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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague de soucoupes en France en 1954:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Républicain, France, page 10, le 19 octobre 1954.

Soucoupes et cigares dans le ciel

Un vétérinaire, trois pompiers et deux employés d'Orly ajoutent leur nom à la liste de "ceux qui ont vu"

Paris. -- Un vétérinaire, deux employés à l'aéroport d'Orly et trois sapeurs-pompiers s'inscrivent à leur tour sur la longue liste des témoins de phénomènes célestes.

A la nuit tombante, alors qu'il traversait en automobile, la commune de Baillolet (Seine- Inférieure) sur la R.N. 314, M. Henri Robert, docteur-vétérinaire à Londinières, a vu quatre engins qui évoluaient les uns au-dessus des autres, à environ 300 mètres d'altitude.

M. Robert affirme que l'un deux vint zigzaguer devant son automobile, qu'il ressentit une forte commotion électrique et que le moteur de sa voiture s'arrêta. Le vétérinaire aperçut alors sur la route un étrange personnage haut de un mètre vingt environ, les phares de sa voiture s'éteignirent et quand ils se rallumèrent, un cylindre long environ trois mètres décolla du talus et prit de la hauteur à une vitesse vertigineuse.

La soucoupe n'a pas voulu atterrir à Orly

Les deux employés de l'aéroport d'Orly sont MM. Raymond Castelle et Charles Birest qui ont affirmé à leurs supérieurs avoir vu dimanche soir une soucoupe volante traverser le ciel d'Orly "d'Est en Ouest" à la vitesse d'un avion à réaction. Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est-à-dire en bordure de la piste Ouest-Est, le mystérieux engin, qui, selon les témoins, se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et en émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol. Quant aux trois sapeurs-pompiers, le capitaine Doussineau et l'adjudant Serreau, ils étaient en voiture sur une route près de Chatellerault (Haute-Vienne) lorsqu'ils ont vu s'élever dans le ciel en direction du château de Targe, un large disque lumineux. Ils s'arrêtèrent et observèrent longuement le phénomène. "Le disque, dirent-ils, est passé au-dessus de nous à quelques mètres à peine en émettant un sifflement aigu".

Une question écrite d'un député de l'Ariège

Il était inévitable et souhaitable qu'à la suite des nombreuses apparitions d'engins volants qui sillonnent le ciel de France sans interruption depuis des semaines, un député adresse une question écrite au président du Conseil.

C'est M. René Dejean, député socialiste de l'Ariège qui a pris cette initiative demandant notamment "s'il a été crée ou nom un service chargé de rassembler la documentation existant à ce sujet et d'étudier la nature et l'origine de dits engins.

"Si les renseignements actuellement recueillis et rassemblés permettent d'exclure absolument l'hypothèse d'engins pilotés ou commandés par des êtres vivants d'espèce et d'origine inconnues. "Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d'informations pour attribuer, la production de ces engins à l'industrie d'un état étranger.

"Si dans ce dernier cas les accords internationaux signés par la France ont déjà permis des consultations relatives à l'utilisation de tels engins dans un conflit éventuel".

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Cette page a été mise à jour le 25 novembre 2016.