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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien France Soir, Paris, France, pages 1 et 7, le 1 octobre 1954.

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A DIGES DANS L'YONNE

Deux personnes qui ont vu un cigare volant et son pilote, dans une clairière nous content leur aventure

(De notre envoyé spécial Roberts DANGER)

AUXERRES, 30 septembre (par téléphone).

"Une soucoupe volante s'est posée dans l'Yonne, à Diges, à une quinzaine de kilomètres d'Auxerre. Deux personnes ont vu le mystérieux engin et son pilote."

Telle est du moins la sensationnelle nouvelle qui circule dans tout l'Auxerrois et fait l'objet des conversations plus ou moins sérieuses de la population.

Depuis plusieurs années - c'est devenue banal - des milliers d'individus ont aperçu dans le ciel des soucoupes volantes.

Celle-ci, si l'on peut dire, gardaient en général leur distance.

Cette fois, si l'on en croit les témoins oculaires, non seulement la soucoupe a daigné se poser, mais son occupant est très simplement sorti de son habitat.

Une seule ombre au tableau pour cette manifestation hallucinante du progrès des temps modernes: la soucoupe volante de Diges avait la forme d'un cigare.

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CIGARE VOLANT

Mme Geoffroy a dessiné pour nous l'engin mystérieux qu'elle a aperçu

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Je suis allé voir les témoins de ce fait divers à peine croyable. Et voici tout d'abord ce que m'a raconté Mme veuve Geoffroy, 59 ans, qui semble jouir de toutes ses facultés.

- Vendredi dernier, vers 9 heures le matin, j'allais au lavoir, situé en contrebas de la route qui va de Diges aux Michauts. Avant de prendre à droite le chemin du lavoir, mon attention fut attirée à gauche, dans la clairière bordée de bois, par un appareil bizarre ayant la forme d'un cigare, pointu aux deux extrémités et bombé au-dessus vers le milieu. Auprès de l'engin, un homme de taille moyenne me regarda passer sans rien dire. Il portait une sorte de calot kaki et il dépassait d'une tète la hauteur de ce que j'ai cru ètre une soucoupe volante qui mesurait à mon avis de 5 à 6 mètres de long et dont la couleur était marron foncé.

"J'ai eu subitement peur, je n'ai pas voulu regarder plus longtemps, et lorsque je suis repassée deux heures plus tard, je n'ai plus rien vu."

Mme Geoffroy se trouvait à environ 60 mètres de l'énigmatique personnage et elle a pu néanmoins constater que celui-ci avait le teint plus sombre encore que son callot, c'est à dire presque noir. Quant à l'engin, il n'était pas brillant, mais d'un marron mat.

Deux traces dans la rosée

Cette troublante déclaration devait ètre corroborée par un second témoin, Mlle Gisèle Fin, 16 ans, pupille de l'Assistance publique.

Mlle Fin, ce mème matin, vers 9 heures un quart, promenait des chèvres dans un petit sentier forestier qui borde la clairière proche du lavoir.

Les deux chiens qui l'accompagnaient, Dick et Miquette, aboyant d'une façon insolite, elle regarda en direction de la clairière et le spectacle qu'elle aperçut entre les arbres, à moins de vingt mètres, la laissa médusée.

- Je vis un engin, me dit-elle, plus bas qu'une voiture de couleur foncée et terne, haute d'un mètre environ, long de 5 à 6 mètres, pointu à une extrémité et rond à l'autre, qui reposait comme sur des pattes très minces, pas plus larges qu'un doigt. Sur le dessus, une porte ouverte droite en l'air. A còté et de dos, le pilote en combinaison très sombre, portait un casque comme les motocyclistes; il était baissé et semblait réparer quelque chose. J'ai pris peur, je suis sortie du bois pour gagner la route toute proche et trois minutes plus tard, quand j'ai lancé un coup d'œil dans la clairière, l'engin avait déjà disparu, sans faire le moindre bruit.

La patronne de Mlle Fin, mise au courant trois heures plus tard, se rendit sur les lieux et constata simplement, à l'endroit où reposait l'engin, de traces dans la rosée matinale, distante de 50 centimètres l'une de l'autre, semblant correspondre aux empreintes des patins.

Les gendarmes de Toucy, alertés le lendemain seulement, ne purent faire aucune constatation; il rentrèrent bredouilles et, pour eux, "le mystère reste entier". Les deux femmes, malgré quelques différences sur des points de détail, sont formelles et restent sur leurs positions, cependant Mlle Fin n'aurait parlé de sa découverte qu'après avoir connu le récit de Mme Geoffroy.

J'ai vu la clairière désormais fameuse (80 mètres sur 40) encadrée de trois còtés par les bois et qui ressemble à un décor de théàtre champètre. Il ne reste rien, pas mème les traces éthérées des patins pour appeler le passage de la soucoupe volante.

Quoiqu'il en soit, d'après la description concordantes du pilote, il ne s'agit ni d'un Martien, ni d'un Vénusien venu pour nous rendre une courte visite, et les deux témoins de Diges, dans leur petit coin tranquille de l'Yonne, n'ont pas risqué de recevoir le "baiser de l'homme de l'espace".

Robert DANGER

Nouvelle "pluie" de soucoupes

A Cabestany (Pyrénées-Orientales) un laitier a vu un globe brillant de couleur bleuàtre qui produisait un bourdonnement très doux.

A Augé (Deux-Sèvres) M. Picot, brasseur, a vu une soucoupe jaune étincelante.

A Landeda et Aberwrac (Finistère) les habitants ont vu plusieurs soucoupes volantes.

A Rebais (Seine-et-Marne) plusieurs habitants et des C.R.S. ont vu "un engin mystérieux."

A Montpellier M. Picot de la Baume a vu un cigare lumineux.

A Kouriga (Maroc) on a vu un engin rouge crachant du feu.

A Safi (Maroc) un cigare lumineux a traversé le ciel à grande vitesse.

Des "soucoupes volantes" larqueraient des tracts anti-communistes au-dessus de la Tchécoslovaquie

VIENNE, 30 septembre (A.F.P.). -- Des "soucoupes volantes" signalées régulièrement depuis quelque temps en Autriche, seraient, selon le "Bild Telegraf", des engins téléguidés utilisés par certaines puissances pour larguer des tracts anti-communistes au-dessus de la Tchécoslovaquie.

Ce journal rapporte en effet que des tracts rédigés en langue tchèque ont été trouvées près de Eferding, en Haute-Autriche (zone soviétique), après le passage de deux "disques lumineux" dont les évolutions ont été observées par deux gendarmes d'une localité voisine.

La soucoupe de Chambéry était formée... d'étourneaux

GRENOBLE, 30 septembre (dépèches "France-soir"). -- Le témoignage d'un aviateur, M. Michel Guyard, chef pilote du terrain de Challes-les-Eaux, a ramené à des proportions plus... terrestres la soucoupe observée avant-hier par le docteur Martinet, de Chambéry. Le pilote, qui avait cru, lui aussi, voir une soucoupe, voulut se rendre compte de plus près et fit se disperser une bande d'étourneaux. Le docteur Martinet, qui s'est entretenu avec M. Guyard, a reconnu qu'il avait pu commettre la mème erreur.

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Cette page a été mise à jour le 5 juin 2025.