L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Progrès du Nord, France, page 1, le 17 septembre 1954.
Je l'avoue. Malgré mon serment de ne croire à ça que quand je l'aurai vu, de mes yeux vu, je faiblissais.
Quoi, des gens qui n'ont pas la réputation de chevaucher la chimère, des "nés natifs" d'Acheux, près d'Amiens, des Picards à la tête froide et, par-dessus le marché, des maçons habitué à manier des choses consistantes, avaient vu, eux.
Et il donnaient des précisions telles!...
J'allais me rendre, faire amende honorable.
Survient l'aventure de l'habitant de Quarouble. Cela se rapproche de nous.
Sans doute, le visionnaire, qui se prénomme Marius par hasard, ne se contenta-t-il pas de voir quelque chose dans le genre de ce qu'ont rapporté nos deux braves maçons.
Il en remet un peu, jusqu'à avoir été frôlé par les passagers de la soucoupe volante - car c'en était une, pas de doute - des petits êtres casqués, et les avoir vu s'engouffrer dans le mystérieux appareil qui reprit son vol en pétaradant.
Peut-être comme de simples aviateurs plus ou moins bien de chez nous dans un avion plus ou moins ordinaire.
Et puis patatras!
Ce cultivateur corrézien qui se laisse embrasser par le passager de la soucoupe volante parlant un dialecte inconnu, va un peu plus fort : il flanque que tout par terre.
Y compris les soucoupes volantes qui ne laissent pas de trace de leur passage tout en en laissant.
Alors, adieu soucoupe! Ce sera pour une autre fois.
Quand vos passagers seront plus sérieux.