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Roswell 1947 - Mentions de l'incident entre 1947 et 1978

Après que l'incident original des "débris de disque volant" trouvés près de Roswell en 1947 ait été expliqué dès le lendemain comme des débris de ballon par les Forces Aériennes, ce qui deviendra l'incident de Roswell aurait été complètement oublié jusqu'en 1978, lorsque le Major Jesse Marcel, officier de renseignement de la base de Roswell, viendra assurer que les débris n'étaient pas ceux d'un ballon, mais ceux d'une chose d'un autre monde.

Mais il n'est pas tout à fait vrai que "Roswell" ait totalement disparu entre ces deux moments...

Roswell dans L'Alsace Illustrée, France, 1954:

L'article qui suit a été publié en pages 7 et 14 dans le magazine L'Alsace Illustrée, France, le 15 octobre 1954.

Scan.

Et si les Martiens étaient des Russes?

Les "soucoupes" existent

Mais toules les hypothèses sont permises quant à l'origine des fameux engins

QUAND l'Amérique nous envoya la première information concernant les lumineuses "soucoupes", aperçues dans le ciel nocturne, nous avons souri. "Sacrés Américains!" avons-nous ricané.

Aujourd'hui, nous n'avons plus le droit de rire. Car trop de personnes sérieuses et dignes de foi ont vu ces engins non identifiés et aperçu leurs occupants.

Ils ne les ont aperçus que très vaguement, car les soucoupes repartent dès que l'homme approche. Cette constatation donne à réfléchir, certes. Mais elle n'infirme pas les faits. Au contraire.

Les faits, les voici.

Au nord de Valenciennes, à Quarouble, M. Dewilde a vu se poser un engin sphérique sur la voie ferrée. Il a aperçu ses mystérieux occupants, contre lesquels le chien Kiki a aboyé. L'enquête de la Police de l'air a pu obtenir cette certitude qu'un engin avait effectivement atterri sur la voie. Les douaniers du Nord répliquent: "Vos Martiens étaient tout simplement des contrebandiers. Et la soucoupe était un hélicoptère!" C'est une hypothèse, aussi difficile à prouver que n'importe quelle autre assertion. "Tous ces phénomènes peuvent être expliqués par ce que l'on sait des boules de feu produites par la foudre" a dit, récemment, l'astronome Haffner. Il a parlé au nom de la science. Un de nos confrères parisiens lui a cependant remis en mémoire cette remarquable séance de l'Académie des Sciences, où l'on présentait une toute nouvelle invention: le phonographe, et au cours de laquelle le plus éminent membre de l'Académie affirma, sans rire, qu'il s'agissait d'une supercherie et qu'il y avait un ventriloque dans la salle. La science n'a pas "avalé" le phonographe. Elle sera lente à digérer les soucoupes.

Les faits? Voici ce qu'affirme "Paris-Match" dans son N° du 2 octobre: "L'Amérique a une expérience un peu plus ancienne des aviateurs de l'inconnu. Dès juillet 1947, dans le désert du New Mexico, la 8e armée aérienne recueillit une soucoupe volante de 30 mètres de diamètre contenant les corps à demi carbonisés de seize créatures de forme humaine, vêtus d'üniformes bleus et mesurant 1 mètre environ. Ces cadavres sont conservés dans des bocaux d'alcool d'un laboratoire secret de Chicago."

A l'Air Technical Intelligence Center, créé dès 1948 par les Américains (ce centre a pour mission d'élucider le mystère des soucoupes volantes), 2000 rapports d'observations ont été soumis au cours de ces dernières années. Or, 14, 3% des cas sont restés inexplicables. Le Centre a cependant conclu que les soucoupes sont un mythe. Le major Keyhoe a riposté: "Mensonge!" Et il ajouta: "C'est un scandale que la dissimulation des faits au peuple américain!"

Les officiels américains en savent-ils trop?

Depuis quelques semaines, la France est devenue le principal "théâtre des opérations". On a d'abord bien ri, quand le cultivateur Mazaud a déclaré avoir été embrassé par un passager de soucoupe. Mais, depuis lors de nombreuses personnes (et de celles, précisément, qui avaient bien ri), ont fait des constatations troublantes.

La science elle-même devient moins catégorique dans ses négations. M. André Viaut, directeur de la météorologie française, se trouvait à Rome le jour (17 septembre) où on a pu observer un engin mystérieux qui a traversé le ciel de la ville éternelle. Cet engin - que des milliers de personnes ont vu, a été observé durant environ quarante minutes par la station du commandement militaire de l'aéroport de Ciampino (situé à dix-sept kilomètres de la ville). Selon les renseignements donnés par cette base, c'était un appareil ayant la forme d'un "demi-cigare", volant à environ 1200 mètres d'altitude, avec une vitesse qui n'a pu être appréciée avec exactitude mais qui est estimée réduite.

Une traînée de fumée lumineuse se dégageait de l'extrémité la plus étroite de l'engin. Sitôt qu'il eut connaissance de son apparition, le commandant de Ciampino alerta la station de contrôle de Pratica di Mare (à trente kilomètres de Rome), qui est équipée d'un radar.

Les observateurs de Pratica di Mare réussirent, durant une vingtaine de minutes, à prendre l'engin dans le champ de leur radar. Ils constatèrent la présence d'une antenne au centre de la partie la plus large du "demi-cigare", qui fit à certain moment une chute brutale de 400 mètres, pour reprendre immédiatement après de l'altitude en passant de la position horizontale à la position verticale.

Le directeur de la Météo française (un authentique savant!) était donc à Rome, ce jour-là. Interrogé par Maurice Montabré, du "Figaro", le directeur de la météo a déclaré qu'il "admet l'hypothèse d'engins propulsés d'une façon encore inconnue de nous".

Restons-en là, pour le moment: "Des engins propulsés d'une façon encore inconnue de nous". C'est une excellente définition de la soucoupe. Une définition donnée par un savant.

Appelons encore un témoin à la barre, un témoin particulièrement digne de foi: un évêque! Mgr Verhille, vicaire apostolique de Fort-Rousset, a écrit au journal "La Presse":

"Voici ce que j'ai vu à Lekety (région de la Likouala-Mossaka):

"Le vendredi 18 juin, à 19 h 35, nous étions à table, le Père Grimonpre, le Père Lejeune et moi, quand le cuisinier Séraphin vint nous dire qu'on entendait le bruit d'un avion. C'est maintenant un spectacle assez commun, mais nous sortions quand même pour scruter le ciel. Nous apercevons tout de suite un globe lumineux venant du nord et se dirigeant vers la Mission. On s'attend à le voir passer au-dessus de nos têtes, quand, tout à coup, il s'arrête, monte à la verticale, descend, s'arrête, tourne et semble "frétiller".

"Ce n'est pas complètement un globe de feu, il y a une masse sombre au centre, d'où semblent sortir, tour à tour, des rayons d'inégales longueurs. Chacun peut observer à son aise, car le spectacle dure plus d'un quart d'heure. Pendant ce temps, qui nous paraît très long,

(Suite page 14)

[Légende illustration:]

A Bourges... A Jettingue

Près de Bourges, tard dans la soirée, un automobiliste a surpris l'autre jour deux "passagers du ciel" qui étaient descendus de... soucoupe. Les deux étranges individus ont aussitôt réintégré leur appareil et repris l’air. L’automobiliste ayant continué sa route, la soucoupe a suivi le véhicule pendant un certain temps. L’automobiliste, qui a ainsi relaté les faits, semble être digne de confiance... Notre dessinateur a reconstitué la scène en se basant sur les dires du témoin. En Alsace, près de Jettingue, un motocycliste, M. Ott, a vécu, l’autre jour, une aventure à peu près semblable.

Scan.

Les "soucoupes" existent

(Suite de la page 7)

le globe de feu s'agite toujours, montant, descendant, se stabilisant quelques secondes, mais ne s'éloignant guère, car de l'endroit où nous l'observons, l'horizon est limité et nous n'avons pas à nous déplacer pour l'observer."

Un engin propulsé d'une façon inconnue de nous...

Chez nous, plusieurs personnes ont décrit les "passagers du ciel". "Des géants... On eût dit des hommes d'aluminium" a dit l'un. "Ces individus n'avaient pas de bras, leur taille ne dépassait pas un mètre et leur tête énorme semblait de verre ou de métal translucide. Ils portaient une combinaison semblable à celle des scaphandriers", a déclaré un autre.

Contradictions? Certes. La nuit a toujours enveloppé les mystérieux passagers de l'espace. On ne les a perçus que pendant un laps de temps très court. Les observateurs étaient bouleversés par le spectacle étrange qui s'offrait à leurs yeux éblouis.

Mais ces passagers du ciel pourraient bien être des hommes. Ce n'est pas l'avis du maréchal de l'Air anglais, lord Downding, qui a conclu: "Ces objets existent, et aucune nation du monde n'est en état de les construire".

Et pourquoi pas? Une nation fut la première à fabriquer des "V 2", une autre fut la première à fabriquer une bombe atomique. Pourquoi n'aurait-on pas fabriqué, dans une usine secrète, perdue au cœur d'une forêt sibérienne, un moteur d'un type absolument nouveau, un moteur silencieux? Si, dans les pays libres, on met au point un nouveau bouton de culotte, on convoque la presse, le cinéma, la radio et la télévision pour leur présenter l'objet! Mais, derrière le rideau de fer, aussi bien en URSS qu'eu Chine, on se tait. On sait se taire.

- Les Russes n'ont pas tant d'avance sur nous, voyons...

Il y a des savants allemands, en Russie.

L'autre jour, Radio-Moscou a déclaré que les savants soviétiques seront en mesure d'envoyer une fusée à la lune "dans un proche avenir" et que des fusées ont déjà été lancées à une altitude d'environ 400 kilomètres".

Ceux qui essaient de donner une réponse russe à l'énigme des soucoupes font remarquer deux faits:

1) On ne signale pas d'atterrissage de soucoupes en URSS, dans les pays satellites ou en Chine.

2) Dès que l'on parle de soucoupes, les plus hautes autorités soviétiques déclarent qu'il s'agit là de ridicules produits de la fantaisie américaine.

On nie avec trop d'insistance l'existence des soucoupes, au-delà du rideau de fer.

Autre fait avancé par les partisans d'une "réponse russe":

Les mystérieux passagers s'enfuient à l'approche de l'homme. S'ils faisaient un petit voyage de quelques centaines de millions de kilomètres, ce serait pour nous voir, pour entrer en contact avec nous. Les Russes, au contraire, ont des raisons de fuir. Car on pourrait supposer que les soucoupes soviétiques ont pour mission de jeter peu à peu la panique parmi les peuples libres. L'homme, en effet, a une peur bleue de ce qu'il ne connaît pas.

En général, on repousse la thèse russe, parce qu'on ne veut pas y croire. Non pas tant parce qu'on a peur d'y croire, mais parce que nous penchons pour le merveilleux... Ce serait tellement mieux si les passagers du ciel venaient d'un autre monde!...

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Cette page a été mise à jour le 28 juin 2025.