L'article ci-dessous est paru dans le quotidien régional Nord Littoral, Calais, France, page 8, le 22 octobre 1954.
Paris, 21 oct.
Les soucoupes volantes se sont manifestées principalement la nuit dernière, au-dessus de la Normandie. A en croire plusieurs personnes dont Mademoiselle Michèle Vitkosuski, clerc de notaire, plusieurs engins non identifiés ont évolué durant deux heures. D'un engin violemment éclairé, et posé dans un champ, à gauche de la route de Saint-Valéry-en-Caux, s'échappaient des disques lumineux qui prenaient rapidement de la hauteur, pour regagner ensuite leur point de départ. Un cigare volant exécuta le même manège. D'autres engins aperçus non loin de la falaise de Mers-les-Bains semblaient correspondre par signaux avec le premier groupe. Il faut ajouter que les gendarmes qui ont effectué une enquête sur place n'ont relevé aucune trace de ce mystérieux carrousel.
Un phénomène un peu semblable aurait été observé au-dessus de Vic Bigorre, par un groupe d'une dizaine d'étudiants qui s'entraînaient sur un terrain de sport. Ils auraient vu quatre disques en formation qui semblaient tourner sur eux-mêmes à grande vitesse.
Plusieurs témoignages ont été recueillis en Alsace. L'un des témoins, Lucien Fiesch, a aperçu près de Issenheim, un engin sphérique d'environ six mètres de diamètre qui stationnait à un mètre du sol. Pris de peur, M. Fiesch s'éloigna et regagna son lieu de travail.
A Guebwiller, M. Pierre Ackermann a déclaré avoir aperçu dans le ciel, un disque brillant qui se déplaçait silencieusement à environ quatre cent mètres d'altitude. Deux collégiens ont confirmé cette déclaration.
Une habitante de Soultzmatt, Mademoiselle Fleck, a déclaré avoir observé cet après-midi, un engin de forme allongée qui se déplaçait à très grande vitesse.
Un autre témoignage vient de la Nièvre. L'autobus Lormes-Nevers se dirigeait vers cette dernière ville lorsque, près de Saxi-Bourbon, le conducteur stoppa et cria: "Une soucoupe!". Tous les passagers descendirent et distinguèrent, à les croire, un disque brillant comme de l'aluminium, à sept ou huit cent mètres d'altitude.
Le dernier témoignage est celui d'un facteur de la gare Saint-Pierre-la-Cour, qui vit dans le ciel un disque répandant des rayons lumineux orange.