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Interception alléguée d'un OVNI à l'usine nucléaire de Hanford, juillet 1945:

Le cas a été documenté par des ufologues du site Internet du NICAP [nic] à partir d'un livre à compte d'auteur de 1996, qui n'est apparemment plus disponible, par Byron D. Varner. Cet auteur était un cadet de l'aviation pendant la deuxième guerre mondiale et avait servi comme officier des relations publiques de l'US Navy pendant les treize dernières années de sa carrière chez eux. Il a autorisé le site Internet du NICAP à citer la partie de son livre [var] au sujet d'un événement OVNI à l'usine nucléaire de Hanford en juillet 1945.

Varner avait rencontré Rolan D. Powell, qui a pris sa retraite en tant que Lieutenant Commandant de l'US Navy après avoir servi lors de la deuxième guerre mondiale à bord du second porte-avions U.S.S. Yorktown, ainsi qu'en Corée et au Vietnam. Au moment de l'observation de Hanford, il avait 19 ans.

Rolan Powell était alors à la Base Aéronavale de Pasco, état de Washington, où, profitant de son expertise acquise au combat, il donnait des cours pratiques aux nouveaux pilotes fraîchement qualifiés, concernant les tactiques avancées de combat. La base a également eu comme mission d'arrêter toute attaque des Japonais sur l'usine atomique de Hanford 60 miles de là. Bien qu'ils n'aient pas su que c'était la première véritable usine nucléaire dans le monde, un service de production de plutonium qui est devenu opérationnel en septembre pour fournir le matériel pour les bombes atomiques, une partie essentielle de l'extrêmement secret projet Manhattan qui a au comme résultat la réalisation de la bombe atomique, leurs avions étaient armés et prêts en cas d'attaque, aussi improbable que cela soit devenu dans les derniers mois de la deuxième guerre mondiale.

Rolan Powell

Varner indique qu'un jour de juillet 1945, son unité a été placée en alerte, vers midi, et les pilotes ont été informé que le radar de surveillance du territoire avait détecté un objet rapide qui était maintenant immobile directement au-dessus de l'usine de Hanford. Ils ont reçu l'ordre de l'intercepter.

Les pilotes ont dû décoller immédiatement, et arrivé à l'emplacement et en atteignant une altitude extrême de 37,000 pieds, à la limite du plafond opérationnel normal de leurs avions de chasse F6F (photo ci-dessous), les pilotes ont tous repéré l'objet à peu près en même temps et se sont dirigés droits vers sa position.

Gruman F6F "Hellcat".

Les pilotes ne pouvaient pas identifier ce que c'était, mais ils pouvaient voir qu'il était en forme de soucoupe, brillant, extrêmement rapide, et très haut. Ils ne pouvaient pas comprendre ce que c'était en dépit de leur communications radios, et ils n'arrivaient pas à l'atteindre.

Le contrôle au sol leur a demandé d'aller encore plus haut, ce qui était un risque pour les moteurs de ces avions de chasse, et a insisté sur le fait que cela n'avait pas d'importance si si les moteurs étaient sacrifiés. Quand Powell a est demandé ce que les pilotes étaient supposer faire quand leurs moteurs seraient grillés, l'opérateur de la tour de contrôle de la base lui a dit qu'ils "n'avaient qu'à rentrer en planant vers l'aéroport et espérer qu'ils s'en sortent."

Les pilotes n'ont jamais atteint l'objet qui se tenait immobile au-dessus de Hanford et ils ont du en effet atterrir quand la réserve de carburant est devenue critique et que les moteurs ont commencé à tomber en panne l'un après l'autre à cause de l'altitude peu raisonnable qu'ils avaient atteinte.

Varner a indiqué qu'en dépit d'un certain nombre de témoins, le journal local n'a pas mentionné l'incident, et indique que Rolan Powell "peut seulement conjecturer que le gouvernement est intervenu et a fait taire toute l'affaire, selon les mesures de sécurité de guerre."

Walt M. Andrus du MUFON a également participé à la recherche en localisant le témoin principal et en l'interviewant [muf].

Powell a indiqué à Andrus qu'il ne sait pas où les cinq autres pilotes vivent maintenant et qu'il ne s'en rappelle pas leurs noms complets, mais qu'ils étaient des pilotes d'un escadron de 12 avions, les vétérans survivants d'un ancien escadron de 45 avions appelé Air Group III à bord du deuxième porte-avions U.S.S. Yorktown. Rolan Powell n'avait plus ses journaux de mission et a estimé que l'événement a eu lieu six semaines avant la reddition des Japonais le 2 septembre 1945, ce qui place l'événement au milieu de juillet 1945.

Powell a indiqué à Andrus que six F6F ont établi le contact visuel avec l'objet, décrit comme de la taille de trois porte-avions côte à côte, de forme ovale, très profilé comme un oeuf étiré et de couleurs rosâtres. Powell a signalé qu'une certaine sorte de vapeur était émise autour des bords extérieurs depuis des hublots ou des passages. Il a spéculé que cette vapeur était déchargée pour former un nuage pour le masquer. L'objet à été observé à midi dans un ciel dégagé à une altitude estimée de 65.000 pieds.

Les F6F sont montés jusqu'à 42.000 pieds, bien au-dessus de leur plafond évalué à 37.000 pieds, mais ils ne pouvaient pas atteindre le grand objet, qui a plané au-dessus du réacteur nucléaire de Hanford pendant 20 minutes encore, avant de monter droit vers le haut pendant que les six Hellcats renonçaient à l'interception.

L'usine nucléaire de Hanford a été construite dès 1943 à un coût de 5.100.000$ et elle a commencé la séparation du plutonium le 20 janvier 1945. La masse critique dans la 2ème pile a été atteinte en décembre 1944, et la masse critique dans la 3ème pile en 1945. Il est intéressant de noter qu'un ballon Fugo venu du Japon a causé une panne de l'alimentation en courant des piles de Hanford le 1er février 1945. La 2ème pile nucléaire à Hanford a été celle qui a produit le plutonium pour la bombe de Nagasaki, la seconde lâchée sur le Japon, le 9 août 1945.

Ballons Fugo:

Pendant la guerre, les Japonais avaient lancé quelques 9000 ballons "Fugo" (photo à droite) depuis l'île de Honshu vers le continent nord-américain pour tenter de créer des incendies de forêt qui détruiraient des propriétés et détourneraient de la main d'oeuvre de l'effort de guerre. Environ 1000 d'entre eux ont atteint l'Amérique du Nord en ne causant que des dégâts anecdotiques.

Le gouvernement des USA a voulu éviter une panique et n'a pas voulu que les Japonais sache que leurs bombes avaient réellement atteint les Etats-Unis, ainsi les journaux et les stations de radio ont été invités à ne diffuser aucune information sur les ballons. Les médias s'y sont conformés, mais en raison du cette dissimulation, le public était ignorant du danger et cinq personnes ont été tuées quand ils ont trouvé un ballon au sol le 5 mai 1945: tandis que des enfants essayaient de déplacer la bombe, elle a explosé. La censure a alors été levée et les Américains ont été avertis du danger.

Apparemment, l'un d'eux avait touché une ligne à haute tension à Hanford, probablement après avoir été détruit par les avions de chasse de l'US Navy, et la production à l'usine a été ralentie pendant trois jours, ce qui a causé un léger retard pour le projet [han] Manhattan:

"Une des menaces extérieures était le lancement des ballons-bombes japonais. Après une incursion des Etats-Unis sur Tokyo après que les japonais aient bombardé Pearl Harbour, ils avaient produit environ neuf mille bombes portées par des ballons en papier de riz. Les vents vers l'est les ont portées sur le continent nord-américain, y compris certains dans la région de Hanford. Un des ballons s'est pris dans une ligne à haute tension qui allait de Bonneville et les barrages de Grand Coulee ce qui a causé une panne de courant au site de Hanford. Bien que la panne de courant ait duré moins d'une minute, il a fallu trois jours pour reconstituer la pleine puissance des réacteurs nucléaires (Jones 1985, Sanger 1995). Pour plus d'information, voir aussi McDowell (1993) et le Tri-City Herald (1995)."

"Les ballons-bombes japonais étaient un vrai souci. Tout le monde à l'usine regardait tout le temps en l'air en raison de la chance statistique que l'un d'eux tombe. Je me rappelle en avoir vu passer 40 en même temps à un moment. La Navy à Pasco les a régulièrement chassés mais ils n'avaient pas beaucoup de succès. Matthias et moi sommes allés les tarabuster pour obtenir une meilleure protection. Ils ne sont jamais parvenus à en abattre un, bien qu'un certain nombre soit descendu sur les terrains du projet, mais loin des bâtiments. Les bombes n'ont jamais explosé, mais les ballons se baladaient aux alentours et les militaires faisaient un beau spectacle en essayant de les coincer sans se faire sauter eux-mêmes." - Walter O. Simon a cité dans Sanger 1995, p. 155"

Après avril 1945, parce que les bombardements américains avaient détruit toute la production d'hydrogène des Japonais, plus aucun ballon Fugo n'a été lancé, donc si la date "six semaines avant la capitulation des japonais" est correcte, il n'y a aucune chance que cet OVNI ait été un ballon de Fugo. Cependant, la possibilité que Rolan D. Powell ne se soit pas rappelé la date correcte reste à réfuter. (Les ballons Skyhook ne sont apparus qu'après la guerre).

La possibilité demeure donc que Powell a été envoyé pour intercepter un ballon Fugo, sans être au courant de ce qu'il était censé être, qui était trop haut pour être détruit, et que plus tard seulement, quand les OVNIS sont devenu un phénomène connu, il s'est rappelé l'incident qu'il a alors réinterprété comme incident OVNI. Ce n'est cependant pas une possibilité bien ferme, et elle ne correspond pas bien du tout à la taille et aux manoeuvres de l'OVNI tels que rapportés par Powell.

Ballon "Fugo".

Références:

Voir aussi Rencontre radar-visuelle avion-OVNI à Hanford, 10 décembre 1952.

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Cette page a été mise à jour le 3 juin 2006.