L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Combat, Paris, France, page 10, le 15 octobre 1954.
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* TOULOUSE. -- Une enquète ouverte par la sécurité aérienne, à la suite de la découverte, dans un champ, près de Leguevin (Haute-Garonne), d'un document rédigé en dialecte vietnamien, à proximité de l'emplacement oû, selon les affirmations d'un garagiste de la localité, se serait posée une "soucoupe volante", a fait apparaître qu'il s'agissait simplement de deux feuillets provenant d'une brochure éditée par les services du prince du Buu Loc laissée probablement à Leguevin par les vietnamiens venus y faire un pique-nique.
La brochure en question date du 12 janvier dernier, et les informations qu'elle contient, souligne l'autorité militaire, ne présentent aucun caractère susceptible d'entraĆ®ner de nouveaux développements à cette affaire. Il y est question, en effet, d'entrée de navires dans les ports indochinois et ad'rrivages de poissons.
* Toujours dans la mème région on signale que des traces huileux ont été relevées hier matin en plusieurs endroits d'un terrain vague situé dans un faubourg de Toulouse.
Selon les déclarations de trois témoins, l'engin mystérieux, que pilote un personnage vètu d'un scaphandre, ce serait posé sur ce terrain, hier à 19 h. 35.
La police de l'air a interrogé ces trois personnes, parmi lesquelles figure un industriel, qui ont maintenu leur déclaration en précisant que le mystérieux individu, mesurant environ 1 m. 20, dépassait l'engin de la tète et devait, par conséquent, se courber pour y pénétrer.
L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entouré de reflets irisés et émettait autour d'elle un léger brouillard.
Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysantes et que, lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violemment jeté à terre.
* NIMES. -- Plusieurs chasseurs de la commune de St-Ambroix (Gard) auraient récemment aperçu sept ètres minuscules dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les ètres se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.
A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
METZ, 14 octobre. -- Comme suite à l'enquète qui avait été ouverte par l'autorité militaire après la parution d'informations annonçant que les soldats chargés du maniement d'un phare installé à la Foire de Metz avaient aperçu dimanche soir un cercle lumineux mystérieux, le gouvernement militaire publie le communiqué suivant:
"Il est fait état dans la presse de l'observation d'engins inconnus par un poste des forces antiaériennes déployées à la Foire-Exposition de Metz. Il n'y a pas lieu de prendre en considération ces informations dans ce cas particulier."
"Il existe sur la planète Mars des zones de végétation", affirme M. G. A. Thikov, membre correspondant de l'Académie des Sciences de l'URSS, dans un article publié par la revue Sovietskaya Koultoura, dans son dernier numéro reçu à Paris, sous le titre: "Nouveaux documents sur Mars".
M. Tikhov, qui a participé avec un groupe de savants soviétiques, à l'étude de Mars à partir de l'observatoire d'astrophysique d'Abastoum, en Géorgie, précise que cette année la nébulosité régnant sur Mars a été sensiblement plus faible que d'habitude. Il ajoute qu'il a été établi que certains détails sombres de la planète ont vu leur configuration se modifier. Ceci confirmerait, selon lui, l'hypothèse des savants soviétiques selon laquelle les parties sombres de Mars constitueraient des zones de végétation.
M. Tikhov ajoute encore que près de 700 photos ont été prises au cours des observations et qu'elles ont été confiées aux spécialistes de l'astro-botanique, qui en ont commencé l'examen [*].
[*] Il a été compris plus tard qu'à l'été martien, du dioxyde de carbone gelé sous la surface se sublimait, dégageant la poussière plus claire de la surface, et constituant ainsi des zones plus sombre de manière saisionnière. Les poussières apportées par les vents les recouvrent ensuite, jusqu'à l'été suivant. Les observations faites en 1954 sont justes, mais l'interprétation n'était pas la bonne.