l'observer. Il volait au dessus des nuages, c'est-à-dire à une hauteur supérieure à 1500 m., et répandait une lumière intense rouge à l'avant et plus clair à l'arrière, avec des reflets verdâtres disposées en un faisceau triangulaire. L'allure était sensiblement égale à celle d'un avion à réaction est le sens de la marche à ce moment s'axait sur une direction nord-ouest-est. Cet engin ne faisait pas de bruit.

D'après M. Baudot, agent technique à la S.N.C.F., qui eu le temps de suivre des yeux le phénomène pendant plusieurs secondes, l'avance de l'appareil se faisait par saccades. Il ne pouvait s'agir d'un avion à réaction marchant feux de position allumée, la lumière produite étant en effet bien trop intense. Malgré le ciel déjà très clair, il était impossible de distinguer les formes de l'engin lui-même. Sa marche capricieuse quant à la direction suivie et sa vitesse assez réduite laissent penser qu'il ne pouvait s'agir d'un météorite.

A LUNEVILLE

Nancy (A.F.P.). -- trois habitants de Lunéville affirment avoir aperçu, le 9 janvier, vers 6 heures, un engin de forme ronde, se déplaçant du nord au sud.

L'engin, déclarent-ils, volait moins vite qu'un avion à réaction et laissait derrière lui une traînée lumineuse de couleur jaune. Il évoluait sans aucun bruit, bien que paraissant se déplacer à faible altitude.

Outre ces trois témoins oculaires, dont un professeur de lettres, plusieurs élèves du collège de Lunéville ont également aperçu cet engin.

[Ref. ppe1:] NEWSPAPER "PARIS-PRESSE":

Scan.

Aérolithes en série
dans le ciel de France

Depuis que la semaine dernière des dockers de Dieppe ont vu une "boule de feu" traverser le ciel, des phénomènes semblables sont constatés un peu partout.

Les savants pensent qu'il s'agit d'une série d'aérolithes qui passent à proximité de la terre.

Les témoins déclarent avoir vu ces phénomènes dans le nord du département du Rhône où la "boule" était de couleur jaunâtre, dans la région de Langres où elle avançait par saccades et dans la région d'Is-sur-Tille (Côte-d'Or), où elle était rouge et surmontée d'un triangle.

[Ref. lre1:] JOURNAL "LA REPUBLIQUE":

[...]

Neuvelle-les-Champlitte. -- Plusieurs habitants de la localité, tous gens sérieux, ont remarqué dans le ciel une sorte d'engin fantastique du genre de celui vu dans la région du nord ces jours derniers.

[...]

[Ref. bre2:] JOURNAL "LA BOURGOGNE REPUBLICAINE":

Scan.

CHANGEMENTS DE DIRECTION, VARIATIONS D'ALLURE,
ASPECTS DIFFERENTS SELON L'ANGLE D'OBSERVATION

L'objet aérien observé le 9 janvier n'est pas un météore

Serait-ce effectivement une soucoupe volante
qui a longuement survolé notre région?

DES REMARQUES PRECISES, DES ARGUMENTS SERIEUX LE LAISSERAIENT SUPPOSER...

Après le phénomène céleste du 12 août qui, du Jura aux Morvan, eut des milliers de témoins, l'apparition du 9 novembre [sic] semble devoir faire date, à son tour, dans le volumineux dossier des "objets aériens non-identifié".

De tous les points de la région, les renseignements ont afflué.

Nos correspondants, nos lecteurs nous ont communiqué les observations qu'ils ont recueillies.

Observations qui jettent un jour étrange sur l'extraordinaire objet qui, samedi matin, a évolué pendant près de deux heures au-dessus de l'Est de la France.

Les premiers rapports laissaient la porte ouverte à toutes les hypothèses: météore, ballon, avion à réaction... ou soucoupe!

Ceux que nous avons recueillis depuis, permettent de rejeter carrément l'hypothèse d'un météorite [sic], dont la trajectoire est parfaitement régulière en direction et en vitesse, toujours très élevé: environ 40.000 km. à l'heure.

Ils permettent de rejeter également l'hypothèse du ballon, dans la vitesse apparente ne peut dépasser celles des courants les plus violents: 300 km.-heure.

En effet, qu'a-t-on vu samedi?

A LA VITESSE D'UN ESCARGOT...
DE BOURGOGNE
PUIS COMME UN BOLIDE
L'OBJET DECRIT
UN EXTRAORDINAIRE PERIPLE

Samedi matin, 6 h. 15. D'un trait de lumière aveuglante, un engin de forme ronde déchire le ciel de Lunéville. Il vole du Nord vers le Sud. Aucun bruit.

7 h. 20: à Neuvelle-les-Champlitte, une lueur rouge jette un reflet de sang sur la campagne enneigée. Très haut, un objet assez long, suivi d'une traînée incandescente, décrit un immense arc de cercle et file vers le nord.

De Lunéville à Neuvelle: 130 km, à vol d'oiseau, que l'engin a parcouru en une heure.

7 h. 40: à Nancy, un disque jaunâtre file dans le ciel bas, traînant derrière lui, un faisceau lumineux. Sa grosseur semble approximativement celle du quart de la lune.

De Neuvelle à Nancy: 125 kilomètres, couverts en 20': l'allure, quoique toujours réduite, augmente 375: km.heure.

7 h. 45: Chaumont-Montigny-le-Roy-Langres-Gemeaux. En quelques dizaines de secondes, à une altitude qui semble relativement basse aux témoins, un engin fulgurant, à la trajectoire capricieuse, zèbre le jour naissant de sa lumière intense, rouge à l'avant, plus clair à l'arrière, avec des reflets verdâtres formant comme un faisceau triangulaire.

A Gemeaux, changement de direction: l'engin oblique franchement vers l'est. On le voit à à Oisilly, Vesoul, où un témoin a donné l'heure exacte de son passage: 7 h. 46.

Discordance des montres ou ralentissement temporaire? On ne le voit à Besançon que 4 minutes plus tard.

Nouveau changement de direction, moins accentué: Dole est survolé. Depuis Chaumont, l'objet a parcouru environ 250 kilomètres, en 5 minutes. L'escargot du matin a fait place à un véritable bolide: 3.000 km.heure! (approximativement).

Et l'extraordinaire périple se poursuit: Poligny, où on le voit comme un disque de couleur rouge jaune, semblant tourner sur lui-même, et suivi d'une traînée bleuâtre. Lons-le-Saulnier, où il évolue lentement, s'arrêtant presque complètement pendant une dizaine de secondes, avant de démarrer brutalement vers la Suisse, laissant derrière lui, au moment de son accélération, un énorme panache rougeoyant.

Quel météorite, quel ballon se serait livré à de si ahurissantes évolutions, et, pour un ballon, à de telles vitesses?

Pourtant, pour ne laisser subsister aucun doute, nous avons interrogé les différentes station de météo de la région.

"Aucun ballon n'a été lâché" nous a-t-on répondu.

Même réponse à la base américaine de Semoutiers: ce n'était ni un appareil de chez nous, ni un ballon lancé par nous!".

L'observatoire de Besançon n'a rien vu, et pour cause: les employés ne prennent le service qu'à partir de 8 h. 30!

Donc, pas question de ballons, même si on cherchait à admettre une erreur d'approximation de vitesse, vitesse ailleurs confirmée par les chiffres.

LES AUTRES HYPOTHESES

Ces deux hypothèses éliminées, que reste-t-il?

Il ne reste plus en présence que deux explications possibles: engin terrestre téléguidé... ou soucoupe.

Or, à notre connaissance, depuis la suppression de la station s'essai de Mailly, il n'y a plus ni en France, ni en Europe de l'Ouest, aucune base de lancement de tels engins.

Nous voici donc, une fois de plus, devant un beau point d'interrogation: qu'était-ce alors?

UNE FORMATION
DE SOUCOUPES VOLANTES
A-T-ELLE SURVOLE LA REGION?

Un autre point troublant, vient s'ajouter au problème. En même temps que la Haute-Marne, le Doubs, la Côte-d'Or, le Jura étaient survolés, la région de Beaujeu et de Mâcon voyaient également passer un objet circulaire, jaunâtre, se déplaçant rapidement dans la direction N.N.O-S.S.E., et semblant évoluer à assez faible altitude.

Il semble peu probable que ce soit le même objet. En effet, une triangulation simplifiée détermine assez approximativement les conditions "nécessaires et suffisantes" pour que l'engin ait été vu à la fois de Nancy et de Beaujeu, distant de 350 kilomètres à vol d'oiseau!

Altitude requise: 30.000 mètres, en contradiction formelle avec les estimations données par les témoins, et qui varient entre 1.500 et 3.000 mètres.

Diamètre minimum pour que l'objet ait été aperçu comme un simple point (en supposant que le pouvoir séparateur de l'oeil soit égal à 1°) et non comme "une grosse mandarine" ou un disque gros comme le quart de la lune: une centaine de mètres.

Et ces conditions sont toutes théoriques. Elles requièrent, en effet, une visibilité parfaite, ce qui n'était pas le cas, de nombreux amas nébuleux couvrant certains points de la région.

Sur Dijon, et ses environs, par exemple, on notait deux huitièmes couverts, à 1.000 mètres, au moment de l'observation. A Besançon: cinq huitièmes à 400 mètre. A Nancy, pas de plafond. Partout, le vent était calme.

On peut donc raisonnablement supposer que ce n'est pas un seul, mais plusieurs objets non identifiés, qui ont sillonné le ciel samedi matin.

[Légende carte:] De Lunéville (en haut, à droite) à Lons-le-Saulnier, voici, reconstitué approximativement d'après les témoignages recueillis, l'extraordinaire périple qu'aurait accompli, samedi matin, l'étrange "objet non identifié". Mieux que de longs commentaires, ce croquis fait ressortir les changements de direction et les variations d'allure notée par les témoins. Un point d'interrogation: était-ce un autre engin qui a été vu à la même heure en Saône-et-Loire?

Et ces objets n'étaient pas des illusions d'optique. Trop de témoins dignes de foi (parmi eux des professeurs, des directeurs d'écoles, des ingénieurs) en trop d'endroits différents, ont donné des détails qui situent nettement un objet matériel:

Que reste-t-il alors comme explication?

Ceux qui ont vu ont leur opinion à peu près arrêtée: ils ont aperçu l'une de ces mystérieuses soucoupes, dont les apparitions en tous les points du globe, ont déchaîné les controverses les plus passionnées.

Aux autres, je laisse le soin de tirer les conclusions qui leur sembleront les plus satisfaisantes.

De toute façon, voilà une belle pièce supplémentaire au volumineux dossier des "objets aériens non identifiés!".

Ch. GARREAU.


Que sait
l'U.S. Air Force?

Après l'Amérique, la France voit de plus en plus fréquemment apparaître dans son ciel d'étranges objets...

Que sont-ils? D'où viennent-ils? La question, jusqu'ici, est restée sans réponse.

Mais l'Armée de l'air des Etats-Unis, la première, a ouvert une enquête qui se prolonge depuis sept ans.

Très prochainement, sous la signature d'un expert américain [Donald Keyhoe] notre journal commencera la publication d'une passionnante série d'articles, qui révèleront à nos lecteurs quelques-uns des dossiers secrets de l'U.S. Air Force.

[Ref. cgu1:] CHARLES GARREAU:

Le journaliste, auteur et ufologue pionnier indiquait que samedi le 9 janvier 1954 à l'aube, il y a eu une "incursion fulgurante" sur l'est de la France, qui selon lui "semble devoir faire date dans le volumineux dossier des 'soucoupes volantes'".

Garreau indiquait que de "tous les points" de la région, les renseignements ont afflué à sa rédaction, sur un objet qui "évolua pendant près de deux heures au-dessus de l'Est."

Il disait que les premiers rapports laissaient la porte ouverte à toutes les hypothèses, météore, ballon, avion à réaction, "ou soucoupe!", mais que les rapports qui lui sont parvenus par la suite élimineraient toutes les hypothèses sauf celle de la soucoupe volante.

Il rappelait que les météores ont toujours une trajectoire parfaitement rectiligne, une vitesse constante relativement élevée de 30 à 40000 km/h, et que les ballons, ont une vitesse apparente qui ne peut dépasser celle des courants stratosphériques les plus violents, de 3 à 400 km/h.

Parmi les cas qu'il évoquait, il y avait celui de 7:20 du matin à Neuville-les-Champlitte [sic] en Haute-Saône, d'une lueur rouge qui "jette un reflet de sang sur la campagne enneigée." Très haut, un objet assez long, suivi d'une traînée incandescente, "décrit un immense arc de cercle, et file vers le Nord" alors que par coïncidence, au même moment, la région a été privée de courant électrique.

Il assurait qu'entre le lieu de l'observation précédente de Lunéville à celle-ci, il y a 130 kilomètres à vol d'oiseau, que le "Mystérieux Objet Céleste" a parcouru en une heure.

Il expliquait qu'aucun météore ou ballon n'aurait pu se livrer au "zigzag" montré selon lui par les observations de ce matin, et qu'aucun avion du moment n'aurait été capable "de s'immobiliser puis de foncer à plus de 3 000 à l'heure", performances qu'il déduit de certaine des observations et des distances entre points d'observations en se basant sur les heures d'observations rapportée.

Garreau ajoutait que "pour ne laisser subsister aucun doute", il avait interrogé les différentes stations de météo régionales, et qu'on lui avait dit qu'aucun ballon n'avait lâché.

A la base américaine de Semoutiers, près de Chaumont, on lui avait dit "Ce n'était ni un ballon, ni un avion, de chez nous."

Il ajoutait que l'observatoire de Besançon n'avait rien vu, et que les radars de Contrexéville et de Dijon ainsi que le goniomètre de Perrogney en Haute-Saône n'avaient rien vu, puisque leurs spécialistes ne prenaient leur service qu'à huit heures.

Il ajoutait que le "Bureau scientifique" avait hésité à prendre position, disant que la seule explication "naturelle" possible serait celle d'un météore, mais "le périple décrit par l'objet est tel qu'il ne pourrait s'agir d'un seul météore. Il faudrait donc admettre que c'est un essaim de météorites qui a traversé "(sous les nuages!!!)" le ciel de l'Est de la France en suivant des trajectoires différentes."

[Ref. cgu2:] CHARLES GARREAU:

Le journaliste et pionnier de l'ufologie française Charles Garreau a dessiné la carte ci-dessous pour tracer des observations qui se sont toutes produites le 9 janvier 1954, entre 06:15 du matin et 7:50 du matin dans l'Est de la France.

Bien qu'aucune narration ne soit jointe, il est évident par la carte que selon Garreau une observation d'une certaine sorte s'est produite le 9 janvier 1954, à 07:20 du matin, de Neuvelle-les-Champlitte ou près de Neuvelle-les-Champlitte.

[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:

Les auteurs indiquent que la Dépêche du Berry du 11 janvier 1954 a dit du cas de Gémeaux à 7:21:

"Plusieurs personnes ont vu dans le ciel, pendant quelques secondes, une boule rouge, surmontée d'un triangle. L'objet, qui venait de la région de l'Is-sur-Tille, est passé sans laisser de trace et s'est immobilisé sur le village avant de repartir comme un éclair en direction de Til Chatel, pour disparaître à l'horizon. A peu près à la même heure, le même phénomène a été observé à Neuvelle-les-Champlites et Langres."

Les auteurs donnent deux schémas, celui de gauche est le trajet de la soucoupe volante selon Charles Garreau, celui de droite est la trajectoire du météore selon eux:

Les auteurs fustigent [à juste titre] les ufologues qui comme Charles Garreau ont pris littéralement les heures d'observations données dans les journaux [comme si les gens étaient alors munis de chronomètres! Ces heures ne sont généralement qu'approximations faites a postériori] et ont alors cru à un trajet compliqué de soucoupe volante là où un météore était passé.

Barthel et Brucker précisent que la trajectoire Nord-Ouest - Sud-Est du météore de 7:50 est confirmée par des témoignages venant de l'étranger.

[Ref. via2:] BULLETIN D'UFOLOGIE "VIMANA 21":

LES METEORES

[...Autres cas...]

9 JANVIER 1954

L'objet aérien qui a survolé la Côte d'Or a laissé la porte ouverte à diverses hypothèses: météore, ballon, avion à réaction ou soucoupe, d'après les journaux! Les témoins le décrivent comme un objet à la vitesse d'un escargot (de Bourgogne), puis comme un bolide décrivant un extraordinaire périple: Nancy, Neuvelle les Champlittes, Chaumont, Langres, Gemeaux, Besançon. Il aurait aussi été vu à Dijon, Oisilly et Auxonne. Il fut décrit aussi comme une traînée rougeâtre ou disque jaune, suivant sa vitesse et l'angle d'observation (réf. 21)

[...Autres cas...]

La source "réf. 21" est indiquée plus loin, comme "21 - Bourgogne Républicaine du 13/1/54, Mystérieux objets célestes d'Aimée [sic] Michel, page 96 à 99 -"

[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:

[... Autre cas...]

"Phénomène Céleste."

Nous n'avons aucune date et heure au sujet du cas, mais il y avait une histoire curieuse dans un journal suisse daté 10 janvier, 1954. La C.I.A a collecté la coupure suivante et l'a traduite en anglais. Elle disait:

"Pendant quelques secondes, des habitants de Gemeaux, département de Cote d'Or, ont récemment observé dans le ciel une boule rouge surmontée par un triangle. Le phénomène a passé sans laisser de traînée. La même observation a été rapportée par plusieurs témoins de Nouvelles-les-Champlitte [sic] et de Langras. [sic]" 46.

[... Autre cas...]

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

Godelieve van Overmeire indique qu'en 1954, le 9 janvier en France, à "Neuville les Champlitte", "A 7 h 30 : une lueur rouge jette un reflet de sang sur la campagne enneigée. Très haut un objet assez long, suivi d’une traînée incandescente, décrit un immense arc de cercle, il file vers le nord. Coïncidence : au même moment la région est privée de courant électrique. (Charles GARREAU : « Alerte dans le ciel : le dossier des enlèvements » éd. Alain Lefeuvre 1981, p.101"

[Note 1: cette ufologue "sceptique" Belge se trompe de référence: ce n'est pas le livre de 1981 "Alerte dans le ciel: le dossier des enlèvements" de Garreau, mais celui de 1956, "Alerte dans le ciel" tout court.]

[Note 2: le résumé n'est pas celui de l'observation à Neuvelle-lès-Champlitte mais celui de l'observation à Besançon!]

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique qu'en Haute Saône à Neuvelle les Champlitte le 9 janvier 1954 à 07:20 il y a eu "Observation d'un objet discoïdal d'une luminosité aveuglante rouge, jetant des reflets de sang sur la campagne enneigée et laissant une longue trainée rouge. Venant du Nord est [sic] il part vers le Nord. Alors que l'objet survole cette zone, une panne générale d'électricité survint. Le courant se rétabli dés [sic] sa disparition."

Les sources sont indiquées comme "Les soucoupes volantes viennent d'un autre monde par Guieu Jimmy ** Fleuve Noir 1954" et Alerte dans le ciel par Garreau Charles ** Alain Lefeuvre 1981".

Explications:

Carte.

Le météore du 9 janvier 1954 à 07:48.

Charles Garreau assurait qu'entre le lieu de l'observation précédente de Lunéville à celle-ci, il y a 130 kilomètres à vol d'oiseau, et calcule que "l'engin" l'avait parcouru en une heure.

Mais l'heure de l'observation de Lunéville était donnée comme "vers 06h00" par Nice-Matin, comme 06:10 du matin par La Bourgogne Républicaine, comme "un peu" avant "07h55" par L'Est Républicain, et "06:15" par Garreau. Comment peut-on croire qu'il y avait là une heure fiable?

Quant à la "coupure de courant" invoquée, Guieu et Garreau ne nous expliquent pas pourquoi, si elle était provoquée par une "soucoupe volante", elle n'aurait eu lieu que pour cette observation, et pour aucune des 35 autres que j'ai pu documenter pour ce matin-là à ces heures-là et dans cette région-là.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Neuvelle-lès-Champlitte, Haute-Saône, ciel, lueur, rouge, reflet, haut, objet, engin, long, traînée, incandescent, arc de cercle, coupure de courant

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 25 septembre 2005 Première publication.
1.0 Patrick Gross 10 janvier 2010 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [goe1], [lcn1].
1.1 Patrick Gross 2 novembre 2016 Addition [lgs1].
1.2 Patrick Gross 26 janvier 2019 Additions [via2], Résumé.
1.3 Patrick Gross 2 février 2020 Additions [cgu1]. Dans le Résumé, addition du paragraphe "Garreau parlait..." Explications changées, étaient "Le météore du 9 janvier 1954 à 07:48."
1.4 Patrick Gross 3 janvier 2021 Additions [bre1]. Dans le Résumé, addition des informations de [bre1]. Dans les Explications, ajout de "comme 06:10 du matin par La Bourgogne Républicaine,"
1.5 Patrick Gross 8 janvier 2021 Additions [ppe1], [bre2].

Valid XHTML 1.0 Strict



 eMail  |  Début  |  Retour  |  Avance  |  Plan  |  Liste |  Accueil
Cette page a été mise à jour le 8 janvier 2021.