L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Voix du Nord, édition locale de Cambrai, France, page 8, le 10-11 octobre 1954.
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Les habitants de Villers-Plouich ont été profondément bouleversé d'apprendre que des Martiens (?) avaient survolé leur territoire avec insistance.
Secrètement, chacun effectua une enquête pour tenter de découvrir quelque objet ou traces autorisant une opinion précise. Ils étaient foule à aller quêter dans les moindres parcelle du territoire. Peut-être espéraient-ils ramener un Martien égaré?
Dans cette atmosphère il n'est pas étonnant que l'aventure dont nous allons conter les péripéties soit arrivée à quelques habitants.
Vendredi, en fin de matinée, un ouvrier agricole parfaitement considéré dans la commune, apercevait en revenant de son travail, des traces étranges parfaitement imprimées sur le sol. Etait-ce celle des béquilles d'une soucoupe ou simplement les menus pas d'un habitant d'une autre planète? Ceci était d'autant plus troublant qu'elles se prolongeaiebt en direction du bois Couillet où avait été repéré l'engin mystérieux.
Armé de tout son courage, notre homme suivit la piste et tomba, après quelques centaines de mètres, dans un champ de chicorée devant un gite occupé. Sans chercher à approfondir, l'ouvrier agricole fit demi-tour pour conter son aventure qui ne manqua pas de faire sensation.
Les chasseurs furent d'abord réunis. Ils n'étaient que 4 ou 5 en raison de statut périmé depuis 1942 et particulièrement sévère, quant à la participation terrienne et financière. Les plus courageux se joignirent à lui. Ils étaient armés de crocs, trident, de haches. Le chef, en l'occurrence le président de la société de chasse, élabora un plan d'attaque.
On ne sait jamais! S'agissait-il d'un Martien? ou d'un sanglier?... De toutes façons, il fallait cerner le gîte. A l'approche, la troupe s'aperçut qu'il pouvait être question de traces laissées par un pachyderme. Une manoeuvre très savantes aboutit au but envisagé. Tout permettait de croire que l'animal était toujours là.
Bientôt son poil fauve devint visible. Chacun voulut avoir l'honneur de le tirer. Le meilleur fusil le mis en joue, prêt à faire feu.
C'est alors que des grognements se firent entendre et que la bête apparut.
C'était une superbe truie échappée de la ferme Gosselin qui se restaurait dans le champ!