L'article ci-dessous est paru dans le journal L'Abeille de la Ternoise, Saint-Pol-sur-Ternoise, Pas-de-Calais, France, page 1, le 23 octobre 1954.
Qu'on le veuille ou non, il y a un problème des soucoupes volantes, est l'affaire semble devenir sérieuse.
Si, au début, bien des journaux ironisaient (et L'Abeille, comme les autres), il est devenu évident, même au plus sceptiques "qu'il y a quelque chose".
Pour ne prendre que des exemples près de chez nous et constatés officiellement par les gendarmeries et les services de sécurité du territoire, comment admettre qu'à Hem-Hardinval, l'engin mystérieux qui intrigua plusieurs cultivateurs, réputés pour leur sérieux, et qui effraya leurs chevaux, soit un produit de l'imagination? A 100 mètres de distance, les gens n'ont tout de même pas pu rêver... Comme n'ont pas pu rêver les habitants de Domart-en-Ponthieu qui virent atterrir une soucoupe près de leur voiture, et en sortir des êtres étranges.
Dans le Ternois, les gens sont plus discrets, et si l'on sait que certains ont vu des engins bizarres (un mineur de Linzeux, une cultivatrice de Buneville, etc) ils se sont bien gardés de faire, à ce qu'ils ont vu, une trop grande publicité.
D'autres habitants du Ternois ont également vu dans le ciel des choses étrangers [sic]: un industriel de Saint-Pol revenant le soir en voiture, des ouvriers agricoles rentrant de leur travail. Lundi soir une dizaine de Saint-Polois voyait vers 20 h. 30 un objet lumineux, suivi d'une queue éblouissante qui prenait la direction de Ramecourt. L'objet fut nettement vu par un conseiller municipal, un médecin et diverses autres personnalités.
On parla également d'objets étranges vu à Frévent, à Auxi, à Wavrans, etc...
Que faut-il en conclure? Il serait évidemment bien difficile de le dire.
Quoi qu'il en soit, nous nous trouvons en présence de deux phénomènes bien distincts: des objets lumineux dans le ciel et des objets d'apparence métallique posé dans les campagnes, où s'y posant.
Certaines objections viennent immédiatement à l'esprit. Pourquoi les occupants de ces objets viendraient-ils se poser dans des chemins creux, dans les plaines désertes, etc. S'ils viennent réellement d'autres planètes et sont en mission d'observation, il serait plus logique pour eux de venir près des usines, des grandes villes, des ports. Etant donné leur puissance et l'influence de leur rayon que l'on dit paralysant, que risqueraient-ils?
L'Abeille n'a évidemment pas la prétention d'apporter à ses lecteurs la solution de ce problème qui pour tout dire semble réellement angoissant. Cependant il nous a semblé intéressant de publier les extraits d'une lettre que vient d'adresser au journal L'Express une éminente personnalité suisse, M. Alfred Nahon, professeur de philosophie et de psychologie à Lausanne.
Voici ce qu'il écrit:
"J'ai été étonné l'autre jour, de constater que vous semblez traiter la question dite des "soucoupes volantes" à la légère.
Etudiant les questions et informations relatives aux "soucoupes volantes", je suis parfaitement au courant depuis sept ans, de tout ce qui s'est dit ou écrit à ce sujet. Je suis membre et correspondant général pour la Suisse de la Commission Internationale d'Enquête "Ouranos".
Il résulte de mes renseignements, recouper par la tournure de certains faits diplomatiques importants, que ces engins viennent de plusieurs planètes et que leurs occupants ont avisé les principaux gouvernement d'avoir à cesser leurs politiques atomiques et militaires en général.
Il y a longtemps que la population aurait dû être informé loyalement de la vérité : nature extraterrestre ces appareils, mission Pacifique de ses autres humanité, éventualité de plusieurs atterrissage dans un avenir immédiat, précisions sur les aides atterrissage passé 1948 et 1952 aux Etats-Unis, 1952 et 1954 en France, etc.
Ces jours derniers, des phénomènes identiques se multiplient, en France notamment, et le public, qui se moquait naguère, semble s'inquiéter aujourd'hui.
Cette inquiétude n'est pas justifié. Elle est due à l'ignorance dans laquelle on a tenu la population sur toutes les phases et particularité de ces prodigieuses préfaces à l'aire interplanétaires.
Par conséquent, je pense qu'il faut, sans tarder, formé le public à l'idée de cette réalité, l'informer de tout l'historique de la question, de nos propres préparatifs en vue d'aller dans les planètes voisines et lui fournir des directives en cas de contact ou de simples atterrissage sans suite.
Alfred Nahon
Professeur de Philosophie
et de Psychologie
Lausanne