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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Les soucoupes volantes en 1954 en France:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Var-Matin - République, Toulon, France, 30 septembre 1954.

A la manière des héros de Wells

Un cultivateur de la Vienne a vu s'avancer vers lui un scaphandrier interplanétaire

Dans le Lyonnais, un parisien a filmé un "cigare volant".

Châtellerault, 29 septembre. -- M. Yves David, 28 ans, cultivateur aux Broudoux, commune de Verneuil-sur-Vienne, a déclaré avoir vu s'avancer vers lui, sur la route de Cenon à Vouneuil, le 19 septembre à 22h, une sorte de scaphandrier.

Celui-ci, dit-il, vint lui caresser le bras, émit des sons inintelligibles et se retira vers un engin (que M. David ne peut décrire). Un faisceau lumineux vert fut projeté dans sa direction, le clouant sur place, puis l'engin disparut dans le ciel à la verticale, sans aucun bruit. M. David déclare n'avoir d'abord voulu rien dire de cette bizarre rencontre de peur qu'on se moquait de lui. Il en fit toutefois part à un ami, lui demandant si d'autres personnes n'avaient pas aperçu le "scaphandrier". C'est ainsi que le pays l'a su.

Carrousel aérien dans le Lyonnais.

Lyon, 29 septembre. -- Entre le 15 et le 20 septembre, plusieurs personnes dans la région Lyonnaise, ont signalé avoir aperçu des soucoupes volantes. Un jeune homme de 15 ans, M. Roland M... indique : "Le 15 vers 23h, je me trouvais à environ 200 mètres du fort de Feyzin (Isère) lorsque mon attention fut attirée par une lumière blanche. J'eus alors la stupéfaction de voir, se détachant dans le ciel, à une dizaine de mètres du sol, une tache sombre d'où émergeait une vive lumière semblable à la combustion d'une tache de magnésium."

La "forme" noire semblait légèrement elliptique.

Arrivé à une cinquantaine de mètres de ce "vaisseau de l'espace", j'eus la stupéfaction d'entendre un bruit mat comme celui que fait une fusée mouillée, je vis même en même temps une gerbe d'étincelles jaillir de dessous l'engin. Puis d'un seul coup, telle une fusée, il s'éleva à une vitesse foudroyante, peut-être 4000 ou 5000 km/h." D'autre part, des habitants de Chaudelas (Ardèche) aperçurent le 17 septembre dans le ciel, un engin affectant la forme d'une torpille dont l'avant était plus lumineux que le reste. S'agissait-il d'un aérolithe ou d'un appareil interplanétaire? On ne le saura jamais. Enfin, à Lyon, Mme J. T... indique que le 18 à 3h55 du matin, elle a vu un engin qui remontait dans le ciel à la verticale à une allure vertigineuse.

Un autre témoignage, peut-être le plus important, nous a été fourni par M. René Valery, directeur artistique de l'Olympia de Paris. M. Valery était à Lyon et il nous confirma qu'il avait, ainsi que son épouse, aperçu un curieux "cigare" alors qu'ils se trouvaient, le jeudi 16 à Savigny, dans le Rhône. "Il était environ 18h, nous dit-il. Nous nous promenions, lorsque nous avons aperçu un engin à environ 700 ou 800 m d'altitude. Il montait verticalement sans faire entendre le moindre bruit de moteur."

Derrière lui il laissait une large traînée de fumée blanche. Il ne pouvait pas s'agir, à mon avis, nous dit-t-il encore, d'un avion à réaction, dont j'aurai perçu le sifflement, en raison de la proximité de l'engin. D'ailleurs, ce cigare n'en avait nullement la forme."

M. Valery, qui ne semble pas pouvoir admettre, malgré le témoignage de ses sens, qu'il a vu une soucoupe volante, était porteur d'une caméra 8 mm. Il s'empressa de filmer les évolutions de l'objet aérien.

Il saura peut-être jeudi, en allant chercher son film développé, s'il fut ainsi que son épouse, l'objet d'une hallucination ou si, au contraire, il s'agissait bien d'une de ces fameuses soucoupes. Il attend jeudi sans impatience, d'autant que la visibilité n'était pas très bonne et qu'il craint d'avoir peut-être manqué "sa soucoupe".

Ajoutons que les soucoupes ne sont pas une invention de notre siècle. En effet, un extrait des mémoires de la société d'Emulation du Jura, pour 1864, sous le titre "Globe enflammés" relate les lignes suivantes :

"Le 20 janvier 1859 à 4h35 du matin, par une pluie assez forte, mais calme et une nuit très noire, l'atmosphère se trouva soudainement éclairée par une lumière blanche très éclatante qui permettait de distinguer au loin des objets avec une grande netteté. Cette lumière était due à un globe lumineux glissant à travers l'espace du sud au nord, avec une grande rapidité. Un grand nombre de personnes qui, effrayées, sortaient de leur maison, crurent à un incendie. Ce phénomène a été vu depuis Lyon jusqu'à Strasbourg." [Description d'un météore.]

Quatre autres observations de ce genre, mais moins remarquables, sont notées sur les registres aux dates suivantes: 10 janvier 1847, 13 et 17 novembre 1848 et 11 août 1850.

"On doit les distinguer des globes incandescents qui se voient pendant les orages [foudre en boule], attendu que leur apparition a toujours lieu par un temps calme, sans détonation aucune et donnant une lumière vive."

A la vue d'une soucoupe volante, un chauffeur de locomotive tombe malade.

MM. Gérard, mécanicien et Paroux, chauffeur, qui conduisait une locomotive haut le pied, venant de Nantes, aperçurent hier soir, alors qu'ils passaient au lieu dit "la Butte Rouge", commune de St Nicolas-de-Redon (Ille et Vilaine), un engin qui s'élevait des marais voisins. Cet engin, d'une certaine longueur, qui était suivi d'une traînée lumineuse, vola pendant une dizaine de secondes au-dessus de la machine et disparut dans le ciel. Si le mécanicien conserva son calme, le chauffeur en revanche, fut si effrayé qu'il en tomba malade et dut passer une visite médical ce matin.

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Cette page a été mise à jour le 13 juin 2009.