L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, Brest, France, pages 1 et , le 15 octobre 1954.
![]() |
Paris, 14. -- SI LES TEMOIGNAGES APPORTES A PROPOS DES SOUCOUPES VOLANTES, ET LES SUPOSITIONS FAITES PAR DES PERSONNES DITES "AUTORISEES" INSPIRAIENT A CERTAINS DE L'INQUIETUDE, CEUX-CI POURRAIENT TROUVER UN RECONFORT DANS L'INCOMPATIBILITE TOTALE DES UNS AVEC LES AUTRES.
VOICI LA THEORIE D'UN SAVANT ALLEMAND EMINENT, LE Pr HERMANN OBERTH, INVENTEUR ET CONSTRUCTEUR DE LA FUSEE "V 2", ON PEUT DIRE SANS EXAGERATION QU'IL N'EN EST PAS DE PLUS EXTRAVAGANTE.
"LES PILOTES DES "SOUCOUPES VOLANTES" SONT DES PLANTES DOUEES DE RAISON", A DECLARE LE PR OBERTH.
Selon le savant allemand les "uranides" (tel est le nom dont il baptise ces plantes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des uranides serait une planète où n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animale. Les êtres vivants tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenu dans le sol, et c'est pourquoi ils ne peuvent être que des plantes.
La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière (300.000 kilomètre à la seconde).
Les engins vus au-dessus de la Terre serait chargés de surveiller les progrès de l'humanité terrienne dans les sciences atomiques parce que ces progrès "représentent un danger pour l'ensemble du cosmos".
Voici pour les théories. Pour ce qui est des témoignages, le plus sensationnel ne s'accorde pas, mais pas du tout, avec les suppositions du professeur allemand.
(SUITE PAGE 2)
On sait qu'une enquête avait été ouverte par l'autorité militaire après la parution d'informations annonçant que les soldats chargés du maniement d'un phare installé à la foire de Metz avaient aperçu dimanche soir un cercle lumineux mystérieux. Le gouvernement militaire a publié un communiqué déclarant qu' "il n'y a pas lieu de prendre en considération ces informations dans ce cas particulier".
![]() |
M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Leguevin (Haute-Garonne), a déclaré qu'il avait vu dans la nuit de mardi à mercredi se poser au milieu d'un champ, un disque lumineux mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et 2 m. 50 de hauteur. Le disque était de couleur orange. Quand M. Marty approcha, le disque s'éleva dans les airs, sans bruit, verticalement, et disparut à une vitesse prodigieuse. M. Marty gagna le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il n'a relevé aucune trace mais a trouvé posés sur l'herbe, deux feuilles de papier glacé, blanc, couvert de lettres d'imprimerie.
L'enquête confiée à la sécurité aérienne devait rapidement montrer qu'il s'agissait simplement de deux feuillets provenant d'une brochure éditée par les services du prince Buu Loc et laissés probablement à Leguevin par des Vietnamiens venus y faire un pique-nique.
Les étudiants vietnamiens sont, en effet, particulièrement nombreux à Toulouse, et Leguevin, située à une vingtaine de kilomètres et à proximité des régions boisées du Gers, offre aux Toulousains un but de promenade recherché.
Le texte du document est anodin: il y est question, en effet, d'entrée de navires dans les ports indochinois et d'arrivages de poissons.
Deux autres témoins ont "vu" un passager de soucoupe. Le premier, M. Olivier, propriétaire des établissements Javel Neto à Toulouse, était en compagnie d'un employé, M. Perano et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux, de forme sphérique et de couleur rougeâtre. Puis ils virent venir vers eux un personnage dont le scaphandre, aux dires des témoins, brillait comme du verre. Ses yeux étaient énormes. Il repartit comme il était venu. Le voyageur qui a rencontré M. Laugère, employé de gare à Montluçon était plus communicatif.
M. Laugère traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F, lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se trouvait un homme tout couverts de poils à moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poils un peu longs.
Nîmes, 14. -- PLUSIEURS CHASSEURS DE LA COMMUNE DE SAINT-AMBROIX (GARD), ONT APERCU SEPT ETRES MINUSCULES DONT LA FORME RAPELLAIT VAGUEMENT CELLE D'UN CORPS HUMAIN. LORSQU'ILS TENTERENT D'APPROCHER, LES NAINS SE PRECIPITERENT VERS UN ENGIN PHOSPHORESCENT, QUI S'ENVOLA AUSSITOT.
A L'EMPLACEMENT OU SE TROUVAIENT LES PILOTES DE LA SOUCOUPE VOLANTE, LES CHASSEURS DECOUVRIRENT SUR LE SOL, UN CERTAIN NOMBRE DE GRAINES D'ASPECT BIZARRE, QU'ILS FIRENT EXAMINER PAR DES GRAINETIERS. CEUX-CI SE TROUVERENT DANS L'IMPOSSIBILITE DE LES CLASSER DANS UNE SPECE CONNUE.