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URECAT - UFO Related Entities Catalog - VF:

URECAT est un catalogue formel des rapports d'observation d'entités dans un contexte OVNI avec l'objectif de fournir des informations de qualité pour des études précises de ce sujet. Les informations additionnelles, corrections et revues sont bienvenues à patrick.gross@inbox.com, précisez svp si vous souhaitez être crédités pour votre contribution ou non. La page principale du catalogue URECAT est ici.

5 MARS 1971, CONDAMINE, JURA, FRANCE, GILBERT CAMUS:

Bref résumé de l'événement et des suites:

Gilbert Camus, radioélectricien de Gevingey dans le Jura, possédait un magasin à Gevingey et un autre à Savigny en Saône-et-Loire, et faisait de fréquents déplacements entre les deux lieux, affirmant faire quatre fois par jour le trajet sur la Route Départementale D30 où il a fait une rencontre qui l'a beaucoup effrayé le 5 mars 1971 à 01:10 du matin.

Sous un ciel dégagé et éclairé par la Lune et une température très froid de l'ordre de -20°C, il rentrait chez lui en voiture Peugeot 404, et avait traversé le petit village de Trénal. Arrivant après la dernière maison de Trénal sur une portion de cette route qui est droite sur un kilomètre, il dit avoir roulé à 100 ou 110 km/h sur la route durcie par le gel mais dépourvue de neige, et avoir alors remarqué une lueur assez intense et éloignée, dont il pense que c'est l'éclairage public de Condamine.

Mais il réalise très vite que la lumière n'est pas en face de la route comme elle devrait l'être, mais plus vers la droite et en avant du bois. Il a été intrigué et l'a observé plus attentivement, se confirmant que la lumière était bien sur la droite. Continuant à rouler sans ralentir, il a très vite approché l'endroit où se situait cette lumière.

Il constate alors que la lumière n'était pas une source unique, mais six à huit lumières situées juste en avant du bois, dans un pré un peu marécageux à droite de la route. Approchant toujours, il s'est aperçu que ces lumières étaient disposées régulièrement, au ras du sol, sur une ligne parallèle à celle de la lisière du bois, et que c'était des rectangles de teinte bleutée douce qui semblait fluorescents, pas du tout éblouissants, et il en a alors compté huit.

Presque en même temps, il a aperçu au-dessus de ces lumières, une sorte de dôme d'apparence métallique terne qui brillait un peu sous la lune qui était derrière et l'éclairait. Ce dôme avait une vague forme de demi-sphère, un peu aplatie, et était moins haut que les arbres. Il a évalué que sa hauteur était de 8 mètres, sa largeur de 15 mètres. Il pense que sans le reflet de la lune sur ce dôme, il ne l'aurait sans doute pas remarqué. Il n'a pas pu distinguer la partie entre ce dôme et les lumières qui étaient en dessous.

Il roulait toujours et sans avoir apparemment réduit sa vitesse il est alors arrivé au niveau du troisième arbre compté à partir du bois. Derrière cet arbre, il a vu trois êtres qui semblaient grimper à quatre pattes le talus de l'accotement, à la hauteur de la vitre de sa voiture, comme des animaux.

Il a décrit ces trois êtres de teinte marron presque noire, comme tannés, avec une tête qui était aussi grosse que celle d'un lion, et avait l'aspect de celle d'une fourmi, avec un lobe arrondi encadré de deux autres lobes gonflant comme des joues, mais il n'a pas pu distinguer leurs traits. Il est passé très vite devant ces êtres qui ne faisaient aucun mouvement.

Il a été effrayé, et encore plus quand il a vu que dans le pré, il y avait une vingtaine d'autres de ces êtres, certains étant debout ou presque debout, d'autres marchant à quatre pattes comme s'ils cherchaient quelque chose au sol. En dehors du bruit de sa voiture, il n'a pas entendu de sons.

Alors qu'il avait tout juste dépassé ces êtres, une énorme lueur blanche ou légèrement bleu pâle qui semblait venir de l'arrière a empli sa voiture, éclairant aussi le bois, et en regardant par le rétroviseur, il eut le sentiment qu'on projetait un rayon vers lui. Il a eu le temps de remarquer que certains des êtres dans le pré semblaient de plus petite taille que les autres et qu'ils avaient les bras au sol.

En même temps qu'il avait été atteint par la lueur, il a cessé d'être effrayé et a été envahi par une sensation de ne plus avoir du tout conscience de ce qu'il faisait, que sa voiture continuait à rouler d'elle-même, et qu'il lui était impossible de la diriger et d'éviter un accident. Il a indiqué que c'était comme s'il y avait une panne d'allumage, et s'est étonné de ne pas avoir eu d'accident. Il indique également que la voiture avait considérablement ralenti sur 100 mètres sans qu'il ne fasse rien pour cela, la vitesse tombant à quelques 20 km/h alors que la quatrième vitesse était toujours enclenchée. Il a remarqué cette décélération rapide, mais n'a pas ressenti de décélération comme cela aurait été le cas dans un freinage brusque.

Quelques instants plus tard, il a remarqué que le capot du moteur était devenu fluorescent, mais cela s'est arrêté très vite avant qu'il atteigne le bois avec la voiture ne roulant plus qu'à 20 km/h. A ce moment-là, la voiture a repris sa vitesse rapide sans qu'il ne fasse consciemment quelque chose pour cela. Complètement désorienté, il a continué sa route à une vitesse de 50 à 60 km/h jusqu'à Condamine, où il a repris ses esprits, puis il a roulé jusqu'à sa maison de Savigny.

Chez lui, en se déshabillant, il a été surpris de voir sur sa chemise des traces en forme de rectangles qui mesuraient 4 à 6 cm sur 2 à 3 cm, réparties surtout sur le côté gauche et au nombre de sept ou huit. Ces traces étaient d'un jaune d'or très brillant, comme phosphorescents, et très fugaces, ne persistant que cinq à six minutes après qu'il ait enlevé sa chemise. La lueur de ces traces avait la même apparence que celle des rectangles qu'il avait vus à droite quand il était sur la route.

Le lendemain, il est retourné sur les lieux avec son fils pour voir s'il trouverait des traces de l'engin. Il n'a rien trouvé à l'endroit où se tenaient les "monstres". Dans le pré à la limite du bois, il a tout de suite vu une trace, une sorte de demi-ellipse dont le grand axe de près de 10 mètres de long. La trace était dans l'herbe et de 2 à 3 cm de profondeur. La trace coupait une rigole de drainage sur une longueur de près de 2 mètres.

A l'endroit où cette trace coupait la rigole, l'eau n'était pas gelée comme ailleurs, et le fils du témoin dira que l'eau y donnait une impression de chaleur. Aux alentours de la trace, la neige avait en partie fondue sur un espace d'environ 17 mètres, et avait également fondu à l'endroit où se seraient trouvé les créatures, ceci ayant été noté à 15:00.

Il y avait des traces de pas dans l'herbe aux abords de la trace, qui ressemblaient a celle de chaussures sans talon, mais avec une longueur anormale de 40 centimètres. Gilbert Camus a pris des photos des traces de pas sur la neige, qui seraient "de qualité moyenne."

Un arbre situé derrière la trace avait une grosse branche qui pendait, et son attache au tronc montrait qu'elle avait été arrachée il y a peu de temps. Cette branche est tombée plus tard sans qu'il n'y ait eu de vent fort. Il y déclaré que certaines petites plantes jaunes avaient "disparu dans l'espace occupé par l'ellipse", et l'ufologue Jean Tyrode a constaté que dans cet emplacement, ces fleurs jaunes, des Leontodron Crispus, étaient absentes là alors qu'il y en avait dans le reste du pré.

Gilbert Camus, qui était une personne très connue, a raconté son histoire à qui voulait l'entendre, et le surlendemain, beaucoup de gens de la région sont allé voir les lieux, dont un bon nombre ont pu constater la présence des traces, tandis que le gel avait de nouveau pris dans la rigole dans la nuit entre-temps. Des gens qui ont parcouru le pré ont constaté qu'il y avait de nombreuses empreintes fines, ressemblant à celles que des oiseaux auraient pu laisser.

Trois jours après sa rencontre, Gilbert Camus a vu des rectangles de même dimensions que les traces sur sa chemise apparaître sur son maillot de corps, mais pas du tout disposés aux mêmes endroits que sur la chemise, et de teinte brune, ou marron, ou "chocolat" selon ses termes. Ces taches se sont avérées tenaces: le maillot de corps a été lavé en machine et les taches y sont restées jusqu'à après trois ou quatre lavages. Si sa chemise avait montré des traces, puis son maillot de corps, son pull-over par contre n'en portait pas.

Au cours des jours qui ont suivis, la peinture verte de sa Peugeot 404 est altérée, en laissant des traces vertes bien visibles sur les chiffons lors des lavages. Gilbert Camus a cessé de la laver, en pensant que la peinture allait s'en aller. Jean Tyrode indique qu'il lui a paru exact que la voiture perdait sa couleur.

Avant sa rencontre, Gilbert Camus souffrait atrocement de maux de tête qui étaient consécutifs à une maladie de foie. Ces maux de tête étaient insupportables et il désespérait de guérir un jour, assurant que parfois il avait souhaité la mort pour ne plus souffrir. Mais après la rencontre, il s'est aperçu que son foie ne le faisait plus souffrir. Il n'y a pas attaché d'importance initialement, mais comme cette apparente guérison s'est maintenue dans le temps, il a fait le lien avec sa rencontre. Plus de six mois plus tard, les douleurs n'était toujours pas revenues ni au foie, ni à la tête. Précédemment, il en était arrivé "à ne plus pouvoir rien manger", mais par la suite, il pouvait tout manger sans en être incommodé du tout.

Les ufologues de la région du groupe Lumières Dans la Nuit Jean Tyrode et Pierre Lonchampt ont enquêté sur place et parlé avec le témoin, assez rapidement à ce qu'il semble. Tyrode rapport que des incrédules présentaient Gilbert Camus comme un alcoolique mais que s'il aime effectivement le bon vin il n'y a pas à prétendre qu'il est ivre tous les soirs, que ce ne sont que des ragots de jaloux, tout en ajoutant qu'il "vaut mieux aller le voir le matin plutôt que l'après-midi." Tyrode le présente comme un homme sensé et honnête, Lonchampt également, qui est convaincu qu'il ne ment pas et précise qu'il est très honorablement connu dans la région.

Lonchampt indique que si les traces fines sont peut-être celles d'oiseaux, il a été proposé que les autres traces soit celles de chaussures humaines mais il n'a pas été convaincu puisqu'une telle teille de pied ne serait pas passée inaperçue dans la région. Il exclut les raquettes parce que la forme ne correspond pas.

L'ufologue Charles Garreau qui avait discuté du cas avec ces enquêteurs leur avait suggéré de vérifier auprès des autorités militaires s'il n'y avait pas eu des soldats en manoeuvre, mais il fut dit que ce n'était pas le cas à ce moment. Un colonel Sirven du 60e RI aurait fait des recherches pendant un mois sur ce sujet en vain, et précise que des militaires encapuchonnés dans leur parka de fourrure pourraient être une explication en décembre, mais qu'il n'y a rien eu de tel en mars.

Lonchampt relève des anomalies dans le récit de Gilbert Camus. Un arbre manquant manquait à gauche et non à droite. Il indique être réticent sur la vitesse de 100 - 110 km/h rapportée par Gilbert Camus, puisqu'il a constaté par la suite que le témoin ne roulait qu'à 40 km/h sur le même tronçon. Il ajoute que ce serait une vitesse beaucoup logique pour avoir le temps d'enregistrer tout ce qu'il aurait vu d'après son récit.

En fin 2006, la fille du témoin prend contact avec moi. Elle dément formellement les allégations d'alcoolisme portées contre son père et confirme l'affaire, regrettant que la Gendarmerie n'ai pas pu lui donner copie de la déposition de son père, celle-ci n'aurait été gardée que 20 ans.

Tableau des informations de base:

Numéro de cas: URECAT-000044
Date d'observation: 5 mars 1971
Premier rapport: 6 mars 1971
Délai de rapport: 1 jour
Témoignage apporté via: Non connu.
Premier enregistrement allégué par: Ufologues Tyrode and Lonchampt.
Premier enregistrement certain par: Livre ufologique.
Type premier enregistrement allégué: Rapport ou notes d'enquête.
Type premier enregistrement certain: Livre ufologique
Ce dossier créé le: 6 octobre 2006
Sa plus récente mise à jour: 16 octobre 2011
Pays de l'événement: France
Etat/Département: Saône-et-Loire
Type de lieu: Terrain découvert
Conditions d'éclairage: Nuit
OVNI observé: Oui
Arrivée OVNI observée: Non
Départ OVNI observé: Non
Relation OVNI/entité: Incertaine
Nombre de témoins: 1
Ages des témoins: Adulte.
Types de témoins: Radioélectricien, réparateur TV.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Nombre d'entités: >Environ 25
Type d'entités: Humanoïde
Taille d'entités: Incertain
Tenues d'entités: Non rapporté.
Couleur des tenues d'entités: Noir ou brun.
Couleur de peau d'entités: Non rapporté.
Corps des entités: Non rapporté.
Têtes des entités: Taille de tête de lion, forme de tête de fourmi.
Yeux des entités: Non vus.
Bouches des entités: Non vus.
Nez des entités: Non vus.
Pieds des entités: Non rapporté.
Bras des entités: Normal, certain marchant à 4 pattes.
Doigts des entités: Non connu.
Nb de doigts des entités: Non connu.
Pilosité des entités: Non rapporté.
Voix des entités: Non entendu.
Actions des entités: Sont près de la route et dans un pré.
Interactions entités/témoins: Aucune.
Réactions des témoins: Observation, départ.
Sentiments des témoins: Effrayés.
Interprétations des témoins: Non rapporté.
Catégorie explicative: Visiteurs extraterrestres ou canular ou confusion.
Certitude de l'explication: Sans.

Récits:

[Ref. jt1:] JEAN TYRODE:

L'ufologue Jean Tyrode a rédigé un rapport sur l'affaire du 5 mars 1971 vers 01:10 du matin, qui a eu lieu entre Trénal et Contamine dans le Jura, avec comme témoin Gilbert Camus, un radioélectricien de Gevingey dans le Jura.

Gilbert Camus possédait un magasin à Gevingey mais également un second magasin à Savigny en Saône-et-Loire, à 11 km de là, et faisait de fréquents déplacements entre les deux lieux, affirmant faire quatre fois par jour ce trajet sur la Route Départementale D30 et donc connaître parfaitement les lieux.

Cette nuit là, le ciel était dégagé et clair, avec la Lune se couchant plus tard à 04:27, il faisait très froid avec une température de l'ordre de -20°C.

Il rentrait de Gevingey vers Savigny et avait traversé le petit village de Trénal, arrivant après la dernière maison de Trénal et une route accidentée, sur une portion de cette route qui est droite sur un kilomètre, avant qu'elle atteigne un petit bois à l'entrée duquel elle fait une légère courbe suivie d'une portion droite de près de 500 mètres. La partie droite de cette route est dans une plaine et traverse des prés légèrement marécageux. Elle est bordée d'un fossé assez profond qui recueille les excès des eaux drainées par les nombreux fossés qui traversent les prés. La visibilité de la route est parfaite de Trénal jusqu'au bois, avec seulement les arbres bordant la chaussée pouvant éventuellement masquer par instant la vue sur les côtés.

Gilbert Camus dit rouler entre les 100 et 110 kilomètres par heure, sur la route durcie par le gel mais dépourvue de neige. Sur les bords de la route, il reste "des bourrelets laissés par le chasse-neige."

Une lueur assez intense et éloignée attire son attention, il pense que c'est l'éclairage public de Condamine, puis réalise très vite que la lumière n'est pas en face de la route comme elle devrait l'être, mais plus vers la droite et en avant du bois. Il a été intrigué et l'a observé plus attentivement, se confirmant que la lumière était bien sur la droite. Il continuait de rouler sans ralentir et a très vite approché l'endroit où se situait cette lumière.

Il indiquera à Jean Tyrode avoir remarqué qu'un des arbres du bord droit de la route manquait et qu'il n'avait jamais remarqué cela avant. Ensuite, il a constaté que la lumière n'était pas une source unique, mais six à huit lumières situées en avant du bois en bordure de route, dans un pré. Approchant toujours, il s'est aperçu que ces lumières étaient disposées régulièrement, au ras du sol, sur une ligne parallèle à la lisière du bois, et que c'était des rectangles de teinte bleutée douce qui semblait fluorescents, pas du tout éblouissants, et il en a alors compté huit.

Presque en même temps, il a aperçu au-dessus de ces lumières, une sorte de dôme d'apparence métallique terne qui brillait un peu sous la lune qui était derrière et l'éclairait. Ce dôme avait une vague forme de demi-sphère, un peu aplatie, en anse de panier, et était moins haut que les arbres. Il a évalué que sa hauteur était de 8 mètres, sa largeur de 15 mètres. Il pense que sans le reflet de la lune sur ce dôme, il ne l'aurait sans doute pas remarqué.

Soit il y avait une certaine discontinuité entre les rectangles lumineux et le dôme au-dessus, soit il distinguait mal la partie inférieure du dôme.

Il roulait toujours et sans avoir apparemment réduit sa vitesse il arrivait alors au niveau du troisième arbre compté à partir du bois. Derrière cet arbre, il a vu trois êtres qui se trouvaient en haut du talus de l'accotement et à la hauteur de la vitre de sa voiture. Le lendemain il décrira ses êtres comme des animaux à cause de leur étrangeté. Il indiquera qu'ils grimpaient l'accotement à quatre pattes. Cet accotement du fossé mesure là 50 centimètres et la vitre de sa voiture est à environ un mètre au-dessus de la route, et donc, si l'on se fie a ses déclarations ces êtres devaient être de grande taille.

Il a indiqué que ces trois êtres étaient de teinte marron presque noire, comme tannés, avec une tête qui avait l'aspect de celle d'une fourmi, avec un lobe arrondi encadré de deux autres lobes gonflant comme des joues, de la taille d'une tête de lion, mais dont il ne pouvait pas distinguer le visage. Il est passé très vite devant ces êtres qui ne faisaient aucun mouvement.

Il a été effrayé, et encore plus quand il a vu que dans le pré, il y avait une vingtaine d'autres êtres, qui paraissaient de même espèce, certains étant ou presque debout, d'autres marchant à quatre pattes comme s'ils cherchaient quelque chose au sol. En dehors du bruit de sa voiture, il n'a pas entendu de sons.

Alors qu'il avait tout juste dépassé ces êtres, une énorme lueur blanche ou légèrement bleu pâle a empli sa voiture, éclairant aussi le bois, et en regardant par le rétroviseur, il eu le sentiment qu'on lui tirait dessus à bout portant. A ce moment, sa peur a disparue. Il a eut le temps de remarquer que certains des êtres dans le pré semblaient de plus petite taille que les autres et qu'ils avaient les bras au sol.

En même temps qu'il avait été atteint par la lueur, qui est évoquée comme un rayon qui aurait été tiré, il a été envahi par une sensation de ne plus avoir du tout conscience de ce qu'il faisait, que sa voiture continuait à rouler d'elle-même, et qu'il lui était impossible de la diriger et d'éviter un accident. Il a indiqué que c'était comme s'il y avait une panne d'allumage, et s'est étonné de ne pas avoir eu d'accident. Il indique également que la voiture avait considérablement ralenti sans qu'il ne fasse rien pour cela, et que 100 mètres plus loin, elle était tombée à quelques 20 km/h alors que la quatrième vitesse était toujours enclenchée. Il a remarqué cette décélération rapide, mais n'en a pas été affecté comme cela aurait été le cas dans un freinage brusque.

Quelques instants plus tard, il a remarqué que le capot du moteur était devenu fluorescent, mais cela s'est arrêté très vite avant qu'il atteigne le bois avec la voiture ne roulant plus qu'à 20 km/h. A ce moment-là, la voiture a repris sa vitesse rapide sans qu'il ne fasse quelque chose pour cela, du moins consciemment.

Complètement désorienté, il a continué sa route à une vitesse de 50 à 60 km/h jusqu'à Condamine, où il a repris ses esprits, puis il a roulé jusqu'à sa maison de Savigny.

Chez lui, en se déshabillant, il a été surpris de voir sur sa chemise des traces en forme de rectangles qui mesuraient 4 à 6 cm sur 2 à 3 cm, réparties surtout sur le côté gauche et au nombre de sept ou huit. Ces traces étaient d'un jaune d'or très brillant, comme phosphorescents, et très fugaces, ne persistant que cinq à six minutes après qu'il ait enlevé sa chemise. La lueur de ces traces avait la même apparence que celle des rectangles qu'il avait vus à droite quand il était sur la route.

Le lendemain, il est retourné sur les lieux avec son fils pour voir s'il trouverait des traces de l'engin. Il n'a rien trouvé à l'endroit où se tenaient les "monstres"". Dans le pré à la limite du bois, il a tout de suite vu une trace, une sorte de demi-ellipse dont le grand axe de près de 10 mètres de long. La trace était dans l'herbe et de 2 à 3 cm de profondeur. La trace coupait une rigole de drainage sur une longueur de près de 2 mètres.

A l'endroit où cette trace coupait la rigole, l'eau n'était pas gelée comme ailleurs, et le fils du témoin a assuré Jean Tyrode et d'autres enquêteurs que l'eau y donnait une impression de chaleur. Aux alentours de la trace, la neige avait en partie fondu sur un espace d'environ 17 mètres, et avait également fondu à l'endroit où se seraient trouvés les montres, ceci ayant été noté à 15:00.

Il y avait des traces de pas dans l'herbe aux abords de la trace, qui ressemblaient a celle de chaussures sans talon, mais avec une longueur anormale de 40 centimètres. Gilbert Camus a pris des photos des traces de pas sur la neige, qui sont de qualité moyenne.

Un arbre situé derrière la trace avait une grosse branche qui pendait, et son attache au tronc montrait qu'elle avait été arrachée il y a peu de temps. Cette branche est tombée plus tard sans qu'il n'y ait eu de vent fort. Le témoin a déclaré à Jean Tyrode que certaines petites plantes jaunes avaient "disparu dans l'espace occupé par l'ellipse", et Jean Tyrode a constaté que dans cet emplacement, ces fleurs jaunes, des Leontodron Crispus, étaient absentes là alors que la surface du pré en était couverte.

Gilbert Camus, qui était une personne très connue, a raconté son histoire à qui voulait l'entendre, et le surlendemain, beaucoup de gens de la région sont allé voir les lieux, dont un bon nombre ont pu constater la présence des traces, tandis que le gel avait de nouveau pris dans la rigole dans la nuit entre-temps. Des gens qui ont parcouru le pré ont constaté qu'il y avait de nombreuses empreintes fines, ressemblant à celles que des oiseaux auraient pu laisser.

Trois jours après sa rencontre, Gilbert Camus a vu des rectangles de même dimensions que les traces sur sa chemise apparaître sur son maillot de corps, mais pas du tout disposés aux mêmes endroits que sur la chemise, et de teinte brune, ou marron, ou "chocolat" selon ses termes. Ces taches se sont avérées tenaces: le maillot de corps a été lavé en machine et les taches y sont restées jusqu'à après trois ou quatre lavages. Si sa chemise avait montré des traces, puis son maillot de corps, son pull-over par contre n'en portait pas.

Au cours des jours qui ont suivis, la peinture verte de sa Peugeot 404 est altérée, en laissant des traces vertes bien visibles sur les chiffons lors des lavages. Gilbert Camus a cessé de la laver, en pensant que la peinture allait s'en aller. Jean Tyrode indique qu'il lui a paru exact que la voiture perdait sa couleur.

Avant sa rencontre, Gilbert Camus souffrait atrocement de maux de tête qui étaient consécutifs à une maladie de foie. Ces maux de tête étaient insupportables et il désespérait de guérir un jour, assurant que parfois il avait souhaité la mort pour ne plus souffrir. Mais après la rencontre, il s'est aperçu que son foie ne le faisait plus souffrir. Il a fait cette remarque initialement sans y attacher beaucoup d'importance, mais comme cette apparente guérison s'est maintenue dans le temps, il l'a rapproché de sa rencontre. Plus de six mois plus tard, les douleurs n'était toujours pas revenues ni au foie, ni à la tête. Précédemment, il en était arrivé "à ne plus pouvoir rien manger", mais par la suite, il pouvait tout manger sans en être incommodé du tout.

Jean Tyrode raconte que des gens incrédules avaient dit que Gilbert Camus s'adonnait aux boissons alcoolisées. Tyrode note que le témoin aime effectivement le bon vin mais qu'il n'y a pas à prétendre qu'il est ivre tous les soirs, que ce ne sont que des ragots de jaloux, et qu'il "vaut mieux aller le voir le matin plutôt que l'après-midi." Tyrode indique qu'il l'a vu un soir aller dépanner une télévision, et qu'il n'avait pas bu apparemment, et qu'il est un homme très sensé et de bonne foi.

Jean Tyrode rapport ensuite des informations données par Mr. Lonchampt, un enquêteur du groupe d'ufologie Lumières Dans la Nuit, de Lons. Mr. Lonchampt indique que le témoin est très honorablement connu dans la région et que pour lui il ne fait aucun doute que le témoin a dit la vérité.

Lonchampt évoque des propos sur les traces en forme de pattes d'oiseaux: il note qu'il semble bien possible que ces traces assez grandes étaient bien dues à des oiseaux mais que cela "ne supprime pas le reste."

Lonchampt indique qu'il a été avancé que les traces de chaussures seraient celles chaussures humaines, mais il se veut beaucoup moins affirmatif: il ne sait pas s'il existe des chaussures de 40 cm de long mais note qu'une personne qui en porterait serait sûrement connue dans le pays, et que personne n'en a parlé.

Il évoque l'idée de raquettes de neige, mais note que leur emploi, très rare, n'était pas justifié par la température, et que ni la forme ni la dimension des traces n'y correspondent.

Il évoque l'explication par des manoeuvres militaires, qui avait également été avancées, assurant que les traces de l'engin seraient celles d'un engin militaire et que les "monstres" seraient des soldats. Il note que si cela peut sembler plausible a priori, il s'est cependant renseigné auprès du colonel Sirven qui commandait le 60e Régiment d'Infanterie. Ce colonel, après un mois de recherches qui a dit qu'il y a bien eu des manoeuvres par grand froid mais qu'elles ont eu lieu au mois de décembre. Il aurait été possible de trouver étranges ces militaires encapuchonnés dans leur parka de fourrure, mais "ce n'était plus possible en mars".

Lonchampt relève des anomalies dans le récit de Gilbert Camus. L'arbre manquant manque à gauche et non à droite. Il indique être réticent sur la vitesse de 100 - 110 km/h rapportée par Gilbert Camus, sans pouvoir affirmer qu'il s'agit d'une erreur: Lonchampt est allé sur le terrain avec son fils en ne connaissant rien de la route, qui est étroite avec des virages, et il a roulé à 60 - 70 km/h. Il y est revenu avec Gilbert Camus qui avait sa voiture, le suivant dans la sienne, et a noté que Gilbert camus roulait alors à seulement 40 km/h, bien que lui le "collait" derrière pour le faire avancer plus vite. Il s'étonne donc que là où lui roule à 70 km/h seul, Mr. Camus roulait seulement à 40 km/h, tout en affirmant avoir roulé à 110 km/h la nuit sur la route durcie par le gel. Lonchampt suppose qu'il ne devait pas dépasser 70 km/h, "une vitesse beaucoup plus normale pour enregistrer tout ce qu'il aurait vu d'après son récit."

[Ref. gl1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:

Les auteurs indiquent que leur source est "Mystérieuses soucoupes volantes", édité par le groupement Lumières dans la Nuit en 1973.

Ils indiquent que le 5 mars 1971, vers 21 heures, à Trénal dans le Jura, Gilbert Camus, radioélectricien de Gevingey, regagnait son domicile en revenant de Savigny en Saône-et-Loire par la route départementale 30, dont la chaussée est sèche avec de la neige sur les bas-côtés.

Roulant à environ 100 km/h, alors qu'il vient de traverser le village de Trénal, une lueur assez intense attire son attention, dont il pense d'abord qu'il s'agissait de l'éclairage de Condamine, mais il s'aperçoit très vite que ce n'était pas dans la bonne direction mais beaucoup plus à droite. En approchant, il a constaté qu'il y avait plusieurs sources lumineuses, dans un pré, en avant d'un bois situé en bordure de la route. Il s'agissait de rectangles de teinte bleutée, non éblouissants, et il en compte huit. Presque en même temps, il a distingué une sorte de dôme au-dessus de ces lumières, qui lui a semblé métallique et qui réfléchissait la clarté de la lune. Sa base était d'une quinzaine de mètres et Sa hauteur d'environ 8 mètres, légèrement inférieure au sommet des arbres devant lesquels il se trouvait.

Assez impressionné par cette vision, il continue de rouler, mais une trentaine de mètres plus loin, trois êtres apparaissent au-dessus du talus, dont il dit:

"Ils marchaient à quatre pattes, comme des animaux."

Sa peur devient de la panique quand il voit une vingtaine d'autres créatures dans le pré, les auteurs le citant comme disant:

"Je venais à peine de les dépasser quand une lueur intense a rempli ma voiture. A partir de ce moment, je n'ai plus eu conscience de ce que je faisais. L'auto continuait à rouler. J'avais l'impression qu'elle allait seule, que j'aurais été incapable d'éviter un obstacle, un accident. Sa vitesse était tombée à 20 km/h en moins de 100 mètres, comme s'il y avait eu une panne d'allumage. Et un peu plus loin, je me suis aperçu que le capot était devenu fluorescent. Cette anomalie ne dura pas. Peu à peu, sans que j'intervienne, le moteur reprit son régime normal."

Il est arrivé chez lui quelques minutes plus tard, et en se déshabillant, il a été surpris de voir que sa chemise portait des marques étranges en forme de rectangles de 3 centimètres sur 6, et certaines de 2 centimètres sur 4, au nombre de sept ou huit et d'une couleur jaune d'or très brillante, comme phosphorescente. Ces marques se sont estompées au bout de cinq à six minutes, mais, trois ou quatre jours plus tard, des rectangles de mêmes dimensions, de couleur "chocolat" sont apparus sur son maillot de corps. Celles-ci ont été tenaces et n'ont disparu qu'au bout de quatre lavages en machine.

Gilbert Camus avait aussi constaté en lavant sa voiture que la peinture s'était altérée et laissait des traces vertes sur les chiffons, il a donc cessé de la laver, craignant que la peinture ne parte.

Le lendemain de sa rencontre il était retourné sur les lieux avec son fils, et ils ont trouvé dans le pré, à la limite du bois, une trace semi-circulaire très nette. Alors que depuis plusieurs jours la température était d'environ -20°C, l'eau qui se trouvait au contact de cette trace n'était pas gelée et aux alentours, la neige avait partiellement fondu sur un espace d'une vingtaine de mètres carrés. Il y avait également des empreintes de pas insolites de quarante centimètres de long environ çà et là, et les végétaux semblaient avoir souffert.

Charles Garreau note qu'il avait longuement discuté à l'époque de cette affaire étrange avec les enquêteurs régionaux du groupe Lumière dans la Nuit Jean Tyrode et Pierre Lonchampt. Il avait envisagé que Gilbert Camus avait pu se trouver en présence d'une unité de militaires en manoeuvres nocturnes, il leur avait demandé de vérifier à Lons-le-Saunier, à Besançon, et au camp de Valdahon si des exercices avait eu lieu cette nuit-là, et la réponse avait été négative.

[Ref. wb1:] DAVIF F. WEBB AND TED BLOECHER:

Dans leur catalogue ces ufologues notent que le 5 mars 1971 à 1:10 heure du matin, le technicien en radio Gilbert Camus roulait vers son magasin de Savigny, département du Jura, France. Il était entre Trénal et Condamine quand il a remarqué des lumières en avant du côté droit de la route. Pendant qu'il s'approchait, il a vu que celles-ci étaient sur une ligne de huit rectangles luminescents bleuâtres sur la terre dans un pré marécageux près de la route. Au-dessus d'elles, il pouvait distinguer dans le clair de lune un dôme hémisphérique aplati, apparemment de métal foncé, d'environ 25 pieds de haut et de 50 pieds de large.

Quand il est arrivé plus près de l'objet, il a vu trois "animaux" grimpant à quatre pattes le bord de la route. Leurs têtes étaient de niveau avec son pare-brise donc elles "doivent avoir été de grande stature." Leurs têtes étaient formées comme celle de fourmis avec "un lobe arrondi flanqué de deux autres lobes gonflés vers l'extérieurs comme des joues." Il n'a vu aucun visage. Dans le pré, il a pu voir environ 20 autres de ces êtres, certains debout et d'autres à quatre pattes. Sa voiture les avait juste passés quand elle s'est remplie de lumière blanche bleuâtre par derrière, comme si un "rayon" avait été projeté vers lui. Il a perdu le contrôle de sa voiture, qui a spontanément ralenti à environ 12 miles par heures, puis a récupéré sa vitesse initiale quand il a atteint les périphéries de Condamine.

Plus tard, quand il a enlevé ses vêtements il a trouvé sur sa chemise, au-dessous de la ligne de la ceinture, plusieurs rectangles jaunes d'or d'environ 1 pouce sur 2. Ceux-ci ont disparu après quelques minutes. Trois marques rectangulaires brun chocolat semblables de sont apparues sur son maillot de corps jours plus tard, et ceux-ci ont persisté pendant 3 ou 4 lavages.

La peinture a commencé à tomber de sa voiture quand il l'a lavée. Le plus étonnant est qu'il s'est retrouvé guéri d'un mal de foie, qui jusque-là lui avait donné des maux de tête terribles.

Une impression semi-elliptique a été trouvée dans le pré le jour suivant, d'environ un pouce de profondeur, avec un long axe d'environ 36 pieds. A l'intérieur du cercle les pissenlits, abondants ailleurs dans le pré, étaient absents, et là où la trace croisait un fossé de drainage la glace dans ce fossé avait fondu, et l'eau semblait encore chaude. Au bord des bois près de la terre, une grande branche d'arbre avait été fraîchement brisée. Dans la neige il y avait des empreintes de pas comme ceux de "chaussures sans talons", certains aussi grande que 16 pouces de longueur.

Les auteurs indiquent que leur source est "M. Tyrode et Fernand Legarde."

[Ref. rp1:] RENE PACAUT:

L'ufologue René Pacaut indique que le témoin, Gilbert Camus, un homme tranquille et artisan consciencieux radioélectricien de Savigny-en-Revermont en Saône-et-Loire, 5 mars 1971 vers 01:00 du matin, roule au volant de son automobile Peugeot 404, sous une nuit claire et glaciale avec une température de -20°C.

Il aborde une ligne droite entre Gevingey et Condamine et voit alors des lueurs insolites qui provenaient d'un pré à droite de la route, en un endroit non habité.

Il a été étonné et s'est demandé s'il ne rêvait pas quand il a constaté que ces lumières étaient disposées régulièrement au ras du sol, près d'un petit bois. Il s'est presque tout de suite aperçu que ces lumières provenaient d'un énorme engin qui émettait des lueurs métalliques et dont il a pensé que la base mesurait une vingtaine de mètres de diamètre, avec une coupole par-dessus d'environ dix mètres de haut.

A ce moment, sa voiture a ralenti sans qu'il ait freiné, et l'allumage cafouille. Quand il arrive à la hauteur de l'engin métallique, il voit au bord de la route tout près d'un arbre trois êtres qui escaladent le talus. Il ne parvient pas à déterminer s'ils sont debout ou à quatre pattes, mais est certain qu'ils sont de grande taille, car leurs têtes sont à la hauteur de la vitre de sa portière. Il indique que les êtres ont des "têtes hideuses, surmontées de crinières."

Sa voiture continue à avancer sur sa lancée mais il a cependant le temps d'apercevoir dans le pré près de l'engin, une vingtaine d'autres "monstres" qui sont debout, agenouillés ou à quatre pattes.

Une intense lueur bleutée envahit alors la voiture "comme si on tirait dessus à bout portant" et quand sa voiture reprend d'elle-même de la vitesse, son capot devient fluorescent pendant quelques secondes.

Arrivé chez lui très perturbé, il constate qu'il y a des petites taches phosphorescentes en forme de rectangles sur sa chemise, qui persistent seulement pendant quelques minutes. Il remarque aussi des taches brunes sur son maillot de corps, qui s'en iront seulement au lavage.

Le lendemain, accompagné de son fils et bientôt suivi d'une foule de curieux, il s'est rendu sur les lieux de son observation et a constaté que la neige qui recouvrait le pré a fondu sur plusieurs mètres carrés à l'emplacement ou l'OVNI était posé. Malgré le froid très vif, la glace du ruisseau qui traverse le site a également fondu sur deux mètres. Le pré a été piétiné par des empreintes de pas qui mesurent environ quarante centimètres, et une branche récemment brisée pend d'un arbre voisin. Quelques jours plus tard, il a constaté que la peinture de la carrosserie de sa voiture s'écaille.

René Pacaut précise que le témoin avait rapporté son expérience aux gendarmes, puis a des ufologues sont Jean Tyrode, et lui a ensuite confirmé personnellement son récit.

[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:

Albert Rosales indique que le cas s'est produit entre Trénal et Condamine, dans le Jura, France, le 5 mars 1971 à 01:10 heure du matin. Gilbert Camus, un technicien radio, conduisait vers son magasin de Savigny, quand il a remarqué des lumières sur le côté droit de la route en avant. Pendant qu'il s'approchait, il a vu que celles-ci étaient sur une ligne de huit rectangles luminescents bleuâtres sur la terre dans un pré marécageux près de la route.

Au-dessus d'elles, il a alors pu distinguer, dans le clair de lune, un dôme hémisphérique aplati, apparemment de métal sombre, d'environ 25 pieds de haut et de 50 pieds de large. Quand il est arrivé près de l'objet, il a vu trois "animaux" à quatre pattes, grimpant le talus de la route. Leurs têtes étaient à niveau avec son pare-brise, elles devaient donc avoir été de grande taille. Leurs têtes étaient comme la tête d'une fourmi, avec "un lobe arrondi flanqué de deux autres lobes gonflés comme des joues." Il n'a pas vu de visage. Dans le pré, il a pu voir environ 20 autres de ces êtres, certains debout et d'autres à quatre pattes.

Sa voiture les avait juste dépassés, quand elle a été remplie de lumière blanche bleuâtre par derrière, comme si un "rayon" avait été projeté vers lui. Il a perdu le contrôle de sa voiture, qui a spontanément ralenti à environ 12 miles par heure, puis a récupéré sa vitesse initiale pendant qu'il atteignait les périphéries de Condamine.

Plus tard, quand il a enlevé ses vêtements, il a trouvé sur sa chemise, au-dessous de la ceinture, plusieurs rectangles jaunes dorés d'environ 1 par 2 pouces, qui ont disparu après quelques minutes. Trois jours plus tard, sur son maillot de corps, des marques rectangulaires brun chocolat semblables sont apparues, qui ont persisté jusqu'à après trois ou quatre lavages. La peinture de sa voiture a commencé à partir quand il l'a lavée.

Etonnamment il s'est trouvé complètement guéri d'un mal au foie, qui lui avait donné des maux de tête terribles précédemment. Dans le pré, le jour suivant, une empreinte semi-elliptique a été trouvée, d'environ un pouce de profondeur, avec un long axe d'environ 36 pieds. A l'intérieur de cette trace, les pissenlits, ailleurs abondants dans le pré, étaient absents, et là où la trace a croisé un fossé de drainage, la glace dans ce fossé avait fondue, et l'eau a semblé encore chaude.

Au bord des bois près de la trace, une grande branche d'arbre avait été fraîchement rompue. Des empreintes de pas comme celles de "chaussures sans talons" ont été vus dans la neige, certains de pas moins de 16 pouces de long.

Albert Rosales indique que ses sources sont "M. Tyrode et Fernand Legarde."

[Ref. wd1:] LA FILLE DU TEMOIN:

Numéro de témoignage: FR0182
Rédigé le: 31 décembre, 2006
Reçu le: 31 décembre, 2006
Publié le: 6 janvier 2007
Langage original: Français
Rapporté au moyen de: Courier électronique
Informations retirées: Nom, prénom, adresse électronique, téléphone

Le courriel de la fille du témoin:

Sujet: témoignage ovnis
Date: 31 décembre, 2006
From: [nom.prénom]@[mail].fr

31.12.2066

bonjour
je viens de découvrir le témoignage de gilbert camus sur les ovnis, daté du 5.03.1971. je connaissais bien le témoin puisque je suis sa fille et je vivais encore avec mes parents ; son magasin était à savigny en revermont (71) avec une antenne à gevingey (39) pouvez vous me dire comment vous avez eu ses informations détaillées ? ;
avez vous une copie de sa déposition ? si oui, j'aimerais en avoir une copie ; car il y a deux ans, j'ai écrit à la gendarmerie pour en avoir une , mais les dépositions ne sont conservées que 20 ans ;

je ne me souviens que des rectangles lumineux sur le maillot de corps , pas sur la chemise lorsqu'il est passé à la hauteur de cet engin un "monstre" lui a tiré dessus ce qui l'a fait rouler "en roue libre" ; le moteur s'est remis en marche après avoir dépassé la foret ; le capot de la voiture est bien devenu fluorescent et dans les jours qui ont suivi la peinture a commencé à s'écailler ; les traces par terre étaient visibles ; la neige était fondue à l'emplacement de l'engin et le long du fossé avec des traces de pas très longues, pas celles d'oiseaux ; des personnes sont venues mesurer la radioactivité
il avait des maux de t^te mais je ne l'ai jamais entendu dire qu'il aurait souhaité mourir pour ne plus souffrir ; ensuite son foie ne l'a plus fait souffir et nous en avonsd déduit que son foie avait été guéri par ce tir ; mais sa santé générale s'est détériorée petit à petit..... et il est décédé le 22.02.1974

c'est calomnieux de dire "qu'il valait mieux le voir le matin que l'après midi" ; je ne l'ai jamais vu ivre ; mon père était quelqu'un de bien, très consciencieux dans son travail, serviable, sensé, de bonne foi et qui était très (trop) gentil ; il avait des défauts comme tout le monde ; j'ai toujours été convaincue que ce qu'il avait dit était vrai et j'ai vu le maillot de corps ; il est vrai qu'on aurait du le faire expertiser mais personne ne l'a suggéré

bien souvent il disait qu'il aurait aimé rencontré des martiens et qu'il leur serrerait la main ; mais là il ne s'est pas arrêté...

peut -on s'abonner à votre revue ? comment faire ? peut on devenir membre de votre association ?

merci de vos réponses
cordialement et bonne année

nom.prénom@[mail].fr
[numéro de téléphone]

IMAGES:

Ci-dessus:Le témoin, Mr. Gilbert Camus.

Ci-dessus:Le témoin, Mr. Gilbert Camus, près de son véhicule Peugeot 404.

Points à considérer:

C'est un cas où l'OVNI est sur le sol et ni un atterrissage ni un décollage n'ont été vus; ceci pourrait à première vue suggérer quelque chose comme une tente militaire, d'un autre côté, des soldats ne monteraient probablement pas une tente au-dessus d'un fossé de drainage et une telle interprétation est en désaccord avec presque le reste de l'histoire, telle que cette importante lumière éclairant le témoin en voiture depuis son dos.

Il est regrettable qu'un cas tellement intéressant avec des mentions de plusieurs traces physiques et évidences n'a pas toute la documentation possible disponible. Par exemple, il aurait été très facile de dessiner une carte de la trace et des traces de pas, avec les mesures indiquant leurs espacements et potentiellement les mouvements et longueurs de pas des créatures alléguées. Beaucoup de tels détails sont laissés dans le vague: à quelle hauteur sur le tronc était la branche cassée? Quelle était la distance entre les arbres du côté de la route? Quelle était le chronométrage des différentes phases de la rencontre? Les fleurs jaunes avaient-elles été arrachées ou retirées du sol d'une certaine manière, où n'y avaient-elles jamais poussé pour quelque raison naturelle? Toutes ces questions pourraient avoir facilement eu des réponses, mais elles n'en ont pas.

Il est tout aussi regrettable que les marques sur les vêtements n'aient pas été soumises à un examen approfondi: le témoin a apparemment tout simplement lavé avec insistance celles sur le maillot de corps tandis que c'était une preuve forte qui aurait probablement permis de démontrer que la rencontre était aussi intéressante qu'elle le semble, ou aurait permis de démontrer que ces marques n'avaient rien à voir avec la rencontre.

Parce que de telles occasions de faire de la bonne science n'ont pas été saisies, nous sommes laissés dans le doute. Aussi tirée par les cheveux la notion d'une confusion puisse-t-elle être, aussi crédible ou peu crédible le témoin soit-il, beaucoup de questions ont été laissées sans réponses et le cas ne permet alors malheureusement pas de prononcer la moindre explication solide.

La ligne bleue est la route départementale D30, entre Trénal à l'Est et Condamine à l'Ouest. Mr. Camus a indiqué qu'il allait de Trénal à Condamine.

La petit bois est toujours visible, mais la partie en "A" était boisée à cette époque et les arbres ont été abattus depuis. L'ellipse est l'emplacement approximatif où la trace de l'OVNI a été trouvée, la ligne jaune est le fossé que cette trace traversait. Les points jaunes près de la route est l'endroit où il avait vu les êtres et où les traces de pas ont été trouvées.

Le plan des lieux réalisé par l'ufologue Jean Tyrode à l'époque.

Liste de problèmes:

Id: Sujet: Sévérité: Noté le: Soulevé par: Noté par: Description: Proposition: Statut:
1 Données Grave 1 octobre 2006 Patrick Gross Patrick Gross Rapport de gendarmerie non disponible. Attente déclassification CNES prévue pour janvier 2007. Ouvert.

Evaluation:

Visiteurs extraterrestres ou canular ou confusion.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Histoire du document:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers:
  • Lu et commenté par la fille du témoin le 31 décembre 2006.
  • Après postage du lien vers cette page à la mailing list JDUFO, un lecteur, A.S. signale l'erreur "100 ou 100 km/h", corrigée en "100 ou 110 kmh". Voir version 0.2c en historique du document.
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 6 octobre 2006 Création, [jt1], [gl1], [wb1], [rp1], [ar1].
0.2 Patrick Gross 6 octobre 2006 Première publication.
0.2b Patrick Gross 6 janvier 2007 Addition, [wd1].
0.2b Patrick Gross 6 janvier 2007 Addition, nouveau paragraphe en fin du résumé: "En fin 2006, la fille du témoin prend contact avec moi. Elle dément formellement les allégations d'alcoolisme portées contre son père et confirme l'affaire, regrettant que la Gendarmerie n'ai pas pu lui donner copie de la déposition de son père, celle-ci n'aurait été gardée que 20 ans.".
0.2c Patrick Gross 8 janvier 2007 Correction, dans le résumé, "il dit avoir roulé à 100 ou 100 km/h sur la route durcie par le gel" était erroné, changé en "il dit avoir roulé à 100 ou 110 km/h sur la route durcie par le gel".
0.2d Patrick Gross 26 février 2007 Additions, photographie de Mr. Camus et photographie de Mr. Camus et son véhicule.
2.0 Patrick Gross 17 octobre 2011 Conversion de HTML4 en XHTML Strict.

Valid XHTML 1.0 Strict



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Cette page a été mise à jour le 16 octobre 2011