L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Républicain, Nancy, France, le 6 octobre 2008.
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Aujourd'hui encore, l'affaire de Trénal alimente les conversations. Et reste un mystère.
En 1971, ce jour-là, le père Camus avait vu une soucoupe volante posée au sol, "surmontée d'un dôme" et "avec des rectangles lumineux sur les côtés".
Le moteur de sa voiture avait alors ralenti de lui-même à l'approche de l'engin. Trois êtres en noir "avec un lobe autour de la tête et un visage en forme de fourmi" s'étaient approchés du véhicule pendant que d'autres s'affairaient autour de l'engin, avait-il raconté. Le lendemain, ses enfants avaient pris des photos des marques au sol sur la terre gelée. Sur l'aire de poser, ils avaient également senti la tiédeur de la terre. Quant à son épouse, elle avait affirmé n'avoir pas pu laver les rectangles fluorescents laissés sur le tee-shirt porté la veille par son mari. Malheureusement, trois jours après les faits, deux hommes "en cravate et bien habillés" se sont présentés au domicile pour récupérer les clichés. Les preuves ont donc étonnamment disparu, contribuant à perpétuer le mystère.
L'affaire de Champagnole du mois d'août dernier semble, en revanche, avoir aujourd'hui trouvé son explication. Les étranges formes lumineuses repérées dans le ciel par des habitants ne seraient a priori que des lanternes lâchées à l'occasion d'un mariage dans une commune voisine.
"Nous devons encore faire quelques vérifications" a confirmé Raymond Taffin vendredi soir. Mais, a priori, la thèse des ovnis semble bien écartée.