Journaux 1950-1959DocumentsAccueil 

This page in EnglishClick!

Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Soucoupe ou hélicoptère à Diges, 24 septembre 1954, France:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Yonne Républicaine, France, le 28 septembre 1954.

Dossier sur cette affaire ici.

Scan.

UNE SOUCOUPE VOLANTE S'EST POSEE DANS L'YONNE

A Diges, deux personnes ont aperçu quelques instants, un mystérieux engin et son pilote
dans une clairière
Seules preuves: deux traces dans la rosée du matin

(De nos envoyés spéciaux)

Notre ciel icaunais a déjà eu l'avantage d'être zébré de diverses apparitions diurnes ou nocturnes. Jamais encore un de ces engins ne s'était posé sur le sol de notre département.

Il semble bien que ce soit chose accomplie désormais, puisque deux personnes de Diges ont aperçu, Vendredi matin, à 9 heures environ, un engin de couleur foncée et terne, tapi à l'angle d'une clairière. Sans bruit, l'appareil a disparu avec rapidité et discrétion.

HALLUCINATION OU VERITE?

Bien que nous ayons accueilli cette information avec beaucoup de circonspection, nous avons été obligés de nous rendre à l'évidence. Un engin inconnu de la technique volante moderne répandue sur notre planète s'est posé, vendredi matin, à Diges.

Reprenons les déclarations recueillies. Vous suivrez plus facilement la logique de notre enquête.

Notre collaborateur, Jean-Claude CHARLET a reconstitué pour vous l'image vue par Mme veuve GEOFFROY et Mlle FIN. (Cliché l'Yonne Républicaine).

Scan.

A Diges, un mystérieux engin et son pilote

(De nos envoyés spéciaux)

Mme Vve Geoffroy
AUX JOLIVETS

"J'allais du côté des Cognats, au lavoir situé en contre-bas de la route qui va de Diges aux Michauts."

"Avant d'obliquer à droite et d'emprunter le chemin du lavoir, mon attention fut attirée à gauche par un engin bizarre. Auprès de cette masse ayant la forme d'une soucoupe renversée, un homme de taille moyenne me regardait."

"- Comment était-il habillé?"

"- Il était vêtu de couleur foncée et portait sur la tête une sorte de calot kaki - vraisemblablement. Il dépassait d'une tête la hauteur de la soucoupe."

"- Quelle couleur?"

"- Gris sale foncé, presque marron."

"- Brillante?"

"- Non, terne."

"- Quelle longueur?"

"- Vous savez, 5 à 6 mètres. J'étais à une centaine de mètres. Je n'ai pas regardé longtemps. La peur s'est emparée de moi et je suis repartie sans "battre" mon linge. Y étant retournée deux heures après, je n'ai rien vu. Pas de traces."

"Allez voir vous même. Vous remarquerez le pré. Au fond à droite un boula (bouleau) mort est étendu. C'est facile à s'y retrouver."

Un décor de théâtre champêtre

Pour se poser, le pilote a choisi sa place, sans aucun doute. Le pré (80 mètres sur 40), légèrement montant, est encadré de trois côté par une végétation bien fournie, où se rassemblent diverses essences d'arbres d'espèces communes dans notre région. Il s'y ajoute des châtaigniers dont les feuilles jaunissent déjà.

Le quatrième côté du pré est bordé par une route, mais d'en haut, cette voie de communication doit être cachée par les arbres. Sur cette quatrième face de l'autre côté de la route, près du lavoir, un magnifique rideau de bouleaux aux troncs clairs ajoutent une note esthétique agréable à ce décor champêtre.

Voici donc le modeste terrain d'atterrissage bien net et enfoui au milieu des bois. Il convient parfaitement à celui qui peut et veut se poser sans être vu.

Ayant noté quelques traces de roues dans le champ, nous avons pensé (extrême limite de notre imagination méfiante), qu'un campeur américain ou anglais avait pu pique-niquer au calme avec sa voiture et que celle-ci était recouverte d'une housse gris foncée... Mais nos suppositions allaient s'effacer devant les réponses de la seconde personne ayant vu la soucoupe.

Mlle Gisèle FIN

A MONTCHENOT

Employée chez Mme Guillot, Mlle Fin, pupille de l'Assistance publique, promenait ses chèvres qui broutaient sur un chemin forestier tout près de la clairière située "en Bécard".

"- Mes chiens, un blanc et un noir, se sont mis à japper dans le pré. Je me suis approchée à une trentaine de mètres et, de cette place, j'ai vu un engin, plus bas qu'une voiture, de couleur gris foncée, marron. Un mélange difficile à décrire.

"- La couleur était-elle terne ou brillante?"

"- Terne et unie."

"- Quelle hauteur?"

"- Un mètre environ. L'engin de cinq mètres au moins était plus pointu à un bout et plus arrondi à l'autre."

"- Pouvait-il être rond?"

"- Oui, mais je maintiens qu'il était plus effilé d'un côté. Il reposait comme sur des patins. Je les ai vus."

"Qu'y avait-il dessus. Pas de porte?"

"- Si, une porte, comme celle d'une trappe, était ouverte, "droite en l'air". (Ce que Mme Geoffroy de plus loin à pris pour un renflement)."

"- Rien ne brillait sur cette porte?"

"- Non, c'était bien une porte, croyez-moi. Le pilote en tenue foncée presque noire portait un casque (1). Il avait des souliers et, près de son appareil, travaillait, presque accroupi. Le col de sa combinaison était relevé. Je n'ai pas vu la couleur de sa peau."

Avec ses chèvres, Mlle Gisèle Fin suit un sentier et s'approche de la route où elle sera plus en sécurité. Elle quitte donc l'engin des yeux et s'enfonce dans le bois. Lorsque, par la route, elle revient regarder dans la clairière, l'engin a disparu sans aucun bruit.

HALLUCINATION, MYSTERE ou VERITE?

Le mystère reste entier, évidemment.

DES PREUVES

Une seulement, d'après une habitante de la ferme de Mme Guillot qui est allée quelques instants plus tard sur les lieux. Elle nous affirme, comme Mlle Fin, avoir vu dans la rosée deux traces distantes de 50 centimètres et large comme le doigt (l'herbe était sèche à cet endroit).

Là, ont du se poser les patins dont la chaleur comme un fer à repasser tiède, a séché la rosée.

C'est tout ce qu'il restait du passage de cet engin inconnu. Il n'en existe plus de traces désormais.

UNE REGION INTERESSANTE?

Notre enquête est quasi terminée. Vous connaissez autant de détails que nous.

Nous ajouterons encore pour en éclairer les points douteux qu'une habitante du hameau de Varennes, commune de Diges également, Mme Lucas, a vu un soir, il y a un mois de cela, un engin insolite qui se déplaçait comme en planant au-dessus de sa maison.

Le clair de Lune permettait une vision parfaite. Puis, d'un seul coup, à angle droit, l'engin est parti à la verticale, prodigieusement vite... Mme Lucas ne dit rien de peur que l'on se moquat d'elle.

Par quoi peuvent être attirées les soucoupes dans la région de Diges?

Une seule supposition. Les tas d'ocre, de Sauilly, doivent surprendre, donc attirer l'attention des observateurs aériens.

Espérons que, sans dommages aucun, nous en aurons bientôt le coeur net.

Mme Vve Geoffroy et Mlle Fin auront été les premières Icaunaises à regarder relativement près... Qui au fait?

Les habitants d'une autre planète ou des gens évolués de notre bonne vieille Terre: les premiers dompteurs de l'énergie cosmique?

Jacques DELINDRY.

(1) Calot ou casque? Il se peut que deux passagers, l'un en calot, l'autre en casque, soient descendus alternativement de leur engin.

Valid XHTML 1.0 Strict



 eMail  |  Début  |  Retour  |  Avance  |  Plan  |  Liste |  Accueil
Cette page a été mise à jour le 20 mars 2003.