L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Combat, Paris, France, page 10, le 20 octobre 1954.
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ROME, 19 octobre. -- Les disques volants poursuivent leur sarabande dans le ciel de la péninsule et à Capri, l'un de ces engins mystérieux s'est posé sur la terrasse de la villa de l'écrivain Curzio Malaparte.
C'est un peintre, M. Raffaele Castello qui, durant une promenade nocturne effectuée au cap Massulo, aperçut un disque de cinq mètres de diamètre environ, qui évoluait à une centaine de mètres d'altitude. L'appareil descendit lentement et se posa sur la terrasse de la villa de l'écrivain.
M. Castello qui tout d'abord crut qu'il s'agissait d'un hélicoptère, s'approcha de la résidence d'été de Curzop Malaparte et grande fut sa surprise de voir quatre hommes, de petite taille, descendre du disque. Les passagers de l'engin, qui étaient revêtus d'une combinaison, demeurèrent autour du disque environ une demi-heure.
J'ai eu l'impression, a déclaré le témoin de cette atterrissage, qu'ils ne parlaient pas, ou alors ils parlaient à voix basse, car de l'endroit où je me trouvais je ne pus entendre aucun son. Ce qu'il y a de certain, c'est que des lueurs bleuâtres s'échappaient sans arrêt du disque, semblables à des épingles et rapides comme l'éclair, partant dans toutes les directions.
Après quelque temps, une demi-heure environ, les quatre hommes sont entrés dans le disque qui dans un léger ronronnement, s'est élevé doucement, perpendiculairement, et a pris rapidement ensuite de l'altitude.
Il a disparu en direction de la Sicile.
Un autre disque lumineux a été aperçu par des habitants de Salerne et Vietri Sul Mare qui en ont fait la description suivante: un anneau de feu qui après avoir tourné en rond au dessus des civils, s'est éloigné en laissant derrière lui une traînée lumineuse.
LIVOURNE. -- "Ils me persécutent... Ils viennent me chercher... Je les ai vus atterrir dans un champ... Des soucoupes, grandes et petites... Des lumières et des fumées... Les Martiens... Les Martiens...", c'est en criant ces morceaux de phrases exprimant sa profonde agitation, que M. Bruno Senesi, 34 ans, s'est présenté à l'hôpital de Livourne.
Mais lorsque l'infirmière revint avec le médecin de service, Senesi avait disparu. On le retrouva caché sous un lit, secoué de violents frissons, son expression ne laissant plus aucun doute sur la terreur qui le tourmentait, et il cria au médecin: "Les voilà... Ils arrivent...". Les infirmiers lui offrirent la protection contre les Martiens, et Senesi premières victime italienne de la psychose des "Soucoupes volantes", fut enfermé dans l'asile des aliénés de Livourne.
Deux habitants de Saint-Cirgues (Haute-Loire) ont aperçu dans le ciel, à très haute altitude, deux boules lumineuses qui semblaient reliéEs entre elles par une tige. L'engin est resté immobile pendant un quart d'heure puis a disparu à très vive allure.
D'autre part MM. Jean Augard, cultivateur à Sisternes-La Forêt (Puy-de-Dôme) et Jean Chanzotte, ancien mineur, ont déclaré avoir aperçu, dans un champ en bordure de la route, un engin de forme ovoïde et surmonté d'une coupole d'un blanc brillant. Comme les deux hommes s'approchaient de la "soucoupe", celle-ci s'éleva à la verticale et disparut, laissant derrière elle une traînée rougeâtre.
Il y a quelques jours, à Gelles, bourgade voisine, plusieurs personnes avaient vu un engin semblable, également posé dans un champ.