L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Liberté, édition de Valenciennes, Nord, France, page 4, le 12 septembre 1954.
Voir le dossier du cas.
Une soucoupe volante a traversé le ciel du Valenciennois. Mieux elle s'est posé, c'est comment vous le dit. Et c'est M. Marius Dewilde, demeurant route Nationale, à Quarouble, qui vient d'en faire la révélation au commissariat de police.
Vendredi, vers 22 h. 30, M. Dewilde entendit son chien hurler. Croyant avoir affaire à des voleurs, il se munit d'une lampe électrique et se rendit au jardin. C'est alors qu'il aperçut une "masse sombre" de six mètres de diamètre et haute de trois mètres.
Alors qu'il allait faire le tour de "l'engin", de petits bonshommes d'un mètre à peine et coiffé d'un casque en plexiglas sautèrent dedans. La masse s'éleva alors rapidement, accompagné d'éclairs et de fusées, et disparut vers Anzin.
Gageons que M. Le commissaire de police a pris le plus sérieusement du monde cette "déclaration". De là à ce que tous les flics et sous-flics soient armés bientôt d'une lorgnette, il n'y a qu'un pas...
Voilà le triste résultat d'une campagne hystérique aiguisée par la radio, le cinéma et une presse qui entretient soigneusement dans le crâne de ses lecteurs une psychose de guerre froide.
Mais faut-il en rire?...