L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Oise-Matin, Beauvais, France, page 10, le 13 octobre 1954.
D'après les derniers rapports de témoins venus hier grossir, d'une façon devenue habituelle, le dossier des "soucoupes volantes", celles-ci sont:
- 1. Phosphorescentes et pilotées par des êtres minuscules qui plantent sur terre des graines mystérieuses;
- 2. Des torpilles de quatre mètres renfermant des êtres velus;
- 3. Des sphères lumineuses d'où descendent des scaphandriers de l'espace, de petite taille;
- 4. Des engins pouvant réaliser 300.000 kilomètres à la seconde et pilotés par des plantes intelligentes surveillant les progrès de l'humanité.
Ce sont plusieurs chasseurs de la commune de Saint-Ambroix, dans le Gard, qui avancent la théorie des mystérieux planteurs. Ces chasseurs ont déclaré à la presse qu'ils ont aperçu récemment sept êtres minuscules "dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain."
Lorsque les chasseurs tentèrent de s'approcher de ces êtres, ces derniers, disent-ils, se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.
Les chasseurs ne précisent pas la forme de l'engin; ils affirment, par contre, qu'ils découvrirent, à l'endroit de l'envol de celui-ci, un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
C'est avec un "mystérieux individu velu" sortant d'une torpille qu'un employé de la gare de Montluçon, M. Laugère, fit, dit-il, une curieuse rencontre, dimanche soir.
M. Laugère a précisé qu'il quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F., lorsqu'il vit, déclara-t-il, un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil, qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres de long, se trouvait, a ajouté M. Laugère, un homme tout couverts de poils "à moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu longs."
Surpris je lui ai demandé ce qu'il faisait mais il m'a répondu en termes intelligibles où il me semble à distinguer cependant les mots "gas oil", a déclaré en substance le cheminot.
Un scaphandrier de petite taille, avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes. Telle est la description qu'a fait avant-hier soir un Toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage descendu, dit-il, vers 19 h. 35, d'un engin sphérique qui venait de se poser sur un terrain vague.
M. Olivier, un industriel, était, dit-il, accompagné d'un employé, M. Perano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années lorsque l'engin, lumineux et de couleur rougeâtre, se posa. Les témoins virent ensuite, disent-ils, venir vers eux le personnage dont le scaphandre brillait comme du verre.
Enfin, pour le savant Hermann Oberth, constructeur des tristement célèbre "V-2", les "pilotes des soucoupes sont des plantes douées de raison."
Selon Oberth, qui a exposé avant-hier cette théorie a un correspondant de l'A.F.P., les "Uranides" - nom dont il a baptisé ces plantes - ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique.
Les "Uranides", affirme Oberth, se déplacent dans des "soucoupes" capables d'atteindre à une vitesse proche de celle de la lumière: 300.000 kilomètres à la seconde.
Ils survolent la terre, conclut le savant, pour surveiller les progrès de l'humanité dans les sciences atomiques parce que ces progrès "représentent, dit-il, un danger pour l'ensemble du cosmos."