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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse, observations à Boves et Demuin:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien régional Le Courrier Picard, France, page 3, le 5 octobre 1954.

Scan.

PLUSIEURS HABITANTS DE BOVES
ont aperçu dimanche soir
une étrange lueur

S'agit-il d'une nouvelle manifestation des soucoupes?

Encore une fois, les soucoupes volantes font parler d'elles. L'époque est propice [?] puisque cet automne, chaque jour nous apporte de nouveau témoignages sur la présence d'engins mystérieux dans le ciel picard.

[Légende photo:] Mme DHEILLY, sur le seuil de sa porte, à l'endroit où elle remarqua le disque orange. Assis sur sa gauche, M. QUIN.

C'est ainsi qu'hier nous avons pu interroger plusieurs personnes de la rue Bénigne-Bernard, à Boves, qui, dimanche soir, ont, au sud-est de la localité, vu - à peu de distance - une étrange lueur orange se déplaçant à une vitesse relativement lente. L'engin - et engin il y avait - qui émettait cette lumière, volait vraisemblablement à très basse altitude; peut-être même venait-il de décoller, après un court arrêt, des environs du terrain de football.

Mais précisons tout de suite qu'il s'agit d'une hypothèse gratuite et gardons la tête froide pour examiner les déclarations qui nous furent faites.

Il était exactement 20 h. 30. M. et Mme Dheilly, ayant passé quelques moments chez des amis, regagnaient leur domicile, rue Bénigne-Bernard. Pendant que son mari cherchait dans l'obscurité le trou de la serrure, Mme Dheilly examinait les alentours sans penser à rien.

Soudain elle s'exclama: "En voilà une d'Lune!" elle venait, en effet, de remarquer un demi disque orange (d'un ton très soutenu) à l'extrémité de la rue, l'autre quartier de "l'apparition" étant vraisemblablement caché par le pignon de la maison de M. Quin, menuisier, maison située à une petite centaine de mètres de là.

Son mari lui ayant fait remarquer "qu'il n'y avait pas de lune" ces jours-ci, Mme Delhi avança de quelques mètres sur le trottoir. Elle eut un instant l'impression qu'il pouvait s'agir d'un store ou d'un rideau gonflé par le vent et qui tamisait en la reflétant, la lumière électrique.

Mais non! cette luminescence était étrange, et puis voilà que le disque se déplaçait filant vers la crête boisée située de l'autre côté des marais.

"Veux-tu parier que c'est une soucoupe?" lança Mme Dheilly à son mari, et tous deux marchèrent vers la maison du menuisier pour lui faire remarquer le phénomène.

M. et Mme Quin purent donc admirer également le disque orange qui, vu à travers les arbres, parut s'amincir et s'allonger avant de disparaître.

Ce changement de forme n'a rien d'extraordinaire, l'aspect d'un aéronef pouvant varier à l'infini suivant l'angle sous lequel il se présente. Ce qu'il nous faut retenir, c'est la couleur de "l'apparition" et rien d'autre, car dans la nuit, il était évidemment impossible de distinguer la moindre coupole ou autre détail de ce genre. Et ailleurs les témoins sont tous d'accord: il ne fallait pas "en ajouter" à ce qu'ils ont vu! Un disque orange et rien d'autre.

Quant à M. Laurent Laporte, débitant au pont de Fouencamps, il a lui aussi, été surpris par l'étrangeté du phénomène:

"J'ai tout de suite pensé à une "soucoupe", et non pas par déformation professionnelle, nous dit-il. La lueur étrange s'est reflété un instant dans les eaux de l'Avre et des étangs. Pas étonnant après que le poisson boude à l'hameçon!".

Ce mot est excellent: ce sera celui de la fin... Pour aujourd'hui, car il est bien évident qu'il ne s'agit là que d'un court paragraphe dans l'histoire des soucoupes volantes, ces soucoupes qui font rire les cinq et commence à inquiéter les autres.

En tout cas, ces nouveaux témoignages qui - a-t-on ou de le préciser - semble ne pas devoir être mise en doute, n'apporte encore aucun ne éléments bien précis.

CONFIRMATION DU PHENOMENE
PAR DEUX HABITANTS
DE DEMUIN

Nous venions de rédiger les lignes ci-dessus, lorsque nous parvint l'information suivante, qui confirme de manière éclatante les déclarations des ménages Dheilly et Quin.

Les deux habitants de Demuin cités dans cette confirmation n'ont, sans aucun doute eu de contact avec ceux de Boves. On nous signale seulement une légère différence dans la forme de l'engin. Là montrons-nous [?] beau joueurs en [?] qu'une lueur qui se déplace dans la nuit, peut donner lieu à diverses interprétations optiques.

Donc ce n'est ni une "soucoupe" ni un "cigare" que M. et Mme Deslandes, ouvriers agricoles à Demuin ont aperçu dimanche soir avec une pointe d'effroi, alors qu'ils revenaient d'une promenade. Il était environ 21 h. 15, quand les jeunes époux remarquèrent dans le ciel au-dessus du village, en direction de Montdidier, une espèce "d'abat-jour phosphorescent" qui se déplaçait sans bruit et semblait vouloir atterrir.

Effrayée, Mme Deslandes gagna en hâte sa maison, cependant que le mari courait alerter un cultivateur voisin. Les deux hommes, quelques minutes plus tard, devaient se rendre à l'évidence. L'engin mystérieux avait disparu.

La bonne foi des [?] de l'aventure ne saurait être mis en doute. Quel était donc ce silencieux "abat-jour"?

On ne saurait, en tout cas, ne de pas souligner cette curieuse coïncidence qui témoignait de la bonne foi de tous.

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Cette page a été mise à jour le 3 novembre 2020.