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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, pages 1 et 11, le 1er octobre 1954.

Le premier cigare volant s'est posé ... sur des patins à 15 km. d'Auxerre

ET SON PILOTE ETAIT UN NEGRE

Auxerre.

L'atterrissage de plusieurs soucoupes volantes a déjà été maintes fois signalé: certains vont même jusqu'à dire avec une pointe d'ironie que la chose est devenue courante. Mais aucun cigare volant n'avait encore été aperçu au sol; depuis quelques heures cette regrettable lacune est comblée: l'objet a été vu dans l'Yonne, à Diges, à une quinzaine de kilomètres d'Auxerre. Les deux témoins sont formels. Mme veuve Geoffroy, 69 ans, a déclaré aux gendarmes de la localité: "Oui, messieurs, je l'ai vu de mes yeux (sic). Il était 9 heures du matin, je me rendais au lavoir, quand mon attention fut attirée par un appareil ayant la forme d'un cigare pointu aux deux extrémités et bombé au milieu. Auprès de l'engin, un homme de taille moyenne me regardait passer. Il portait un calot kaki. Son visage était très brun, presque noir. Mais soudain, j'ai eu peur et je suis partie en courant. Deux heures après, quand je suis revenue, le cigare avait disparu."

Suite en page 11 sous le titre "CIGARES VOLANTS"

SOUCOUPES ET CIGARES VOLANTS

Suite de la première page

Atterrissage sur patins

A 9 h. 15, le cigare a également été aperçu au même endroit par Mlle Gisèle Fin, 16 ans, pupille de l'Assistance publique, qui promenait ses chèvres. L'attention de la jeune fille a été attirée par les aboiements des deux chiens qui l'accompagnaient. Les déclarations de Mlle Fin coïncident avec celles de Mme Geoffroy. Cette dernière a toutefois précisé que le mystérieux engins semblait reposer sur des patins très minces. Effrayée à son tour, la jeune fille prit la fuite. La patronne de la petite gardeuse de chèvres alertée devait relever à l'endroit où reposait le cigare deux traces qui semblaient avoir été laissées par des patins. Mais les gendarmes venus en nombre... le lendemain matin n'ont rien vu.

SOUCOUPES VOLANTES SUR BONN

Bonn (A.F.P.).
Bonn, la capitale de la République fédérale [Allemande], aurait été à son tour survolée par des soucoupes volantes, assure le correspondant du journal "General Anzeiger".

Ce journal a publié jeudi la photographie d'un employé d'administration et d'une ménagère qui auraient aperçu dans le ciel de Bonn des "objets volants non identifiés". Plusieurs voisins de ces témoins auraient confirmé leurs dires. Le journal ne précise pas les dates de ces apparitions dont l'une aurait été constatée en plein midi et l'autre la nuit.

Un objet lumineux et rond comme une tomate aurait atterri dans la nuit près de Bessèges

Bessèges (C.P.).
Aux témoignages de nombreuses personnes qui, un peu partout en France, ont déclaré avoir vu des soucoupes volantes, nous devons ajouter celui de deux habitants du hameau de Revety, commune de Foussignargues, à 2 km de Bessèges.

M. Louis Roche, cantonnier à Bessèges, âgé de 62 ans, habite avec son épouse, une maison de campagne située sur une colline ensoleillée et plantée de châtaigniers, à 200 mètres de la route départementale 51 qui conduit de Bessèges à Saint-Ambroix.

C'est tout près de leur domicile, dans un pré appartenant à M. Camille Soustelle, de Bessèges, qu'ils ont aperçu le mystérieux engin.

Une lumière rouge dans la nuit

Dans la nuit de dimanche à lundi, à 2 h. 40, Mme Fernande Roche, ne pouvant trouver le sommeil, se leva et passa sur la terrasse qui longe la façade de la maison.

Soudain, elle crut être victime d'une hallucination: elle voyait, en effet, très distinctement à cent mètres de chez elle, en direction de la route "une chose ronde comme une tomate rouge avec cinq ou six tiges se dressant verticalement, grosses comme la moitié de son poignet."

"Je me suis passé plusieurs fois la main sur les yeux, ajoute Mme Roche. Je n'ai pas osé appeler, mais j'ai réveillé mon mari en lui disant "Lève-toi, je crois que je vois une soucoupe volante".

M. Roche vit lui aussi la lumière rouge. Il est affirmatif sur ce point.

Pour lui, l'objet avait la forme d'un bouquet.

Au bout d'une vingtaine de minutes d'observation et en raison du froid, les deux époux rentrèrent dans la maison. Une demi-heure plus tard, M. Roche se levait à nouveau et constatait que "ça y était encore". Il se couchait ensuite et tout avait disparu au petit matin.

Nous avons rapporté très exactement le témoignage de M. et Mme Roche. On s'étonnera peut-être qu'il soit aussi tardif, mais en l'occurrence, l'explication est simple: les deux époux craignaient la raillerie et nous l'ont dit sans ambages.

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Cette page a été mise à jour le 5 septembre 2010.