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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Les affaires Poncey, Farnier et autres, France, 1954:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Paris-Presse, Paris, France, pages 1 et 7, le 8 octobre 1954.

Scan.

Il y a les fausses soucoupes, mais

UN "CIGARE DE POCHE"
qui a atterri en Côte-d'Or
intrigue les enquêteurs

[Légende photo:] Ces trois soucoupes ont valu à Garret Cashman (ci-dessus) de légers ennuis avec la justice américaine. Il lançait des ballons-sondes qu'il attachait ensemble à un panier. On les a pris pour de "vraies" soucoupes. Garret devra répondre de sa fumisterie. Et de la façon dont il s'est procuré les ballons.

On a beaucoup rit des marmites et tonneaux volants, des cigares plus ou moins *fumeux" qui sillonaient le ciel, des Martiens plus ou moins velus qui montrent aux paysans de la Corrèze et aux mitrons bretons une affection émouvante mais difficilement explicable.

Cependant, un simple "cigare de poche" d'un mètre de diamètre qui s'est posé en Bour-

[Légende photo:] "Quel dommage, dit-il, mes soucoupes étaient si belles!" De son propre aveu, M. D'Oliveira, "Martien" d'origine portugaise, en a lancé plus d'un millier dans le ciel du Nord. C'étaient des montgolfières de papier avec une étoupe enflammée à l'intérieur. L'illusion était parfaite. Mais l'une des soucoupes en atterrissant. a failli mettre le feu à une meule de paille. Ce qui vaut au fabricant d'être poursuivi en justice.

gogne et dont n'est pas sorti le moindre Martien, ébranle un peu le scepticisme des enquêteurs officiels. S'ils ne sont pas convaincus, ils sont troublés. Sans plus. On a pris des photographies. Il reste à les examiner. Troublant aussi le témoignage de cet ingénieur qui assure avoir vu un disque volant. Il a été aviateur et se déclare sûr de ne pas confondre un ballon sonde avec l'"aile planante" qu'il a observée...

Le dossier "soucoupes" reste ouvert.

*

(Lire nos informations, en p. 7.)

Scan.

Ceux qui y croient "triomphent"

UN "CIGARE VOLANT" AURAIT LAISSÉ DES TRACES
dans un pré en Côte d'Or

SI les habitants de Poncey-sur-l'Ignon, en Bourgogne, n'ont pas eu la berlue, leur témoignage, étayé des constatations troublantes de la police de l'air et de la gendarmerie de Semur-en-Auxois, apporte aujourd'hui aux partisans des soucoupes volantes un argument moins sujet à caution que les conversations avec des Martiens plus ou moins velus.

Il ne s'agit pas, cette fois, d'une soucoupe, mais d'un "cigare de poche". Il avait environ un mètre de diamètre.

C'est une jeune femme, Mme Fourneret, qui l'a vu la première, lundi, à 20 h. 30, en fermant ses volets. L'engin était posé dans un pré à moins de vingt-cinq mètres de sa maison. Affolée, elle prit son bébé et s'en fut se réfugier chez une voisine.

La nouvelle se répandit. Dix minutes plus tard, tous les villageois, armés de fusils, partaient à la "chasse au cigare". L'engin était toujours là. Quand les chasseurs arrivèrent dans le pré, le cigare avait disparu sans aucun bruit. Un jeune homme de dix-huit ans, François Bouillet, l'a vu décoller.

- Il est passé, dit-il, de l'orange au vert...

Traces photographiées

La police a relevé des traces dans le pré. Sur deux mètres carrés, les mottes de gazon avaient été arrachées et projetées à plusieurs mètres de distance. Ces traces ont été photographiées.

Les enquêteurs ne cachent pas qu'ils sont surpris. Il ne peut être question d'un hélicoptère: l'engin était posé à deux mètres d'un prunier ; en s'envolant, il aurait animé les branches avec les pales du rotor. D'autre part, un avion ne disposait pas d'un espace suffisant pour atterrir.

Le témoignage que reproduit notre confrère de Coulommiers, "Le Pays Briard", est également troublant. Il s'agit d'une lettre d'un de ses lecteurs, M. Farnier, ancien commissaire de l'Aéro Club de France, aviateur, membre de la Société des Ingénieurs civils.

M. Farnier déclare qu'il a aperçu au-dessus de sa proprieté "Les Cailles", à Jouy-sur-Morin, un gros disque de huit à dix mètres de diamètre, qui tournait sur place, en laissant échapper des lueurs rouge violet.

Une aile volante circulaire

"Il était, précise M. Farnier, à environ 400 mètres de hauteur et il plana plus de vingt minutes au-dessus de moi. Il disparut ensuite en direction de Coulommiers."

M. Farnier ajoute : "Je n'ai pas été victime d'une hallucination et cet engin n'était pas un ballon sonde, mais exactement une aile épaisse, circulaire, planant sur place et ensuite se déplaçant à très grande vitesse en prenant progressivement de la hauteur".

"Mon gendre, polytechnicien, conclut M. Farnier, a vu, m'a-t-il dit, dans la région de Grenoble, un engin identique."

Que penser enfin de la "soupière volante" qui s'est posée - à l'heure du dîner sans doute - dans la propriété de M. Garreau. cultivateur à Chaleix (Dordogne)?

Il en est descendu deux hommes qui ont serré la main à M. Garreau, lui ont adressé la parole dans un langage inconnu et ont caressé son chien avant de remonter dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse. A l'endroit indiqué par M. Garreau, l'herbe a été foulée.

Nous commençons à être un peu blasés sur les apparitions de Martiens plus ou moins biscornus, géants ou paumés, casqués ou enveloppés de cellophane. Mais ceux-ci étaient, selon le témoin, des hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki...

Hallucinations, fumisteries, phénomènes d'optique ou réalité, les soucoupes volantes, sphères lumineuses cigares et autres marmites continuent d'ailleurs à "patrouiller" un peu partout: dans la Loire, l'Eure-et-Loir, l'Isère, les Côtes-du-Nord, le Calvados.

A la frontière espagnole

La frontière espagnole a été, hier, particulièrement surveillée par les mystérieux engins. Un douanier de Béhobie en a distingué un d'où s'échappait une longue traînée verte. Un agent ce police de Biarritz en avait observé un deux heures plus tôt (4 heures du matin); c'était une machine de forme ronde comportant deux tuyères d'où s'échappaient une lueur jaune et une lueur rose; enfin, à 9 h. 30, un peintre de Biarritz, M. Dimitri Ziko et deux de ses amis ont aperçu un engin de forme ovale qui laissait dans le ciel un sillage de fumée brune...

A Hong-Kong des milliers de Chinois, massés sur les toits ont épié une soucoupe volante qui survolait la ville. Ce n'était qu'un ballon sonde.

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Cette page a été mise à jour le 17 janvier 2020.