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La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

4 janvier 1954, Marignane, Bouches-du-Rhône:

Référence pour ce cas: 4-jan-54-Marignane.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Rapports:

[Ref. lpl1:] JOURNAL "LE PROVENCAL":

Scan.

Une soucoupe volante lumineuse s'est-elle posée à Marignane?

Un appareil étrange a été aperçu sur la piste où des débris métalliques ont été retrouvés

(De notre envoyé spécial Constant VAUTRAVERS)

Balayée par un mistral glacial sous un ciel étonnamment pur, la piste d'envol de l'aéroport de Marignane est bien le dernier endroit où l'on pourrait être le jouet d'une hallucination. Il y fait suffisamment froid pour qu'on y reste éveillé, même durant les nuits de garde.

Et pourtant...

Pourtant, un certain nombre de membres du personnel de l'aéroport se demandent s'ils n'ont pas rêvé. Une soucoupe volante s'est-elle posée un moment sur la piste? Personne, bien sûr, ne peut donner de réponse certaine à cette question que nous avons maintes fois posée au cours de notre enquête.

Au surplus, chacun garde une prudente réserve. Et nous avons même du jouer à cache-cache pour parvenir à compléter notre information.

Que s'est-il passé?

Lire la suite en Dernière Heure sous le titre SOUCOUPES VOLANTES

Scan.

Soucoupes volantes

Le pompier de service

Lundi soir vers 21 heures, par conséquent en pleine nuit, une nuit sans lune puisque la nouvelle lune commençait le lendemain, le pompier Chesneau était de garde au grand hangar Boussiron.

Dans l'espèce de quadrilatère que forment l'aéroport et ses pistes, et le bord de l'étang de Berre, le hangar Boussiron occupe l'angle le plus éloigné vers l'Ouest; ses portes géantes regardent "en travers" la piste principale.

Le pompier était debout à l'entrée, d'autant plus attentif que le Boussiron abrite un appareil nouveau de transport, le prototype Hurel-Dubois à ailes à très grand allongement. D'où il était, adossé aux parois de béton, le pompier bien abrité du mistral qui soufflait regardait les clartés multicolores de la piste.

Un engin rond et lumineux

Soudain, il aperçut, venant du Sud "un engin arrondi et lumineux" qui descendait à vitesse modérée dans ce qu'il jugea être la direction de la piste. L'engin toucha bientôt le sol, rebondit légèrement à quelques reprises.

Or on n'attend pas d'avion à cette heure-là, à Marignane. Peut-être était-ce un appareil égaré, quelque avion de tourisme dépourvu de radio de bord? Le cas s'est produit naguère avec un avion anglais.

Par conscience professionnelle, le pompier alerta téléphoniquement la tour. Mais tandis qu'il téléphonait de l'intérieur, l'engin dut disparaître. Les appels de la tour de contrôle demeurant sans réponse l'officier de service fut prévenu. Parti en voiture, tous phares allumés, il parcourut en tous sens le tronçon de piste et ses abords sans rien trouver.

Hypothèses

La nuit se déroula tandis qu'on échafaudait des hypothèses. Etait-ce un ballon météorologique? La forme apparente et la blancheur qu'on aurait pu prendre pour une vague luminosité pouvait incliner vers cette réponse. Mais le propre d'un ballon, c'est de suivre le vent. Or le vent (mistral) soufflait du Nord-Ouest, et l'objet venait du sud...

Etait-ce un météore? Dans ce cas sa chute aurait été à la fois plus verticale, plus rapide, et le choc au sol aurait été ressenti, à si peu de distance.

Ce n'était pas un avion. Alors?

La gendarmerie gardienne de l'aéroport avait été alertée. Et au cours de leurs rondes nocturnes, les patrouilles avaient effectué elles aussi des recherches. Sans succès.

Le lendemain matin, à bord d'une jeep, un enquêteur retourna sur les lieux. Aucun bouleversement du sol, aucun cratère de météore. Pas trace non plus de ballon.

Une vingtaine de débris métalliques

En revanche on devait ramasser éparpillés sur la piste une vingtaine de débris métalliques parmi lesquels plusieurs petites tiges longues d'une quinzaine de centimètres recourbées à une extrémité et se terminant à l'autre extrémité par une boule, un peu plus grosse qu'une bille. Des traces de métal jaune, contrastant avec la teinte gris noirâtre de la bille, laissent à penser que celle-ci a été comme brasée sur la tige.

Nous n'avons pas pu savoir à qui ont été confiés ces débris dont la nature et la provenance restent à expliquer. Selon certains de nos interlocuteurs il pourrait s'agir d'extrémités de plans d'antenne, une sorte de masselotte assurant la tension d'un câble-antenne d'avion. D'autres ne reconnaissent pas cette origine.

Le "mystère" demeure

"Alors... C'est une soucoupe?"

Personne n'a répondu à notre question. P't-êt ben qu'oui! P't-êt ben qu'non! "Imitons de Conrart le silence prudent."

... Mais rappelons tout de même qu'il y a deux ans, dans ce ciel de Marignane où en ce moment, après un bimoteur de transport, une escadrille de "Mystère" à ailes en flèche, évolue en sifflant, un douanier assura avoir vu une soucoupe volante se poser, de nuit, et s'envoler quelques instants plus tard.

Constant VAUTRAVERS

[Ref. bre1:] JOURNAL "LA BOURGOGNE REPUBLICAINE":

Scan.

CA S'EST PASSE DANS LE MIDI...

UNE SOUCOUPE VOLANTE
s'est-elle posée
sur l'aérodrome de Marignane?

Et ce serait une "récidive"!

Marseille, 8 (A.C.P.). -- Des faits pour le moins étranges ont été enregistrés sur l'aérodrome de Marignane, qui permettent de poser la question: une soucoupe volante a-t-elle atterri?

Ces faits remontent à lundi soir, et il y a un seul témoin: le pompier de service, Chesneau.

Par une nuit noire, un peu après 21 heures, Chesneau était de garde au hangar Boussiron.

Soudain, il aperçut, venant du sud, "un engin arrondi et lumineux" qui descendait à vitesse modérée dans ce qu'il jugea être la direction de la piste. L'engin toucha bientôt le sol, rebondit légèrement à quelques reprises...

Or, on n'attendait pas d'avion à cette heure-là à Marignane. Peut-être était-ce un appareil égaré, quelque avion de tourisme dépourvu de radio de bord?

Par conscience professionnelle, le pompier alerta téléphoniquement la tour. Mais, tandis qu'il téléphonait de l'intérieur, l'engin dut disparaître car les appels de la tour de contrôle demeurèrent sans réponse.

Suite page 12, sous le titre
SOUCOUPE VOLANTE

Scan.

SOUCOUPE VOLANTE

Une voiture inspecta la piste, tous phares allumés, mais ne découvrit rien. Il n'en fut de même de toutes les rondes nocturnes effectuées par les patrouilles de gendarmerie, qui ont la garde de l'aérodrome.

DES "DEBRIS" METALLIQUES

Lorsque le jour fut levé, des recherches plus minutieuses permirent de découvrir, éparpillés sur la piste, une vingtaine de débris métalliques, parmi lesquels plusieurs petites tiges longues d'une quinzaine de centimètres, recourbées à une extrémité et se terminant à l'autre par une boule un peu plus grosse qu'une bille. Des traces de métal jaune, contrastant avec la teinte gris noirâtre de la bille, laissent à penser que celle-ci a été comme brasée sur la tige.

Comme d'habitude, la plus grande circonspection est de rigueur, dès qu'il s'agit de soucoupes volantes. Toutefois les diverses hypothèses émises pour expliquer l'événement, ont été écartées. S'il s'était agi d'un météore, sa chute aurait été verticale [!], et les débris seraient différents. Il ne peut s'agir d'un avion. Un ballon? Alors sa course aurait suivi la direction vent, tandis que la "chose" se dirigeait en sens contraire.

Déjà, il y a deux ans, on avait signalé qu'une "soucoupe volante" avait atterri et était repartie de Marignane. Le témoin était alors un douanier.

[Ref. bre2:] JOURNAL "LA BOURGOGNE REPUBLICAINE":

Scan.

Le plus grand mystère
de tous les temps!

QUE SONT-ELLES?
D'OU VIENNENT-ELLES?

III. POUR LA DEUXIEME FOIS, UNE SOUCOUE VOLANTE
ATTERRIT A MARIGNANE

par Jimmy Guieu

Si l'on en croit les autorités de l'aéroport de Marignane (1), la nuit du lundi 4 janvier 1954 aurait été une nuit comme toutes les autres, un peu plus froide cependant, à cause du vent glacial qui balayait les pistes. Pourtant, ce soir-là, à 21 heures, ce ne fut plus un douanier, mais un pompier -- M. Chesneau -- qui assista à une scène stupéfiante.

Alors qu'il était adossé au hangar Boussiron (extrême ouest du terrain), le pompier Chesneau vit descendre du ciel un curieux engin discoïdal, irradiant une lumière blanche. L'appareil lenticulaire, à faible vitesse, descendit sur la piste, toucha le sol, rebondit trois ou quatre fois comme le fait un avion classique, puis s'immobilisa, illuminant cette portion de piste d'une étrange lumière.

Inquiet par l'arrivée inattendue de ce "visiteur du soir", Chesneau se précipita dans un bâtiment voisin pour téléphoner. Mais, tandis qu'il appelait la tour de contrôle, puis un officier de service, l'engin lenticulaire disparut silencieusement. Bien entendu, tout comme le douanier Gachignard, le pompier Chesneau fut mis dans la catégorie des hallucinés et visionnaires... Toutefois, le lendemain matin, un enquêteur trouva des tigeelles métalliques flanquées d'une petite boule à une extrémité, ainsi que d'autres débris de métal, à l'endroit précis où disque volant s'était posé!

(1) Voir journal du 9 janvier.

Effectivement, disséminés sur la piste, une centaine de "débris" métalliques qui n'auraient pas dû se trouver là venaient d'être découverts. Les plus gros d'entre eux étaient des tiges longues qu'un centimètre environ. Recourbées en un petit cercle incomplètement fermé à une extrémité, elles portaient, à l'autre extrémité, une espèce de boule d'un centimètre de diamètre environ.

Que devinrent ces fragments laissés sur le terrain? Nul -- en principe -- ne le sait...

Avant que cette stupéfiante nouvelle ne fut révélée au public par la presse, j'appris qu'un certain "M. X." tenait cette information d'un certain "M. Z.", technicien à l'aéroport. Je téléphonai immédiatement à "M. Z.". Celui-ci, non sans hésitation, m'avoua qu'effectivement, ce "tuyau" était exact.

-- Mais, ajouta-t-il, vous auriez intérêt à vous adresser à "M. Y.", qui, lui, vous renseignera mieux que moi...

Suite page 8, sous le titre
SOUCOUPES

Scan.

SOUCOUPES

(Je précise que "M. Z." était parfaitement au courant de "l'incident" qu'il avait rapporté à mon informateur).

J'appelai donc "M. Y.". Ce dernier, hésitant, chuchote quelques mots à l'un de ses collègues, demeure silencieux un court instant, puis consent à me répondre:

- Je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire. Consultez plutôt "tel" service. Là, "on" vous renseignera.

Agacé par cette série de dérobades, je contactai le service indiqué... pour m'entendre dire:

- Je vous passe "M. N.". Lui, va vous renseigner.

Probablement aphone, "M. N." m'écouta... et raccrocha, tout simplement!

En moins d'une heure, je donnais onze coups de fil qui m'amenaient chacun à un mur de silence. Une "voix" insinua même qu'il n'existait pas de pompier du nom de Chesneau à Marignane... Alors que mon confrère et ami, le journaliste Constant Vautravers s'entretint un instant avec lui le lendemain matin! Cette entrevue, trop brève, ne permit pas à Vautravers de recueillir beaucoup de détails. Aussi prit-il rendez-vous avec le pompier Chesneau pour l'après-midi.

A l'heure convenue, le journaliste et son photographe entendirent le "témoin oculaire". Ne le voyant pas arriver, il questionnèrent un pompier de service. Ce dernier leur expliqua que Chesneau se trouvait présentement dans tel bâtiment.

Vautravers et son photographe se dirigèrent donc vers ledit bâtiment. Se retournant machinalement, le photographe demeura stupéfait: le pompier interrogé prenait à toutes jambes la direction d'un bureau de l'aéroport!

Le motif de cette gallopade on ne peut plus discrète était très clair. Lorsque nos amis arrivèrent (bons derniers) au bâtiment indiqué, le pompier Chesneau n'y était plus.

Nous ne croyons pas que cette dérobade ait été une initiative du témoin ou de son collègue. Ceci obéissait apparemment à un ordre. Toutes les personnes, tous les services auxquels Vautravers s'adresse alors l'envoyèrent... ailleurs. Partout il remarqua la même réticence, les mêmes hésitations et les mêmes consignes que j'avais rencontrées. Personne ne put lui dire ce qu'étaient devenus les fragments métalliques laissés sur le terrain par le disque volant.

Un autre journaliste de mes amis connut également les mêmes tribulations infructueuses.

L'ensemble du personnel de l'aéroport semblait avoir reçu une consigne de silence.

Questionnée, la police de l'aéroport émit un communiqué: le phénomènes du 4 janvier fût causé par une "fusée classique". (Communiqué diffusé par Radio-Marseille au cours de l'émission du 8 janvier 1954).

Une fusée classique? Est-ce à dire un aimable pétards... Ou un engin téléguidé du type V-2?

Dans les deux cas, la "fusée" n'aurait pas explosé... silencieusement, et n'aurait pas davantage laissé sur la piste une centaine de tiges enboulées. Quant à la version V2 elle est inadmissible. Une formidable détonation l'aurait signalée et le cratère, à son point d'impact, n'aurait pu passer inaperçu.

Certains allèrent jusqu'à vouloir prouver que les fragments métalliques découverts n'étaient autre chose que des battants de cloches, des battants de clochettes brinquebalants au cou des chèvres! Evidemment, cela laisse supposer que des centaines de chèvres et moutons broutent paisiblement sur les pistes d'envol!

Partant, nous devons nous attendre à voir un jour transhumer les troupeaux vers l'aérodrome de Marignane...

La réalité est tout autre. Après bien des recoupements nous pouvons avancer les faits suivants:

a) Des techniciens fouillèrent méticuleusement l'endroit où se posa l'engin.

b) Ils effectuèrent des prélèvements de terrain et relevèrent des traces de l'engin.

c) Les éléments métalliques découverts seraient à l'étude dans un laboratoire.

Et si, en définitive, tout cela n'était qu'une histoire montée de bout en bout, à quelle fin fut dressé le mur du silence? Pourquoi avoir pris de telles précautions en affectant ces airs de conspirateurs?

Contrairement aux apparences, le ministère de l'Air s'intéresserait-il "discrètement" aux "objets aériens non identifiés"?

Nous pensons, à la Commission Internationale d'Enquête, que les soucoupes volantes ne sont ni des hallucinations, ni des ballons-sonde, ni des illusions d'optique, ni des armes secrètes, ni des projectiles ou prototypes américains, russes ou autres, ni des météores, ni des éclairs en boule et autres explications invraisemblables que veulent à tout prix nous faire admettre les astronomes et les partisans des dogmes scientifiques sacro-saints... mais non pas éternels.

Le monde vivra, dans un avenir peut-être pas très lointain, la plus fantastique aventure qu'ait jamais vécue l'humanité.

Quoique l'on dise ou écrive sur les soucoupes volantes, nous tenons à affirmer que les personnes témoins de tels "phénomènes" ne rêvent pas. Ces engins-là existent réellement.

Ils n'ont rien de commun avec ce qui a déjà été vu dans le domaine des véhicules "aériens"... au sens très large du terme.

Si vous voyez un jour -- ou une nuit -- dans le ciel ou au sol, un appareil lenticulaire, ne vous affolez pas. Téléphonez immédiatement à l'aérodrome le plus proche ou prévenez la police ou la gendarmerie et envoyez aussitôt un rapport détaillé de votre observation à la Commission Internationale d'Enquête, 27, rue Etienne-Dolet, Bondy (Sine) qui respectera votre anonymat si vous le stipulez.

L'United States Air Force dispose de 75 bases d'observation dans le monde, destinées spécialement à l'étude des soucoupes volantes. Le gouvernement américain dépense des centaines de milliers de dollars pour enquêter sur ces appareils lenticulaires. Il entretient des escadrilles de chasse prêtes à décoller 24 heures sur 24 et utilise même des agents de renseignement dans ses investigations.

L'Angleterre, le Danemark, le Canada ont constitué des commissions d'enquête pour élucider le mystère des disques volants. Le ministère de l'Air français n'est probablement pas resté à la traîne...

Croyez-vous que de tels moyens d'action, de telles précautions seraient prises, partout et dans presque tous les pays, pour chasser... des ballons sondes et des météores?

Répondre par l'affirmative serait faire montre d'une inconcevable naïveté, d'un aveuglement, surtout, parfaitement injustifiées.

JIMMY GUIEU

Directeur du Service d'Enquête
de la Commission Internationale.

Copyright vy Jimmy Guieu.

Demain: SOUCOUPES FANTOMES

Premier article: chaque jour, la météo française lance dans le ciel plus de 150 "farces et attrapes en tous genres", par Ch. GARREAU.

[Ref. cia1:] CIA:

Scan.
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CLASSIFICATION [Censuré]

CENTRAL INTELLIGENCE AGENCY
INFORMATIONS PROVENANT
DE DOCUMENTS OU EMISSIONS DE RADIO DE L'ETRANGER

  RAPPORT NO. 00-W-29903
  CO NO.: ..
PAYS: Danemark, Dahomey (Afrique Française Occidentale), France, Suède, Allemagne de l'Ouest, Pakistan, Union d'Afrique du Sud   DATE D'INFORMATIONS: 1953-1954
SUJET: Militaire; Scientifique - Objets volants non identifiés  
METHODE DE PUBLICATION: Presse quotidienne   DATE DIST.: 20 avr. 1954
LIEUX DE PUBLICATION: Comme indiqués   NB. DE PAGES: 4
DATE PUBLICATIONS: 2 nov. 1953 - 27 jan. 1954  
LANGAGES: Français, Allemand, Afrikaans, Suédois   SUPPLEMENT AU RAPPORT N.:
[Censuré] [Censuré]   CES INFORMATIONS N'ONT PAS ETE EVALUEES
SOURCE: Comme indiqué  

OBSERVATIONS D'ENGINS VOLANTS NON IDENTIFIES

[... (Rapports de l'étranger et de France)]

ENGIN VOLANT NON IDENTIFIE AU TERRAIN D'AVIATION DE MARIGNANE -- Nice, Nice-Matin, 9 Jan 54

Peu de temps après 2100 heures le 4 janvier, une machine ronde et lumineuse, venant du sud, a atterri au terrain d'aviation de Marignane dans le département des Bouches-du-Rhône. Il y avait seulement un témoin présent au terrain. La machine a disparu tandis qu'il téléphonait à la tour de contrôle. Un examen soigneux de la piste le matin a permis de trouver quelques morceaux de débris métalliques. L'histoire du témoin a été confirmée par celle d'un habitant de Marseille qui, conduisant de Arles à Marseille, a vu une grande boule ronde, rougeâtre, ardente, dans le ciel, mais a situé l'heure comme étant 2245 heures.

[... (Rapports suivants)]

[Ref. jgu2:] JIMMY GUIEU:

Le 4 janvier 1954, à 21 heures, un astronef discoïdal se posa durant un court instant sur l'aérodrome de Marignane (Bouches-du-Rhône). Dans "Les Soucoupes Volantes viennent d'un autre Monde", j'ai minutieusement relaté les péripéties de mon enquête; le mur de silence gêné contre lequel mon ami Constant Vautravers (journaliste) et moi-même nous sommes heurtés était bien réel, aussi réel que l'astronef sur lequel nous nous efforçâmes d'obtenir des renseignements.

Au lendemain de son atterrissage, une enquête officielle fut ouverte par les autorités.

A la page 152 de mon précédent ouvrage, j'écrivais:

- Le lendemain matin, à bord d'une Jeep, un enquêteur retourna sur les lieux (de l'atterrissage)... et découvrit, éparpillés sur la piste, une centaine de débris métalliques parmi lesquels plusieurs petites tiges longues d'une quinzaine de centimètres, recourbées à une extrémité et se terminant à l'autre extrémité par une boule, un peu plus grosse qu'une bille... Personne n'a pu préciser à qui furent confiés ces débris dont la nature reste à expliquer...".

Par un heureux hasard, j'obtins "confidentiellement" pour quelques heures l'une de ces tiges mystérieuses... "empruntée" par mon informateur!

- Point n'est besoin d'être expert en métallographie pour reconnaître la nature purement terrestre (et même terre à terre!) de l'objet (ai-je écrit dans mon précédent ouvrage, page 155). Il s'agissait tout simplement d'un vulgaire morceau de fil de fer recourbé à un bout et sur l'autre extrémité duquel avait été soudée ou brasée une bille de cuivre assez grossière, noircie et oxydée! Est-ce à dire que l'atterrissage de la soucoupe volante n'était qu'un vaste canular ? Non. Car la tige que nous avons filmée et photographiée (...) n'était pas conforme aux fragments et autres trouvés "réellement" sur le lieu de l'atterrissage".

Les véritables "tiges" auraient disparu. Restaient donc les autres tiges, celles dont j'avais, eu un spécimen en main. Pour ces dernières, objets bien anodins en fil de fer terminés par une bille de cuivre: il ne se trouva pas un seul technicien capable d'en expliquer, la nature! Un quotidien, imperturbable, affirma qu'il s'agissait tout simplement de battants de clochettes de chèvres, nombreuses (paraît-il! ) sur l'aérodrome de Marignane!

Pendant plus d'un an, ces tiges emboulées demeurèrent un impénétrable mystère pour les autorités jusqu'au jour où - horreur et damnation! - l'on découvrit qu'il s'agissait de "mises à la masse de Constellation"! (Tigelles suspendues sous l'avion et permettant à celui-ci, lors de l'atterrissage, de se "décharger" éventuellement de son électricité statique).

Le Bulletin de Liaison de l’Aéroport de Marseille (année 1955, N° 2) ne dissimule pas que, durant plus d'un an, toutes les recherches faites pour identifier ces "mystérieuses tiges emboulées" demeurèrent vaines; tous les services techniques furent consultés, ainsi que des experts très vraisemblablement, mais en pure perte.

- Un hasard providentiel, écrit le "Bulletin de l'Aéroport ", fit rencontrer un mécanicien d'Air France qui donna la clé de l'énigme: l'objet mystérieux est tout bonnement une mise à la masse de Constellation!

L'on reste rêveur devant cette laborieuse enquête menée par des techniciens qui ne purent y apporter la moindre solution, laquelle eut pour auteur un mécano! Mais l'on reste positivement figé devant la faiblesse d'esprit de ce rédacteur qui, le plus sérieusement du monde, affirma que lesdites tiges emboulées n'étaient que des battants de clochettes de chèvres!

Et combien je préfère, à cette sentence de minus habens, la conclusion amusante du "Bulletin de l'Aéroport ".

- Mille regrets, M. Jimmy Guieu. L'objet mystérieux ne vient pas d'une autre planète! Nous n'affirmons pas que les soucoupes volantes n'existent pas, mais nous pouvons assurer que celle du 4 janvier 1954, si soucoupe il y a, n'a pas laissé d'objets métalliques au sol."

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

Scan.

4 janvier 1954

21 h 00: Marignane (B. du Rhône): bref atterrissage engin discoïdal lumineux

[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:

Scan.

4 janvier 1954:

Marignane (Bouche-du-Rhône): pompier Chesneau (ESPI circulaire)

[Ref. tbr1:] TED BLOECHER - C.S.I.:

Scan.

4 jan. 1954 - aéroport de Marignane, France. Bref atterrissage d'une sphère lumineuse;
débris métalliques étranges prétendument laissés derrière. (Guieu, op. 134-5.)

[Ref. aml1:] AIME MICHEL:

Aimé Michel note que cette affaire est "bien incertaine."

[Ref. gft1:] GEORGE FAWCETT:

Scan.

4 janvier 1954- A l'aéroport de Marigname [sic] en France Des Fragments Ont Etés Laissés par un OVNI rapporté e forme de cigare, qui a atterri sur la piste de l'aéroport.

[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:

102 -005.21730 43.43400 04 01 1954 MARIGNANE AEROPORT F 0011 G

[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:

Scan.

123) 4 janvier 1954, 21h00. Aéroport de Marignane, (France):

Un pompier, M. Chesneau, vit un objet lumineux rond, qui descendait lentement. Il en fit le rapport à la tour de contrôle par téléphone. Lorsqu'il ressortit, l'objet avait disparu. (Guieu).

[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:

Scan.

4 janvier 1954, 21h00. Aéroport de Marignane, (France):

Un pompier, M. Chesneau, vit un objet lumineux rond, qui descendait lentement. Il en fit le rapport à la tour de contrôle par téléphone. Lorsqu'il ressortit, l'objet avait disparu. (Guieu).

[Ref. ldl1:] MAGAZINE D0UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":

"123 4-1-54 Marignane" est noté par le magazine comme l'un des cas de 1954 en France pour lesquels le magazine appelle ses enquêteurs à ouvrir une nouvelle enquête.

[Ref. prn1:] PETER ROGERSON:

Scan.

290 4 janvier 1954 2100 AEROPORT DE MARIGNANE (FRANCE)

M. Chesneau, pompier, a vu un objet rond et lumineux descendre lentement et a appelé la tour pour le signaler. Quand il est ressorti, l'objet avait disparu.

Des traces alléguàes ont été trouvées.

(M 123; Guieu I, 40)

[Ref. jve3:] JACQUES VALLEE:

L'auteur indique que le 4 janvier 1954, un pompier de l'aéroport de Marignane a vu un objet rond lumineux qui descendait lentement. Le pompier a appelé la tour de contrôle pour faire son rapport, et quand il est ressorti de la tour, l'objet s'était envolé. Bowen note que le même aéroport avait déjà été la scène d'un atterrissage le 27 octobre 1952.

[Ref. cpr1:] CLAUDE POHER, GROUPE DE RECHERCHE SUR LES OVNI "GEPA":

En 1968-1969, avant que l'effort d'ufologie officielle du GEPAN ne soit mis en place, son futur dirigeant le Dr Claude Poher avait été un membre du groupe officieux d'ufologie GEPA, et a rassemblé et encodé sur ordinateur plus de 700 rapports d'OVNIS sur lesquels des calculs statistiques sur des facteurs multiples pouvaient être menés. Dans le fichier se trouvaient un certain nombre de rapports français d'OVNIS pour 1954, dont celui-ci.

Pour la lisibilité, une interprétation décodée des données est fournie ici après le code original qui était une chaîne de 80 caractères. Le décodage a été fait selon les indications originales, le numéro de code et sa signification générique sont données. N'oubliez pas que la signification générique de chaque code est une catégorie prédéfinie, et non pas le détail spécifique effectif. Par exemple, si l'âge du témoin principal était de 33 ans, le codage aurait alloué le nombre "3" qui correspond à la catégorie "adulte de 21 à 59 ans."

Code original:2641590401195421001IA1104001031012ZZZZ001000710031100000000000000000000000000000
Lieu:Aérodrome de Marignane - France
N. de cas:2641
Code source:59
Nature source:J. Guieu : Les soucoupes volantes viennent d'un autre monde
Jour:04
Mois:01
Année:54
Heure:21
Minutes:00
Type d'heure:1 = heure locale
Nombre de témoins:1 = 1
Témoin principal connu nominativement:1 = nom(s) indiqué(é)
Age du témoin principal:0 = pas d'indication
Occupation du témoin principal:4 = armée, police, pompier, inspecteur
Enquête officielle:0 = pas d'indication
Météo:1 = beau temps, ciel dégagé, pas de nuage
Durée:0 = pas d'indication
Distance minimale témoin - phénomène:3 = de 21 à 150 m
Méthode d'observation:1 = oeil nu
Nombre "d'objets" observés simultanément:01 = 1
Forme "d'objet" (terminologie des témoins):2 = rond, circulaire, bol
Dimensions du phénomène:ZZZZ = pas d'indication
Couleur du phénomène observé:0 = pas d'indication
Luminosité du phénomène:1 = lueur, faible luminosité
Lumières ou projecteurs sur le phénomène:0 = pas d'indication
Vitesse de déplacement du phénomène:0 = pas d'indication
Accélération du phénomène:0 = pas d'indication
Trajectoire du phénomène:7 = atterrissage suivi d'une longue période au sol puis décollage
Sons perçus durant l'observation:1 = pas de bruit, silence total, objet silencieux
Hauteur angulaire maximale de l'observation (horizon = 0°):0 = pas d'indication
Nature du lieu d'atterrissage:3 = près de maisons isolées, sur une route, sur une piste d'aéroport
Nombre de points de contact avec le sol:1 = 1
Traces d'atterrissage:1 = traces observées
Observation "d'occupants":0 = pas d'indication
Taille des "occupants" observés:00 = pas d'indication
Tenue des "occupants":00 = pas d'indication
Tenue:0 = pas d'indication
Comportement général des "occupants":0 = pas d'indication
Interaction des "occupants" avec le(s) témoins(s):0 = pas d'indication
Tête, cheveux:0 = pas d'indication
Voix, respiration, menton:0 = pas d'indication
Peau:0 = pas d'indication
Yeux:0 = pas d'indication
Bouches:0 = pas d'indication
Détails divers:0 = pas d'indication
Effets thermiques:0 = pas d'indication
Effets lumineux:0 = pas d'indication
Effets magnétiques (ou électromagnétiques):0 = pas d'indication
Odeur perçue par le(s) témoin(s):0 = pas d'indication
Effets physiologiques sur le(s) témoin(s):0 = pas d'indication
Effets psychologiques sur le(s) témoin(s):0 = pas d'indication
Effets sur des animaux:0 = pas d'indication
Autres effets rapportés:0 = pas d'indication
Nébulosité:0 = pas d'indication
Oscillations, émission de matière:0 = pas d'indication
Rotation, vol en formation:0 = pas d'indication
Disparition instantanée:0 = pas d'indication
Halo autour du phénomène:0 = pas d'indication
Interaction témoin / phénomène (en complément des autres rubriques):0 = pas d'indication
Dessin ou photo:0 = pas d'indication
Détails de structure observés:0 = pas d'indication

[Ref. hdt1:] "HENRI DURRANT":

"Henri Durrant" indique que le 4 janvier 1954 vers 21 heures, un engin arrondi et lumineux atterrit sur une piste de l'aérodrome de Marseille-Marignane dans les Bouches-du-Rhône. Mr. Chesneau, pompier de service au hangar Boussiron, aperçoit l'engin. Pendant qu'il alerte la tour de contrôle par téléphone, l'engin décolle et disparaît. Les autorités alertées font des recherches et découvrent une centaine de débris métalliques, parmi lesquels plusieurs petites tiges longues d'une quinzaine de centimètres, recourbées à une extrémité et se terminant à l'autre extrémité par une boule, un peu plus grosse qu'une bille.

L'auteur indique le livre de Jimmy Guieu comme source.

[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:

Les auteurs résument brièvement le cas à Marignane le 4 janvier 1954, indiquant que le pompier Chesneau qui se trouvait de garde au hangar Boussiron à l'angle ouest du terrain d'aviation, a vu venir du Sud un engin arrondi et lumineux qui est descendu à vitesse modérée en direction de la piste.

Le pompier alerta la tour de contrôle par téléphone mais pendant ce temps l'engin avait disparu.

[Ref. tps1:] TED PHILLIPS:

Scan.

Cas 662: 4 janvier 1954.

FRANCE, aéroport de Marignane. Heure: 21.00 Le témoin a vu un objet rond atterrir, trace trouvée. (MUFOB)

[Ref. lpl2:] JOURNAL "LE PROVENCAL":

LE DOSSIER

Il y a trente ans
les soucoupes volantes

[...]

4 janvier 1954:

A Marignane, M. Chesneau, pompier de son état, de garde dans un hangar de l'aéroport, aperçoit un engin descendant à vitesse modérée en direction de la piste. Il se pose puis redécolle. Le jour venu, découverte de tigelles recourbées de 15 cm de long)... Black-out sur l'affaire!

[...]

Gérard LE MAOUT.

Note: article complet et scan ici.

[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

04/01/1954 Marignane

Vers 21h, le pompier Chesneau montait la garde. Soudain, venant du sud, il aperçut un engin arrondi et lumineux qui descendait lentement vers la piste. L'objet toucha le sol et rebondit plusieurs fois. Le témoin alla téléphoner, à son retour l'engin avait disparu. Le lendemain, un des enquêteurs retourna sur les lieux et il découvrit sur la piste une centaine de débris métalliques parmi lesquels plusieurs petites tiges longues de 15cm, recourbées à une extrémité et se terminant à l'autre bout par une petite boule un peu plus grosse qu'une bille. Des traces de métal jaune, contrastant avec la couleur grise de l'ensemble, laissaient supposer que la bille avait été brasée.

Alors commença la corrida des "explications" et des renvois de service en service.

J. Guieu put mettre la main sur une "copie" d'une tige emboulée. Les originaux avaient une densité énorme. Plus tard, ces "éléments" furent identifiés à des battants de cloches de chèvres qui, comme chacun le sait, broutent nombreuses les nuits d'hiver sur les pistes d'atterrissage... Cette explication ne fut pas la seule, disons qu'elle fut l'une des plus savoureuses. (J. Guieu)

Dans le cas des tiges de Marignane, la question se pose: que sont devenus les originaux? Qu'ont-ils permis de découvrir? Le problème de ces "éléments" de "Soucoupe Volante" est plus complexe qu'il ne le paraît. Nous estimons à 99% la proportion des faux éléments apportés par de faux témoins afin d'accréditer de faux témoignages. Mais sur les 1 % restants, que peut-on dire? Plus de la moitié est constitué par des éléments dont l'origine est totalement inconnue et que les "soucoupistes" acharnés se dépêchent de prendre comme atouts. C'est le cas du bloc de métal canadien et des boules australiennes. Un bon quart est constitué de copies ou de faux fabriqués hâtivement par les autorités, telles les tiges emboulées de Marignane. Et le quart restant? Et bien ceux qui ont la chance de posséder un authentique fragment de "Soucoupe Volante" ne vont pas aller le crier sur les toits. Ils savent très bien qu'ils ne pourraient qu'attirer de dangereuses convoitises.

Donc, le seul travail et les seules déductions que peut faire le chercheur risquent de porter sur des éléments aussi authentiques que les lettres en vieux français écrites par Vercingétorix. Il n'est pas possible de travailler sur de telles bases. Néanmoins, la situation a du bon: elle permet d'établir des anti-conclusions qui font que les simulateurs se trouvent pris à leur propre piège. De nombreux "marchands de faux témoignages" s'amusent à promener des fragments métalliques tous plus extra-terrestres les uns que les autres. Que l'on nous permette de sourire, car, à notre connaissance, la nature métallique des "Soucoupes Volantes" n’a pas encore été prouvée. Nous sommes prêts à examiner avec soin tous les éléments que l'on voudra bien nous présenter, mais de là à avaler toutes les couleuvres qui grouillent dans les faux témoignages...

[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":

04 01 54 (21) Marignane + 13 103AX

[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:

Les deux auteurs indiquent que le 4 janvier 1954 à 21:00 sur l'aéroport de Marignane, Mr. Chesneau, pompier, "a vu descendre un OVNI à vitesse modérée jusqu'à toucher le sol."

Le témoin a alerté immédiatement la tour de contrôle, et quand l'officier de service est arrivé, l'objet n'était plus là.

Le lendemain de l'observation on a retrouvé sur la piste à l'emplacement indiqué par le témoin une vingtaine de débris métalliques dont plusieurs petites tiges d'une quinzaine de centimètres de longueur se terminant par une boule large comme une tête d'épingle.

Les auteurs notent que ces débris pourraient être des pièces d'aéronautique sans rapport avec l'observation, que le 27 octobre 1952 avait eu lieu l'observation du douanier Gachignard au même aéroport, et qu'il y aurait eu une contre-enquête qui aurait établi sans le moindre doute que ce témoignage est un canular, mais qu'ils n'ont reçu aucune information au sujet de cette contre-enquête.

Les auteurs citent comme source le journal "L'Echo Républicain" de Chartres du 9 janvier 1954, le catalogue Vallée et le livre de Jimmy Guieu.

[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:

Scan.

Deuxième "atterrissage" à Marignane?

Qu'est-ce qui rendait le terrain de Marignane "si différent"? Il y avait des milliers d'aérodromes dans le monde, alors pourquoi Marignane dans le sud de la France serait-elle choisie pour deux "atterrissages d'OVNIS", en supposant bien sûr que les incidents soient vrais.

Le premier "atterrissage" de ce type a eu lieu le 27 octobre 1952 et aurait eu comme témoin l'agent des douanes français Gabriel Gachignard. C'était maintenant le soir du 4 janvier 1954. Au terrain de Marignane, l'air était froid et il y avait des rafales de vent. Le ciel était sans lune. À l'extérieur du grand Hanger Boussiron adjacent à la piste principale se trouvait M. Chesneau en veille contre les incendies. Le camarade s'était blotti dans un coin à l'abri des coutrants d'air froid, néanmoins de sa position il pouvait encore voir une grande partie de l'aérodrome, et comme on peut l'imaginer, il était facilement distrait de son devoir ennuyeux par le trafic aérien. Il était 21h00. et aucun avion n'était attendu, mais du sud du ciel est arrivée une boule lumineuse qui s'est approchée de la piste d'atterrissage à une vitesse modérée. L'"avion" a atterri, a rebondi à plusieurs reprises et s'est arrêté. Etonné, M. Chesneau a couru vers un téléphone pour alerter la tour de contrôle et l'officier en charge du terrain de Marignane.

Une recherche immédiate de la zone dans l'obscurité n'a permis de découvrir aucun "avion" ou quoi que ce soit de non ordinaire. La chose, si elle avait atterri, devait être partie sans laisser de trace. Avec la lumière du jour, cependant, il y a eu une découverte sur la piste. Des fragments métalliques étranges, sphères denses, gris foncé, avec des tiges de six pouces aux extrémités recourbées; étaient éparpillés sur le tarmac. Les tiges semblaient avoir été soumises à la chaleur, "soudées" sur les sphères. Les informations susmentionnées ont été recueillies par le journaliste français Constant Vautravers du journal Le Provencal.

Gueiu enquête.

Lorsque l'enquêteur français sur les OVNIS Jimmy Gueiu [sic] a appris l'"atterrissage", il a fait de nombreuses enquêtes par téléphone, mais il n'est arrivé à rien. Les gens ont refusé de parler de l'incident supposé ou l'ont référé vers quelqu'un d'autre, et ceux à qui il était référé n'avaient rien à dire non plus. C'était le "tour de passe passe" trop familier. Il a même été nié que le témoin OVNI ait même existé.

Le journaliste Vautravers a finalement réussi à contacter Chesneau et à organiser une interview, mais le témoin OVNI n'a jamais tenu le rendez-vous.

La police de l'aéroport a été interrogée par le journaliste radio Pierre Cordelier, mais les hommes de loi ont qualifié l'incident de "démonstration d'une fusée expérimentale". 26.

[...]

26. Guieu, Jimmy. Flying Saucers Come From Another World. Londres: Hutchinson, 1956. pp.l40-l43.

[Ref. lfg1:] LAWRENCE FAWCETT ET BARRY GREENWOOD:

Les auteurs disent que la C.I.A a rassemblé beaucoup d'observation par les canaux normaux du renseignement, ce qu'ils avaient censément tenté de bloquer avec le comité Robertson, et cela incluait celui-ci:

Aéronef non identifié à l'aérodrome de Marignane, France

Peu de temps après 2100 heures le 4 janvier 1954 une machine lumineuse ronde, venant du sud, a atterri au terrain d'aviation de Marignane dans le département des Bouches du Rhône. Il y a eu seulement un témoin au terrain. Cette machine a disparu tandis qu'il téléphonait à la tour de contrôle. L'examen minutieux soigneux de la piste le matin a révélé quelques morceaux de débris métalliques. L'histoire du témoin a été confirmée par celle d'un résidant de Marseille qui conduisant de Arles à Marseille et a vu une grande boule de feu ronde, rougeâtre, dans le ciel, mais a donné l'heure comme 2245 heures.

[Ref. mft1:] MICHEL FIGUET:

Cet ufologue a noté:

CAS Nr CLASSIFICATION DATE HEURE LIEU CODE POSTAL CREDIBILITE SOURCE
46 CEl 04 01 1954 21.00 Marignane 13700 D4 E, OVNI: p. 68

[Ref. mft3:] MICHEL FIGUET - "FRANCAT":

Scan.

N° CAS CLASSIFICATION LIEU CREDIBILITE SOURCES
46 CE1 Marignane Elucidé par le directeur d'un observatoire d'astronomie

[Ref. hct1:] HERVE CLERGOT:

D'autres dépôts - qui restent tout aussi mystérieux - sont également retrouvés sur les lieux présumés d'un atterrissage.

Les cas qui suivent sont français. Le premier a eu lieu le 4 janvier 1954, à Marseille. Le témoin, M. Chesneau, était à l'époque pompier. Il a observé un objet lumineux de forme arrondie, qui était posé sur une des pistes de l'aérodrome de Marseille-Marignane. Suite à cette observation, les autorités firent une enquête au cours de laquelle il fut découvert une centaine de débris métalliques, juste à l'endroit où avait atterri l'étrange appareil. Le silence fut gardé sur la nature de ce métal.

[Ref. emt1:] ERIC MAILLOT:

d/ Morceaux métalliques à Marseille le 4 janvier 1954: "Le silence fut gardé sur la nature de ce métal". J'ai pourtant souvenance d'avoir lu quelque chose là dessus. Une explication, par exemple... Un effort, cherchez dans les anciennes revues. Je m'y mets aussi et on se retéléphone...

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

L'ufologue belge indique qu'en 1954, le 4 janvier, en France à Marseille-Marignane vers 21 heures, "Un engin arrondi et lumineux" atterrit sur une piste de l'aérodrome de Marseille-Marignane (et ce n'était pas la première fois!) M. Chesneau, pompier de service au hangar Boussiron, aperçoit l'engin. Pendant qu'il alerte la tour de contrôle par téléphone, l'engin décolle et disparaît. Mais les autorités alertées font des recherches et découvrent une centaine de débris métalliques parmi lesquels plusieurs petites tiges longues d'une quinzaine de centimètres, recourbées à une extrémité et se terminant à l'autre extrémité par une boule, un peu plus grosse qu'une bille. (Henry DURRANT: "Le livre noir des S.V." - Laffont 1970 - p.117-118)".

[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:

Ce Jour-Là

4 janvier

[...]

1954 - Un pompier, M. Chesneau, vit un objet lumineux rond, qui descendait lentement. Il en fit le rapport à la tour de contrôle par téléphone. Lorsqu'il ressortit, l'objet avait disparu. (Source: Jimmy Guieu, Les SV Viennent d'un Autre Monde; Jacques Vallée, Passport to Magonia, p. 205).

[Ref. lyr1:] JOURNAL "L'YONNE REPUBLICAINE", RAOUL FOIN:

[...]

Une grande enquête d'actualité de Raoul Foin. Retraité de l'enseignement, M. Raoul Foin, de Villeneuve-sur-Yonne, par ailleurs correspondant de l'Yonne Républicaine, est — si l'on peut dire – un spécialiste des OVNIs. Introduit dans les milieux scientifiques qui étudient ces questions, auteur de nombreuses conférences et d'un livre "Les Mystères qui nous entourent", paru en 1968, M. Raoul Foin se passionne pour ces OVNIs. Il a réuni une extraordinaire documentation de laquelle il a tiré la série d'articles dont nous commençons aujourd'hui la publication. Quelle que soit l'opinion du lecteur sur le sujet, on peut pas ne pas être intéressé par son récit, dans lequel abondent de troublantes précisions.

[...]

4ème cas: c'est le 4 janvier 1954, sur le terrain d'aviation de Marseille-Marignane. Vers 21H, le pompier Chesneau était de garde près du hangar Boussiron. Il aperçut, venant du sud, une boule réduite, se poser sur la piste, sans aucun bruit. Comme aucun avion n'était attendu, il voulut téléphoner à la tour de contrôle, mais l'appel resta sans réponse. Ensuite, l'engin dut repartir, car il ne vit plus rien. Ce n'est que le lendemain matin qu'un enquêteur découvrit sur la piste de nombreux débris métalliques, parmi lesquels des tiges longues se terminant par une boule, on ne sait à qui furent remis ces débris, ni à quoi ils pouvaient servir. Car, comme d'habitude, les autorités étouffèrent cet incident et on évita soigneusement la curiosité des journalistes, en disant qu'on ne savait rien de l'affaire qui a cependant été rapportée par Jimmy Guieu susnommé.

[...]

[Ref. cme1:] CLAUDE MAUGE:

Claude Maugé a rapporté dans le Crop Watcher N.18 un certain nombre de corrections à un catalogue de "traces physiques d'OVNIS" par Ted Philipps qui a été publié dans le Crop Watcher N.16.

Parmi ces corrections, il a indiqué que pour le "cas 662 - 04.01.54, aéroport de Marignane, Marseille", bien qu'il ne donne aucun détail, Michel Figuet pense que le cas est un canular selon "Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le Premier Dossier des Rencontres Rapprochées en France, Nice, France, Alain Lefeuvre, 1979: 68". Maugé ajoute que de toute façon, la "trace" se composait de nombreux morceaux en métal, pas d'effets sur la végétation, et n'est donc pas un crop circle.

[Ref. jhn1:] JIM HICKMAN:

Le 4 janv., 1954, dans l'aéroport de Marignane, France. Mr. Chesneau, pompier, a vu un objet lumineux rond descendant lentement et a appelé la tour de contrôle pour le rapporter. Quand il est de nouveau sorti, l'objet avait disparu.

[Ref. bti1:] "BETA TAURI":

[... autres cas ...]

D'autres dépôts - qui restent tout aussi mystérieux - sont également retrouvés sur les lieux présumés d'un atterrissage. Les cas qui suivent sont français. Le premier a eu lieu le 4 janvier 1954, à Marseille. Le témoin, M. Chesneau, était à l'époque pompier. Il a observé un objet lumineux de forme arrondie, qui était posé sur une des pistes de l'aérodrome de Marseille-Marignane. Suite à cette observation, les autorités firent une enquête au cours de laquelle il fut découvert une centaine de débris métalliques, juste à l'endroit où avait atterri l'étrange appareil. Le silence fut gardé sur la nature de ce métal.

[... autres cas et discussions ...]

[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:

Janvier 1954

21 h : A l'aéroport de Marignane (France), un pompier voit un objet rond et lumineux descendre lentement. Il appelle la tour de contrôle pour faire son rapport. Quand il ressort de sa tour, l'objet s'est envolé.

Les sources sont notées "Guieu" et "Vallée, J., cas n° 1, 'Rapport sur l'analyse de 200 observations documentées faites en 1954'".

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique que dans les Bouches du Rhône à Marignane le 4 janvier 1954 à 21:00 heures par beau temps, ciel clair, "Vers 21 heures: 'Un engin arrondi et lumineux' atterrit sur une piste de l'aérodrome de Marseille-Marignane le témoin, pompier de service au hangar Boussiron, aperçoit l'engin. Pendant qu'il alerte la tour de contrôle par téléphone, l'engin décolle et disparaît. Mais les autorités alertées font des recherches et découvrent une centaine de débris métalliques parmi lesquels plusieurs petites tiges longues d'une quinzaine de centimètres, recourbées à une extrémité et se terminant à l'autre extrémité par une boule, un peu plus grosse qu'une bille. Il s'agirait en fait d'après Guieu de pièces d'avion Comet."

Luc Chastan ajoute: "Effets physiques : Présence d'objets métalliques,".

Les sources sont notées: "Le livre noir des Soucoupes volantes par Durrant Henri ** Laffont 1970" et "Black-out sur les Soucoupes volantes par Guieu Jimmy ** Fleuve Noir 1956 omnium 1977".

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 4 janvier 1954 à 21:00 à l'aéroport de Marignane, France, "Mr. Chesneau, pompier, a vu un objet lumineux rond descendant lentement et appelé la tour de contrôle pour le rapporter."

Et: "Mr. Chesneau, pompier à l'aéroport de Marignane, France, a vu un objet lumineux rond descendant lentement et appelé la tour de contrôle pour le rapporter. Quand il est de nouveau sorti, l'objet avait disparu. On a observé une boule."

Et: "Mr. Chesneau, pompier, a vu un objet lumineux rond descendant lentement et appelé la tour de contrôle pour le rapporter. Quand il est de nouveau sorti, l'objet avait disparu. On a observé une boule."

La source est indiquée comme "Vallee Magonia Database".

[Ref. uda2:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 4 janvier 1954 à 21:00 à l'aéroport près de Marignane, France, le "Pompier a vu objet rond lumineux descendre à l'aéroport proche. Appelé tour de contrôle. Quand est sorti de nouveau il avait disparu."

Et: "On a observé un objet. Traces trouvées. Un objet rond lumineux a été observé par un témoin masculin expérimenté à un aéroport brièvement (Chesneau)."

Les sources dont données comme "Guieu, Jimmy, Flying Saucers Come from Another World, Citadel, New York, 1956; Constance, Arthur, The Inexplicable Sky, Citadel Press, New York, 1957; Poher, Claude, Etudes Statistiques Portant sur 1000 Temoignag [sic], l'Auteur, non daté; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, Londres, 1966; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Vallee, Jacques, Preliminary Catalog (N = 500), (dans JVallee01); Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Carrouges, Michel, Les Apparitions de Martiens, Fayard, Paris, 1963; Rogerson, Peter, World-Wide Catalog of Type 1 Reports; Phillips, Ted R., Ted Phillips investigation files; Phillips, Ted R., Physical Traces Associated with UFO Sightings, CUFOS, Chicago, 1975; Hall, Richard H., UFO Reports from the Files of the CIA, Fund for UFO Research, Washington; Civilian Saucer Intelligence-New York".

[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":

(008) 4 jan. 1954 - un pompier à l'aéroport de Marignane en France, a vu un objet lumineux rond descendant lentement et a appelé la tour de contrôle pour le signaler. Quand il est sorti de nouveau, l'objet avait disparu. (Source: Jimmy Guieu, Les SV Viennent d'un Autre Monde; Jacques Vallee, Passport to Magonia, p. 205).

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a réussi l'exploit d'enregistrer ce même cas 13 fois au lieu d'une:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane Airport France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignanet [sic] France 21.00 RR II
19540104 04.01.1954 Marignane France 21.00 RR II

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

4 janvier 1954. 2100hrs.

AEROPORT DE MARIGNANE (BOUCHES DU RHONE : FRANCE)

Dans cette nuit froide et sans lune, le pompier M. Chesneau était en service au hangar Boussiron, à l'extrême ouest de l'aéroport, se tenait à l'entrée du hangar, lorsqu'il vit une sphère lumineuse voler du sud vers l'aéroport à une vitesse modérée. Il a atterri et rebondi plusieurs fois. Chesneau a téléphoné à la tour de contrôle mais n'a pas reçu de réponse, il est donc allé enquêter mais n'a rien trouvé. Le lendemain, un certain nombre de fragments métalliques ont été découverts sur le site, notamment des tiges de 15 cm de long, au bout desquelles se trouvaient des sphères de la taille d'une balle de billard.

Evaluation - Les tiges étaient des dispositifs ant-statiques [sic, anti-statiques] d'avion.

[Encore une fois, Peter Rogerson avait utilisé des explications fournies sur mon site en les présentant comme son "évaluation."]

Explications:

Carte.

Non encore recherchée.

Photo des débris.

Ci-dessus Photographie d'une des fameuses tiges métalliques avec boule.
Cet objet n'a rien de mystérieux, ces tiges sont suspendues sous les ailes des avions pour évacuer les charges statiques.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Marignane, Bouches-du-Rhône, rond, lumineux, atterrissage, aéroport, douanier, Chesneau, fragments

Sources:

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 15 mars 2003 Première publication.
1.0 Patrick Gross 30 décembre 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [lfg1], [jbu1], [lcn1], [uda1], [uda2].
1.1 Patrick Gross 17 juin 2010 Addition [jve5].
1.2 Patrick Gross 1 juillet 2010 Addition [gft1].
1.3 Patrick Gross 8 juillet 2013 Addition [bti1].
1.4 Patrick Gross 10 octobre 2014 Addition [nip1].
1.5 Patrick Gross 22 novembre 2016 Addition [ubk1].
1.6 Patrick Gross 5 janvier 2020 Additions [mft1], [prn1], [prn2], [gft1].
1.7 Patrick Gross 13 janvier 2020 Addition [bre1].
1.8 Patrick Gross 4 février 2021 Addition [bre2].
1.9 Patrick Gross 18 février 2020 Additions [gqy1], [tbr1], [ldl1], [lgs1].
2.0 Patrick Gross 20 mars 2022 Addition [gqy2].
2.1 Patrick Gross 19 juin 2022 Additions [jgu2], [gep1], [mft3].
2.2 Patrick Gross 3 juillet 2022 Additions [hct1], [gab1], [emt1].

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Cette page a été mise à jour le 3 juillet 2022.