L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Aurore, Paris, France, page 8, le 15 octobre 1954.
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AVIGNON. -- Hier, au début de l'après-midi, à 13 h. 30, la population de Fontaine-de-Vaucluse, était en émoi.
En effet, un "disque blanc" planait lentement au-dessus de la petite cité et l'on pouvait le distinguer nettement avec de bonnes jumelles.
Ce disque blanc était surmontée d'une calotte sphérique de même couleur. La bordure circulaire inférieure portait, par intermittence, deux feux puissant, variant du blanc au violacé, passant par le rouge.
La base aérienne de Caritat (Vaucluse), alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le disque.
La radio installée à bord des avions, et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'ils le prenaient en chasse, mais qu'il s'échappait avec une vitesse supérieure à la leur.
Du village, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, a poursuivi par les deux avions à réaction.
D'autre part, à Toulouse, M. Olivier, propriétaire d'une usine et notabilité locale, déclare avoir vu, l'autre jour, une boule lumineuse posée sur le sol auprès de laquelle se trouvait un petit "Martien" de 1 m. 20 vêtu d'une sorte de scaphandre. Ayant voulu s'approcher du personnage mystérieux, suivi de deux témoins qu'il avait alertés, M. Olivier aurait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysante. Ensuite le gnôme interplanétaire, que la curiosité des humains devait probablement irriter, pénétra dans sa boule. Celle-ci s'éleva à une vitesse vertigineuse, laissant derrière elle une traînée d'étincelles et sur le sol des traces huileuses. Une enquête est en cours.
A la suite de la découverte dans un champ près de Leguevin (Hte-Garonne), d'un document non identifié à proximité de l'emplacement où se serait posée une soucoupe volante, une enquête a été ouverte par la sécurité aérienne. Après examen il est apparu que les deux feuillets provenaient d'une brochure en langue vietnamienne.
