L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Auvergnat de Paris, Paris, France, page 5, le 27 novembre 1954.
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[Section Drugeac:]
- Qui n'a pas vu "sa" soucoupe? Les journaux font mention de nombreux témoignages de personnes dignes de foi qui affirment avoir aperçu ces mystérieux engins. Mais beaucoup de Drugeacois peuvent se flatter, à juste titre, non seulement de l'avoir vue, mais touchée. En effet, M. Madelrieu, cultivateur à Frugères, et son gendre, M. Dabertrand en ont découvert une, posée bien délicatement dans un champ, près du lieudit "La Belle Violette". Très intrigués à la vue d'une boule énorme, de couleur noirâtre, posée sur le sol, ils s'approchèrent lentement, non sans s'être, auparavant, munis des armes nécessaires, en l'occurrence, de gros bâtons, pour se défendre contre une attaque éventuelle des "Martiens". Mais la "soucoupe" n'était, en réalité, qu'un vulgaire ballon de caoutchouc, gonflé à l'hydrogène, probablement, et auquel était suspendue, par une simple ficelle, une batterie d'accumulatgurs munie d'une ampoule qui éclairait encore faiblement. Le ballon qui s'était accroché à quelques branchages, se dégonfla rapidement et la soucoupe fut portée à la mairie, sans difficulté. Cette découverte est-elle la preuve tangible de la non-existence des soucoupes volantes? Non, certes, mais en tous cas, il est bien certain que beaucoup de gens sont impressionnés par ces ballons sondes qui sont, en réalité, bien inoffensifs.