L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, Brest, France, page 1, le 25 septembre 1954.
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Cette fois-ci, il n'en faut plus douter: les soucoupes volantes existent bel et bien. La preuve? Eh bien, la voici, et vous allez être obligés de convenir qu'elle est décisive, irréfutable et tout et tout.
Avant-hier soir, Michèle Morgan, qui fut Jeanne-d'Arc et qui est présentement l'une de nos gloires nationales, se promenait sur l'esplanade des Invalides (notons pour les historiens qu'il était exactement 19 h. 40) lorsqu'elle fut le témoin d'un spectacle vraiment extraordinaire.
Laissons-lui la parole:
"J'ai vu, sur l'esplanade, en plein ciel, deux globe lumineux, dont le plus important avait l'air d'une grosse étoile. Et je suis sûre que ce n'était pas les lumières de la tour Eiffel, ni celles d'un avion, car je l'ai vu soudain s'élever à la verticale.
"Un vieux monsieur, qui était près de moi et qui avait, lui aussi, remarqué le phénomène, s'enfuit en courant comme un jeune champion.
"En rentrant chez moi, j'ai téléphoné aussitôt à mon mari pour lui faire part de mon extraordinaire émotion. Il m'écouta avec scepticisme. Néanmoins, je suis sûre de ne pas avoir été victime d'une hallucination."
Jusqu'à présent, les témoignages recueillis sur les soucoupes volantes manquait un peu de poids.
Michèle Morgan apporte à la légion de ceux qui ont vu voler des soucoupes le renfort de sa gracieuse autorité.
Comment peut-on désormais douter qu'il y a dans le ciel d'étranges aéronefs?
Puisque la plus jolie et la plus chère de nos vedettes de cinéma vous le dit.
Impossible de rester sceptique, à moins d'être le dernier des goujats.
Bristol, 24 (U.P.). -- Déguisé en martiens: costume de vole interplanétaire et lunettes de scaphandriers, un bandit ou peut-être un mystificateur, a attaqué le payeur d'une fabrique d'engins téléguidés, comme il se doit.
Armé d'un pistolet à eau, l'homme de l'espace a été mis en fuite par les gardiens, avant d'avoir pu s'emparer de la sacoche du caissiers contenant 400.000 francs, mais non sans savoir arrosé abondamment sa victime avec son arme-jouet.