L'article ci-dessous est paru dans le quotidien France Soir, Paris, France, page 3, le 31 octobre 1954.
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MONLUÇON, 30 octobre (A.F.P.). -- Les gendarmes d'Huriel sont venus recueillir le témoignage d'une fermière de Mesples, Mme Gentil, dans la maison de laquelle avait cherché refuge hier matin, un écolier de 14 ans qui était entré en criant:
"Venez vite soir, j'ai peur, une soucoupe me poursuit."
Mme Gentil sortit sur le pas de sa porte et ne vit tout d'abord rien. Puis, scrutant le ciel, elle aperçut, à son tour, un disque trois fois gros comme le soleil, teinté de rouge et de violet, qui tournait rapidement sur lui-même et disparut brusquement.
Jean-Pierre Coubret, demeurant à Saint-Palais (Allier) se rendait à cyclomoteur au cours complémentaire d'Huriel lorsque, vers 8 heures, il aperçut, dit-il, à la sortie du bourg de Mesples, un grand disque face au soleil, qui, soudain, se mit en mouvement, se rapprochant à grande vitesse de la terre.
Le garçonnet, intrigué, s'arrêta pour observer le phénomène. Fait particulier, la soucoupe se tenait verticalement et non pas dans une position horizontale. Elle se présentait sous la forme d'un gros disque de couleur argentée, auréolé tantôt de rouge, tantôt du violet et laissant dans son sillage une traînée lumineuse.
L'écolier eut la nette impression que l'engin piquait sur lui. Terrorisé, il enfourcha son cyclomoteur et fit demi-tour, se dirigeant sur Mesples, où il entra dans la première ferme rencontrée.
