France 1954 -> Accueil 

This page in EnglishClick!

La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

< Précédent  Tous  Suivant >

9 octobre 1954, Cuisy, Seine-et-Marne:

Référence pour ce cas: 9-oct-54-Cuisy.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Aimé Michel rapportait dans son livre de 1958 sur la vague française de 1954 l'expérience deux témoins, des mécaniciens de métier, MM. André Bartoli, de Paris, et Jean-Jacques Lalevée, de Cuisy en Seine-et-Marne.

Il indique que le samedi 9 octobre 1954, Mr. Bartoli a pris sa voiture et est parti pour Cuisy visiter son ami M. Lalevée. A 21:20, alors qu'il manoeuvrait pour reprendre la direction de Paris en reculant à grande vitesse, le moteur accéléré à fond, il vit à travers la vitre le ciel largement éclairé par une forte lueur jaune orange, qui venait de la direction de Saint-Soupplets. En même temps, le moteur a calé et freiné la voiture qui, son élan étant stoppé, s'est arrêté sur place.

Aimé Michel indique que M. Bartoli lui a rapporté:

"Sur le moment, je ne pensai pas à la voiture: intrigué par la lumière, j'ouvris en hâte la portière et sortis pour voir de quoi il s'agissait. J'eus tout juste le temps de voir le phénomène disparaître dans la direction de Paris, vers le sud-ouest."

"C'était une espèce de cigare jaune orange, d'une largeur égale à la moitié du diamètre de la lune environ. M. Lalevée, qui se trouvait à une dizaine de mètres derrière la voiture, appuyé à sa bicyclette, avait pu le distinguer très nettement alors qu'il passait au-dessus de nous, venant de la direction de Saint-Soupplets. Nous en discutâmes quelques minutes, nous demandant ce que c'était. Peut-être un très gros bolide volant bas? Quoi qu'il en soit, il avait disparu."

"Je revins donc près de ma voiture, et c'est alors que je constatai que les phares étaient éteints: tout occupés par le passage du phénomène, nous n'y avions pas pris garde. Intrigué, je me penchai vers le tableau de bord: le contact n'était pas coupé. Et la manette du changement de vitesse était encore sur la marche arrière, le moteur se trouvant par conséquent embrayé."

Aimé Michel a tenté de proposer une explication à M. Bartoli lors de leur discussion. Il demande si sous le coup de la surprise, M. Bartoli n'aurait pas lâché les pédales sans s'en rendre compte, faisant caler le moteur, puis serait sorti de la voiture sans penser qu'il n'a ni débrayé ni coupé le contact.

Mr. Bartoli lui répond:

"Monsieur, je pourrais vous répondre que je suis mécanicien professionnel, qu'il y a dans ce que vous me dites deux ou trois choses qu'un mécanicien professionnel ne fera jamais, et que je n'ai pas l'habitude de lâcher les pédales pour une lueur dans le ciel, même inhabituelle. Mais tout cela, ce sont des arguments psychologiques que vous n'êtes pas forcé de croire. Je vous poserai donc une question: comment votre théorie explique-t-elle que, le contact étant mis, les phares fussent éteints?"

Michel suggère alors qu'il les a peut-être éteints machinalement en sortant pour mieux voir la lueur.

Mr. Bartoli lui répond:

"C'est ce que j'ai d'abord cru : mais en voulant actionner le "commodo", j'ai constaté qu'il était bel et bien sur la position "phares". Il était sur cette position, le contact mis, et les phares éteints. Voilà ce que nous avons vu tous deux, et que deux mécaniciens n'ont jamais vu de leur vie sur une voiture en état de marche."

Michel lui demande ce qu'il a fait alors.

"J'ai débrayé, j'ai actionné le démarreur, le moteur s'est remis en marche et les phares ont redonné leur lumière normalement. Je serais très curieux que vous m'expliquiez tout cela."

Le dialogue se termine ainsi:

"- Si vous racontiez votre histoire aux journaux, ils diraient qu'une soucoupe Volante a survolé votre voiture et arrêté votre moteur au passage."

"- Pour croire aux soucoupes Volantes, j'attends d'en avoir vu une."

"- Et, selon vous, ce que vous avez vu, qu'est-ce que c'était?"

"- Je n'en sais rien."

Michel indique que la trajectoire assignée par les témoins à l'objet impliquait que celui-ci aurait traversé peu après la route nationale 2, une des plus fréquentées de France, et que l'incident s'étant déroulé un samedi soir à une heure où des milliers de Parisiens partent en weekend. De plus la trajectoire indiquée se poursuivait au-dessus de Paris où roulent sans cesse des dizaines de milliers de voitures. Il se demande donc s'il était imaginable que seule la voiture de M. Bartoli eût été stoppée.

Il se demande également si le vol d'un objet si lumineux pouvait passer inaperçu, et indique alors que dans les mois suivant cette observation, quatre témoignages lui étaient encore parvenus qui, pouvaient répondre en partie à ces questions.

Il indique que l'objet avait bien traversé la nationale 2, stoppant plusieurs voitures et occasionnant un magnifique embouteillage, que cet objet, ou un autre, similaire, avait été aperçu par des témoins roulant en auto au sud d'Orly, mais sans occasionner d'incident, qu'un automobiliste l'avait observé plus à l'ouest, sur la route de Chartres, où il avait semblé aller plus lentement et où aucune voiture a été stoppée.

En 1979, dans leur livre "La Grande Peur Martienne", les ufologues "sceptiques" Gérard Barthel et Jacques Brucker donnent leur version du texte d'Aimé Michel, expurgée de toutes les questions d'Aimé Michel visant à vérifier que l'arrêt des phares et du moteur ne seraient pas banals.

Concernant les phares, ces deux auteurs disent de façon sybilline que "leur fonctionnement était inutile dans ce sens", et que "Mr. Bartoli ne se souvient pas s'ils étaient allumés ou éteints avant l'incident."

Concernant l'arrêt du moteur, ils disent que Mr. Bartoli "se souvient parfaitement" de l'observation, mais ne peut pas attribuer l'arrêt de son véhicule à une incidence directe avec ce qu'il a observé, parce qu'il avait été surpris par le phénomène et roulait en outre en marche arrière et qu'il attribue lui-même le fait d'avoir calé à une fausse manoeuvre de sa part.

Rapports:

[Ref. aml1:] AIME MICHEL:

Aimé Michel rapporte dans son livre l'expérience deux témoins, des mécaniciens de métier, MM. André Bartoli, de Paris, et Jean-Jacques Lalevée, de Cuisy en Seine-et-Marne.

Il indique que le samedi 9 octobre 1954, Mr. Bartoli a pris sa voiture et est parti pour Cuisy visiter son ami M. Lalevée. A 21:20, alors qu'il manoeuvrait pour reprendre la direction de Paris en reculant à grande vitesse, le moteur accéléré à fond, il vit à travers la vitre le ciel largement éclairé par une forte lueur jaune orange, qui venait de la direction de Saint-Soupplets. En même temps, le moteur a calé et freiné la voiture qui, son élan étant stoppé, s'est arrêté sur place.

Aimé Michel indique que M. Bartoli lui a rapporté:

"Sur le moment, je ne pensai pas à la voiture: intrigué par la lumière, j'ouvris en hâte la portière et sortis pour voir de quoi il s'agissait. J'eus tout juste le temps de voir le phénomène disparaître dans la direction de Paris, vers le sud-ouest."

"C'était une espèce de cigare jaune orange, d'une largeur égale à la moitié du diamètre de la lune environ. M. Lalevée, qui se trouvait à une dizaine de mètres derrière la voiture, appuyé à sa bicyclette, avait pu le distinguer très nettement alors qu'il passait au-dessus de nous, venant de la direction de Saint-Soupplets. Nous en discutâmes quelques minutes, nous demandant ce que c'était. Peut-être un très gros bolide volant bas? Quoi qu'il en soit, il avait disparu."

"Je revins donc près de ma voiture, et c'est alors que je constatai que les phares étaient éteints: tout occupés par le passage du phénomène, nous n'y avions pas pris garde. Intrigué, je me penchai vers le tableau de bord: le contact n'était pas coupé. Et la manette du changement de vitesse était encore sur la marche arrière, le moteur se trouvant par conséquent embrayé."

Aimé Michel a tenté de proposer une explication à M. Bartoli lors de leur discussion. Il demande si sous le coup de la surprise, M. Bartoli n'aurait pas lâché les pédales sans s'en rendre compte, faisant caler le moteur, puis serait sorti de la voiture sans penser qu'il n'a ni débrayé ni coupé le contact.

Mr. Bartoli lui répond:

"Monsieur, je pourrais vous répondre que je suis mécanicien professionnel, qu'il y a dans ce que vous me dites deux ou trois choses qu'un mécanicien professionnel ne fera jamais, et que je n'ai pas l'habitude de lâcher les pédales pour une lueur dans le ciel, même inhabituelle. Mais tout cela, ce sont des arguments psychologiques que vous n'êtes pas forcé de croire. Je vous poserai donc une question: comment votre théorie explique-t-elle que, le contact étant mis, les phares fussent éteints?"

Michel suggère alors qu'il les a peut-être éteints machinalement en sortant pour mieux voir la lueur.

Mr. Bartoli lui répond:

"C'est ce que j'ai d'abord cru : mais en voulant actionner le "commodo", j'ai constaté qu'il était bel et bien sur la position "phares". Il était sur cette position, le contact mis, et les phares éteints. Voilà ce que nous avons vu tous deux, et que deux mécaniciens n'ont jamais vu de leur vie sur une voiture en état de marche."

Michel lui demande ce qu'il a fait alors.

"J'ai débrayé, j'ai actionné le démarreur, le moteur s'est remis en marche et les phares ont redonné leur lumière normalement. Je serais très curieux que vous m'expliquiez tout cela."

Le dialogue se termine ainsi:

"- Si vous racontiez votre histoire aux journaux, ils diraient qu'une soucoupe Volante a survolé votre voiture et arrêté votre moteur au passage."

"- Pour croire aux soucoupes Volantes, j'attends d'en avoir vu une."

"- Et, selon vous, ce que vous avez vu, qu'est-ce que c'était?"

"- Je n'en sais rien."

Michel indique que la trajectoire assignée par les témoins à l'objet impliquait que celui-ci aurait traversé peu après la route nationale 2, une des plus fréquentées de France, et que l'incident s'étant déroulé un samedi soir à une heure où des milliers de Parisiens partent en weekend. De plus la trajectoire indiquée se poursuivait au-dessus de Paris où roulent sans cesse des dizaines de milliers de voitures. Il se demande donc s'il était imaginable que seule la voiture de M. Bartoli eût été stoppée.

Il se demande également si le vol d'un objet si lumineux pouvait passer inaperçu, et indique alors que dans les mois suivant cette observation, quatre témoignages lui étaient encore parvenus qui, pouvaient répondre en partie à ces questions.

Il indique que l'objet avait bien traversé la nationale 2, stoppant plusieurs voitures et occasionnant un magnifique embouteillage, que cet objet, ou un autre, similaire, avait été aperçu par des témoins roulant en auto au sud d'Orly, mais sans occasionner d'incident, qu'un automobiliste l'avait observé plus à l'ouest, sur la route de Chartres, où il avait semblé aller plus lentement et où aucune voiture a été stoppée.

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

Scan.

9 octobre [1954]

[... autres cas...]

21 h 20: Cuisy (10 km NO Meaux--S.et Marne):(cigare/arrêts moteurs /ge

[... autres cas...]

[Ref. mcs1:] MICHEL CARROUGES:

Michel Carrouges note le cas dans son chapitre sur les effets physiques causés par les soucoupes volantes.

Il renvoie au livre d'Aimé Michel pour les détails.

[Ref. rhl1:] NICAP:

Le livre du NICAP en 1964 liste que le 9 octobre 1954 à Cuisy, Seine-Et-Marne, France, le moteur et les phares d'une voiture sont tombés en panne pendant qu'un OVNI en forme de cigare passait au-dessus.

[Ref. ask1:] A. SCHOPICK:

Scan.

Deux jours plus tard, le samedi 9 octobre, un autre incident E-M s'est produit. M. André Bartoli de Pari [sic] avait rendu visite à son ami, M. Jean Jacques Lalevée de Cuisy, Seine-et-Marne. A 9h20 du soir, alors que M. Bartoli faisait demi-tour avec sa voiture pour rentrer à Paris, il vit à travers son pare-brise que le ciel s'éclairait d'une lueur jaune-orange. A ce moment le moteur de la voiture tomba en panne.

2 Ibid, p. 143

Note: Ibid se réfère au livre d'Aimé Michel de 1958, version anglaise.

[Ref. ufa1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "UFOLOGIA":

Scan.

09 octobre 1954 SEINE-ET-MARNE:

La voiture de deux mécaniciens est survolée par un engin jaune en forme de cigare: moteur arrêté, phares éteints.

(réf . Aimé MICHEL - "MOC")

[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:

Les deux auteurs produisent le texte suivant comme provenant du livre d'Aimé Michel "A propos des soucoupes volantes", titre original de "Mystérieux objets célestes", concernant un incident qui s'est déroulé à Cuisy en Seine-et-Marne le 9 octobre 1954 vers 21:30:

"M. Bartoli prit sa voiture et s'en alla à Cuisy visiter son ami M. Lalevée. Il manoeuvrait pour reprendre la direction de Paris à 21 h 20 et reculait à grande vitesse le moteur accéléré à fond, lorsqu'il vit à travers la vitre le ciel largement éclairé par une forte lueur jaune orange. En même temps le moteur cala et freina la voiture, qui son élan stoppé, s'arrêta sur place."

"Sur le moment, raconte M. Bartoli, je ne pensai pas à la voiture, intrigué par la lumière, j'ouvris en hâte la portière et sortis pour voir de quoi il s'agissait. J'eus juste le temps de voir le phénomène disparaître dans la direction de Paris, vers le sud-ouest, c'était une espèce de cigare jaune orange, d'une largeur égale à la moitié du diamètre de la lune environ."

"M. Lalevée, qui se trouvait à une dizaine de mètres derrière la voiture appuyé sur sa bicyclette avait pu le distinguer très nettement alors qu'il passait au-dessus de nous. Nous en discutâmes quelques minutes. Je revins près de ma voiture et constatait que les phares étaient éteints (le contact n'était pas coupé)."

Les deux auteurs disent que la description de l'observation, "outre le terme cigare, et quelques réserves sur la dimension, est à peu près fidèle à la réalité". Ils disent que Mr. Bartoli se souvient parfaitement de l'observation, mais ne peut pas attribuer l'arrêt de son véhicule à une incidence directe avec ce qu'il a observé, parce qu'il avait été surpris par le phénomène et roulait en outre en marche arrière. Il attribue lui-même le fait d'avoir calé à une fausse manoeuvre de sa part.

Les deux auteurs disent qu'en ce qui concerne les phares, "leur fonctionnement était inutile dans ce sens" et que Mr. Bartoli ne se souvient pas s'ils étaient allumés ou éteints avant l'incident.

[Ref. mrr1:] MARK RODEGHIER:

Scan.

9 oct. 1954

2120

FRANCE, Cuisy, Seine-et-Marne: Alors qu'André Bartoli faisait demi-tour avec sa voiture en quittant la maison de son ami, il a vu une lueur jaune orangé dans le ciel. Le moteur de sa voiture est tombé en panne à ce moment-là. Il a sauté pour voir un OVNI en forme de cigare, la moitié du diamètre de la lune, voyageant en ligne droite vers le sud-ouest. Son ami a également vu l'objet, qui était également de couleur jaune orangé. M. Bartoli a alors constaté que ses phares s'étaient éteints. Curieusement, l'aiguille du compteur de vitesse indiquait la position qu'elle occupait lorsque l'OVNI a été vu, n'étant pas à zéro. (Michel)

[Ref. lgs1] LOREN GROSS:

9 octobre. Cuisy, France. (7:20 p.m.)

Voitures arrêtées.

Un compte rendu fascinant est venu de Cuisy, France, le soir du 9ème concernant la panne moteur inexpliquée et OVNI. Dans ce cas, les victimes de l'expérience ennuyeuse ont été deux mécaniciens d'automobile, M. André Bartoli et M. Jean-Jacques Lalevee.

Il semble que M. Bartoli quittait la maison de M. Lelevee dans sa voiture et remontait en arrière quand, par la fenêtre arrière, il vit dans le crépuscule un cigare volant jaune-orange. Depuis que son moteur a soudainement arrêté en même temps, M. Bartoli a ouvert la porte de la voiture et a sauté dehors pour obtenir un meilleur regard à l'objet drôle passant au-dessus. La chose s'éteignit rapidement en direction de Paris vers le sud-ouest.

M. Lalevee, qui était debout près de voir son ami, avait également repéré l'OVNI. Les deux hommes ont échangé des opinions sur le phénomène, spéculant qu'ils ont simplement vu un météore traverser les cieux à une altitude très basse.

Avec le ciel, M. Bartoli retourna dans sa voiture et remarqua, à son grand étonnement, que les phares étaient éteints et que le moteur était en marche mais ne coulait pas.

Aime Michel enquête.

L'enquêteur OVNI Aime Michel a entendu parler de l'incident et a payé une visite aux hommes. Michel a suggéré à M. Bartoli que le choc de voir l'OVNI l'a fait arracher le pied de l'accélérateur paralysant le moteur, mais le mécanicien auto professionnel a nié qu'il ferait une telle chose pour une lumière simple dans le ciel, outre l'allumage de la voiture Était allumé et les phares allumés, indiquant quelque chose de très étrange avait eu lieu.

Quoi qu'il en soit, ils n'avaient pas fait de mal. M. Bartoli a dit qu'il a redémarré le moteur de la voiture sans difficulté et les phares allaient normalement.

Les deux mécaniciens voulaient que Michel donne son jugement sur le cas, mais le chercheur français OVNI a répondu: "Si vous signalez cela aux journaux,

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

4036: 1954/10/09 21:20 1 2:41:00 E 49:04:00 N 3333 WEU FRN S&M 8:9

CUISY=DAMMARTIN-en-GOELE,FR:LUEUR ORG:VOITURE ENG.+LUMIERES EME:CGR:MECANICIEN:VOIR REF.

RefN° 79 RODEGHIER,Mark:OVNI RPTS/VEHICLE INTF Page No. 2 : ROUTE+RAILS

[Ref. mcn1:] MARK CASHMAN:

FRANCE, Cuisy, Seine-et-Marne

10/9/1954 21:20

Tandis qu'Andre Bartoli tournait sa voiture en quittant la maison de son ami, il a vu une lueur orange-jaune dans le ciel. Le moteur de sa voiture le moteur est tombé en panne à ce moment. Il a sauté dehors pour voir un OVNI en forme de cigare, de la moitié du diamètre de la lune, voyageant en ligne droite au sud-ouest. Son ami a également vu l'objet, qui a été également coloré en jaune-orange. M. Bartoli a alors constaté que ses phares s'étaient éteints. Curieusement, l'aiguille du tachymètre se dirigeait toujours à la position qu'elle a occupé quand l'OVNI a été vu, et non pas à zéro.

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique dans sa base de données que dans la Seine et Marne à Cuisy le 9 octobre 1954 à 21:20 heures, "Un témoins [sic] a prit [sic] sa voiture et est parti pour Cuisy visiter un ami. A 21:20, alors qu'il manoeuvrait pour reprendre la direction de Paris en reculant à grande vitesse, le moteur accéléré à fond, il vit à travers la vitre le ciel largement éclairé par une forte lueur jaune orange, qui venait de la direction de Saint-Soupplets. En même temps, le moteur a calé et freiné la voiture qui, son élan étant stoppé, s'est arrêté sur place. Ce dernier raconte ainsi son expèrience :"

"'Sur le moment, je ne pensai pas à la voiture, intrigué par la lumière, j'ouvris en hâte la portière et sortis pour voir de quoi il s'agissait. J'eus tout juste le temps de voir le phénomène disparaître dans la direction de Paris, vers le sud-ouest. C'était une espèce de cigare jaune orange, d'une largeur égale à la moitié du diamètre de la lune environ.'"

L'ami, qui se trouvait à une dizaine de mètres derrière la voiture, appuyé à sa bicyclette, avait pu le distinguer très nettement alors qu'il passait au-dessus d'eux."

" 'Nous en discutâmes quelques minutes, nous demandant ce que c'était. Peut-être un très gros bolide volant bas ? Quoi qu'il en soit, il avait disparu. Je revins donc près de ma voiture, et c'est alors que je constatai que les phares étaient éteints. Tout occupés par le passage du phénomène, nous n'y avions pas pris garde. Intrigué, je me penchai vers le tableau de bord, le contact n'était pas coupé et la manette du changement de vitesse était encore sur la marche arrière, le moteur se trouvant par conséquent embrayé. J'ai débrayé, j'ai actionné le démarreur, le moteur s'est remis en marche et les phares ont redonné leur lumière normalement.'"

"D'autres témoignages indiquent que l'objet a traversé la nationale 2, stoppant plusieurs voitures et occasionnant un magnifique embouteillage, que cet objet, ou un autre, similaire, avait été aperçu par des témoins roulant en auto au sud d'Orly, mais sans occasionner d'incident, qu'un automobiliste l'avait observé plus à l'ouest, sur la route de Chartres, où il avait semblé aller plus lentement et où aucune voiture n'a été stoppée."

La source est indiquée comme "M.O.C. par Michel Aimé ** Arthaud 1958".

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 9 octobre 1954 à 21:20 à Cuisy, France, "Interférence d'allumage: le moteur et les lumières de voiture sont morts quand un cigare jaune-orange est passé au-dessus." "On a observé un objet. Des effets électromagnétiques ont été notés. Un objet en forme de cigare orange, plus grand qu'une étoile, a été observé par deux témoins masculins sur une route (Bartoli; Fabre)."

Les sources sont indiquées comme Michel, Aime, Flying Saucers and the Straight-Line Mystery, S. G. Phillips, New York, 1958; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, Londres, 1966; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Carrouges, Michel, Les Apparitions de Martiens, Fayard, Paris, 1963; Hall, Richard H., The UFO Evidence, NICAP, Washington, 1964; Rodeghier, Mark, UFO Reports Involving Vehicle Interference, CUFOS, Chicago, 1981; Falla, Geoffrey, Vehicle Interference Project, BUFORA, Londres, 1979; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002.

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas 5 fois:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541009 09.10.1954 Chartres France
19541009 09.10.1954 Cuisy France 21.20 RR II
19541009 09.10.1954 Cuisy France 21.20 RR II
19541009 09.10.1954 Cuisy France 21.20 RR II
19541009 09.10.1954 Cuisy France RR II

Explications:

Carte.

Soit Aimé Michel a menti, soit Barthel et Brucker ont menti, soit encore Mr. Bartoli a réellement été interrogé par ses derniers mais ne se souvenait pas bien à ce moment des détails concernant le moteur et les phares. Il paraît également logique que même si Mr. Bartoli avait dit ne pas se souvenir si ses phares étaient allumés, il y a peu de chance qu'en octobre à 21:20 il ait effectué une marche arrière avec les phares éteints. Et on constate que la version Barthel et Brucker "ne pas se souvenir" des phares éteints semble être une distortion de ce que Mr. Bartoli ait dit avoir constaté que les phares étaient éteints qu'après le passage du phénomène.

Ce qui me semble évident est que ni Michel, ni Barthel et Brucker, n'avaient compris qu'une enquête ufologique nécessite la publication d'un rapport précis et circonstancié, avec par exemple la date à laquelle elle a été effectuée.

Par ailleurs, il devrait être évident que l'OVNI en question a pu avoir été un météore, ce que Mr. Bartoli envisage d'ailleurs. Ce n'est cependant pas une certitude, mais les autres observations mentionnées par Michel semblent le corroborer.

Il me reste à vérifier une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps: les ondes électromagnétiques émises par un météore traversant l'air qu'il ionise ne pourraient-elles pas perturber le fonctionnement d'une voiture?

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Saint-Soupplets, Cuisy, Seine-et-Marne, voiture, panne, arrêt, phares, courant, lumineux, cigare, orange, jaune, route, André Bartoli, Jean-Jacques Lalevée, mécaniciens

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 26 août 2004 Première publication.
1.0 Patrick Gross 8 mars 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [rhl1], [lcn1], [uda1].
1.1 Patrick Gross 20 février 2017 Addition [ubk1].
1.2 Patrick Gross 20 décembre 2019 Addition [lhh1], Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchée."
1.3 Patrick Gross 15 août 2021 Addition [ufa1].
1.4 Patrick Gross 15 août 2021 Additions [ask1], [ufa1], [mrr1], [lgs1].
1.5 Patrick Gross 2 mai 2021 Addition [gqy1].

Valid XHTML 1.0 Strict



 eMail  |  Début  |  Retour  |  Avance  |  Plan  |  Liste |  Accueil
Cette page a été mise à jour le 2 mai 2022.