L'article ci-dessous est paru dans le quotidien national La Croix, Paris, France, page 8, le 15 octobre 1954.
M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Léguevin, a déclaré qu'il avait vu, dans la nuit de mardi à mercredi, se poser au milieu d'un champ, un disque orange mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et de 2 m. 50 de hauteur.
M. Marty travaillait vers 22 h. 30 dans son atelier, situé sur la route de Toulouse, en face d'un champ, à 1 km. 500 de Lèguevin. En levant la tête il aperçut l'objet lumineux. Intrigué, il sortit, traversa la route, et se dirigea vers le disque et qui s'éleva dans les airs, sans bruit, verticalement et disparut à une vitesse prodigieuse. M. Marty gagna alors le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il ne releva aucune trace mais y trouva, posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blancs, couverts de lettres d'imprimerie.
Les feuillets, type format commercial, n'étaient ni souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue, comme s'il venaient d'être arrachés d'une brochure neuve. M. Marty les a remis à la gendarmerie. Ils ont été examinées par un ancien militaire qui a passé de longues années en Indochine et qui vit retiré à Lèguevin, M. Maggy. Celui-ci a déclaré qu'il s'agissait d'un texte en Kuoe-Nu, dialecte annamite, et que ce texte traitait de questions intéressant le Viet-Minh et le Viet-Nam.
Le texte serait récent, mais n'a pu être qu'imparfaitement traduit. On a précisé qu'il s'agissait des feuillets numérotés 9-10 et 59-60 d'une brochure reproduisant en offset un document tapé à la machine. Les feuillets ont été confiés à l'autorité militaire. On a pu auparavant en prendre des clichés qui seront confiées à un traducteur.
L'enquête ouverte par la sécurité aérienne, à la suite de cette découverte a fait apparaître qu'il s'agissait simplement de deux feuillets provenant d'une brochure éditée par les services du prince Buu Loc et laissés probablement à Léguevin par les Vietnamiens venus y faire un pique-nique.
Les étudiants vietnamiens sont en effet, particulièrement nombreux à Toulouse, et Léguevin située à une vingtaine de kilomètres et à proximité des régions boisées du Gers, offre aux toulousains un but de promenade recherché pendant le week-end.
La brochure en question datait du 12 janvier dernier, et les informations qu'elle contient, souligne l'autorité militaire, ne présentent aucun caractère susceptible d'entraîner de nouveaux développements de cette affaire. Il y est question, en effet, d'entrée de navires dans les ports indochinois et d'arrivages de poissons!
Un scaphandrier de petite taille, avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes, telle est la description que vient de faire un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage, descendus d'un engin sphérique qui venait de se poser à 19 h. 35 sur un terrain vague.
M. Olivier, propriétaire des établissements Javel Neto, rue des Fontaines, à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Pérano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux de forme sphérique et de couleur rougeâtre, puis aperçurent venir venir vers eux le personnage dont le scaphandre, aux dires des témoins, brillait comme du verre.
"Je n'y croyais pas, ajoute M. Pérano, mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un choc."
En un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse qui s'envola à la verticale sans bruit et disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage feu.
Un employé de la gare de Montluçon, M. Langère, aurait pris contact dimanche soir avec un mystéryeux individu sorti d'un appareil en forme de torpille.
M. Langère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil, destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poils très longs. M. Laugère, surpris, lui demande à ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".
M. Langère ne lui en demanda pas davantage et s'en alla alerter ses camarades.
Se rendant à une répétition de musique, à Sainte-Menehould (Marne), le jeune André Léger, 18 ans, vit sur la route une masse sombre posée sur des skis qui décolla à son approche en faisant entendre un bourdonnement.
Le "cigare volant" avait environ 1 m. 30 de haut et 3 mètres de diamètre.
Cette vision laissa chez le jeune homme une vive impression.