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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Les soucoupes volantes en France en 1954:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Républicain, France, le 7 octobre 1954.

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UN BOULANGER BRETON L'AFFIRME:

"Mon Martien n'était pas rasé et avait des yeux gros comme un oeuf de corbeau"

La chronique quotidienne des "soucoupes volantes" prend de plus en plus d'ampleur. Chaque jour, de nombreuses dépêches signalent le passage d'engins mystérieux dans telle ou telle contrée. Reste à savoir si le mauvais temps que les météorologistes noua annoncent complaisamment, aura une influence quelconque sur les gracieuses évolutions des visiteurs de l'éther. Il ne semble pas, jusqu'à présent, qu'il en soit ainsi.

Voir un engin dans le ciel n'a donc plus rien d'extraordinaire et on pourrait craindre la monotonie si, heureusement, les "pilotes célestes" ne venaient de temps à autre faire un petit tour sur le plancher des vaches et apporter avec leur taille, leur costume et leurs faits et gestes, un piment supplémentaire aux controverses actuelles sur la réalité des "soucoupes".

"Il ressemblait à un homme"

Dans ce domaine, la vedette éphémère de l'actualité revient de droit aujourd'hui à un modeste ouvrier boulanger de Loctudy (Finistère), M. Pierre Lucas.

Levé tôt et de bon pied, notre homme allait puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie mardi matin lorsque, à la lueur vacillante d'une aurore pluvieuse, il aperçut un engin de la forme d'une soucoupe de 2m. 50 à 3 m. de diamètre, qui stationnait là bêtement. Il ne s'en serait sans doute pas autrement préoccupé, s'il n'avait vu tout d'un coup un individu en sortir!

"Il mesurait 1 m. 20, ressemblait à un homme (sic) et s'approcha de moi. Avant que j'ai pu revenir de ma surprise, il m'avait tapé sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles."

M. Lucas fit preuve d'un remarquable sang-froid. "Entrez donc, nous allons discuter", a-t-il

Suite p. 10 (1e et 2e col.)

Scan.

"Mon Martien n'était pas rasé..."

(suite de la première page)

dû lui dire, car l'inconnu le suivit dans le fournil. Là, on y voyait tout de même un peu plus clair et sans vergogne le "Martien" se laissa dévisager.

C'est encore M. Lucas qui parle:
"Il avait la figure ovale, toute couverte de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau!"

Le jeune homme appela son patron, mais l'inconnu estima sans doute que l'entretien avait assez duré. Le temps que M. Lucas se rende dans l'escalier pour prévenir son patron avec ménagements, l'homme et la machine avaient disparu. Dommage...

Premier point acquis donc jusqu'à plus ample informé: les conducteurs d'engins étranger ont forme humaine, mais la taille d'enfants, et, semble-t-il, système pileux développé.

Confirmation nous en est donnée par M. Henri Lehérisé, jeune cultivateur de Megrit (Côtes-du-Nord), dont le don d'observation n'a pas attendu le nombre des années.

Avec beaucoup de sans-gêne, son appareil à lui, dont le diamètre ne dépassait pas un mètre, s'est posé dans la cour de sa ferme. Deux nains l'occupaient, immobiles, impassibles. Ils n'ont pas daigné sortir et engager la conversation.

Quelques soucoupes parmi d'autres...

Ces deux apparitions éclipsent évidemment les "visions" du jour. Notons cependant que les "soucoupes", menacées un moment par les tonneaux, boules, croissants et autres cigares, ont lancé une contre-attaque de grand style puisqu'il n'est plus question que d'elles.

Celle de Saint-Brieuc s'est laissé contempler pendant une heure; celle des environs de la Rochelle a plané devant la ferme de M. et Mme Guillenoteau, à un mètre du sol, dans un silence impressionnant et le cultivateur a relevé des traces huileuses dans l'herbe.

A Lézignan, elle était à la fois volante et géante: dix mètres de diamètre! Trois mètres seulement, celle qui s'est posée dans le jardin de M. Jean Labonne, à Bergerac, mais avec trois béquilles.

Enfin, les "soucoupes" ne se laissent pas toujours approcher: celle de Lésignan, encore elle, a enveloppé MM. André Garcia et André Darzens d'une lueur éclatante avant de disparaître. Celle de Clermont-Ferrand a littéralement cloué sur place les témoins qui voulaient la voir de près et a dégagé une forte odeur de nitro-benzine.

Quand l'engin s'éloigna, le malaise cessa avec l'odeur.

La belle histoire du pauvre pêcheur

Odorantes, colorées et habitées les "soucoupes" sont aussi internationales. A Mantoue, elles sont passées en formations serrées et l'une d'elles s'est détachée du groupe pour faire un petit numéro de carrousel aérien qui a duré une heure... et a bloqué la circulation dans le centre de la ville, les témoins étant descendus dans la rue pour mieux voir.

A Roverbella, enfin, un pauvre pêcheur est entré en conversation avec un "Martien", vêtu de rouge, mais ils ne se sont pas compris et son interlocuteur a disparu quand il a vu apparaître la femme du pêcheur. Mysogine [mysogyne], peut-être...

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Cette page a été mise à jour le 31 mai 2010.