L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Nord-Matin, Nord-Pas-de-Calais, France, pages 1 et 10, le 15 octobre 1954.
Toulouse. -- Un scaphandrier de petite taille avec une tête grosse par rapport au corps, des yeux énormes, telle est la description donnée par un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage, descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser à 19 h. 35, sur un terrain vague.
M. Olivier, propriétaire des établissements Javel-Neto, rue des Fontaines, à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Perano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux, de forme sphérique et de couleur rougeâtre. Puis, [ils] aperçurent venir vers eux le personnage dont le scaphandre, aux dires des témoins, brillait comme du verre.
Le mystérieux individu, mesurant environ 1 m. 20, dépassait l'engin de la tête et devait, par conséquent, se courber pour y pénétrer.
L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entourée de reflets irisés et émettait autour d'elle un léger brouillard. Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysante et que, lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violemment jeté à terre.
Par la suite, M. Olivier, ancien pilote d'aviation, dessina à la craie, d'une manière saisissante, sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyais pas, ajouta M. Perano, mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un sacré choc".
Après un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse, qui s'envola à la verticale, sans bruit, et disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage de feu.
De son côté, M. Laugère, de Montluçon, quittait son travail et il traversait les voies à proximité d'un pont de la S.N.C.F., lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil, qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fut vêtu d'un man-
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SOUCOUPES
teau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".
M. Laugère ne leur demandera pas davantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avaient-ils fait 100 mètres qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale, sans aucun bruit. Il disparut bientôt à sa vue. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché de compter son aventure, qui remonte à dimanche soir.
Plusieurs chasseurs de la commune de Saint-Ambroix (Gard) auraient récemment aperçu sept êtres minuscule dont la forme rappelé vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.
A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
Comme suite à l'enquête ce qui avait été ouverte par l'autorité militaire, après la parution d'informations annonçant que les soldats chargés et du maniement d'un phare installé à la foire de Metz, avait aperçu, et dimanche soir, un cercle lumineux mystérieux, le gouverneur militaire publie le communiqué suivant:
"Il est fait état dans la presse de l'observation d'engins inconnus par un poste des forces antiaériennes déployées à la foire-exposition de Metz. Il n'y a pas lieu de prendre en considération ces informations dans ce cas particulier".
Précisons que les autorités militaires ont rarement reconnu l'existence de ces soucoupes, même si les témoignages de nombreux et souvent sérieux sont parfois bien troublant.
"Les pilotes des "soucoupes volantes" sont des plantes doué de raison" - telle est la théorie qu'a exposé à un correspondant de l'Agence France-Presse le professeur Hermann Oberth, inventeur et constructeur de la célèbre fusée "V 2".
Selon le savant allemand, les "Uranides" (tel est le nom dont il baptisa ces plantes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens, tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des Uranides serait une planète où n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animale. Les plantes par contre, tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenus dans le sol.
La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière (200.000 kilomètre à la seconde).
Ceux de ces engins vu au-dessus de la terre seraient chargés de surveiller les progrès de l'humanité terrienne dans les sciences atomiques, parce que ces progrès "représentent un danger pour l'ensemble du Cosmos".
MARSEILLE. -- Dans le ciel du Vaucluse, deux avions à réaction ont pris en chasse une soucoupe volante.
Vers 14 heures, à Fontaine-de-Vaucluse, hier après-midi, deux enfants signalaient dans le ciel un disque blanc surmonté d'une calotte sphérique. Cet engin qu'une partie de la population a pu voir pendant un long moment lançait deux feux puissants, variant du blanc au violacé.
Alertée, la base aérienne de Caritat fit décoller deux avions à réaction. Peu après, les aviateurs annonçaient par radio : "Avons repéré l'engin qui s'est échappé à une vitesse supérieure à celle de nos appareils".
La vision de l'appareil dura près de dix minutes au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.