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La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

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3 octobre 1954, Lille, Nord:

Référence pour ce cas: 3-oct-54-Lille.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Rapports:

[Ref. ner1:] JOURNAL "NORD-ECLAIR":

Scan.

Sequedin et Haubourdin ont eu
leurs "soucoupes dominicales"...

Cette fois-ci, nous le tenons! Le canton de Haubourdin peut inscrire dans ses annales l'apparition de sa première soucoupe... et soucoupe dominicale encore.

Il ne s'agit pas d'une hallucination, car elle a été vue, de plus ou moins loin, par des dizaines de paires d'yeux.

Venons-en aux faits.

Dimanche soir, plusieurs communes de la région, qui n'ont pas tellement l'occasion de faire parler d'elles, se signalaient à l'attention de la presse par l'apparition de soucoupes.

A Lille, un groupe important de promeneurs pouvait assister, au pont de Canteleu, aux exhibitions d'un engin volant prenant successivement la forme d'une sphère, grossissant à vue d'oeil, pour se scinder en deux cigares, et retourner à sa forme primitive.

Le plus étonné des habitants du canton d'Haubourdin fut, sans contredit, M. Ferdinand Millecamps, 21 ans, maçon, demeurant 22, rue Victor Loridon. Passant dimanche, vers 20 h, sur le pont de Sequedin il aperçut, à quelques cinq cent mètres de lui, un gros objet lumineux posé sur les rails, entre Hallennes et Sequedin. L'engin s'éleva à la verticale, et M. Millecamps vint raconter l'événement à Haubourdin. Des habitants de Sequedin confirmèrent les déclarations de M. Millecamps.

A peu près à la même heure, un groupe d'habitants du "P'tit Belgique" pouvait, dans ce populeux quartier assister aux évolutions d'un mystérieux engin lumineux qui se déplaçait dans le ciel.

Les faits se sont là. Plus d'un habitant s'est promis, le soir venu, d'explorer le ciel pour être témoin d'exploit identique. La chronique future des "Soucoupes volantes" nous apportera peut-être à bref délai, d'autres révélations.

...ET MARCQ-EN-BAROEUL

La bonne ville de Marcq commençait à faire piètre figure auprès des communes qui eurent l'honneur de recevoir la visite des Martiens. Depuis que les soucoupes sillonnent le ciel de France, elles semblaient totalement ignorait l'existence de Marc-en-Baroeul!

Que les Marcquois se consolent, l'honneur est sauf, car la ville a enfin vu sa soucoupe volante. Elle est apparue dans le ciel dimanche, vers 20 h., semblant venir de la direction de la Citadelle de Lille.

M. Lucien Lemaire, chef de service à la mairie de Marcq, se trouvait à ce moment, rue des Lilas, en compagnie d'autres personnes. Il vit très nettement l'engin de forme ronde, qui émettait des lueurs oranges. A un certain moment un deuxième disque se détacha du premier, s'éclaira et reprit ensuite sa place.

[Ref. lbr1:] JOURNAL "LA BOURGOGNE REPUBLICAINE":

Scan.

LES "MARTIENS" EN BALLADE

(Suite)

Nevers (de notre C.P.). -- Selon les témoignages de cinq personnes, dont la sincérité ne saurait être mise en doute, une soucoupe volante a traversé le ciel de Château-Chinon, dimanche soir, vers 21 heures. L'étrange apparition eut lieu vers 21 heures. Il s'agit, cette fois, d'une tache lumineuse, de forme ovale, paraissant immobile à une très haute altitude. A un moment donné, la tache parut se séparer en deux parties, et chacun des disques formés se mit à tourner à toute allure, en changeant plusieurs fois de couleur. Puis tout s'éteignit. Au bout de quelques minutes, la 1ère tache lumineuse réapparut, avant de se scinder à nouveau et de se mettre à tourner. Le même phénomène se reproduisit à plusieurs reprises sous les yeux plus émerveillés qu'effrayés des cinq Château-Chinonnais.

Est-ce le même engin qui a été vu à Santenay à peu près à la même heure? En tout cas, le témoignage des Santenaytois se trouve confirmé par celui des Lillois qui, quelques instants plus tôt, ont vu au-dessus de la région trois "croissants" lumineux.

La "soucoupite" continue ses ravages

Morez (de notre correspondant particulier). -- Dans le haut-Jura où les déclarations des enfants de Prémanon affirmant qu'ils avaient lapidé une soucoupe, les esprits sont échauffés.

L'autre jour, un Rousseland (dont on ne donne pas le nom) a annoncé qu'une soucoupe s'était posée à la "Combe aux Chèvres", dans une petite clairière de la forêt du Massacre.

En fait, les nombreux curieux (20 voitures au moins) qui se déplacèrent, vîrent bien un objet métallique resplendissante au soleil.

Des plus, des barrages de police avaient été installés sur toutes les routes. On devait savoir plus tard que les policiers traquaient plus Baranès, dont on craignait le passage de Suisse, que le Martien, car la soucoupe de la forêt du Massacre n'était qu'un pluviomètre installé là depuis des années!

SOUCOUPE VOLANTE A SAVIGNY-LES-BEAUNE

Samedi, entre 22 h. 30 et 23 h. 45, un groupe de quatre personnes de Savigny-les-Beaune ont aperçu une "boule de feu" trèS brillante suivie d'une longue traînée verte, qui a travers le ciel à une allure vertigineuse.

Deux autres personnes qui se trouvaient à un endroit différent ont également remarqué le phénomène.

Il ne n'agit donc pas d'une hallucination... mais est-ce bien une "soucoupe"?

[Ref. pis2:] BULLETIN D'UFOLOGIE "PHENOMENES INCONNUS":

Dans ce bulletin d'ufologie, Alain Barbe publiait une carte avec des cas (mais pas tous les 61 cas ou plus), du 2 octobre 1954, dont celui de Lille, qu'il estimait à l'instar d'Aimé Michel. former des "alignements" qui ne seraient pas dûs au hasard:

[Ref. dcn2:] DOMINIQUE CAUDRON:

Le week-end du 2-3 octobre apparait sur tous les graphiques comme le maximum-maximorum de la vague de 1954. Bien que le travail de dépouillement de la presse de l'époque ne soit pas encore terminé, les 118 éditions diverses de journaux et revues que j'ai pu dépouillées pour cette période nous donne un aperçu à peu près complet, en tous cas très largement représentatif des observations régionales qui ont été rapportées dans la presse pour le dimanche 3 octobre. J'ai inclus les observations de la Somme qui me paraissaient indissociables de celles du Nord-Pas-de-Calais et qui figurent d'ailleurs dans le chapitre intitulé "Zigzag sur le pays minier" du livre d'A. Michel: "Mystérieux Objets Célestes".

Je compte, pour un cas, chaque observation faite par un groupe indépendant de témoins. L'étonnante quantité d'observations rapportées ci-après, montre encore une fois l'intérêt de fouiller à fond les archives de journaux.

3 OCTOBRE 1954:

[... autres cas...]

8) ldem- [=Soirée] LILLE _59: Pont de Ganteleux: De nombreuses personnes ont pu observer un objet volant prenant successivement la forme d'une sphère grossissant à vue d'oeuil pour se scinder en deux cigares et retrouver sa forme première. (6/10: Nord Eclair, p.10)

9) idem- [=Soirée] LILLE _59:: Mr Antoine Bonte, ingénieur IDN, a observé le coucher de la Lune déformée et barrée par un stratus qui lui semble expliquer les observations précédentes de ce soir-là. (6/10: Croix du Nord, p:1.)

[... autres cas...]

Dominique Caudron explique que pour ce cas comme pour d'autres dans la région à ce moment, il s'agissait d'une méprise causée par un coucher de lune en croissant barrée par un nuage.

[Ref. dcn1:] DOMINIQUE CAUDRON:

A Lille, le professeur Antoine Bonte reconnait la lune

Le soir du 3 octobre 1954, des dizaines de groupes de témoins, totalisant probablement plus d'une centaines de personnes, assistaient aux évolutions d'un engin mystérieux, que beaucoup identifièrent comme une soucoupe volante. Bien peu pensèrent à la lune, et encore compte-t-on des enfants parmi eux. Le professeur Antoine Bonte fair partie de ces témoins là (pas parmi les enfants, non)

Lisons donc La Croix du Nord du 6 octobre

Un professeur de la Faculté des Sciences
de Lille démontre que, dimanche dernier

la soucoupe volante n'était
qu'un phénomène lunaire

M. Antoine Bonte, ingénieur I.D.N., professeur de géologie appliquée à la faculté des Sciences de Lille, a bien voulu nous fournir une explication scientifique du phénomène observé par des dizaines de personnes, dimanche soir, dans notre région. Il nous écrit:

«J'attendais avec impatience le journal de ce matin et j'ai érouvé un vif plaisir à la lecture des récits de vos correspondants: car, dimanche soir, j'ai vu aussi la «soucoupe volante».

«Les descriptions qui en sont données concordent en tous points avec mes observations personnelles. Seulement je ne suis pas d'accord sur leur interprétation car en l'occurrence, il s'agissait tout simplement d'un coucher de lune.

Dimanche, à la tombée de la nuit, la lune brillait par temps clair sous forme d'un beau croissant. Plus tard, elle disparaissait dans la zone brumeuse qui surmontait l'horizon, pour réapparaitre quelques instants, rougeatre et déformée - ce qui est normal à ce niveau - et barrée d'un trait en passant derrière un stratus. Enfin elle s'estompait définitivement en rentrant à nouveau dans les nuages.

Il s'agit donc, dans ce cas particulier, d'un phénomène tout à fait banal et auquel nos pères n'auraient même pas prété attention.»

(La Croix du Nord, 6 octobre 1954, page 1)

La Voix du Nord prend l'affaire avec humour.

On ignore si le professeur Bonte avait aussi écrit à d'autres journaux, mais à La Voix du Nord on se le tint pour écrit. Toute la sarabande du 3 octobre que le journal avait relaté dans ses éditions du 5 et du 6 octobre, n'était donc qu"une fantasmagorie illusoire.

PUISQUE LES MARTIENS
nous prennent au sérieux...

Allez prétendre que le disque orange répéré par M. Julien Bédier, M. et Mme Quennehen n'était pas une soucoupe; allez prétendre à Mme Nelly Mansart qu'elle n'a pas été littéralement poursuivie sur la route d'Hérissart, à Amiens par une boule éclatante qui suivait sa voiture, contournait les villages, la reprenait en chasse à leur sortie, s'arrétait quand l'auto stoppait, repartait en même temps qu'elle, que ses terreurs ont été vaines.... Autant promettre la lune.

Note [de Dominique Caudron]: On voit que le journaliste connait bien l'illusion de "la boule suiveuse" que Jean Sider semble ignorer.

(La Voix du Nord, 7 octobre 1954, page 4)

Après cet impair mémorable, La Voix du Nord préféra réléguer les observations de soucoupes volantes dans ses pages locales.

Jean Sider récuse l'explication lunaire.

Notez en l'occurrence qu'il se serait agi d'une Lune de forme allongée qui se déplagait [sic] au ras du sol, capable de virer pour filer dans une autre direction .. Une jolie performance pour notre vieille Séléné!

Note [de Dominique Caudron]: L'ignorance de Jean Sider fait peine à voir. Il veut oublier que tous ces changements de direction n'ont été signalés que par des témoins circulant en voiture, et pour lesquels les mouvements de l'objet n'étaient que des changements de perspective dus à leurs propres changements de direction.

Figuet, pour sa part, fait confiance aux "travaux" d'un sieur Caudron, qui "explique" tous ces zigzags dans le pays minier par des confusions avec la Lune, mais en faisant appel à un professeur de géologie, Antoine Bonte, de la Faculté des Sciences de Lille.

Note [de Dominique Caudron]: C'est faux et Sider semble bien n'avoir pas lu les articles qu'avaient lu Michel Figuet. L'identité avec la lune était basé, après analyse, sur des considérations, d'aspect, d'heure et de direction, et non sur l'autorité du professeur Bonte.

Cet universitaire aurait mérité un congé sans solde de longue durée pour avoir fait savoir à la presse de son époque que les témoignages du 3 octobre (dont celui de deux gendarmes!) relevaient de la "sélénographie".

Note [de Dominique Caudron]: de plus en plus arrogant, Sider réclame une sanction pour un professeur coupable d'avoir observé la lune et de l'avoir reconnue comme telle. Mais il n'a pas lu la communication du professeur Bonte qui n'a jamais parlé de sélénographie. Et il n'a même pas lu les journaux locaux qui précisent que ce sont tous les gendarmes présents ce soir là à la brigade qui virent un mystérieux engin, et pas seulement deux.

On peut trouver ces divagations dans la Croix du Nord du 6 octobre 1954, pages 1 et 8.

Note [de Dominique Caudron]: Sider parle ici comme si le professeur Bonte avait écrit aux journaux sans rien avoir observé lui même. Or c'est totalement faux. c'est parce qu'il avait fait une observation plus complète que les autres témoins qu'il avait pu reconnaitre la lune avant que son image ne commence à être déformée par les nuages.

(Jean Sider, Le dossier 1954 et l'imposture rationaliste, Ramuel 1997, page 54)

Jean Sider en rajoute une louche.

Nota : Figuet, p. 657, parle d‘une confusion avec la Lune!!

Note [de Dominique Caudron]: Sider est furieux contre Michel Figuet, car dans son catalogue de Rencontre Rapprochées d'OVNI, il a commis le sacrilège de consacrer 32 pages aux observations expliquées, pour 605 pages de non expliquées. Or pour Jean Sider, il n'y a pas d'observations explicables: Les témoins ne mentent pas et ne se trompent jamais.

Il se réfère au "travaux" d'un sieur Caudron, rationaliste débile, lequel se fie aux élucubrations d‘un sieur Bonte, ingénieur dont j'ai déjà évoqué l'étroitesse de son univers conceptuel dans le chapitre précédent.

Note [de Dominique Caudron]: Répétons que le "rationaliste débile" ne s'est pas fié aux affimations du sieur Bonte, mais à sa propre analyse, et que le sieur Bonte était un témoin lui aussi, mais plus compétent.

Comment la lune peut-elle produire un cigare posé sur une route est un mystère encore plus impénétrable que celui des ovnis...

Note [de Dominique Caudron]: Note: Il n'y a aucun mystère pour qui connait le sujet: Ce sont des journalistes trop pressés qui ont transformé la lune en atterrissage de cigare. L'objet a été décrit comme ressemblant à la lune, qui s'est ensuite scindé en deux "cigares". Le témoin principal précise bien que l'atterrissage du cigare du bas était une illusion d'optique, mais tout ceci figure seulement dans les éditions locales des journaux.

(Jean Sider, Le dossier 1954 et l'imposture rationaliste, Ramuel 1997, page 94)

Qui était le professeur Antoine Bonte?

Wikipédia nous l'apprend

Antoine Bonte, né le 6 mars 1908 à Lille, décédé le 24 février 1995 à Gruson est un géologue français. Ingénieur de l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille - I.D.N 1932), en section Mécanique générale, Docteur ès sciences (Faculté des sciences de Lille-1941), il consacra toute sa vie à la géologie fondamentale et appliquée, à l'enseignement et au travail d'expertise jusqu'en 1979. Naturaliste curieux de tous les phénomènes géologiques, excellent pédagogue, scientifique rigoureux, il était estimé et aimé de ses étudiants. Il est l'auteur de « À qui la Terre ? », livre testament qui prônait, il y a plus de trente ans, développement durable, respect de l'environnement et sauvegarde de la Terre notre patrimoine commun.

...

Collaborateur au Service de la carte géologique de France, A. Bonte a effectué les levés de nombreuses cartes à 1/50.000 : Rethel, Besançon, Renwez, Quingey, Cambrai, Marquise, Boulogne[Lequel ?] et Givet, complétés par plusieurs publications en collaboration avec J. Ricour entre 1948 et 1951, sur la stratigraphie du Givétien de Givet et la faille de Charlemont.

À qui la Terre?, son livre testament, préfacé par le Commandant Cousteau est fondé sur l'écologie. C'est l'œuvre d'un précurseur, en avance sur son temps, qui rappelle des règles indispensables à l'équilibre mondial, protection des richesses naturelles, lutte contre la pollution, bref nous dirions de nos jours qu'il prônait le développement durable, le respect de l'environnement, ceci afin de protéger le patrimoine minéral, végétal, animal et l'homme, situé au bout de la chaîne de la vie.

Voila pour l'homme à "l'univers conceptuel étroit" et qui "divagait".

Maintenant que faut il entendre par élucubration?

A en croire un dictionnaire moderne, ce serait une "réflexion laborieusement construite, absurde ou sans intérèt". Et c'est sans doute dans ce sens que l'emploie Jean Sider.

Mais selon le dictionnaire de l'académie française de 1878:

ELUCUBRATION.s.f. Il se dit d'un ouvrage composé à force de veilles et de travail. On ne l'emploie guère qu'au pluriel et pour désigner des ouvrages d'érudition.

(INSTITUT DE FRANCE, DICTIONNAIRE DE L'ACADEMIE FRANCAISE, SEPTIEME EDITION, TOME PREMIER, page 612)

Après un tel étalage d'ignorance et de mauvaise foi, nous serions tenté d'appeler le livre de Jean Sider; "Une imposture sidérante"

[Ref. dcn3:] DOMINIQUE CAUDRON:

Dominique Caudron a dressé un inventaire d'observations dans le Nord au 3 octobre 1954, comprenant 51 rapports, dont celui-ci:

La fabuleuse journée du 3 octobre 1954

[...]

Chronologie des observations du 3 octobre.

Nous ne donnons ici qu'un résumé de ce qui est paru dans la presse de l'époque, pour la région du nord, sans tenir compte de qu'ont pu raconter ensuite les ufologues. Nous avons numéroté toutes ces observations, dont les premières n'ont rien à voir avec le coucher de la lune, afin de pouvoir les étudier globalement dans un tableau. Certaines font déjà l'objet d'un dossier spécial.

[... autres cas...]

08) Soirée, heure non précisée, LILLE (59)

- Pont de Canteleu: De nombreuses personnes ont pu observer un objet volant prenant successivement la forme d'une sphère grossissant à vue d'oeil pour se scinder en deux cigares et retrouver sa forme première.

(Nord Eclair 6/10 page 10)

09) Soirée, heure non précisée, LILLE (59)

- Mr Antoine Bonte, professeur de géologie appliquée à la faculté des sciences de Lille, a observé que la lune d'abord sous forme d'un beau croissant, a disparu dans la brume pour réapparaitre rougeatre et déformée, et barrée d'un trait en passant derrière un stratus avant de disparaitre à nouveau dans les nuages.

Il a écrit à La Croix du Nord qu'il avait éprouvé un vif plaisir à la lecture des différents récits, car lui aussi avait vu la "soucoupe volante", mais il expliquait que ce n'était qu'un coucher de lune.)

(La Croix du Nord 6/10 page 1)

Deux autres témoins, dont un instituteur, (cas n° 47) ont d'ailleurs reconnu la lune ce même soir.

[... autres cas...]

Tout ceci n'est qu'une compilation des renseignements donnés par l'ensemble des journaux de l'époque, éditions locales comprises, er dont les ufologues n'ont jamais utilisé qu'une partie.

Nous verrons que l'analyse de ces renseignements permet d'éliminer l'hypothèse d'une soucoupe volante, au profit de celles de multiples observations de la lune, dont l'image était rougie et déformée par des nuages, qui lui donnaient aussi un mouvement apparent illusoire.

[Ref. dcn4:] DOMINIQUE CAUDRON:

Analyse des observations du 3 octobre 1954

[... autres cas...]

09) Soirée, heure non précisée, LILLE (59)

Identifiée comme la lune par le témoin

[... autres cas...]

Explications:

Carte.

La Lune.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Lille, Nord, multiple, croissant, lumineux, trois

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
1.0 Patrick Gross 18 janvier 2017 Première publication.
1.1 Patrick Gross 19 juin 2020 Additions [ner1], [pis2], [dcn1], [dcn3], [dcn4].
1.2 Patrick Gross 24 avril 2022 Addition [dcn2].

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Cette page a été mise à jour le 24 avril 2022.