L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Républicain Lorrain, Metz, France, page 6, le 23 septembre 1954.
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BOUZONVILLE. -- Depuis hier matin, dans toute la région Bouzonville, il n'est question que d'un mystérieux engin qui se serait posé sur les hauteurs de Tromborn. L'appareil serait resté immobile quelques instants, puis aurait repris brusquement de l'altitude pour disparaître dans l'espace.
M. Louis Moll, garde-barrière, homme de très sérieux, jouissant de l'estime de toute la population, c’est, en effet, décidé, hier matin, a déclaré à la gendarmerie les faits dont il avait été le témoin.
M. Moll déclare notamment: "Dimanche soir, vers 21 h. 15, je remarquais un engin venant de l'Est et dégageant une grande lueur. Le suivant des yeux, je m'aperçus qu'il descendait brusquement de l'espace pour atterrir sur les hauteurs de Tromborn. Intrigué, je vis qu'il était de dimensions assez grandes, lorsque, brusquement, sa lumière changea de teinte, restant semblable cependant à celle émise par un tube de néon."
En ce qui concerne les dimensions proprement dite de l'appareil, M. Moll précisa qu'il avait approximativement la grandeur d'un autobus. Après être restée au sol une quarantaine de secondes environ, la lueur qu'il dégageait devinrent rougeâtres et, à l'intérieur, le témoin crut voir des points circuler. Soudain, et sans bruit perceptible, après une brusque rotation, l'engin monta verticalement, se transformant en boule orange, qui, après s'être aplatie, disparut à toute vitesse vers le sud-est. Le phénomène avait duré, en tout, une minute environ.
M. Moll s'est décidé à faire cette déclaration très formelle à la gendarmerie après avoir été questionné par un habitant de Téterchen qui avait assisté aux mêmes faits. Cet habitant avait supposà qu'il s'agissait d'un gros incendie et il s'était adressé à M. Moll, qu'il savait originaire d'Oberdorff, région où se serait posé l'appareil. La gendarmerie de Bouzonville s'efforce de découvrir d'autres témoins de ces faits étranges. De nombreuses personnes les auraient, en effet, remarqués, mais, par peur du ridicule, se sont abstenues, jusqu'à présent, de dire ce qu'elles avaient vu.