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ACUFO:

ACUFO est un catalogue à visée exhaustive des cas de rencontres entre aéronefs et OVNIS, qu'elles soient «expliquées» ou «inexpliquées».

Le catalogue ACUFO donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier.

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Strasbourg, France, le 1 janvier 1945:

Numéro de cas:

ACUFO-1945-01-01-STRASBOURG-1

Résumé:

En 1992, dans son bulletin Just Cause, du «Citizens Against UFO Secrecy» (CAUS), Barry Greenwood, son rédacteur, ufologue cherchant inlassablement à obtenir les documents originellement classifiés de la Défense des USA, faisait part de ses premières trouvailles concernant le phénomène des «Foo-Fighters» rapportés par les pilotes durant la seconde guerre mondiale.

Il avait trouvé dans un rapport de mission du 415th Night Fighter Squadron des U.S. Army Air Forces opérant alors sur la vallée du Rhin, un rapport disant:

1/2 janvier 1945 - Mission 3 - 1810/2010 - Patrouille au Nord et à l'Est de la base. Avons été dirigé vers Bogey - Aucun contact.

Greenwood notait que ces rapports était souvent frustrant par leur brièveté, qui rend difficile de formuler une explication.

Certaines autres sources ultérieures listaient brièvement un cas de «Foo-Fighter» dans la nuit du 1-2 janvier 1945 en donnant comme lieu: au nord de Strasbourg.

Le bref rapport initial suggère qu'il y avait là eu un écho radar, mais que l'avion américain n'a pas pu voir ce dont il aurait pu s'agir. Il est dès lors difficile de parler ici d'une observation de «Foo-Fighter».

Données:

Données temporelles:

Date: 1 janvier 1945
Heure: Entre 18:10 et 20:10
Durée: N/A.
Date du premier rapport connu: 1945
Délai de rapport: Heures.

Données géographiques:

Pays: France
Département/état: Bas-Rhin
Commune ou lieu: Strasbourg

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: 0
Nombre de témoins connus: N/A
Nombre de témoins nommés: N/A

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: Rapport de mission militaire.
Conditions d'éclairage: Nuit.
OVNI observé: Non.
Arrivée OVNI observée: N/A.
Départ OVNI observé: N/A.
Actions OVNI: N/A.
Actions témoins: Tentative vaine d'interception guidée par radar au sol.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Sentiments des témoins: ?
Interprétations des témoins: ?

Classifications:

Senseurs: [ ] Visuel:
[ ] Radar aéronef:
[X] Radar sol directionnel: Oui.
[ ] Radar sol altitude:
[ ] Photo:
[ ] Film/vidéo:
[ ] Effets EM:
[ ] Pannes:
[ ] Dégâts:
Hynek: R
Armé / non armé: Armé, mitrailleuses et canons de 20 mm.
Fiabilité 1-3: 3
Etrangeté 1-3: 1
ACUFO: OVNI non vu, possible avion ennemi.

Sources:

[Ref. jce1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "JUST CAUSE":

Le bulletin de "Citizens Against UFO Secrecy" (CAUS) avait rapporté que le 3 septembre 1992, leur éditeur Barry Greenwood avait exploré les Archives Nationales de Suitland, Maryland, USA, pour trouver plus de documents sur les Foo-Fighters émanant du 415th Night Fighter Squadron, et en avait trouvé, essentiellement des "Rapports de Mission". Barry Greenwood rapportait:

[...]

Le personnel des archives a fourni une grande boîte en carton contenant trois pieds de dossiers du 415th NFS et des groupes de bombardiers affiliés. La période couverte s'étendait de fin septembre 1944 à avril 1945. Il était évident que je passerais au moins une journée entière à examiner ce groupe. Les archives n'étaient pas dans le meilleur état possible, un fait qui devrait inquiéter vivement ceux qui s'intéressent au contenu des anciens dossiers, non seulement sur ce sujet mais sur n'importe quel sujet. La plupart des papiers étaient des copies en «pelure d'oignon», très fragiles et jaunissantes. D'autres rapports étaient sur du papier brun grossier, très cassant, dont des écailles se détachaient sur mes mains. Il n'était plus surprenant que, bien souvent, lorsque le CAUS demandait et recevait des dossiers gouvernementaux, les copies soient difficiles, et parfois impossibles, à lire. Nous sommes dans une course contre la montre car de nombreux documents gouvernementaux s'autodétruisent littéralement sur les étagères. Avec les millions de copies dont les Archives Nationales sont responsables, il n'y a tout simplement pas assez de personnel ou de ressources pour s'occuper de tout cela.

Ce qui est également devenu clair, c'est que le personnel des Archives Nationales ne constitue pas une autorité absolue sur les documents que nous avons obtenus concernant les OVNIS. La réponse que j'ai eue à une demande d'aide pour localiser un document particulier de l'Armée de l'Air portant un numéro d'identification a été: «Bonne chance, nous ne savons pas». Non pas qu'ils étaient de mauvaise volonté, mais l'Armée de l'Air avait perdu l'inventaire de ce groupe de documents. J'ai également eu une nouvelle appréciation des délais dans la réponse aux demandes FOIA. Il m'a fallu une bonne partie de la journée pour scanner minutieusement une boîte. J'étais dans une pièce avec environ trente à quarante personnes, qui avaient toutes leur propre agenda et leurs propres piles de papier à numériser. Tenez compte des demandes par courrier et les exigences imposées au personnel doivent être formidables. J'ai entendu une plainte de l'un d'entre eux qui devait porter lui-même des centaines de cartons pour répondre aux demandes des chercheurs rien que pour cette journée.

Les rapports de mission du 415e avaient tendance à être brefs dans leurs descriptions de tout. Il y a eu des rapports faisant état d'avions détruits, de bâtiments bombardés, de flak, de véhicules détruits; etc. Puis, dispersés parmi les informations, des rapports faisaient état d'étranges lumières dans le ciel.

Il donnait ensuite les 15 cas tels trouvés, dont:

1/2 janvier 1945 - Mission 3 - 1810/2010 - Patrouille au Nord et à l'Est de la base. Avons été dirigé vers Bogey - Aucun contact.

Greenwood notait:

Une caractéristique frustrante de ces rapports est leur brièveté. Il est difficile de formuler une hypothèse sur l'origine des Foo-Fighters lorsque des informations aussi fragmentaires sont disponibles. Il est parfois difficile de dire si les rapports de «lumières» émis par les pilotes étaient en l'air ou au sol, il faut donc faire preuve de prudence lors de la lecture de rapports où cela n'est pas clair.

(Ref. nip1:) "THE NICAP WEBSITE":

1-2 jan. 1945; Nord de Strasbourg, France

Foo fighters. (Page 131 Réf. 1)

La référence 1 est décrite en fin de document comme «Strange Company (2007), Keith Chester».

[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":

Date: 1-2 jan. 1945

Lieu: Nord de Strasbourg, France

Heure:

Résumé: Foo fighters.

Source:

Informations aéronef(s):

Le Bristol Type 156 «Beaufighter», surnommé «Beau», était un avion multi-rôles britannique développé pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il a été conçu à l'origine comme une variante de chasseur lourd du bombardier torpilleur Bristol Beaufort; il s'est avéré être un chasseur de nuit efficace, qui est entré en service dans la Royal Air Force (RAF) pendant la bataille d'Angleterre.

A l'origine, l'armement se composait de quatre canons de 20 mm et de six mitrailleuses de 0,303 pouces, mais de nombreuses variantes ont été construites; par exemple, les versions avaient la capacité de transporter en plus huit projectiles de roquettes, certaines avaient un canon Vickers 'K', le Beaufighter TF.Mk X était utilisé pour les opérations antinavires.

Le Beaufighter Mk VIF était équipé du radar Mark VIII.

Ci-dessous: Beaufighter Mk VIF du 415th Night Fighter Squadron.

Beaufighter VIF 415th NFS.

Les Beaufighters ont servi dans les U.S. Army Air Forces jusqu'à la fin de la guerre, mais la plupart avaient été remplacés par les P-61 «Black Widow» à partir du 20 mars 1945; il est donc possible que l'avion ait été un P-61.

Discussion:

Carte.

De toute évidence, il n'y a pas eu «observation» en soi dans ce cas. La station radar au sol a détecté un écho sur son écran radar et a orienté un Beaufighter pour intercepter ce supposé avion ennemi. L'équipage du Beaufighter a signalé qu'ils n'ont pas pu avoir de contact.

Donc cet écho aurait pu être n'importe quoi, et la possibilité la plus «économique» est qu'il s'agissait bien d'un avion ennemi; qui s'est échappé ou a volé trop bas pour être détecté.

Evaluation:

OVNI non vu, possible avion ennemi.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 11 juillet 2024 Création, [jce1], [nip1], [tai1].
1.0 Patrick Gross 11 juillet 2024 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 11 juillet 2024.